Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort ne vous sépare [ Onyx ]

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Onyx Svart

Terranide

Et alors qu’elle admira les oiseaux chantaient et virevolaient dans les airs, souriant en les trouvant si attendrissants, autant par ce qu’ils étaient et ce qu’ils pouvaient représenter symboliquement, Onyx était totalement ailleurs. Elle n’avait pas entendu Siegfried s'approcher, tant son regard et ses oreilles étaient captivaient pas les petites boules de plumes volantes dans les cieux. En revanche, elle avait parfaitement entendu sa voix, mais surtout ses mots !

« À qui diable veux-tu que je compte fleurette ? J’étais en train de regarder les oiseaux ! »

La belle louve lui lança un regard très sérieux, avec la mine de circonstance qui allait avec, ou presque ! Elle ressemblait plus à une petite fille en cet instant. Oui, comme celles qui font une bouille sérieuse et boudeuse, quand on leur a dit quelque chose d'erroné, et qui ne peuvent s’empêcher de vous rectifier avec un sérieux, qui ne pouvait faire que rire tant c’était hilarant. Mais, cela ne dura pas bien longtemps, ses yeux se plissant en le regardant, avant d'esquisser un nouveau sourire, ce sourire qu’il ne pouvait pas voir et qui annonçait qu’elle allait l’emmerder.

« Puis… Le seul à qui je pourrais compter fleurette ne m'intéresse absolument pas. »

Un petit sourcil haussé, un regard taquin à souhait et ce joli sourire qui lui collait à la peau, elle était de nouveau revenue parmi eux, c’était fini la mignonne et amusante frimousse qu’elle avait eu quelques instants plus tôt.

Puis, la suite reprit son train. La demoiselle aux grandes oreilles poilues regarda son binôme tendre son bras dans une direction, le voyant ensuite emboîter le pas, elle le suivit tout naturellement comme un gentil soldat. À peine quelques minutes après qu’ils aient commencé leur marche, étant resté silencieuse jusqu’à maintenant, Onyx brisa malheureusement le silence.

« Tu as une idée d’où on va ? Je veux dire, tu as une adresse précise en tête ou pas ? »

Demanda-t-elle en penchant la tête tout en le regardant, continuant à marcher et à le suivre sagement, en attendant une réponse ou un signe de sa part, ce qu’il faisait selon ses humeurs et envies quoi. Puis, une fois sa question élucidée, la noirette poursuiva sagement la marche, comme un petit poussin qui suit sa mère, marchant près de lui mais sans être trop près, afin de ne pas le déranger ou de l'agacer.

Après un bon petit moment de marche, ils arrivèrent enfin dans le quartier recherché. Là, Onyx laissa Siegfried gérait, le regardant zieuter rapidement les enseignes tout en continuant à marcher, le suivant sagement en silence pour ne pas le déconcentrer. Puis, une fois qu’il trouva le marchand qu’il semblait chercher, elle le suivit rapidement et entra à sa suite dans le petit commerce. Une fois à l’intérieur, ils furent accueillis par une jeune demoiselle, vraisemblablement une apprentie, qui vint s’enquérir tout sourire de ce qu’ils avaient besoin.

« Bien le bonjour monsieur et madame ! En quoi puis-je vous aider ? »

Demanda la jeune demoiselle très rapidement en joignant ses mains, leur jetant un regard rapide à l’un l’autre, avant de reprendre sans le laisser le temps d’en placer une.

« Est-ce que vous avez besoin d’aide pour la fabrication d’alliance de mariage ? »

À ses mots, Onyx manqua de s’étouffer ! Par chance, elle se retenu, sûrement à cause de l’épisode du monastère un peu plus tôt. Et tout en gardant un visage neutre, la belle louve vint poser une de ses mains sur sa poitrine, en chuchotant tout bas quelque chose de pas audible pour la demoiselle face à eux, mais sûrement bien audible pour son binôme juste à côté d’elle.

« Oh non seigneur… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Il avait réussi à bien la piquer sur ce coup là et, il en était plutôt fier, la voyant s’énerver devant lui, arrivant presque à en rire, presque. Mais pas le temps pour continuer de la chercher, il fallait se mettre en route, alors c'est ce qu'il fit, tandis qu'il l'entendit tenter de lui retourner la pique en disant qu'il ne l’intéressait pas du tout, ce à quoi il répondit

" Tant mieux alors, cela me fait un soucis possible en moins."

Puis se mit en route. Quelques minutes plus tard, marchant toujours en direction du quartier des joailliers, il l'entendit rouvrir la bouche, venant lui demander s'il avait une adresse précise. Ce n'était pas une question bête, alors il n'allait pas lui chercher des poux sur ce coup là.

" Je connais un joaillier, il devrait avoir ce que l'on cherche, meme si c'est un escroc, enfin, comme tout les joailliers en fait."

Dit-il sur un ton neutre, tandis qu'il continuait à marcher sans la regarder. Quand il arrivèrent à la boutique, il rentra en premier, tenant tout de meme la porte pour elle avant de la laisser se refermer sous le son d'une clochette. Il n'y avait aucun client à part eux et la boutique ne payait pas de mine, jusqu'à ce qu'une jeune femme arrive, venant à les regarder avec un sourire joviale, venant leur demander s'il avait besoin de son aide. Il allait bien dire que oui et d'aller chercher son patron, mais, elle ne lui laissa pas le temps, venant à reprendre la parole en venant lui donner le fond de sa pensée. Le regard un peu plus ouvert sous la demande de savoir s'il avait besoin d'alliance, un sourire joueur apparu sur son visage en venant se tourner en direction d'Onyx, lorsqu'elle se mit à chuchoter quelque chose que oui, il avait très bien entendu.

" Oh si seigneur. "

Lui murmura t-il à la meme hauteur, venant se frotter les mains d'excitation à l'idée de la mettre mal à l'aise et de s'amuser un peu au dépend  de ces deux là. Il  se tourna donc de nouveau vers  l’apprentie, venant prendre une voix des  plus enjoué,  sortant  son meilleur jeu d'acteur

" Vous lisez dans nos pensées  Mademoiselle !  Oui, nous aurions besoin d'aide sur ce point, car, voyez vous, nous avons une famille très religieuse et, il faut que nos bague soit en accord avec nos croyance."

Il put la voir hocher vivement la tête sous sa phrase, puis il reprit

" Nous aurions besoin de deux magnifique bague en argent, monté d'une Onyx des plus pure s'il vous plaît."

Oui, ce n'était pas du tout habituel comme choix de pierre pour cela, et ont pouvait le lire sur le visage de l’apprentie qu'elle ne comprenait pas, jusqu'à ce qu'elle se rappel ce qu'il venait de dire juste avant. Ensuite, jetant un regard vers Onyx, il ajouta

" Il faudrait pour mon épouse que la bague reste magnifique, mais fine et discrète, qu'elle saute aux yeux seulement quand ont le cherche, mais jamais de mauvais goût et qu'elle fasse ressortir sa beauté "

Oui, il jouait très bien les acteurs et il en profitait, pouvant donner des compliment allégrement sans qu'elle puisse savoir si cela était vrai ou s'il se moquait d'elle, ce qui l'amusait grandement.

Onyx Svart

Terranide

Est-ce que sa réponse à sa pique l’avait contrarié ? Étrangement, oui. Bon, elle ne s'imaginait pas qu’il allait être déçu non plus, non non. Mais, étrangement, elle aurait aimé qu’il l’a cherche un peu, histoire de s’amuser un peu, et surtout de l’emmerder. Bon, ce n’était pas grave, elle aura bien d’autres occasions de l’enquiquiner, surtout maintenant qu’ils étaient voués à travailler ensemble pour un bon moment.

Mais en attendant la prochaine opportunité de pouvoir lui casser les pieds, elle allait rester bien sage et le suivre gentiment. D’ailleurs, c’est tout en le suivant dieu seul sait où, qu’elle se permit  de briser le silence pendant leur marche, afin de savoir s’il avait une idée précise d’où ils allaient. Ce qu’il lui confirma à la positive, sans lui jeter un regard tout en continuant leur route. Elle avait l’habitude de ces réactions, pourtant, à chaque fois, elle prenait la peine de le regarder en lui parlant ou en lui posant des questions, même si souvent il ne lui accordait pas un regard dans ces moments-là. Elle souffla très discrètement du nez, venant à se rappeler de vieux souvenirs, et de certaines personnes qui s’étaient toujours comporter ainsi avec elle. L’ironie de la chose l’amusa, quoique. Bon, chassant tout cela de sa tête très rapidement, elle hocha tout de même de la tête, même s’il ne la regardait pas, prenant la peine de lui répondre.

« Bien bien, allons donc voir cet escroc que tu connais alors. »

Puis la route reprit en silence, la belle louve continuant à marcher sagement avec son collègue, le suivant durant tout ce périple. Et une fois arrivés à destination, tous deux entrés dans la boutique de joailleries, ils se retrouvèrent seuls dans l’établissement, étant visiblement les seuls clients. Mais leur solitude fut de courte durée, puisqu’une jeune femme joviale vint à la rencontre, venant donc s’enquérir de leurs besoins, avant de leur en suggérer un en les voyant, pensant qu’ils étaient donc un petit couple.

Cela n’avait pas manqué de faire réagir Onyx, même si sa réaction fut plutôt discrète, la faisant lever une main sur sa poitrine en venant murmurer tout bas sa désapprobation à cette idée d’alliance de mariage. Bien sûr, la gentille vendeuse souriante n’avait rien entendu, mais son cher binôme à côté, lui, il avait tout entendu. Et le pire, c’est que cela semblait le ravir, vu le beau sourire joueur qu’il lui offrit en venant s'exclamer à l’opposé d’elle dans un murmure en la regardant.

Quoi quoi quoi ? C’est pas vrai… Il avait sauté sur l’occasion et il était en train de pipauter comme un dieu l’enfoiré ! Bordel ! Si elle n’était pas autant agacé par son petit jeu pour l’emmerder, elle aura été impressionnée par ses performances d’acteurs. Oui, elle reconnaissait que c’était un beau parleur et qu’il pouvait faire avaler n’importe quoi à n’importe qui. Il était vraiment doué, un vrai génie dans ce domaine-là aussi d’ailleurs. Franchement, si elle ne l’avait pas autant en grippe, elle chanterait même ses louanges tant il est bon. Mais ça, c’était pas prêt d’arriver, oh non !

Et alors que la louve exorciste observa cette charmante pièce de théâtre se jouer sous ses yeux, elle put constater que Siegfried avait réussi à captiver la vendeuse, qui l’écoutait avec grande attention à sa doléance si particulière. Et pendant que le brun qui était magiquement souriant en ce moment, jouant son rôle de fiancé enjoué à la perfection, la brunette réfléchissa à ce qu’il avait dit à la jeune femme. Des alliances en argent… C’était intelligent, ça, elle le reconnaissait bien. Il avait trouvé une excellente idée. S'ils portaient chacun une alliance, ils seraient protégés tous les deux, aucune énergie et potentiels attaques du démon ne pourraient les atteindre. En plus, avec l’onyx incrusté dans l’alliance, ça leur faisait une superbe arme à portée de main, leur facilitant le bannissement du démon sans avoir à se trimballer avec dix milles choses, tout en leur offrant la possibilité à chacun d’intervenir selon comment ça allait tourner. Bon sang… Mais quel putain de génie il était ! Ça, elle devait bien le reconnaître, même si elle ne lui avouera jamais, mais il était vraiment doué.

D’ailleurs, tandis qu’elle pensait à lui, elle put apercevoir son regard se poser sur elle, tout en parlant de ce qu’il voulait pour son « épouse » qu’elle était devenue dans ce petit jeu. Sa main toujours posée sur sa poitrine, la louve le regardait sans un mot, clignant de temps en temps les yeux, se disant qu’il en faisait trop avec ces faux-compliments, qui faisait sourire la vendeuse attendrie d’entendre cela. Car oui, pour elle, c’était forcément du violon tzigane qu’il était en train de jouer, même si, ses pipeaux avait réussi à lui faire un petit quelque chose.

« Et vous madame ? »

Onyx reporta son regard vers la vendeuse, clignant des yeux en la regardant, comme si elle venait de bugguer. La vendeuse la regarda en haussant un sourcil, jetant un regard à Siegfried, avant de se mettre à rire avec tendresse, passant son regard de l’un à l’autre.

« Ho, la pauvre ! Elle est émue face à tant d’attention de la part de son époux. »

« … C’est cela oui… »

Finit par dire la louve, d’une petite voix étranglée et avec calme, ayant manqué de s'étouffer encore une fois sous les mots de la vendeuse. Ho, elle en connaissait un qui devait prendre son pied là, oh oui, elle est sûre qu’à sa voix il avait compris qu’elle avait failli s’étrangler et cela devait l’amuser bien comme il faut. Mais alors qu’elle songea à cela en jetant un regard à son « époux » dans cette boutique, elle put entendre la jeune femme s’adressait de nouveau à elle.

« Et vous madame ? Que souhaitez-vous pour votre époux ? »

Là, la brunette regarda la vendeuse en clignant des yeux, cherchant quoi dire pour répondre à cette question. Puis, elle jeta un regard à son binôme, et… Elle ne sait pourquoi, mais tout lui vint sans avoir à vraiment réfléchir en le regardant. Le pire ? Ça sortait tout seul en plus !

« Alors… Il faudrait pour mon époux que la bague soit également magnifique, pas trop fine mais pas trop épaisse non plus. Il faudrait qu’elle soit discrète et élégante, avec une certaine sobriété mais classe, car… Ça irait parfaitement bien à son doigt, ça se fondrait à ses tenues, mais pas trop non plus… Puis ça lui irait très bien, l’argent se marierait parfaitement avec ses beaux yeux… Quant à l’onyx, elle ira magnifiquement bien avec ses cheveux… Ça rappellera à quel point il est vraiment beau et extraordinaire… »

La vendeuse en souriait attendrie, ayant joint ses mains devant son visage tant elle buvait les paroles de la louve, qui n’avait pas quitté un instant du regard le brun en disant tout cela. Après tant d’émotions, la jeune femme sautilla presque sur place, venant à jeter un regard à Siegfried qui disait qu’il était un sacré veinard avec une telle déclaration.

« Je vais chercher mon maître, afin que vous voyez avec lui pour le dessin de vos alliances. Puis, je reviendrais vers vous avec nos différents types d’argents ainsi que les onys que nous possédons, pour que vous choisissiez ce qui vous plaira. Je reviens de suite ! »

Puis ni une ni deux, la vendeuse se sauva à l’arrière boutique à toute vitesse, les laissant seuls tous les deux dans le silence, du moins, pour le moment.
« Modifié: lundi 16 juin 2025, 22:36:50 par Onyx Svart »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Il pouvait bien mourir après cela, il n'en aurait aucun regret, se dit-il en la voyant s'étrangler sous ses phrases, sous son jeu d'acteur. Être un vaux rien de la rue, cela à eut au moins l'avantage de lui apprendre à mentir, à raconter des belles histoire, de celle dont on se dit qu'elle sont trop belle pour être fausse. Et le contraste entre l’apprentie et Onyx en était jubilatoire, voyant très bien les regard que la louve lui lançait alors qu'il l'enfonçait de plus en plus dans son jeu.

Mais là, c'était à son tour de prendre son rôle dans cette pièce de théâtre et à lui de suis le scripte. Il se mit donc à écouter ce qu'elle allait pouvoir sortir et, il n'était pas trop déçu de sa performance. Elle s'en sortait bien, bon, meme s'il se disait qu'il avait prémâché le travail et que la jeune fille était tellement en fond dans leur histoire qu'ils pourraient lui raconter n'importe quoi qu'elle le goberait. Quand elle se mit à décrire sa futur bague, mais surtout sur ses remarques lui concernant, il afficha un très large sourire, se disant que, elle devait vraiment avoir mal à la gorge de devoir le complimenter, sachant très bien qu'elle ne pensait pas un instant ce qu'elle disait.

Mais pour être sure que tout cela marche, surtout en voyant la jeune femme au paradis d’être tombé sur un jeune couple prêt à faire le grand pas qu'était le mariage, il vint délicatement passer sa main sous la sienne, la faisant se relever tandis que lui se pencha, venant déposer un doux baiser sur le dos de ses doigts, gardant son regard bleu droit dans le sien avant de la reposer et de se redresser, faisant bien en sorte d'achever le premier acte de leur pièce à la perfection. Quand la petite repartie, un large sourire restait collé à son visage.

Maintenant seul tout les deux, il reprit la parole en regardant Onyx

" Bon, malheureusement chère épouse, le petit jeu bientôt s’arrêter "

Et sous ses mots, on pouvait entendre une personne arriver de l’arrière boutique, les bruit de pas bien plus lourd que ceux de l’apprentie, laissant, quelques seconde plus tard, faire apparaître le joaillier. C'était un homme presque chauve, portant des lunettes ronde et un peu plus âgé que Siegfried qui apparut devant eux. Si au début ce dernier était armé d'un sourire jusqu'aux oreille à l'idée de servir les clients charmant que son apprentis lui avait décrit, en voyant l'exorciste, celui-ci disparu bien vite.

" Ah .... c'est toi ? "

Fut la réponse de se dernier à ce moment là. Par contre, pour Siegfried, un sourire radieux illuminé son visage, ravis de lui pourrir la vie.

" Allons Manfred ? C'est ainsi que tu salue deux nouveau client, qui plus est des nouveaux marié ?"

S’exclama t-il en sachant très bien que cela ne marcherait pas sur lui.

" Aussi nouveau marié que ma calvitie. Qu'est ce que tu me veux ? "

" Trois fois rien mon VIEIL ami, trois fois rien, juste les bague que nous avons décris à la jeune fille."

La, le visage du joaillier se ferma, devenue beaucoup plus hostile

" Tu n'a pas les moyens, ne me prend pas pour un lapin de six semaine. "

Sous ses mots, le visage de Siegfried changea lui aussi, arborant un sourire froid, sadique, presque violent alors qu'il se rapprochait de lui, faisant reculer d'un pas le Joaillier tout en lui disant d'une voix basse

" Oh si j'ai les moyens, tu a toujours une dette et ne me dit pas que tu me l'a remboursé au vu de tout ce que je vois."

Oui, les poings de Siegfried s'était refermé, l'envie de le frapper étaient assez élevé à cet instant et il n'attendait qu'une bonne excuse pour se soulager de cette rage sur lui. Mais il n'en eut pas besoin, Manfred, blanc et suant à cet instant, agita légèrement les mains avant de reprendre

" Oui oui ... OK OK, je vais vous faire ça, mais ... c'est pour quoi faire ? Il vous les faut quand ? "

Là il parlait enfin comme Siegfried aimait, venant à reculer lui aussi d'un pas pour le laisser respirer, reprenant un sourire plus aimable, mais toujours faux

" Tu vois quand tu veux. Nous te l'avons dit pourtant, c'est pour notre mariage et il nous les faut pour ce soir."

Les yeux du joaillier s’agrandirent d'un coup sous le délais, venant à les regarder tout les deux avant de s'exclamer

" Ce soir ? Mais  ? Tu ? .... bon ... OK OK mais .... tu me fiche la paix après ..."

Cette dernière phrase, elle déclencha un sourire démoniaque sur le visage de Siegfried qui ne put s’empêcher de lui répondre d'une voix sadique

" Jamais Manfred, nous sommes ami non ? Les ami ça se serre les coudes pour toujours non ? Et puis ... tu aurais besoin d'un exorciste pour réussir à te débarrasser de moi."

Le joaillier se mit à déglutir lourdement, s'essuyant le front avant  de hocher la tête, se tournant vers la jeune femme, puis de nouveau vers lui avant de leur dire

" Je vous renvois mon assistante pour la suite, je ... me met au travail."


Puis, se dernier repartit en arrière boutique, cette fois sous un poids plus rapide, plus stressé.

Onyx Svart

Terranide

Ho, elle le voyait bien avec son large sourire de vainqueur l’autre là, très heureux de devoir l’obliger à jouer son petit manège. Il devait en prendre son pied ! Raaaaaaah ! Crétin va ! Qu’est-ce qu’il pouvait l’énerver ! Comment elle avait pu sortir de telles choses sur lui à l’instant ? Et comment, elle a pu songer l’espace d’un instant qu’il était beau quand il souriait ? Non mais, non ! C’est un crétin, puis c’est tout ! Vivement que ce petit théâtre se termine, se disait-elle en le regardant.

Mais, c’était pas fini, oh non ! Il fallait bien que monsieur le parfait acteur en rajoute une couche, hein ? Bah tiens ! Et vas-y, il lui prend délicatement sa petite main, se penche en la regardant dans les yeux, venant déposer ses lèvres sur ses doigt, lui offrant ainsi un doux baise-main digne d’un conte de fée, avant de se redresser en lâchant sa main, sans la quitter de ses beaux yeux bleus. Bah tiens !

Mais ce petit tour supplémentaire avait réussi à surprendre Onyx, qui ne s’y était pas attendu, et qui, malgré elle, s’était mise à rougir très légèrement en le regardant. Et cela en avait rajouté à ce petit tour, venant attendrir plus que tout la vendeuse, qui ne pouvait s’empêcher de s’extasier devant eux, avant de leur annoncer la suite et filer chercher son maître. D’ailleurs, dès qu’ils furent enfin seuls, la brunette put avoir la joie d’entendre son beau brun la prévenir que tout cela allait bientôt prendre fin. Quel bonheur ! Enfin une bonne nouvelle ! Mais, ayant très envie de s’amuser à ses dépends, la belle louve ne put s’empêcher de jouer et en rajouter une couche.

« Déjà ? Ho, quel dommage cher époux… Moi qui attendait impatiemment que vous me preniez dans vos bras, ho… Je suis triste… »

Dit-elle d’une petite voix plaintive, baissant ses oreilles sur sa tête, en faisant une petite moue toute triste en le regardant, avec un regard de chien battue. Avant d’ensuite esquisser un bref sourire amusé, son regard plongé dans le sien en haussant un sourcil. Puis, elle retrouva ensuite son sérieux, se préparant à la suite en sentant ses oreilles remuaient sur sa tête, percevant des bruits de pas depuis l’arrière boutique.

Et là, elle regarda tout ce qui se déroulait sans dire un mot, se contentant juste de saluer d’un geste de tête le pauvre bougre qui venait d’arriver, et qui avait changé de visage aussi vite que la neige qui fond au soleil en voyant la tête de son binôme. En effet, il semblait bien se connaître, mais… Quelque chose lui disait qu’ils n’étaient pas vraiment amis, ho ça, non ! Et la suite de ce qui se passa ne fit que lui confirmer cette pensée, voyant bien et entendant bien dans tout ce qui s’ensuivait, que c’était pas le grand amour entre-eux, ha non ! Finissant même par comprendre en écoutant leur conversation, que le joaillier semblait avoir une dette envers Siegfried. Et qu'apparemment ce dernier l’avait mauvaise, très mauvaise même au vu de ses poings serrés, et de cette tension électrique dans l’air, manifestant son envie d’en découdre.

Aie aie aie, Onyx espérait que ça n’en arriverait pas là, n’ayant pas envie d’assister à ça et ni de voir son binôme fraîchement époux s’attirer des ennuis. Heureusement, tout cela se poursuiva sans encombre, Siegfried réussissant à négocier les alliances pour soir-même. Ce soir ? Mais… C’était vraiment court… Très court même… C’était pas impossible, mais… C’était quand même rapide… C’était pas trop dangereux de faire fabriquer cela aussi vite d’ailleurs ? Il n’y aurait pas des risques de ratages ou de mauvais scellage de l’argent ou fusion entre la pierre et le métal ? Pour la belle louve cela paraissait très risqué, mais elle n’en dit rien, se disant qu’il savait ce qu’il faisait. Du moins, elle l’espérait qu’il savait ce qu’il faisait, et que ce n’était pas juste pour écourter leur mission au plus vite, sinon ça serait totalement stupide et risqué une telle bêtise !

Elle avait un doute sur la chose, mais, elle préféra se le garder pour le moment, attendant la suite du théâtre qui allait devoir reprendre. À cette idée, elle en soupira intérieurement, se disant qu’elle allait devoir se montrer un peu plus enthousiaste à épouser le grand brun à côté d’elle. D’ailleurs, cette réflexion lui fit se dire qu’elle avait intérêt à mettre les bouchées doubles pour l’emmerder à son propre jeu, car elle n'avait pas l'intention de se laisser faire comme ça ! Bien, dès que l’occasion se présente, elle allait foncer dedans et s’en donner à coeur joie ! Mais histoire de provoquer un peu le destin, enfin, de l’aider un petit peu, la belle louve attendit que le joaillier retourne dans son arrière-boutique, et tout en attendant le retour de la jeune vendeuse, elle lança les hostilités.

« Vous devez vraiment avoir très envie de m’épouser pour demander ces alliances ce soir mon cher époux. »

Ça y est, elle à son attention ? Parfait ! Elle peut continuer, jouer la petite épouse timide et touchée, mais aussi un peu sous l’émotion.

« Ou est-ce que… C’est à cause de… La nuit de noce et que… Vous… Vous ne tenez plus… Et que… Vous avez très envie qu’on… Ne fasse plus qu’un ? »

Sa petite tête légèrement penchée sur le côté, quelques mèches de ses cheveux qui lui tombent sur le visage, ses oreilles légèrement tombantes sur sa tête et une petite mine toute gênée en disant cela. Le tout avec un joli sourire timide aux lèvres et un regard tout timide, jackpot !

Alors, lui, ça lui ferait peut-être rien, mais… La vendeuse qui était là depuis un moment, et qui avait assisté à tout depuis le début sans un mot, ça, ça allait pas la laisser de marbre ! Et ça, la belle brunette le savait très bien ! Et oui, elle l’avait parfaitement entendue être sur le chemin du retour avec son ouïe délicate, ayant tout simplement fait exprès ce petit manège pour le mettre dans l’embarras, et, pour en ajouter un peu à leur jeu de petit couple près à sauter le pas du mariage.

Ho, qu’est-ce-qu’elle était fière intérieurement, elle prenait son pied même ! Onyx avait hâte de voir comment Siegfried allait se dépatouiller de tout ça, de comment il allait réagir devant la jeune femme. Surtout que, elle les regardait en silence, avec un petit sourire toute gênée d’avoir assister à une conversation très privée avant le mariage, attendant  là avec son plateau contenant toutes les sortes d’argent et onyx de la boutique, n’osant pas bouger en attendant que les deux tourtereaux terminent leur belle et chaude conversation.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Sous sa petite pique après le départ de l’apprentie, il y répondit de la première façon qui lui venait en regardant sa tête. Il vint tâter son manteau comme quelqu'un cherchant un objet, puis lui dit

" Dommage, je n'ai pas de mouchoirs pour toi ma pauvre."

Un sourire en coin satisfait venant se figer un instant meme si, il se disait qu'elle était plutôt craquante avec la tête qu'elle faisait, mais il savait très bien qu'elle était fausse, avant de voir apparaître le joaillier, disparaissant presque instantanément. La discussion avait suivi son cours sur le terme  dont Siegfried s'attendait et, avait choisi, ne voulant et ne pouvant jamais pardonner l'homme qu'il avait en face de lui, c'était bien au dessus de tout ce qui était possible pour lui.

Une fois les choses terminé avec Manfred, se fut de nouveau l’apprentie qui arriva et il était tant de reprendre le rôle du gentil couple prêt à se marier. Mais, apparemment, Onyx avait décidé de le devancer, bien avant que lui ne puisse l'entendre arriver, elle se remit à prendre son rôle. Son regard vers elle, il sentait qu'elle allait vouloir l'emmerder et, cela n'avait pas loupé. Non en fait, cela ne l'emmerdait pas, il trouva plutôt qu'elle avait bien joué sur ce coup là, venant jouer la jeune fille timide qui se mit à poser une question intime, pile au plus mauvais moment, l’apprentie venant à arriver sur cette phrase et à tout entendre.

Non, il ne pouvait pas lui en vouloir, à sa place, il en aurait fait de meme, c’était bien trop tentant de mettre mal à l'aise la jeune fille tenant un catalogue dans ses mains et peut être son époux au passage et puis, il n'en dirait rien, meme sous la torture, mais, le regard qu'elle venait de lui lancer, sa meche passant legerement sur son visage, il trouvait que cela lui donnait un coté tres attirant. Mais, bien-sur qu'il allait jouer le jeux, faisant semblant d’être gêné par ses propos en regardant l’apprentie avant de passer une main dans le dos d'Onyx, ainsi que sur ses mains, prenant un sourire gêné

" Excusez là s'il vous plaît nous ... nous avons fait beaucoup de route pour venir exprès dans cette boutique, la fatigue nous travail un peu."

Puis, pour achever tout cela et relancer la pique, il laissa lentement sa main dans son dos glisser dans le creux de ses reins en faisant semblant de chuchoter pour que l’apprentie entende aussi, regardant la louve droit dans les yeux

" Tu sais bien que je pourrais vendre mon âme pour toi mon cœur, je brûle pour toi et, je ne veux plus passer une seul seconde sans te savoir mienne jusqu'à ce que le destin ne nous sépare, mais, si tu prefere que nous attendions, je suivrais tes désir tel des ordres."

Il avait prit sa voix des plus séductrice, ajoutant une dose d'amour dans ses mots, alors que son regard se faisait celui d'un Casanova, attendant de lire avec impatience les réactions de l'exorciste, mais aussi celle de l’apprentie.

Onyx Svart

Terranide

La réponse piquante de son binôme était bien jouée, oui, elle le reconnaissait. Il savait y mettre les formes, enfin quand il le voulait bien. Ce qui ne manqua pas d’arracher un très discret sourire amusé à la belle louve, la faisant souffler du nez tout en agitant ses oreilles sous sa pique, le regardant avec un regard espiègle et ravie. Elle aimait jouer avec lui, c’était un bon joueur et il avait toujours de la répartie, elle ne s’ennuyait jamais. M’enfin, elle ne lui avouera jamais, car elle adorait l’emmerder tout autant qu’elle adorait quand il était joueur avec elle, ha ça non, mon chéri, tu peux te brosser, jamais tu le seras !   

Mais voilà, après la fin de leur premier acte, il y eut l'entracte, avec la « conversation » de Siegfried et de son « vieil ami ». Tout se passa sans encombre, dieu merci se disait Onyx, car elle avait bien l’impression que ça allait exploser à un moment tant c’était tendu. Puis, pour la reprise du second acte, la jolie noirette prit les devant cette fois, venant mener la danse tout en cherchant à emmerder au possible le brun à ses côtés. Elle était plus que impatiente de savoir comment il allait réagir à son petit manège, curieuse de savoir comment il allait gérer une question d’ordre intime, surtout devant l’apprentie vendeuse qui avait fait son retour parmi eux.

Et là… Il avait bien joué, encore une fois. Et il s’en sortait haut la main en prime ! Jouant le parfait époux avec elle, prévenant, venant poser ses mains dans son dos et sur ses mains, la gardant près de lui, tout en justifiant ses mots. Il avait une fois de plus conquis la vendeuse face à eux, qui se contenta de faire un beau sourire un peu gênée mais ravie, remuant la tête pour dire que ce n’était rien, tout en continuant à les regarder, voire à tendre l’oreille quand elle remarqua Siegfried murmurait quelque chose à Onyx.

Et ça, la louve exorciste l’avait pas vu venir ! Sa voix séductrice qui fit emballer son pauvre coeur, sa main glissant au creux de ses reins qu’elle trouva des plus agréables, ses beaux yeux bleus plongés dans les siens et… Ses mots, dignes d’une vraie déclaration, comme elles en rêvent presque toutes. Ses mots emplis d’amour, qui malgré elle, lui avaient fait quelque chose un court instant, qu'elle y aurait presque crues, si elle ne savait pas que c’était de la flûte.

Alors oui, ça l’avait déstabilisé un instant. Ses joues avaient légèrement rosies, ses oreilles s’étaient mises à trembler doucement sur sa tête et son cœur s’était emballé comme un crétin qu’il était. Et le pire ? C’est qu’il l’avait sûrement remarqué son cher binôme, qu’il avait bien vue ce que ça lui avait fait, et ça devait bien l’amuser. Ha mais, ça allait pas se passer comme ça, ha non non non ! Elle n'allait pas se laisser faire, ah non ! Elle n'allait pas lui laisser ce plaisir de prendre son pied et de la déstabiliser, hors de question !

« Ho… Mon amour… »

Sa petite voix était tremblante et émue, ses oreilles plaquées en arrière sur son crâne, une expression des plus timide en le regardant avec des yeux légèrement larmoyants. Onyx regardait Siegfried avec un sourire des plus angéliques, les larmes aux coins des yeux, avant de venir se jeter dans ses bras, tout en cachant sa tête contre son torse toute timide.

« Tu sais bien à quel point je te désire… Que je refuse de te quitter… Que je veux être près de toi tout le temps… Et tu le sais bien que je ne souhaite qu’être tienne pour l’éternité et à tout jamais… »

Et bam, prend-toi ça dans ta face ! Ça t’apprendra à jouer les jolis coeurs avec mon coeur tiens ! Voilà ce que pensait la brunette en cet instant, satisfaite de sa répartie envers son binôme, ayant grande hâte de voir comment il allait se sortir de là cette fois-ci, surtout avec la vendeuse qui assistait à leur roucouleries, qu’ils jouaient exprès pour elle. Mais, c’est que cela ne lui déplaisait pas le pire. Elle était là, debout, à les regarder avec son plateau en main, sans dire un mot, des yeux émerveillés face à ce qu’elle voyait tant elle trouvait ça beau, gobant bien toutes les couleuvres que ces deux-là étaient en train de raconter.

Puis, bien sûr, il fallait bien que le spectacle continue hein, sinon ils n'allaient pas faire beaucoup avancer leurs affaires à continuer à se chercher comme ça. Bon, même si cela ajoutait de la crédibilité à leur petit jeu du futur couple marié, puis, ça leur permettait d’entretenir leurs liens aussi hein, maintenant qu’ils étaient liés pour une durée indéterminée à faire équipe ensemble. Donc, après cette charmante démonstration d’amour on pouvait dire, la vendeuse se permit d’avancer vers eux avec son plateau. Et là, elle vint donc leur montrer toutes les différentes sortes d’argents ainsi que toutes les pierres d’onyx les plus pures qu’ils possédaient en stock dans la boutique.

« Voici, vous pouvez constater sur votre droite tous les lingots d’argents que nous avons, avec leurs différents pourcentages de pureté. Vous pouvez voir également que, selon les régions dont ils sont issus, certains sont plus clairs que d’autres, ou ont des petits reflets colorés. Quant aux onyx sur votre gauche, voyez par vous-même les différentes pièces que nous avons ainsi que leur état de polissage. Tout comme pour l’argent, vous pouvez également lire sur les étiquettes le pourcentage de pureté de chaque pierre, constater visuellement la brillance et puissance colorimétrique de chacune aussi, pouvant aller de noir légérement bleutés ou rougées aux noires les plus profonds. »

Une fois les explications données, l’apprentie vendeuse se fit la plus discrète possible, restant silencieuse. Bien sûr, elle était là pour répondre à tout questionnement que pourrait avoir le couple, mais, elle n’intervint pas outre mesure. Laissant ainsi aux futurs deux jeunes époux tout le temps qu’ils leur fallait pour admirer ce qui s’offrait à eux sur un plateau, pour la fabrication de leurs alliances d’épousaille.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Oh bien-sur que oui que Siegfried avait vue la demoiselle au joue rosée par ses mots suave et ça, il en était des plus fier, mais restait sur ses gardes, car il savait qu'elle avait plus d'un tour dans sa manche . Et donc nouvelle manche d'attaque pour la demoiselle au grandes oreilles, et, il n'en fut pas déçu. Son jeu était très bon et, il aurait sûrement put se laisser avoir dans d'autre circonstance, si il ne la connaissait pas et si elle n'était pas si .... si elle, se disait-il. Ses yeux larmoyant, le contrôle sur le mouvement de ses oreilles surmontant sa tête, même sa voix déstabilisé était parfaite que cela l'énervait.

Quant elle se jeta dans ses bras, il eut un léger temps de latence, n'ayant jamais été habitué à cela, une étreinte, même aussi fausse soit elle, son cœur venant battre d'un coup contre la tête de la jeune femme qu'elle venait de poser, mais, rapidement, il se ressaisit, il ne voulait pas la laisser gagner, il ne voulait pas lui laisser ce plaisir. Alors, il laissa ses bras l'entourer, la serrer contre lui, sa main caressant sa chevelure de jais, venant frôler la naissance de ses oreilles. Elle sentait bon, incroyablement bon, mais cela, il ne lui dirait jamais.  Alors, après quelques secondes, il finit par lui dire à la fin de sa tirade, en ultime recours

" Je t'aime tant .... mon cœur."

Non, ces mots il ne les avaient jamais prononcé sincèrement de sa vie, il ne les avait jamais pensé pour qui que ce soit, car, de toute façon, personne ne les lui avait jamais offert. Mais voila, jouer était amusant, mais ils avaient un travail a accomplir et, heureusement, l'apprentie décida de faire sentir sa présence malgré tout, la remerciant un peu mentalement pour ça d'ailleurs. Relâchant son étreinte d'Onyx, il se rapprocha donc du plateau qu'elle posa sur le comptoir et, là, son comportement changea du tout au tout, devenant d'un coup très sérieux et focalisé. Son regard furetait dans un schéma très précis, il connaissait Manfred, alors il se méfiait tout de même de ce qui était présenté comme de la " qualité ".

" Excusez ma curiosité mais ... depuis combien de temps êtes vous apprentis Joaillerie mademoiselle ? "

On pouvait très bien voir sur son regard à quel point il prenait cela au sérieux, car, il savait que leur vie en dépendait, alors, il valait mieux ne pas se louper. Après quelques minutes, il finit par faire une grimace, puis, a reprendre la parole en se redressant, jetant un coups d’œil vers Onyx en hochant la tête négativement, prenant un ton déçu

" Non ... malheureusement il n'y à pas ce que nous cherchons je les trouve trop ... terne, le polissage laisse à désiré et les imperfection ici et là ... Il me faut quelques chose d'aussi pure et majestueux que mon épouse. Il va sûrement falloir que nous allions chez Guinder, quel dommage, rappropriait beaucoup cet endroit."

Guinder était un autre joaillier, mais lui, était beaucoup plus connu et beaucoup plus cher, laissant donc entendre qu'ils avaient de quoi ce le permettre, jouant ainsi psychologiquement avec la demoiselle pour faire en sorte qu'elle aille chercher les vrai  première qualité et pour d’ailleurs achevé un peu le lien d’affection qu’il voulait lui faire avoir pour eux, il lui demanda

«  Oh mais je suis vraiment l’homme le plus mal élevé du monde, je ne vous ais même pas demandé votre prénom mademoiselle.»

Onyx Svart

Terranide

Bien sûr, Onyx avait parfaitement entendue, ainsi que ressentie contre sa tête, le cœur de Siegfried s'emballer quand elle se jeta contre lui. Elle aurait presque trouvé ça touchant de l’entendre, mais, connaissant le personnage, la belle louve se disait qu’il avait été surpris par son joli coup de maître. Ou alors, elle hypothésa que c’était cette mission qui le stressait un peu. C’était possible ça ? Lui ? Être stressé ? Mmmmmmh… Ça lui paraissait improbable ça… Et elle savait que ce n'était pas son rythme cardiaque habituel, l’ayant parfois entendu en étant très proche de lui pendant des missions. Mmmmmmh… Ouais, il avait dû surement être très surpris par ce qu’elle venait de faire, pas moyen qu’il soit stressé confiant comme il est, ça, elle en était presque certaine, presque ! Donc, c’était sûrement son petit jeu qui l’avait un peu déstabilisé, en tout cas, c’était fort plaisant à penser pour la demoiselle.

Mais la jolie noirette ne s’attendit pas à la contre-attaque de son binôme, oh non ! C’est elle maintenant qui eut son petit cœur qui s’emballat, encore ! Après les mots doux, les gestes tendres ! Mais il essayait de la tuer, c’était ça l’idée ? Ça l’énervait, ho oui ! Ça l'agaçait car ses réactions étaient du génie, il savait y faire et c’était vraiment bien joué, on pouvait pas faire plus authentique aux yeux de tous. Mais, ça l’agaçait aussi, car elle savait que c’était faux, bien entendu, comme leur petit jeu, mais… C’était rageant toute cette tendresse, aussi fausse et utile soit-elle, cette douceur qui, durant un instant, lui faisait un bien fou, avant de lui faire l’effet opposé, en pensant à ce qu’elle n’avait jamais eu et n’aurait jamais.

Pourtant, étrangement, elle n'avait pas envie que ça s’arrête tout de suite, elle aimait ça, ses bras autour d’elle, qui l'enlaçaient, et sa main, qui caressait ses cheveux, qu’elle en frémissait de ses grandes oreilles tant c’était agréable. Et ça, c’était pas elle qui l’orchestré, ses oreilles avaient réagit naturellement. C’était d’ailleurs ce qui la trahissait souvent, ne réussissant pas toujours à contrôler ces dernières, mais… Avec un peu de chance, son cher binôme n’aurait rien vu ou aurait pensé que c’était du jeu d’acteur, comme un peu plus tôt avec ses oreilles basses et son regard larmoyant. Et alors qu’elle se laissa presque aller dans ses bras, fermant ses petits yeux en profitant, sans jamais l’avouer, elle pouvait sentir la chaleur de son corps contre elle, sa musculature sous ses vêtements, son parfum, duquel elle essayait d’identifier les divers fragrances qui le compose, trouvant son parfum agréable d’ailleurs, alors qu’elle continua à poursuivre son script comme si de rien n’était, même si sa voix s'adoucit de plus en plus dans ses paroles.

Mais, la contre-attaque de Siegfried était loin d’être finie, évidemment. Et, quand elle entendit le clou de son spectacle, c’est elle qui eut un léger bug en rouvrant les yeux, bien lové contre lui à se faire dorloter. Ses mots étaient faux, oui, elle le savait, mais… Ça l’étonna, grandement, se disant qu’il faisait fort sur ce coup-là. Comment allait-elle contre-attaquer maintenant ? Elle était incappable de dire ces mots-là, totalement incapable… Autant elle savait jouer la comédie quand il le fallait, mais dire « je t’aime »… C’était compliqué pour elle, beaucoup trop compliqué… Ça l’a ramenait à trop loin, à sa vie d’avant disparue et oubliée, à ses mots qu’elle n’avait jamais entendu de qui que ce soit et qu’elle avait tant cherché à avoir pendant des années… Saperlipopette ! Elle était faite comme un rat là, enfin, comme une louve prête à être transformée en fourrure ! Comment faire, réfléchis ma grande, réfléchis et vite ! Le laisse pas gagner ni prendre le dessus, surtout pas ! Sinon il risque de fanfaronner et parrader fier comme un paon ! Allez… Fais un effort, nom d’une pipe en bois, bouge toi !

Et c’est là que l’illumination la frappa ! Ni une ni deux, elle se colla encore plus à lui de tout son corps cette fois. Puis, la louve vint se presser contre l’exorciste, frottant sa tête contre son torse en fermant ses yeux toute timide. Ensuite, elle desserra ses petites mains de sa chemise, venant les faire glisser sous son manteau, puis, elle les plaça dans son dos en s’y agrippant. Et d’une voix timide mais toujours emplie d’émotion, elle lui donna le coup de grâce.

« Moi aussi mon amour… Moi aussi… Même si… Je ne trouve aucun mots assez forts pour te dire tout l’amour que j’ai pour toi… Il n’existe aucuns mots en ce monde pour te le dire… »

Et bim bam boum ! Problème contourné et contre-attaque trouvé ! Quel soulagement pour elle ! Et quelle joie aussi, se disant que ce coup-là, il l’avait sûrement pas vu venir ! Et bah tiens, cadeau, avec les compliments de la maison ! Elle était contente d’elle, encore oui, et elle avait hâte aussi, se demandant curieusement et avec joie comment il allait faire, est-ce qu’il allait essayer de contre-attaquer à son tour verbalement, ou juste se contenter d’être silencieux et souriant pendant son étreinte. Haaaaa, elle était très curieuse, oh oui, ce petit jeu l’amusait énormément, même peut être un peu trop, m’enfin, fallait bien prendre plaisir quelque part hein !

Donc, après ce petit manège plus ou moins prolongé, il fut temps de revenir à l’objectif de leur mission, dont une grande partie se trouvait dans le plateau de l’apprentie vendeuse. Une fois libérée des bras de Siegfried, Onyx le suivit sagement en restant à ses côtés, sans dire un mot, le laissant totalement gérer cette histoire.

Oui, elle lui faisait confiance sur ce coup-là. C’est lui qui avait initié cette idée, c’est lui qui avait proposé cette adresse, c’est lui qui connaissait le mieux le maître joaillier de la boutique, donc, elle se disait qu’il était le plus qualifié d’eux-deux sur ce coup-là. Pendant ce temps, la jeune femme de l’établissement restait bien calme et souriante, attend qu’on la solicite, ce qui ne tarda pas, même si la question qu’on lui posa en premier amont la surprit un petit peu.

« Heu… Ho il n’y a pas de mal monsieur ! Je… Ça fait deux ans que je suis apprentie ici monsieur… »

Répondit-elle simplement en souriant, un peu prise au dépourvu, ne sachant quoi rajouter d’autres. Même penser à demander le pourquoi de cette question, cela ne lui était pas venue à l’esprit, tant la question du brun l’avait surprise. Mais la suite ne tarda pas à la surprendre aussi ! C’est presque inquiète qu’elle le regarda, l’écoutant parler à la brunette à ses côtés, déglutissant discrètement en l’entendant parler aller voir la concurrence.

Bien entendu, la jeune apprentie n’était pas au courant des méthodes de « paiement » entre son maître et Siegfried. Et, savoir qu’un potentiel client comme lui, qui pouvait mettre les moyens pour aller chez un concurrent si réputé et onéreux, pourrait aller investir ailleurs, serait une perte énorme pour la boutique ! Alors qu’elle s’apprêta à essayer de prendre la parole pour lui dire qu’elle allait chercher d’autres spécimens à l’arrière boutique, elle fut devancé par le beau brun. Sa phrase emplie de sympathie à son égard fit mouche, venant la toucher et la pêche tel un poisson qui a mordu à l'hameçon.

« Ho non monsieur, ne dites pas ça ! Je… Ne vous inquiétez pas, en général les clients ne le demandent pas, puis… Vous aviez d’autres choses plus importantes à penser avec madame ! »

Dit l’apprentie en riant un peu nerveusement, avant de sourire attendrie par eux deux en les regardant, tout en ayant un petit regard crispé à l’idée de perdre un tel client.

« Je m’appelle Doris, et… Je vous assure, monsieur, madame, que je ferais tout pour répondre entièrement à vos besoins et que vous soyez satisfait pour vos alliances de mariage. Je… Je vais aller chercher les autres spécimens que nous avons en arrière-boutique, je reviens tout de suite, veuillez m'excusez. »

Une petite révérence rapide, et voilà l’apprentie vendeuse qui tourne les talons en filant à toute vitesse dans l’arrière-boutique. Nos deux futurs mariés se retrouvent donc de nouveau seuls, devant patienter sagement jusqu’au retour de cette vendeuse si dévouée, restant tout deux silencieux ou presque. À un moment, les oreilles d’Onyx se mirent à frétiller sur sa tête, un sourire amusée se dessinant sur son visage, alors qu’elle leva sa main à ses lèvres. Puis, elle se mit à rire doucement quelques instants, toussant ensuite discrètement, avant de lever des yeux vers son binôme en le regardant amusée, murmurant tout bas d’une voix aussi amusée que son regard.

« Je crois que votre vieil ami est très heureux de vous revoir mon cher époux adoré… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Est ce qu'il s'était attendu à la contre attaque d'Onyx ? Oui et non, elle était pire qu'un loup qui avait mordu le cul d'un cerf, elle ne lâchait jamais. Le non était pour ce qu'elle avait décidé de faire, sentir ses bras se glisser sous son manteau, parcourant sa chemise pour aller dans son dos, ce qui le fit se tendre. Oui, il était sensible du dos, non pas par douleur ou plaisir, mais par réflexe, la sentant passer ses doigts sur les cicatrices de coups de fouet qui ornait son dos, espérant qu'elle ne les sentirait pas. Mais, il continuait à garder ses bras autour d'elle en écoutant ses mots, faussant un sourire touché, mais, ils étaient encore plus faux que la plupart des joyaux se trouvant dans cette pièce. Il pouvait sentir sa tête frotter contre son torse, ses oreilles grande, pointu et touffu venant lui chatouiller le nez, se disant qu'il allait se retrouver avec plein de poil de louve sur sa chemise avec tout ça.

Bien-sur que sous ses mots, il avait vu les oreilles de la louve frémir et, c'était le point où il hésitait, car, il savait qu'elle avait du mal à contrôler ce genre de choses, mais, savait t'elle feinter ce genre de mouvement parasite aussi ? Il n'en savait rien.

Mais oui, malgré la désagréable sensation de ses mains dans son dos, il avait apprécié un instant la chaleur de cette étreinte, mais il fallait revenir à la réalité, qui voudrait de lui, surtout pas cette chieuse ambulante qui passait son temps à perdre ses poils. Bref, il lui fallait contre attaqué et tout ce qu'il eut le temps de trouver fut ce qu'il avait déjà vu faire d'autre couple, alors, il baissa a tête, courbant un peu le dos pour poser ses lèvre entre ses deux oreilles pointu, venant déposer un long et doux baiser dans ses cheveux avant que L'apprentie ne finisse par mette un terme à leur jeu, sûrement sous l'excitation et la gêne de les voir ainsi.

ils étaient donc passé enfin à ce qu'ils étaient venue faire ici, c'est à dire, acheter des Onyx pour se protéger un tant soi peu face à ce qui les attendait. Pendant qu'il examinait tout cela, il demanda à la jeune femme depuis combien de temps était elle en apprentissage et, elle répondit deux ans. Mmmh, elle était plutôt âgé pourtant, d'habitude les apprentissage commence très jeune, mais bon, deux ans, si l'autre idiot ne lui avait pas fait que passer le balais constamment, elle était sensé savoir la différence entre une Onyx et un bout de charbon vernis, donc, il ne pourrait pas la duper si facilement.

Mais le reste de son petit plan fut lui, assez efficace pour la faire réagir et, comme il le pensait, l'autre escroc cachait bien les vrai pierres qui l'intérressait, voyant donc la jeune Doris repartir en fond de boutique pour aller les chercher. Ils attendirent donc dans le silence de la boutique, seulement percé par le son d'une horloge cliquetant. Son regard se porta alors sur sa partenaire et, il pouvait voir qu'elle était en train d'écouter quelque chose, ses grandes oreilles trahissant son attention. Il se disait que c'était tout de meme pratique de pouvoir si bien entendre et, une autre pensée parasite si accrocha, se disant à nouveau qu'il trouvait ses oreilles très belle, surtout sur sa tête, pensée qu'il chassa vite en l'écoutant parler.

Il se mit à sourire en devinant bien les vrai mots que Manfred devait avoir à son égard et, lui, en répondit

" J’espère qu'il s'en étouffe avec."


Sur un ton amusé, mais franc.

Onyx Svart

Terranide

Oui, elle avait senti ses cicatrices sous ses doigts, et de ce fait, elle avait fait attention à ne pas appuyer trop fort dans son dos instinctivement. La louve avait pu les apercevoir très brièvement durant une de leurs missions, et cela l’avait intriguée, mais elle n’en avait rien dit. De ce qu’elle avait vu rapidement, ça semblait être de vieilles cicatrices, mais, elle n’était pas tout à fait sûre non plus. Dans le doute, elle fut très délicate en posant ses mains dans son dos pour s’y agripper, ne voulant pas lui faire mal, même si ce n'était pas le grand amour entre eux, elle ne lui souhaitait pas de mal et fit donc attention. Après la fin de sa mascarade, elle attendait patiemment celle de son binôme.

Et ce que lui offrit Siegfried en réponse la surprit au plus haut point. Son cœur se mit à battre d’un grand coup de nouveau, ses oreilles tressaillant doucement encore, et ses petites mains dans son dos venaient tirer doucement sur le tissu de sa chemise, sans s’en rendre compte. C’était agréable ce baiser sur la tête, étrangement, oui, c’était vraiment agréable. Et à la fois, c’était gênant, car personne ne lui avait fait ça, absolument personne, pas même ceux qui étaient censés veiller sur elle enfant. C’était inédit pour elle, et même si c’était faux, même s’il se foutait d’elle en faisant ça, ce baiser sans importance avait mis un peu de chaleur dans son coeur, même si la douleur ne tarda pas à la rejoindre en lui rappelant que c’était pas pour elle tout ça.

Bien sûr, hormis ses petites réactions, qui pouvaient être mises sur le jeu du théâtre, elle n’avait rien laissé paraître. Et Onyx n’en rajouta pas plus, ou presque, se contentant d’un petit bruit joyeux comme un rire mêlée à un gémir contre lui, venant clore leur second acte. Qui leur permit donc de pouvoir entamer le suivant, et ce qui allait suivre. La suite était des plus importantes et délicates, Siegfried était concentré, elle le voyait bien, il scrutait chaque métal et pierre avec un œil vif et une mine des plus sérieuses. Et visiblement, son vieil « ami » avait essayé de les rouler, ça, elle l'avait bien compris au vu des mots que son binôme avait adresser à l’apprentie vendeuse, qui chercha à être des plus agréable et serviable, surtout avec le beau brun qui jouait les jolis et gentils coeur autant avec la louve qu’avec elle.

Pendant que cette chère Doris, leur vendeuse attitrée, s’affairait en arrière-boutique avec son maître, la belle brunette avait pu percevoir grâce à ses oreilles quelques bribes de pestages et mots plus ou moins retenus à l’égard de Siegfried. C’était tellement cocasse que la belle louve n’avait pu s’empêcher d’en rire, tout en essayant de rester discrète. Et bien entendu, elle vint partager cela avec son binôme, se disant que celui lui ferait peut-être plaisir de le savoir. Et la réponse qu’il lui donna tout en souriant lui confirma que en effet, il en était très heureux. Cela fit souffler d’amusement Onyx par le nez, trouvant cela très amusant, tout en ne le quittant pas des yeux.

Alors qu’elle s’arrêta doucement de rire tout en le regardant, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il était vraiment beau quand il souriait. Et bien sûr, comme à chaque fois, elle ne put s’empêcher de pester intérieurement après elle de penser ça, se sermonnant que la fatigue, en plus de leur jeu de petit couple, faisait dérailler totalement son bon sens. Heureusement, elle fut vite sortie de ses pensées ainsi que de sa contemplation des jolis yeux bleus à côté d’elle grâce au retour de l’apprentie vendeuse.
 
« Veuillez me pardonner pour l’attente ! Me voilà de retour avec des pièces plus adaptées à votre demande ! »

Doris arriva avec un plateau déjà plus large, contenant beaucoup plus de pièces et de sacrés calibres en plus. Rien qu’à leur vue, à leur éclats et à leurs couleurs, on pouvait le voir que c’était de la qualité d’un autre niveau. L’argent était d’une brillance sans pareil et d’une clareté frôlant le blanc bleuté. Alors que les onyx, étaient éclatantes malgré le noir si profond des pierres, leur polissage venant sublimer autant la couleur que la lissité de leur surface.

L’apprentie vendeuse posa le plateau sur le comptoir, invitant d’un mouvement de main nos deux jeunes tourtereaux à en devenir à s’approcher, déglutissant difficilement tant elle était stressée et qu’elle espérait que cette fois ils trouveraient leur bonheur, pour ne les laisser filer à la concurrence, histoire que son maître gagne ces clients-là. Quelle ironie si elle savait, la pauvre ! Mais cela arrangeait bien les affaires des deux exorcistes. Maintenant, restait plus qu’à voir si l'œil affuté du binôme de la demoiselle aux grandes oreilles allaient repérer quelque chose qui serait vraiment de qualité cette fois.


Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

La chère Doris revint bien vite vers eux, ressortant de l’arrière boutique en portant un nouveau plateau et, à nouveaux, Siegfried se remit dans un sérieux religieux, jetant son regard rapidement sur les pierre fournis. Enfin de la qualité se disait-il, même si, il voyait aussi quelques pièges ici et la, se disant que c'était un coups de Manfred.

Un sourire en coin, il continua donc de chercher ce qu'il lui fallait et, il en avait trouver deux qui serait suffisante pour ce qu'ils avaient besoin. Bien-sur, il n'allait pas le dire de but en blanc, sinon ce ne serait pas amusant. Il fit donc semblant d'hésiter, grimaçant très légèrement,, dodelinant la tête avant de soupirer de frustration pour enfin briser le suspens qu'il laissait planer sur la pauvre apprentie

" Rah, c'est .... je ne sais pas ... elle sont très belle certes, mais .... je trouve qu'elle manque de quelque chose, elle... "

Il se tourna ensuite vers Onyx, la regardant pour ajouter

" Rapproche toi donc mon cœur tu veux ? J'ai ... j'ai besoin de ton avis s'il te plaît ."

Oui, meme si c'était de la comédie, dire cela lui avait arraché le fond de la gorge. Puis, après une inspiration et le temps que sa partenaire ne daigne arriver, il reprit en pointant du doigt deux pierre

" Qu'en pense tu ? Je trouve ces deux la magnifique mais .... je trouve qu'elle arriverait à peine à la cheville de ta beauté."

Oui, c'était bien beau de jouer avec la jeune Doris, mais à deux c'était encore mieux, mais aussi, cela lui permettait de montrer à Onyx les pierres qui était de suffisamment bonne qualité pour le travail qu'ils auraient à accomplir. Est ce qu'elle en savait quelque chose sur les pierre précieuse et comment repérer leur qualité ? Il n'en savait rien, fort probable se dit-il étant donné la première de la classe qu'elle était, mais ne sait on jamais, il pouvait peut être lui apprendre quelque chose et s'en vanter plus tard au passage.

Onyx Svart

Terranide

Onys resta bien sage comme tout à l’heure, regardant Siegfried examiner avec sérieux les pierres sur le plateau. Elle avait remarqué son regard insistant sur deux pierres en particulier, le voyant faire genre qu’il examinait les autres, mais revenant souvent sur celles-ci. Quant à l’apprentie vendeuse joaillerie, elle était tellement inquiète de les voir filer qu’elle ne remarqua rien, se contentant de rester là bien droite derrière le comptoir et sourire, attendant patiemment qu’on l’appelle. Puis, quand elle vit son binôme faire différents micmics, la belle louve pencha doucement la tête sans s’en rendre compte, admirant son petit théâtre, en se disant que cela lui donnait un côté mignon. Bon, fallait vraiment qu’elle arrête de penser à ce genre de chose-là, elle-même se fatiguer de devoir se reprendre. Une fois que cette histoire est finie, elle va se chercher un truc pour se réveiller car là, ça va plus du tout !

Donc, alors qu’elle s’était encore secouer les puces mentalement, la belle louve observa silencieusement, tout comme Doris, la suite de l'entr'act mené par le beau brun. Et le début de ce que disa Siegfried lui laissa penser que ce n’était peut-être pas ça, avant de lui faire hausser doucement un sourcil à la suite, l’entendant lui demander de venir jeter un œil. Heu… Ouais, ils jouaient au petit couple qui mourrait d’envie de se marier, mais… Il lui demandait vraiment son avis-là ? Elle aurait été presque heureuse si ça avait été ça, elle aurait pu faire sa madame je sais tout et lui faire une thèse sur le sujet, mais… La vérité était qu'elle s’y connaissait pas encore des masses sur le sujet, mais qu’elle essayait de corriger ça en l’étudiant de son côté.

Alors que ses questionnements l’envahirent, la noirette plongea son regard dans celui du brun, se demandant comment elle allait faire pour devoir lui avouer que s’il avait vraiment besoin de son avis là-dessus, elle ne pourrait pas vraiment l’aider. Haaaaaaaaaa… Non ! C’est pas vrai ! Elle allait devoir lui avouer ne pas savoir un truc ! Mais mais mais… Pourquoi ? Il allait se foutre de sa gueule, c’était sûr… Et il allait l’emmerder avec ça en prime ! Bordel… Bon bah, pas le choix hein ! Quand faut y aller, faut y aller hein ! Et donc, la louve exorciste redressa sa tête, la hocha doucement ensuite toute timide, tout en souriant ravie à son futur époux. Puis, elle se rapprocha doucement, venant près de lui en regardant les pierres qu’il pointait du doigt, tout en l’écoutant attentivement avec ses grandes oreilles, avant de se mettre doucement à rougir de ses faux compliments. 

« Quel flatteur que tu fais… Mon amour, tu vas finir par me faire rougir tu sais ? »

Dit-elle en lui jetant un regard gêné en baissant ses oreilles légèrement, riant avec douceur, venant passer quelques une des mèches de cheveux derrière elle. Puis, elle poursuivit, reportant son regard sur les pierres, essayant de se rappeler tant bien que mal de tout ce qu’elle savait à ce sujet. Mmmmmh… Oui, ça semblait correct, visuellement elles semblaient intactes, donc pures…. Elle semblait également avoir une bonne densité, bien rondes et semblant peser un certain poids… Et leurs résonances à la lumière semblaient bien aussi… Il y avait d’autres critères, mais elles ne les avaient pas encore vues, ou à peine… Mince.

Bon, ça ne sert à rien de mentir sur ce coup-là, c’était trop dangereux. Après un moment à observer les pierres que Siegfried lui montrait, Onyx reporta son regard vers lui, jouant timidement avec ses cheveux pour ajouter une petite touche attendrissante à leur petit jeu, venant prendre une voix toujours timide et gênée en le regardant.

« Je… Elles m’ont aussi l’air sublimes, mais… J’avoue que… Elles sont bien ternes à côté de toi… »

Elle détourna le regard un instant, poursuivant son jeu en caressant ses cheveux, avant de reporter son regard sur les deux pierres.

« Je ne sais pas… Je… J’ai peur qu’elles ne soient pas assez à la hauteur de l’amour que j’ai pour toi… Je… »

Venant reporter son regard vers lui, continuant son script, elle essaya de lui avouer comme elle le pouvait, qu’elle n’y connaissait pas grand-chose. Et pour être sûre qu’il comprenne bien, elle vient ajouter d’un regard plein de tendresse, alors que sa voix se faisait toute petite, gênée de devoir dire ça.

« Tu… C’est toi le meilleur dans ce domaine là mon amour… Je… Je te fais totalement confiance… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Est ce qu'il la trouvait craquante quand elle jouait avec ses cheveux ? Oui, très séduisante meme, mais, ça, il l'emporterait dans sa tombe, il ne faut pas rêver, si elle le savait, il savait très bien ce qui se passerait, moquerie, rabaissement et tout ce qui va avec. Donc, il n'en dit rien, continuant sa petite scène alors qu'elle se rapprochait pour examiner les pierres.

Il écoutait attentivement ses mots, cherchant ce qu'elle voulait dire. Trop terne, pas assez à la hauteur ? Elle avait peut être raison, puis, quand elle lui dit qu'il était le meilleure dans ce domaine, il ne put s’empêcher de lui sourire grandement, un sourire de satisfaction bien-sur, car il avait bien compris ce qu'elle avouait là. La connaissant, si elle savait quelque chose, elle n'aurait put s’empêcher de ramener sa science, alors, pour qu'elle lui dise cela, meme dans son rôle, c'est qu'elle était bloqué et ça, il allait le garder dans sa tête bien comme il fallait. Il hocha donc la tête sous ses mots en regardant droit dans ses yeux, son regard en disant long sur ce qu'il pensait à cet instant, puis, il se tourna de nouveau vers Doris avant de lui dire.

" Puis prendre en main ces deux pierres là s'il vous plaît ? "

La, sur ses mots, la jeune femme opina vigoureusement du chef, sentant peut être une occasion de conclure, mais on voyait aussi à quel point elle était tendu. Il vint alors les prendre délicatement en main. Elles étaient à peine plus petite qu'une ongle d'auriculaire et, il se mit à se rapprocher d'Onyx en venant jouer de ses mains pour faire refléter la lumière dessus

" Tu vois, le polissage et uniforme, il n'y a pas d'impureté venant rompre la ligne de lumière, que ce soit devant ou derrière. "

Il vint les tourner pour le lui montrer, puis, les reposa sur le plateau, venant faire exprès de les faire cliqueter

" Et tu entend ce bruit ? Les Onyx sont des pierres stable mais  elles sont assez capricieuse en  pour en avoir sans défaut et d’un noir pur. alors, en trouvé qui sonne ainsi, on sait qu'elle ne vont pas se briser ne serait-ce qu'au montage de nos bague ou sous la moindre contrainte."

Oui, il avait rajouté une petite phrase à l'attention de la louve, discrètement, mais, il la savait assez intelligente pour le comprendre et, attendait de voir sa réaction à cela. Ensuite, il continua de faire semblant d'hésiter, attendant quelques bonne minutes en faisant semblant de tester d'autre pierre, mais, il avait fait son choix. Alors, il se redressa du comptoir, croisant les bras en jouant de sa barbe, faisant semblant de fixer le plateau avec attention avant de dire

" Bon, je fais confiance à Mademoiselle et au maître Joaillier, je choisi ces deux pierres là ainsi que ses deux lingot là."

Oui, il avait désigné les pierres qu'il avait vu au début et, pour les lingot, c'était beaucoup plus facile, car meme s'ils étaient impur, il y avait des chances ce que qui le compose ne soit pas aimé par leurs ennemies.

Onyx Svart

Terranide

C’était un moment des plus difficiles pour Onyx : avouer qu’elle ne savait pas quelque chose.

Bon, c’est normal, dans la vie on ne sait pas tout hein. Mais la demoiselle essayait de peaufiner chaque chose afin d’en savoir un maximum, surtout dans son domaine de métier. Elle se devait d’être parfaite ! C’était ancré dans sa nature. C’était… Une vilaine manie, qui lui venait de très loin, de sa vie d'antan, c’était pour elle une sorte de réflexe pour survivre et exister aux yeux des autres.

Mais… Là, c’était particulier… Car, elle devait avouer cela à Siegfried. Son binôme certes, mais quelque part aussi, une sorte de rival ? Mmmh… Oui et non. Pas vraiment en fait, c’était plus une sorte de compétition malsaine voire amusante entre eux, à celui qui sait mieux que l’autre, et qui peut faire fermer son caquet à l’autre en se vantant de savoir mieux que lui… Oui, c’était plus quelque chose comme ça. Puis, elle s’en fichait de ce que c’était de toute manière ! Elle détestait devoir reconnaître qu’elle ne savait pas, qu’elle avait tort, ou qu’elle s’était trompé ! Ce n’était pas acceptable une pareille chose, elle ne devait pas avoir de faiblesse, aucunes vulnérabilités, c’était impensable ! Pourtant, elle en avait quelques-unes, et, elle se les gardait bien planquées pour ne pas être vulnérable aux yeux des autres, c’était un moyen de se protéger après tout.

Mais voilà, aujourd’hui, elle allait devoir prendre sur elle, ravaler sa fierté et avouer au grand brun à côté d’elle qu’elle ne savait pas quelque chose. Et pour qu’il le comprenne bien, elle devait en plus reconnaître qu’il était meilleure qu’elle, afin qu’il comprenne vraiment.

Et voilà. La belle louve pouvait lire la satisfaction et l’amusement dans les yeux de l’exorciste, elle pouvait voir le beau sourire qu’il lui adressait, heureux d’entendre cette belle mélodie à ses oreilles. Raaaaaaaaaaaaaah ! Saperlipopette ! Il était fier l’autre là, il devait même être sur un petit nuage tiens ! Elle regrettait presque de lui avoir avoué, mais, vu que leurs vies étaient en jeu, elle n’allait pas jouer à ça. Mais, après sa joie bien visible, elle put le voir jouer les charmants professeurs avec elle, venant demander la permission de prendre les pierres à Doris afin de les montrer de plus près à la noirette, venant lui expliquer comment reconnaître une bonne pierre d’onyx, le tout autant dans le visuel, la densité que la sonorité. C’est donc toute attentive qu’elle dressa ses oreilles sur sa tête, l’écoutant avec sérieux tout en hochant la tête, observant chacun de ses faits et gestes avec assiduité, restant bien sage et silencieuse, enregistrant bien dans sa caboche chaque chose qu’il lui disait et montrer.

Et après ce petit cours, elle se devait de le remercier bien sûr. Donc, elle y mit les formes sans trop les mettre étrangement, caressant de nouveau ses cheveux qu’elle avait ramené devant elle, son regard timide vers lui en lui adressant un petit sourire tout aussi embarrassé mais reconnaissant, un sourire vraie et sincère comme il était donner rarement d’observer chez elle.

« Merci pour le cours mon amour… »

Ses oreilles s’étaient même mise à se plier sur sa tête tant elle était gênée de le remercier, pour de vrai, une voix un peu gênée et plus douce. Puis, elle se mit doucement à rire avec légèreté ensuite, détournant le regard beaucoup trop gênée de soutenir le sien, alors qu’elle replaça ses cheveux dans son dos délicatement, continuant sur le même timbre de voix.

« Je comprend toujours mieux quand c’est toi qui explique, étrangement. Tu ne fais pas de fioritures et va à l’essentiel des choses, pas comme nos professeurs à « l’école », je… Comprend mieux ainsi et beaucoup plus vite… »

Riant toujours, mais cette fois amusée, elle vint placer une de ses mains devant sa bouche, fermant doucement les yeux après avoir dit ça. Pour la vendeuse, assister à cela ne pouvait que la faire fondre, voyant ce petit couple se faire des compliments et mots doux en permanence, la faisant même rêver à la même chose, sans se douter que c’était du chiquet. Pourtant, les remerciements d’Onyx, ainsi que ses compliments sur la façon d’expliquer de Siegfried étaient sincères, ce qui lui en coûtait de devoir lui avouer cela, mais elle savait être reconnaissante quand elle le voulait. Et là, grâce à ce petit jeu, elle pouvait le faire malgré son embarras, laissant ainsi son binôme ne pas savoir si elle était sincère ou non, lui mettant donc le doute, et évitant qu’il vienne se vanter d’être bon professeur ensuite !

Finalement, elle aurait peut-être pas dû lui dire tout ça… Quoique, c’était vrai après tout, puis… Au pire, ça rajoute au background de leur histoire auprès de Doris, qui pourra les imaginer se connaître depuis les bancs de l’école. Oui, c’était parfait finalement. Restait plus qu’à voir s’il allait capter ou non, avec un peu de chance, non, et il ne l'embêterait pas. Ou alors si, et elle allait devoir le supporter fanfaronner fièrement, bon, c’était le jeu hein ! Après tout, elle supportait déjà, donc un peu plus hein… Bon bon bon ! C’était pas tout, mais fallait revenir à leurs affaires, qui suivaient leurs cours comme sur des roulettes, super !

Après la reprise du théâtre, le beau brun vint annoncer, après avoir torturé un peu l’apprentie vendeuse à tant scruter et réfléchir devant le plateau, son choix pour les pierres d’onyx ainsi que les lingots d’argent. C’est avec soulagement que la jeune femme relâcha ses épaules tendues, soupirant discrétement, avant de reprendre son professionnalisme et se redresser, affichant un beau sourire ravie en hochant vivement la tête aux mots de Siegfried. Enfilant donc de nouveaux gants, l’apprentie vint prendre délicatement chaque spécimens retenus, venant les placer sur un autre plateau à part, pour bien les séparer du plateau afin de les apporter à son maître.

« Merci pour votre confiance monsieur ! Et vous aussi madame ! »

S’exclama avec joie Doris en les saluant respectueusement, se redressant ensuite en prenant délicatement le plateau qui contenaient leurs précieux entre ses mains, leurs montrant bien pour qu’ils voient que c’était bien ceux-ci que l’exorciste avait choisi. Après cela, elle hocha de la tête, et reprit la parole, ayant le plus beau sourire aux lèvres qu’une vendeuse pouvait avoir.

« Et donc…J’ai crue comprendre auprès de mon maître que vous en aviez besoin pour ce soir, car votre mariage est proche… Je pense que, le temps de fabrication des alliances, il faudra sûrement que vous passez ce soir assez tard… La boutique sera fermée, et je serais surement plus là… Je… Je m’assurais de laisser la porte ouverte afin que vous puissiez rentrer, même si la pancarte affichera fermé, ça sera bien ouvert. »

Après ses explications, la jeune femme reprit, hochant la tête tout sourire, s’appretant à tourner les talons.

« Je m’en vais apporter cela à mon maître pour qu’il puisse déjà travailler les métaux, et… Je reviens tout de suite pour prendre vos mensurations pour les alliances, ensuite vous pourrez voguer à vos autres occupations ! J’imagine qu’avec votre mariage vous avez pleins de choses à faire, je ne vous retiendrais pas trop longtemps promis ! »

Et ni une ni deux sur ces bonnes paroles, Doris fila rapidement dans l’arrière boutique, pour apporter le plateau à son maître. Pendant ce temps, elle laissa de nouveau seuls nos deux futurs mariés, leur laissant une petite pause d’entre acte, avant qu’ils ne puissent finir l’acte de cette charmante pièce de théâtre.
« Modifié: jeudi 19 juin 2025, 15:14:55 par Onyx Svart »


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