Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Dans la famille Wilkins, je voudrais Sidonie

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Vance Dax

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Vance est né pour être une star, c'est une idole mascu, libertarienne et sigma qui s'étale sur la toile et pille tout ce qu'il peut des richesses du monde à son profit. Et comme le monde ne suffit pas, il s'est tourné vers Seikusu et ses failles. Et s'il peut vous consommer, il trouvera bien un moyen de le faire.

Dans la famille Wilkins, je voudrais Sidonie

samedi 25 janvier 2025, 05:44:31

On peut se dire que la course au gigantisme et aux jouets hors de prix est un signe de narcissisme et de puérilité chez les ultrariches d'aujourd'hui, comme parmi ceux d'autrefois. Si tel est le cas, alors Vance Dax, si son nom n'avait pas la portée de ceux de Jeff, du Zuck ou de l'autre National-soci-autiste, était particulièrement narcissique et puéril. Pour la puérilité, on pouvait en discuter, mais c'était, évidemment, un immense narcissique, et paranoïaque de surcroît.

Son superyacht, La Méduse, était, contrairement à ce que la référence de son nom pouvait laisser croire, un bâtiment monstrueux, moitié plus gros que la fierté de la Marine thaïlandaise et son seul porte-avions. A plus de 150m de long et près de 15.000t de luxe, de technologie, de gadgets et de mobilier, c’était un monstre de 8 ponts destiné à la vie, à la fête et aux manigances de son propriétaire. C’était un gouffre financier que ses finances supportaient pourtant très bien, malgré les projections de beaucoup d’analystes. Si vous pensez que ça soulèverait des sourcils étonnés du côté du fisc, vous vous trompez, mais Vance avait tout de même pris soin de le garder en haute mer depuis sa mise à l’eau. Si son argent et, donc, son influence, le protégeait d’enquêtes ennuyeuses, se préserver des soucis et des regards vertueux et sentencieux des gueux en valait la peine. Qui pouvait savoir ce qui se passait dans chaque recoin de ce monstre des mers ?

Ce qui était plutôt bien connu de ce palais flottant, tenait à assez peu de choses. Les fuites savamment lâchées sur les réseaux sociaux et les posts de son propriétaire dévoilaient des salles luxueuses, des piscines et des bars pleins à craquer où semblaient constamment se trémousser des bimbos au moins trois fois plus jeunes que lui dans des bikinis scandaleux. Des soirées folles, de jour comme de nuit, semblaient réunir le gratin du show business en dépit de tous les beaux engagements de façade qu’il pouvait prendre, et qui venait s’enivrer et s’acoquiner aux frais du dieu du bord. Bien sûr, on épargnait au public la vue des nobles, des responsables politiques, des gourous, des grands patrons et des rentiers connus qui venaient manigancer et s’éclater à bord, eux aussi, comme la quantité et la diversité des drogues qui pouvaient circuler lors de ces événements.

Ces fêtes, d’ailleurs, étaient de divers degrés. Certaines ne fuitaient pas. Seules les plus tranquilles étaient fuitées. Les moins sensibles. Celles qui ne soulèveraient pas l’indignation et qui rencontreraient, tout au plus, la désapprobation de la plupart et la vexation de certains. Dans ce genre de fêtes, Vance pouvait inviter des gens moins impressionnables, également, et il prenait soin de diffuser celles-ci de manière appropriée ; ou plutôt, quelqu’un s’en chargeait pour lui, mais il avait, in fine, le contrôle et le dernier mot sur les personnes invitées.

Aujourd’hui, il avait un nom particulier en tête : Aloysius Wilking, grand nom dans la logistique commerciale mondiale, et un des plus gros acteurs de l’import-export américain. Il y a des années, le type avait divorcé, ou, plutôt, il s’était fait lâcher comme un gros loser. Il avait heureusement décidé de rebondir et de rattraper le temps perdu ; et aussi de se venger des femmes. Il est tombé dans le cercle d’influence de Vance en commençant par Manhood Revival Xtreme, le grand programme lifestyle, sport et business hors de prix et aux gros relents mascu qu’il vendait comme des BMW en ce moment. Il avait regagné confiance en lui et s’était mis à claquer de la thune et à se taper des petits modèles de l’âge de ses filles. Il était redevenu heureux ; un peu ; et il remerciait Vance pour ça. Ne sous-estimez jamais un homme reconnaissant !

Vance comptait bien employer Wilkins pour faire passer discrètement, le moment venu, les marchandises les moins sensibles qu’il ramènerait des failles et de leurs destinations étranges. Pour le moment, drones et explorateurs ne relevaient rien d’intéressant, mais il savait qu’il y avait des trésors, des bizarreries et des technologies révolutionnaires, là-bas, quelque part, et il comptait bien les monnayer… Quand il ne serait pas d’humeur à les garder. Pour ça, il valait mieux le voir ici, en personne, seul à seul, sur un terrain sous contrôle, et, surtout, hors de toute juridiction.

L’invitation comptait pour une retraite tranquille de trois jours. Ce n’était pas rare pour ses proches collaborateurs et son cercle de clients Platinum++ Xtra, et c’était la garantie de se retrouver entre gros branques du commerce et de la finance, à parler chiffres, réussites et prospectives, et à planifier le monde de demain, en buvant des cocktails relevés aux acides et en dansant avec de jolies gonzesses qui finiraient par danser sur eux bien assez vite. En-dehors des prestataires, d’ailleurs, vous l’aurez deviné, c’était un événement réservé aux hommes. Seule la retraite forget’em mélangeait hommes et femmes, sans prestataires, pour les inciter à donner du leur et à sceller leurs affaires très personnellement.

C’est donc bien Aloysius Wilkins qui était attendu. C’était bien spécifié sur la notice accompagnant l’invitation. Mister Aloyius fucking Wilkins, et pas sa collaboratrice et fille délurée presque trop vieille pour Leo Di Caprio, Sidonie Wilkins. Vance la connaissait assez pour savoir que sa présence perturberait le cours des événements et qu’elle était bien trop coquine et vénale pour permettre aux invités de bien s’entendre. Même si elle avait accompagné son père juste pour s’amuser, ça aurait été un problème. Et qu’apprenait justement Wonder Vance ?

« Je viens d’avoir le pilote de Wilkins et il y a un problème. Ce n’est pas Monsieur Wilkins ? »

« Quoi ?! Qui, alors ? »

« Une femme. » L’homme haussa les épaules. « Elle préfère ne pas dire. »

Vance grogna et cacha son visage derrière sa main. Voilà une belle complication. Qui ça pouvait bien être ? Son ex-femme, cette vicieuse cougar qui aimait toujours en rajouter une couche aux malheurs de son ex-mari ? Certainement pas leur fille-modèle ! Sidonie ? Ugh !

« Ils doivent être presque arrivés. Bon… Laissez venir. Je vais aller sur la piste, et je m’expliquerai avec la clandestine avant de la renvoyer d’où elle vient. »

Moins de dix minutes plus tard, la ligne élancée de l’ACH160 censé ramener Aloysius Wilkins à bord se fit voir et bientôt entendre, l’appareil se posant avec légèreté sur la piste fixe à la proue du yacht, loin de l’animation. Deux hommes de main armés de pistolets attendaient derrière Vance qui, avec son short de bain Vilebrequin cousu d’or et sa chemise de soie d’été blanche hors de prix ouverte sur son large torse, alliait autant l’allure informelle du vacancier que la mine sévère du maître de bord. En sortant, le pilote avait l’air angoissé, et il cherchait à se faire petit et à éviter les regards en allant ouvrir la porte et abaisser les marches pour la passagère qui, dès que sa première cheville apparut, ne faisait pas de doute quand à son identité. Dax soupira d’exaspération.

« Sidonie fucking Wilkins… Parfait… »

La starlette blonde bombastique était descendue avec enthousiasme, mais sembla vite comprendre que le comité de réception dévoilait la réalisation de sa supercherie. Comme pour le lui confirmer, Vance s’avança jusqu’à elle lorsqu’elle eut assez avancé pour que leurs voix surpassent le bruit des moteurs et des rotors.

« Sidonie. Quelle surprise ! Je pensais avoir explicitement invité votre père. Est-ce que je peux savoir ce que vous fichez là ? »

Sidonie

Humain(e)

Re : Dans la famille Wilkins, je voudrais Sidonie

Réponse 1 dimanche 02 février 2025, 18:35:48


J’ai cette faculté de sentir quand ça va être une putain de journée de merde ou une bon jour pour être dans la peau de Sidonie Wilkins. Je ne sais pas. Un instinct qui me prend le bide dés le matin. Évidemment, quand je le dis à ma chère sœur, elle me fait remarquer que ce doit être la bile de ma haine tournée contre tout ce qui respire le même air que moi. Elle le dit avec un naturel tellement violent que c’est plus insultant que si elle me le crachait directement à la gueule de manière bien plus vulgaire. Mais c’est tout Sixtine ça. Elle sait piquer sans en avoir l’air, parce qu’elle veut rester la gentille fille. La bonne si bonne fifille à ses parents. Pétasse !

«Sidonie ? Tu faisais quoi dans le bureau de papa hier ?»
«En quoi ça te regarde ?»
«Maman n’aime pas qu’on y aille. Elle a condamné cette pièce et pense la faire brûler...»
«Maman est stone les trois quarts du temps. Qu’est-ce que tu vas faire chier avec ce qu’elle peut bien déblatérer ?»

J’ai la tête des lendemains de teuf. Trop de tout, pas assez de rien et je suis au fond du caniveau. Un réveil brutal, une gueule de bois que j’ai dégueulé dans les toilettes. Je ne sais pas. Je me dis à chaque fois «C’est la dernière fois que...» et j’entame à chaque nouvelle soirée, une «ultime dernière fois que...». J’aime me répéter, surtout quand c’est dans l’excès. Grosses lunettes de Soleil pour masquer la lumière à mes rétines fragilisées par les stroboscopes de la veille, je touille un café que je ne vais sûrement pas boire. Et Sixtine, toujours fraîche comme un gardon (c’est ça qu’on dit non ? Je ne sais même pas ce qu’est un foutu gardon), réveillée depuis l’aube probablement avec les poules, qui mastique son avoine «parce que c’est sain Sidonie et tu devrais prendre exemple et blablabla que je te fais chier dés le réveil», qui ne me regarde même pas. Plongée dans un bouquin qui a l’air d’être une bible. Un truc poussiéreux qui sent comme dans le bureau du notaire de la famille. QUI SENT comme le notaire de la famille en vérité.

«Ne parle pas comme ça de maman. Ce n’est pas facile pour elle et tu le sais bien.»
«Quedal. Elle se bourre de cachetons pour ne pas avoir a affronter ses rides et ses seins qui tombent.»

Et sur ces mots, la tête choquée de ma sœur comme baume sur mon coeur de fêtarde, je sors de la cuisine pour aller récupérer l’enveloppe que j’ai volée dans le bureau de mon chère papa. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs nous recevons encore son courrier. Cela fait bien des années que mes vieux ne vivent plus ensemble. Par caprice des services postaux ou parce qu’il pense encore que maman va lui faire parvenir son courrier lorsqu’il est en voyage ? Ou parce qu’il a besoin de faire sentir à ma génétrice qu’il est encore dans le coin ? Ou qu’il a une vie sans elle ? Va savoir. J’en sais rien et tant pis. Moi j’aime fouiller ses affaires, parce que je trouve parfois des pépites. Comme cette fois où j’ai pu me faire de l’argent grâce à un inconnu qui devait des sous à mon père et dont le courrier est parvenu ici, dans le bureau «condamné par maman...» pour finir entre mes griffes acérées. Une petite somme que j’ai brûlé dans la luxure et les drogues. Je retire mes lunettes, installée à plat ventre sur le lit pour décacheter l’enveloppe, en tirer un carton d’invitation. Vance Dax. Vance...oh mais. C’est le fameux Vance Dax ? Celui qui a fait fortune je ne sais plus comment (mon géniteur en parlait comme d’un sacré numéro qui savait vivre comme il faut…ce qui signifie : Sexe et clinquant, alcool et femmes j’imagine). Le carton jusque dans la calligraphie des lettres de cette invitation puent le fric à plein nez. Le nom sur l’invitation est «Wilkins». Pas de prénom. Parfait. Tout simplement parfait. La soirée se passe sur le yacht de Vance et comble du bonheur pour moi, loin d’ici. Et plusieurs jours ? Mais que demande le peuple je vous le demande !

«Sidie ? Ma chérie ?»

Oh non. La daronne s’est réveillée de son sommeil chimique. Fais chier.

«Quoi ? Je déteste quand tu m’appelle Sidie...»
«Je peux entrer ?»
«J’ai le choix ?»
«Sidi...Sidonie...ne sois pas comme ça, je viens juste voir comment tu vas.»

Ohlala. Ce ton pleurnichard qui m’insupporte. Et dés le matin ? (Bon ok. Il est passé 10h. Ok.) Je me redresse tout en glissant l’invitation sous mon oreiller, attendant que «maman» entre dans la pièce. Elle passe déjà la tête par la porte, alors que je ne lui ai pas vraiment dit oui. C’est tout elle. Elle demande, mais n’écoute pas la réponse et prend les devant parce qu’après tout «c’est chez elle aussi et surtout, c’est elle qui paie les factures dans cette immense baraque !» Ouin ouin ouin, je suis tout de même votre mère à toi et Sixtine, pourquoi n’es-tu pas douce comme ta sœur et je sais pas quoi, quelle ingratitude.

«Quelle ingratitude...»

Et elle approche dans sa robe de chambre qui ne cache pas grand-chose de son anatomie. Sa pudeur est égal à la mienne, égale à ZERO. Ses mains sur mes joues, tandis qu’elle m’embrasse le front et qu’elle se fait chasser d’un mouvement de tête par sa SIDIE…

«Maman, qu’est-ce que tu me veux en fait ?»
«C’est toi qui est aller dans le bureau de Aloysius ?»
«Moi ? Non...pourquoi ?»

Cette chienne de Sixtine à du vendre la mèche. Je vais lui faire passer l’envie elle va voir.

«Sixtine m’a dit que c’était toi.»
«Et parce que Sixtine le dit, c’est que c’est forcément vrai...»
«Je n’aime pas que vous entriez là...je vais brûler ce bureau et tout ce qui s’y trouve.»
«Oui oui. C’est ça oui.»
«Sidonie.»

Et elle s’assoit alors que je me lève, car je ne supporte pas son parfum et encore moins la crème qu’elle tartine sur sa vieille peau. Comme si ça allait ralentir le processus de vieillissement. Quelle conne.

«Tu peux me dire ce que tu fais ?»
«Cela ne se voit pas ? Je prépare mes valises.»

Et c’est le cas. J’ai ouvert un grand sac sur le sol et j’y met quelques tenues, un maillot de bain et diverses affaires, sans daigner lui porter l’attention qu’elle pense mériter. Elle tripote les lunettes que j’ai laissé sur le lit. Elle les met sur son nez, se regarde dans la glace tout en reprenant, comme si elle n’avait à nouveau pas écouté.

«Non, je n’aime pas que vous alliez dans ce bureau.»
«Tu l’as déjà dit. J’avais juste besoin d’un stylo, c’est tout.»
«Ah.»

Pourquoi elle reste là ? Elle me fais chier. Mes gestes sont de plus en plus agacés quand je fourre mes vêtements et mes affaires de toilettes dans le sac que je ferme d’un coup sec pour me retourner et enfin la regarder.

«Maman, tu n’as pas...je ne sais pas. La queue de ton mec à sucer ?»
«Sidonie ! Je ne te permets pas. Tu n’as pas à me parler comme ça...»
«Oh ça va ! En vrai, j’ai juste envie que tu me laisse préparer mes affaires et promis, je ne te parle plus aussi mal...»

Du moins jusqu’à ce que je te croise à nouveau.

«Bon, bon...je m’en vais...mais...dis moi, tu compte partir longtemps ?»
«Je ne sais pas...MAMAN. Je pars et je reviens toujours sans te prévenir. Qu’est-ce que ça change ?»
«Oh...c’est juste que...je ne sais pas.»

Tu veux faire la bonne mère ? Comme dans tes nombreux élans puériles pour faire style «Je suis une bonne petite maman» parce que tu l’as lu dans un de tes magazines à la con ? Ffff...elle me gave. Casse toi.

«Ma petite maman. Je pars quelques jours, je reviens d’ici...quelques jours. J’ai un ami qui m’a invité à séjourner chez lui et je me dis que cela me fera le plus grand bien. Ça te va comme ça ? Ma Petite Maman ?»
«Tu exagères...»
«Il faut savoir. Allez. Laisse-moi maintenant s’il te plaît. Vas donc t’assurer que ta Fille Chérie Sixtine n’est pas en train de s’étouffer avec son avoine de cheval !»
«Sidie !»
«Sors !»

Et elle claque la porte en reniflant fortement, comme si je venais d’insulter toute sa famille. L’âge ne lui va vraiment pas. C’est de pire en pire. Note à moi même, me tenir loin des Xanx, Vallium et autres merdes que les psychiatres filent à leur riche clients. Maintenant qu’elle est sortie, je peux appeler un taxi et préparer mon petit séjour au frais de la monsieur Dax. Je sors le carton de sous l’oreiller, la remet dans une enveloppe vierge, non sans avoir déchirer la petite note qui stipule que c’est Aloysius qui est invité et pas un ou une autre Wilkins. Allons...Vance. Une petite surprise ne te ferait-elle pas plaisir ? Une petite Sidonie ? Beaucoup plus amusante pour une fête que le vieux daron qui va te voler tes prises en mono kini ?

….

Et me voilà, fin prête, à bord de l’appareil apprêté pour mon papa. J’ai dû me justifier auprès de je ne sais combien de personne qui me disait que c’était monsieur Wilkins qui était attendu. J’ai refusé de dire qui j’étais vraiment, mais ai dit que si j’avais cette invitation, c’est que j’avais le droit d’être là. Et puis merde. Depuis quand le personnel fait chier comme ça ? Mon père, de toute manière, est dans les Caraïbes avec je ne sais plus quelle petite pétasse qu’il traîne en ce moment. On ne va pas le déranger pour lui demander s’il est d’accord que je sois là à sa place si ? Non. Personne ne veut le déranger, parce que c’est un grand homme d’affaire. Les avantages de l’argent, encore une fois. Et du nom. Je me suis donc installée confortablement, excitée à l’idée de pouvoir faire la fête sur un yacht pendant trois jours. Avec un peu de chance, je trouverai un vieux type pour m’entretenir après ce séjour, qui acceptera de m’emmener dans d’autres fêtes du genre. Je m’ennuie trop en ce moment avec les gens de mon âge. Ils sont...inutiles, puériles et ne pensent qu’à se poudrer le nez et taper de la pattes dans des boîtes lugubres, tout ça parce que c’est devenu «La mode».

Le vol se passe plutôt bien et nous arrivons en vue du Yacht. Un machin énorme, qui doit être un genre de symbole phallique au vu de la taille. Je crois que je n’ai jamais vu un yacht de cette taille, du moins, autre part que dans les films. Et pourtant j’en ai vu des choses. Lorsqu’on se pose enfin, je descends avec un sourire immense aux lèvres. Ce petit séjour promet d’être vachement...ouhla...Vance Dax n’a pas l’air très content de me voir lui...hahaha. Cela risque d’être encore plus sympathique ! Et c’est toujours le sourire aux lèvres que je le rejoins, suivit par un type qui porte mon bagage. Je relève les bords de mon chapeau lorsque j’arrive à la hauteur du géant qui possède ce titan des mers.

« Sidonie. Quelle surprise ! Je pensais avoir explicitement invité votre père. Est-ce que je peux savoir ce que vous fichez là ? »
«Ce que je fais là ? Mais voyons, je viens faire la fête, quelle question ! Papa est entre les cuisses humides de quelque pimbêche en ce moment. Il n’aurait pas pu venir.»

Je minaude un peu face à Vance, lui tendant quand même ma main parfaitement manucurée, comme toujours. J’ai déboursé une petite fortune pour la tenue que je porte et je refuse de repartir d’où je viens. C’est donc pleine d’aplomb que je lui dis, non sans une douceur charmeuse :

«Allons. Ne faites pas cette tête ! Je suis certaine que je vais pouvoir vous montrer les avantages de m’avoir ici plutôt que mon patriarche. J’ai mis ma plus belle tenue pour vous faire honneur et mon parfum le plus luxueux...ne me faites pas regretter ces achats...et puis...je suis venue jusqu’ici pour...eh bien, s’il y a des informations importantes à délivrer à papa, je me ferai sa messagère. Promis...je suis meilleure en persuasion que papa. Il vous le dirait sûrement.»

Et c’est vrai ! Même si je papillonne, sors le grand jeu, c’est totalement vrai, cette partie là. Papa aime quand je vais voir ses collaborateurs, sachant que mes yeux bleus et mes longs cils font plus d’effet que ses muscles. Intérêt à ce que ça fonctionne, sinon je tape un scandale et je fais de ce séjour un enfer. Je n’aime pas forcément aller jusque là, mais parler à mon père de comment on m’a traitée, c’est quelque chose que je ferais dés lors que Vance Dax me dira de retourner foutre mon petit cul et mes seins siliconés dans l’hélicoptère.

«Offrez moi un verre et arrêtez de bouder, cela va vous laisser des tas de rides...ce serait...dommage. Non ?»

Je lui prends le bras, espérant qu’il ne me fasse pas retourner d’où je suis venue avec un pied au cul. Je dois enfoncer le clou.

«Votre engin est impressionnant, Vance...»

Toujours, complimenter le gros engin des hommes. C’est un fait, même si on parle là de yacht. Les caresser dans le sens du poil et s’il le faut, écarter les cuisses et ouvrir la bouche. J’ai appris mes leçons par coeur...croyez-moi.

Vance Dax

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Vance est né pour être une star, c'est une idole mascu, libertarienne et sigma qui s'étale sur la toile et pille tout ce qu'il peut des richesses du monde à son profit. Et comme le monde ne suffit pas, il s'est tourné vers Seikusu et ses failles. Et s'il peut vous consommer, il trouvera bien un moyen de le faire.

Re : Dans la famille Wilkins, je voudrais Sidonie

Réponse 2 vendredi 14 février 2025, 06:44:54

On ne pouvait pas le nier : lorsqu’elle fit son apparition, Sidonie fit son effet. Vance restait imperturbable mais les gardes, eux, comprenaient pourquoi leurs camarades se laissaient marcher dessus. Princesse du sang des temps modernes, Sidonie Wilkins affichait une taille idéale, ni trop petite pour passer pour mignonne, ni trop grande pour devenir une perche intimidante, et une silhouette aussi élancée et soyeuse qu’on puisse l’avoir à son jeune âge. Dans sa longue robe blanche légère, se présentant comme si elle avait voulu s’accorder à la scène et paraître chez elle, elle exhalait des relents de perfection, et les piercings discrets qu’on devinait accrocher le drapé du fin coton donnaient à l’œil aiguisé un goût de stupre renversant. Et son sourire. Et son assurance. Les bras de tous s’étaient faits ballants.

Tous, sauf un, mais cet unique satrape impérieux se savait dans la sauce en la voyant agir en toute impunité. Il savait qu’elle mentait. L’invitation avait été claire. Même en admettant que son père n’ait pas pensé à se faire excuser après avoir pris connaissance de cet événement, il savait de quoi il retournait, et il n’aurait pas envoyé sa fille chérie ici, à cette retraite. Dans le meilleur des cas, la starlette avait trouvé le carton de base sans la note et avait décidé de s’inviter sans connaître les détails ; mais le Français en doutait. Pourtant, sa manière de s’exprimer, de minimiser le problème, de disqualifier son supérieur, de faire valoir sa présence, d’imposer son entrée, en disait long sur sa détermination, et sur son assurance de pouvoir être reçue. Sidonie ne venait pas sans un plan, et ça confirmait à Vance qu’elle savait très bien ce qu’elle faisait.

* Putain, * grommelait-il intérieurement, * elle est jeune et frivole, mais loin d’être conne. *

Elle n’avait pas l’audace de l’ignorante trop gâtée. Elle avait l’audace de la princesse trop gâtée qui savait bien ce qu’elle pouvait faire valoir auprès de papa, et ce dont elle pourrait se plaindre. Vance voulait bien croire qu’il l’envoyât négocier à sa place en moult circonstances. Il avait rencontré Aloysius plus d’une fois, et on se demandait d’où elle avait hérité cet aplomb et cette intelligence. Un profond soupir émit de ses narines dilatées par la contrariété en dit long sur son opinion de la situation, comme sur ce qu’il ne pouvait pas lui dire. Finalement, il attrapa sa main pour répondre à son invitation et à sa demande, mais elle l’esquiva et en fit l’opportunité de s’accrocher sensuellement à son bras, s’ancrant à bord sans effort ni émoi, et sans manquer de chercher à flatter l’égo viriliste de son hôte.

Et si la flatterie ne fit pas spécialement mouche, elle calma peut-être un peu la contrariété. Mais, pour dire la vérité, c’était cette insupportable audace et cette finesse d’esprit qui, passée la friction initiale, se mettait subitement à lui courir insidieusement sous la peau. Contrariété à part, elle était sacrément douée, foutrement culottée, et divinement belle. L’orgueil de Vance ne put s’empêcher de se sentir flatté par la gratification ressentie de l’avoir à son bras, plutôt que par sa remarque réductrice. Un léger souffle amusé marqua tant sa reddition que son appréciation.

« Je vois qu’on ne vous fera pas tourner les talons, » observa-t-il à bon entendeur. « Soit ! Laissez-moi vous conduire et vous offrir un verre et une bonne compagnie, Sidonie. Mais je dois être clair. »

Tournant les talons vers le bord, la blonde à son bras, il fit un signe léger aux gardes, qui s’écartèrent et passèrent à autre chose, comprenant bien que la donne avait changé. Et c’est encore secoués par la grâce toute superficielle, mais bien réelle de Sidonie Wilkins qu’ils prirent un moment à reprendre le cours de leur journée.

« L’invitation que vous avez trouvée était pour une courte retraite pour hommes, » souligna-t-il, à bon entendeur, tout en lui faisant savoir qu’il n’était pas dupe non plus. « Nous avons des collaborateurs très occupés à bord, et j’aimerais que vous les laissiez à leurs affaires jusqu’à leur départ lundi matin. »

Leurs pas les conduisaient le long d’une grande piscine sur laquelle pouvait coulisser un deuxième héliport et, plus loin, sur la coursive bâbord jusqu’à la poupe du navire, où les terrasses et leurs bassins trônaient au bout des grands salons et pistes ouverts de chaque pont.

« Si vous voulez laisser le monde derrière vous un moment et vous amuser, restez un peu, » l’invita-t-il. « Je rendrai votre discrétion temporaire profitable, et vous aurez de quoi vous amuser. »

Discrètement, sa large et haute silhouette se pencha légèrement sur la sienne, avant de se redresser bien vite.

« Ce parfum se marie bien à cette robe. C’est du Chanel ? »


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