Fulgrim, le Loup Tatoué, observe Barbak avec une fascination grandissante, ses yeux jaunes luisant d’un éclat primal alors que le mouflon déploie sa danse endiablée. La sueur perlant sur le pelage de Barbak, la puissance de ses mouvements, et l’intensité brute de son chant guttural font vibrer quelque chose de profond dans l’âme sauvage de Fulgrim. Les haches sifflent dans l’air, leur échange rythmé par le hululement des chouettes et la chaleur oppressante de la nuit d’été. Chaque parole, chaque geste de Barbak est une célébration de la vie, une ode au chaos bienveillant qui résonne avec les instincts de Fulgrim. Lorsque le mouflon termine son chant, balayant la sueur de son front et levant les bras dans un éclat théâtral, Fulgrim sent son sang bouillir – non pas de colère, mais d’un désir ardent de répondre à ce feu par le sien. Il attrape la hache que Barbak lui a confiée, la faisant tournoyer dans sa main avec une aisance féline, un sourire carnassier étirant ses lèvres. Ce mouflon est une tempête, et Fulgrim a bien l’intention de danser dans son sillage.
“Par la lune, Barbak, fils de Barbeuk,” gronde Fulgrim, sa voix grave vibrant comme un écho de tonnerre dans la clairière. “T’as mis le feu à cette nuit, et je sens mon sang chanter en réponse ! Ta danse, ton chant… c’est le pouls de la vie elle-même, et ça, ça me parle.” Il s’avance, sa silhouette massive dominant l’espace, ses tatouages argentés scintillant sous la lumière lunaire comme s’ils s’animaient à l’appel du chaos. Il plante la hache dans le sol d’un geste puissant, faisant trembler la terre, puis s’approche de Barbak, son regard brûlant d’une intensité presque hypnotique.
“Tu veux voir qui je suis ? Alors accroche-toi, cornu, parce que le Loup Tatoué ne fait pas les choses à moitié.” Fulgrim rejette ses cheveux noirs en arrière, ses muscles roulant sous son armure de cuir alors qu’il se place au centre du carré de haches. Il lève les bras, sa présence imposante emplissant l’espace, et d’un claquement de doigts, il fait surgir une flamme dansante au centre du cercle, un feu magique qui pulse au rythme de son propre cœur. Il attrape une nouvelle hache, la faisant tournoyer avec une grâce mortelle, et commence sa propre danse – une performance qui mêle la sauvagerie d’un prédateur et la sensualité d’un amant.
Ses mouvements sont fluides, presque liquides, chaque pas calculé pour captiver, chaque rotation de la hache un défi lancé à la nuit. Il chante à son tour, sa voix grave et envoûtante s’élevant comme un hurlement lupin, portée par le crépitement du feu et le souffle du vent. Ses paroles parlent de liberté, de désir, de la chasse sous la lune, de corps enlacés dans l’ombre des arbres, de combats où le sang et la passion s’entremêlent. Les tatouages sur sa peau semblent s’animer, leurs motifs runiques pulsant au rythme de son chant, comme si la magie lunaire elle-même dansait avec lui.
“Je suis Fulgrim, fils de la lune et du feu primal,” entonne-t-il, sa voix grondante vibrant dans l’air. “Je vis pour la chasse, pour la sueur, pour le frisson d’un regard qui défie, d’un corps qui s’abandonne. Je méprise les chaînes, les faux-semblants, les cages dorées des cités. Mon cœur bat pour la liberté, pour les nuits où l’on hurle à la lune, où l’on aime sans honte, où l’on combat sans peur.” Il lance sa hache en l’air, la rattrape d’une main tout en pivotant pour faire face à Barbak, son regard brûlant planté dans le sien. Il lui tend l’arme, une invitation à rejoindre la danse, à sceller leur lien dans cette tempête de feu et de passion.
La sueur perle sur son front, faisant luire sa peau d’ébène, et il se rapproche de Barbak, son souffle chaud effleurant l’air entre eux. Ses yeux glissent sans vergogne sur le corps du mouflon – ce ventre rond, ces cuisses puissantes, cette présence qui hurle la vie. Il s’arrête à quelques centimètres, son sourire dévoilant une pointe de crocs, son aura magnétique presque palpable. “Tu parles de simplicité, de sincérité, et je vois ce feu en toi, Barbak. Moi ? Je veux un monde où les désirs ne sont jamais réprimés, où chaque nuit est une célébration de ce qui fait pulser le sang. Et ce soir…” Il penche la tête, son sourire devenant un défi sensuel. “Je veux danser avec toi, fils de Barbeuk. Pas seulement avec des haches, mais avec tout ce qu’on est – deux bêtes sauvages, libres, vivantes. Qu’en dis-tu ? On continue ce feu, on le fait rugir jusqu’à l’aube ?”
Fulgrim s’immobilise, son corps vibrant d’énergie, prêt à bondir ou à enlacer, selon la réponse de Barbak. Le feu magique crépite derrière lui, éclairant ses tatouages et son regard, qui ne quittent pas le mouflon. Il a montré son âme, sa sauvagerie, son désir – maintenant, il attend de voir si Barbak embrassera cette danse sous la lune.
Par la lune, quel spectacle, Barbak, fils de Barbeuk.
T’as mis le feu à cette nuit, et je sens mon sang chanter en réponse ! Ta danse, ton chant… c’est le pouls de la vie elle-même, et ça, ça me parle.
Tu veux voir qui je suis ? Alors accroche-toi, cornu, parce que le Loup Tatoué ne fait pas les choses à moitié.
Je suis Fulgrim, fils de la lune et du feu primal.
Je vis pour la chasse, pour la sueur, pour le frisson d’un regard qui défie, d’un corps qui s’abandonne. Je méprise les chaînes, les faux-semblants, les cages dorées des cités. Mon cœur bat pour la liberté, pour les nuits où l’on hurle à la lune, où l’on aime sans honte, où l’on combat sans peur.
Tu parles de simplicité, de sincérité, et je vois ce feu en toi, Barbak. Moi ? Je veux un monde où les désirs ne sont jamais réprimés, où chaque nuit est une célébration de ce qui fait pulser le sang. Et ce soir…
Je veux danser avec toi, fils de Barbeuk. Pas seulement avec des haches, mais avec tout ce qu’on est – deux bêtes sauvages, libres, vivantes. Qu’en dis-tu ? On continue ce feu, on le fait rugir jusqu’à l’aube ?