Alors qu’elle l’embrassait avec envie de manière langoureuse, caressant sa chevelure en jouant sensuellement de son bassin contre lui, la demoiselle ne s’attendit pas à la réaction du videur en effet. Savourant ses lèvres et sa langue répondant à son long baiser, elle commença à gémir plaintivement en le sentant reculer d’elle, même si sa lame restait toujours en elle, ne voulant visiblement pas qu’il s’en aille tout de suite. Puis quand elle le sentit revenir avec force en elle, pouvant savourer sa lame parcourir toute sa cathédrale jusqu’à en taper le sommet de son clocher, elle lâcha un petit cri de surprise et d'extase sur le moment, venant à cambrer tout son corps contre lui sous le plaisir procurait en ce moment.
Et tandis que le beau brun relâchait les lèvres de la demoiselle, Rubis en profita pour soupirer sensuellement après ce qu’il venait de se passer, se mettant à trembler de tout son être en sentant Karl caressait doucement son oreille de son souffle en venant chuchoter, la faisant rougir de nouveau comme une belle tomate en se pinçant les lèvres d’envie.
« Mmmmh mmmmh, moui Professeur… »
Répondit-elle d’une petite toute timide mais joueuse, hochant très légèrement la tête en continuant de caresser les cheveux de son charmant collègue, avant de se remettre à gémir et trembler à ce qu’il lui faisait de nouveau, adorant sa langue caressante son oreille et ses dents la mordillant, la faisant doucement soupirer un très léger petit « Ha, oui… » tant c’était bon et qu’il l’excitait déjà de nouveau comme une puce. Ho oui, il avait rallumé d’un coup le feu à peine calmé de son être qui désirait follement dansait encore et encore avec lui, ayant hâte de recommencer et vite surtout.
Mais voilà, il fallait bien se séparer et quitter ce vestiaire s’ils voulaient rejoindre l’appartement du videur désigné comme salle de cours pour la soirée. C’est donc ainsi qu’ils se séparèrent, la jeune serveuse retrouvant la terre ferme doucement et avec l’aide du bellâtre, sa respiration et son coeur toujours rythmé dans une mouvance rapide, autant à cause de leur délicieux cours d’essaie que de l'excitation qui avait monté chez la mignonette. Puis, tout comme Karl, Rubis se rhabilla convenablement, venant bien replacer sa petite culotte et sa jupe, essayant de refermer sa chemise à laquelle plusieurs boutons manquaient, la faisant rougir en repensant au videur l’ouvrant, toussant doucement en venant fermer sa veste en cuir par-dessus, réglant son problème de chemise sans presque plus de boutons.
Récupérant ensuite son sac et sa casquette au sol, la jolie albinos rejoignit le beau brun qui l’attendait devant la sortie des vestiaires, le regardant en s’arrêtant à côté de lui. Le contemplant durant un petit moment sans rien dire, Rubis se mit à rougir en se rendant compte de cela, riant doucement gênée en venant se caresser la nuque, avant de faire diversion et poser sa main sur la poignée de la porte des vestiaires, la poussant pour en sortir. Mais en ouvrant la porte, notre cher professeur et sa jeune élève purent voir qu’il y avait visiblement deux « souris » devant la porte des vestiaires, qui n’avaient pas osé rentrer visiblement et qui semblaient un peu comme sonnés.
« Heu… Vous voulez un autographe ? »
Demanda la jeune serveuse, qui encore y a quelques instants était rouge tomate mais qui avait retrouvé de sa contenance ainsi que son teint pâle, un regard et sourire amusé aux lèvres. Oui, elle se doutait bien que si leurs deux collègues étaient arrivés jusque devant les vestiaires, c’est qu’ils les avaient entendus. En revanche, elle n’avait aucune idée à quoi s’attendre d’eux. Est-ce qu’ils allaient rester stoïques et sans voix comme là, les laisser filer sans rien dire ? Ou est-ce qu’ils allaient se mettre en colère et leur faire la morale ? C’était une bonne question, dont la réponse ne l’intéressait pas plus que ça. La seule chose qu’elle voulait en ce moment, c’était vite régler ça et quitter le bar, car elle brûlait d’envie de danser avec son séduisant collègue qui dansait comme un dieu.