C’était un soir comme les autres pour Rika qui déambulait dans les rues blindé de monde, perdue dans ses diverses pensées sur sa vie en générale. Jeune femme à la solde d’un gang mafieux, elle s’est retrouvé dedans dès ses 14 ans, c’est jeune oui. Aujourd’hui âgée de 24 ans, cela fait 10 ans qu’elle baigne dans ce milieu, travaillant comme infiltreuse et séductrice si on pouvait dire afin de pouvoir intégrer des sociétés pour récupérer des informations ou séduire certains hommes influents pour les mêmes raisons, étant parfois obliger de tendre des embuscades à ces derniers afin qu’ils aillent dormir au fond d’un lac ou bien au chaud dans une terrain vague.
Cela ne lui plaisait pas, surtout en sachant que les pauvres bougres finissaient par jouer au poker avec les vers de terre par sa faute, car si ils n’avaient pas croisé son chemin, ils seraient sûrement encore en vie, non ? Sûrement, du moindre c’est ce qu’elle pensait et se raconter pour se donner sûrement bonne conscience au fond, allez savoir. Étant d’un naturel doux, qui était plutôt pratique pour jouer la demoiselle en détresse auprès de ces Monsieurs à câliner, elle ne pouvait s’empêcher de toujours s’inquiéter pour le sort de ces derniers, même si parfois certains étaient de vraies pourritures et méritaient amplement ce qu’ils méritaient si on en croyait certains médias ou victimes de ces types.
C’est donc perdue dans ses pensées divergentes qu’elle marcha dans la foule, ses talons résonnant sur le bitume dont le bruit était mêlé à ceux des autres pas sur le sol gris qui subissait sans dire un mot les tapes incessantes de tout ces pieds frappants le béton. Et c’est ainsi qu’elle rentra dans quelqu’un, entendant quelques pestations de la part de la personne dans laquelle elle venait de rentrer mais ne réussissant pas a vraiment distinguer ce qui avait été dit, se retrouvant seulement à entendre des excuses quand elle reporta son regard vers un jeune brun qui ne lui jeta même pas un regard.
« Ne vous excusez pas, j’aurais du regarder où j’allais… » la tête légèrement penchée en essayant de capter le regard de cet inconnu qu’elle avait percuté, un petit sourire désolée aux lèvres « Donc c’est à moi de vous dire désolée Monsieur… » .