Son altesse réfractaire [PV Lovely]

En entendant le chevalier lui dire qu’elle redoutait son père et qu’il allait peut-être faire usage de plus souvent le mentionner envers la princesse, Lovely garda ses oreilles baissées, sa queue bâtante doucement avec inquiétude, ne faisant plus la fière sur le moment. Puis quand Aurelion lui informa qu’à cause de ce qu’elle dit on pourrait douter de sa virginité, la jeune princesse féline ouvrit de grands yeux et baissa encore plus sa tête et ses oreilles en serrant ses mains sur celles du beau blond.

« Je vous jure que ma virginité est intacte Aurelion… Je sais très bien l’importance qu’elle représente pour le royaume et… La valeur que ça me donne… Je ne ferais jamais de bêtises… Je… Mais… Je trouve ça triste tout ça, car ça me donne l’impression d’être un vulgaire tapis qui n’a que l’intérêt tant qu’on n’a pas marché dessus… »

Dit-elle avec une certaine tristesse dans le voix en détournant le regard, avouant ce qu’elle pensait sur le fait qu’elle n’avais donc que de valeurs car elle était vierge en plus d’être une princesse. Fermant les yeux tristement, la princesse enleva ses mains de celles d’Aurelion et recula doucement, la tête toujours basse ainsi que les oreilles.

« Je ferais attention à ce que je dis ne craignais rien… Mais pitié ne mêlez pas mon père à tout ça… Je suis déjà assez restreindre dans mes mouvements et fréquentations comme ça… »

Termina t-elle par dire en rouvrant les yeux, le regard au sol en pensant à une bonne partie de ses amis de la gente masculine dont son père lui a interdit la fréquentation, de peur que la minette au sang royal ne tombe amoureuse ou fasse une bêtise avant le mariage, lui faisant donc perdre ainsi de la valeur et tout intérêt pour la marier à un royaume voisin.

Puis après ses mots et cette petite parenthèse, la princesse souffla légèrement et redressa ses oreilles en souriant de nouveau, revenant à leurs moutons en s’occupant de sa tenue pour leur petite escapade. Après cet instant défilé de mode, coiffeur et habillage à ciel ouvert qui en a en fait pester le chevalier, Lovely ajouta la touche finale à sa tenue en enfilant sa cape avec capuche tout en enfilant cette dernière sur sa tête, dissimulant ainsi son visage et ses oreilles.

Une fois fin prête, la princesse put donc quitter sa chambre en suivant Aurelion, qui lui rappela avant de quitter ses appartements qu’elle ne devait pas se précipiter, ce à quoi Lovely lui répondit en hochant de la tête pour lui signifier qu’elle avait bien compris ce qu’il disait et demandait d’elle. Puis la princesse le suivit aussi avec prudence, marchant tantôt lentement et tantôt rapide selon les pas du chevalier. Et doucement ils se retrouvèrent en dehors du palais, marchant dans des rues divers, en changeant souvent alors qu’ils se dirigeaient vers le domicile du chevalier.

Lovely ne reconnaissait pas les environs ni les rues par lesquelles ils passaient, même le chemin empreinté ne lui disait absolument rien. Mais la jolie princesse féline ne laissa rien paraître, pensant peut-être tout simplement que le chevalier avait peut-être déménagé, car après tout c’était pas impossible non ? Ou alors il prenait un raccourci aussi non ? Oui, tout était possible après tout. Mais en entendant Aurelion, Lovely redressa sa tête en le regardant, souriant à ses mots en pensant au nombre de fois qu’elle avait pris la poudre d’escampette pour sortir en douce donc ce n’était pas sa première fois mais elle n’allait pas se vanter d’être une vilaine princesse qui s’enfuit du palais pour aller assister à des parties de jeux clandestins hein.

« Cela fait beaucoup de biens d’être dehors pour autre chose que des sorties royales Aurelion. »

Répondit-elle simplement en souriant avec un beau sourire en regardant le chevalier, une fois sincère et joyeuse, ne mentant pas sur ce fait dans le fond, cela faisait vraiment du bien d’être dehors pour autre chose que ses responsabilités et obligations de princesse.

Puis tout en continuant de marcher dans les rues en direction du domicile du chevalier, la princesse féline put entendre celui-ci lui demander comment elle voudrait se rendre dans la ville voisine. Clignant plusieurs fois des yeux alors qu’elle posa un doigt sur ses lèvres, Lovely regarda en l’air tout en marchant avant de hausser doucement des épaules en riant doucement.

« On pourrait soit demander de l’aide à un marchand pour qu’il nous amène avec lui en échange d’une compensation ou soit prendre un cheval pour nous débrouiller par nos propres moyens. On pourrait aussi y aller à pieds mais on est pas arrivés avant demain matin si on fait ça… Donc je ne sais pas… Quel moyen vous semble le plus sûr Aurelion ?  »

Même si Aurelion n’avait aucune intention de se servir de ce pretexte pour aller voir son père afin qu’elle ait quelques remontées de bretelles, il fallait lui faire une piqure de rappel. Il trouvait que ces temps elle prenait un peu trop ses aises sur certains sujets. Voyons la détresse dans laquelle elle était, il avait grande envie de lui caresser la tête afin de la rassurer. Mais il ne pouvait tout simplement pas ! Il s’était déjà permis de la décoiffer, ce qu’il n’aurait jamais du faire. Mais cet air tout triste qu’elle abordait … il était difficile de résister. Mais il fallait bien.

-Je suis désolé princesse, je ne voulais pas vous mettre dans un tel état. J’ai profité de la situation pour vous mettre un peu la pression.  Je n’ai aucune intention d’en parler à votre père. Il vous garde assez en cage comme ça. Cependant … vous n’êtes pas un tapis.

Il s’approchait un peu pour venir lui murmurer à l’oreille …

-Je ne devrai pas vous dire ça mais … Si vous n’étiez pas princesse … Peut-être vous aurais-je croqué depuis longtemps ?

Il se reculait alors, lui adressant un sourire en espérant que cela puisse lui remonter le moral. Mais ce n’était pas tout ! Il fallait sortir de ce château, chose qu’ils faisaient sans peine vu l’heure, la majorité des gardes qu’il avait pu apercevoir au loin et qui tournait le dos marchaient pour que la relève arrive. Donc ils étaient rapidement dans les rues de la ville. Il ne marchait en ne prenant pas la direction de ses appartements. La jeune princesse ne relevait pas le point que ce n'était pas le bon trajet. Soit elle se taisait, soit elle ignorait totalement les lieux qu’il habitait.

-Il me semble que vous n’avez pas tant de sortie royale que ça … Donc je peux comprendre votre ressentiment. Profitez donc de ce petit moment de liberté.

Il reprenait alors le bon trajet pour aller chez lui. Tout en demandant comment la princesse voulait aller dans la ville voisine. Plusieurs choix s’offraient à eux. Mais il se disait qu’éviter de demander à un marchand serait plus judicieux. Ils pouvaient être la cible d’attaque de bandit alors que s’ils étaient que deux sur un cheval sans vraiment avoir de bagages, ils risquaient moi de souci.

-Nous prendrons un cheval. Nous avons moins de risque d’être la cible de bandit sur le trajet.

Mis à part la beauté de la princesse et la valeur du cheval, il n’y avait aucune raison d’être pris d’assaut. Et à force de marcher et de parler, les voila devant les appartements d’Aurelion. Une petite maisonnette pas bien grande. Malgré le salaire qu’il devait avoir en tant que garde de la princesse, il restait modeste. Il y avait simplement le nécessaire dedans. En même temps, la moitié de son temps était au château. Il ouvrait la porte, invitant la princesse à entrer avant de fermer derrière elle après être entré à son tour.

-Nous y voila princesse. Faites comme chez vous. Je vais me changer.

Il se dirigeait alors vers sa chambre à lui, poussant simplement la porte derrière lui pour qu’elle ne soit pas grande ouverte. Ce qui laissait une petite ouverture. Il commençait à défaire son armure, pièce par pièce ainsi que les vêtements qui servaient à ne pas avoir l’armure en contact direct avec la peau. Des vêtements peu gracieux mais qui en même temps n’étaient jamais vu ! Il se retrouvait alors en sous-vêtements. Il allait ouvrir quelques tiroirs pour voir ce qu’il avait de léger. Car la chaleur du coin était lourde mine de rien. Il supportait déjà la température avec l’armure … Il se rafraichira le corps une fois arrivé dans la ville voisine et en ayant une chambre à l’auberge. Il trouvait les vêtements qu’il voulait ! Un pantalon et une chemise en lin. De quoi être à l’aise ! Cependant, il allait rapidement vers la porte, afin de l’ouvrir et de passer la tête par celle-ci. La princesse devait être assez éduqué pour ne pas regarder en cachette hein ?

-Princesse … Si vous avez soif, servez vous à la cuisine.

Il y avait des bouteilles en verre d'eau, ainsi que de lait!

Le regard au sol et les oreilles baissées, Lovely avait l’âme en en peine en avouant ce qu’elle pensait à Aurelion sur le fait qu’elle n’avait que de valeur de par sa virginité en tant que princesse, lui avouant même qu’elle se sentait tel un tapis qui n’est beau que tant qu’on n’a pas encore poser les pieds dessus. Puis ensuite, la jeune princesse féline pria le beau chevalier de ne pas mêler son père à tout ça, de peur que son père restreindre encore plus le peu de liberté qu’elle avait dans cette cage dorée qu’était le palais quelque part pour elle qui rêvait de voir l’extérieur.

En entendant les paroles du beau blond, la minette au sang royal releva doucement sa tête en esquissant un sourire plein de gratitude envers le chevalier qui eut de bien douces paroles à son égard, la réconfortant sur le fait qu’il ne dira rien à son père tout en lui disant qu’elle n’était pas un tapis, la faisant sourire amusée et touchée de cette gentille contradiction avec les paroles qu’elle avait eut à son sujet.

Mais en voyant le chevalier se rapprocher ensuite pour venir lui murmurer à son oreille que si elle n’avait pas été princesse, il l’aurait peut être croquer depuis longtemps, le cœur de la petite princesse se mit a s’emballer doucement alors que ses petites oreilles se mirent à frétiller tout comme sa queue battante, contente d’entendre ses mots qui avaient une bien grande importance pour elle dont le beau blond n’avait idée. Esquissant un beau sourire en le regardant avec des joues très légèrement rouges, la féline demoiselle chuchota un faible « Merci beaucoup… » en redressant ensuite sa petite tête, riant ensuite de nouveau joyeusement, retrouvant donc tout son panache d’antan grâce aux doux mots du chevalier.

Après ce petit moment plein en émotions et l’habillage de la princesse pour aller à la fête de l’auberge de la ville voisine, la suite du plan pouvait donc se poursuivre, consistant à sortir du palais sans se faire repérer pour ensuite aller chez Aurelion afin qu’il puisse également se changer à son tour pour passer incognito à la soirée.

Tandis qu’ils se baladaient tout les deux dans les rues de la ville, en attendant d’arriver au domicile du chevalier, ils avaient pu discuter un petit peu en parlant du ressentis de la jolie princesse féline sur le fait de se retrouver à l’extérieur du palais, chose qu’elle avouait apprécier, puis ensuite ils parlèrent du moyen de locomotion qu’ils utiliseront ce soir pour se rendre à leur destination, le cheval ayant été décidé car plus sécurisant en leur évitant de potentiels attaques de bandits.

Une fois arrivé chez Aurelion, le chevalier invita la minette au sang royale a pénétré dans son humble demeure, la suivant ensuite pour refermer derrière eux, avant de partir à sa chambre se changer tout en invitant la princesse à faire comme chez elle, ce à quoi elle lui répondit dans un petit hochement de tête pour le remercier tandis qu’il se dirigea vers sa chambre.

Pendant que Aurelion se changeait dans sa chambre, Lovely resta bien sage, marchant doucement dans les appartements du beau blond, regardant comment c’était chez lui et appréciant sa simplicité et minimaliste dans les choses présentes dans la maisonnette, ne s’encombrant que du nécessaire. Lors de sa petite marche à la découverte admirative du domicile du chevalier, la princesse féline passa devant la porte de sa chambre, jetant un regard malgré elle dans l’entrebaillement de la porte.

Rougissant doucement, Lovely pu apercevoir Aurelion de dos en sous-vêtements, pouvant admirer l’entièreté de son corps presque nu et musclé. Alors que le chevalier s’hâtait à la recherche vraisemblablement de vêtements dans des tiroirs, la jolie princesse en profita pour admirer un peu plus le corps du beau blond qui faisait battre son petit cœur de minette royale amoureuse. Restant ainsi quelques minutes, la mignonne petite chatte brune déglutissa doucement, détournant le regard pour reprendre sa marche, considérant ayant assez profiter du spectacle comme ça, laissant le chevalier dont elle rêvait chaque soir s’habillait tranquillement, évitant aussi par la même occasion de se faire prendre sur le fait par lui, ce qui pourrait peut être l’agacer et lui attirer des ennuies, voir le pousser à annuler leurs escapade, chose qu’elle ne désirait pas le moindre du monde.

Puis la princesse entendit la voix d’Aurelion lui parler fort au travers de la porte et des murs, l’informant de s’abreuver dans la cuisine si elle en ressentait le besoin. À ses mots, les oreilles de la princesse se dressèrent bien droites sur sa tête, tandis qu’elle réfléchisa quelques secondes en se disant que boire un peu avant de partir ne serait pas une mauvaise idée, car ils allaient en avoir pour un petit moment de voyage avant d’arriver à l’auberge.

« Je vous remercie Aurelion ! Je vais faire cela, merci beaucoup ! »

Lui répondit-elle en haussant un peu sa voix pour qu’il l’entende aussi, tandis qu’elle se dirigeait vers la cuisine en continuant d’admirer les environs. Une fois arrivée à la cuisine, Lovely pu voir des bouteilles d’eau et de lait, ce qui fit briller doucement ses jolies yeux écarlates alors que ses oreilles s’agitaient sur sa petite tête ainsi que sa queue qui commençait à danser alors qu’un petit sourire s’affichait sur ses lèvres, heureuse comme un chaton de voir du lait. En faisant bien attention, la jeune princesse féline se saisisa d’un verre propre à côté des bouteilles et attrapa délicatement une des bouteilles de lait et s’en versa un peu dans un verre avant de refermer la bouteille. Puis elle attrapa ensuite le verre délicatement entre ses deux mains et regarda le breuvage laiteux d’un blanc immaculé des yeux pétillants en souriant joyeusement, fermant doucement ses yeux en venant porter le verre à ses lèvres et boire quelques gorgées de lait en ronronnant, attendant sagement Aurelion alors qu’elle savourait un bon verre de lait qui la transforma en mignonne petite chatonne ronronnante de bonheur.

La jeune princesse semblait toute heureuse d’avoir entendu les paroles d’Aurelion. Les signes étaient évidents. Ses oreilles et sa queue bougeait d’une façon bien remarquable. Il lui devait bien ça, ayant surement remis quelques idées au clair dans son esprit. Il était certes garde du corps, mais cela ne l’interdisait pas de devoir lui offrir quelques leçons. Malgré les apparences, il ne faisait pas son âge et pouvait lui transmettre une certaine sagesse.

Le visage radieux, ils partirent donc pour la ville. Il y avait beaucoup de monde dans les rues à cette heure-ci. Mais cela permettait encore mieux de se dissimuler dans la foule tout en se dirigeant chez lui. Une fois chez lui, elle pouvait effectivement se rendre compte qu’il y avait que le nécessaire. Rien de superflu et la décoration était pratiquement absente. Même les plantes n’existaient pas. Il n’aurait de toute façon pas le temps de s’en occuper. Cela pouvait paraitre triste. Mais ce n’était qu’une façon de vivre comme tant d’autres. Elle qui aimait s’afficher avec des bijoux, ici, elle était dans un autre monde.

Aurelion lui avait dit de prendre ses aises alors qu’il allait se changer. Il avait trouvé des vêtements légers après avoir fouiller son mobilier. Du lin, en haut et en bas, de couleur blanc cassé. On ne voyait pas à travers mais si on venait à le mouiller, ce serait le cas. Cependant, cela séchait vite aussi et avec les chaleurs dans ce pays, ce sera chose rapide. Il s’habillait donc, fermant sa chemise en laissant quelques boutons sous le coup ouvert pour avec de l’air. De quoi laisser paraitre le haut de sa musculature, mais discrètement. Il était en présence d’une princesse, loin de se douter qu’elle avait jeté un coup d’œil par l’ouverture de la porte.

-De rien princesse. Il ne faut pas vous déshydrater.

Dit il avant de sortir de sa chambre, habillé. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus porter des vêtements aussi banals. Il se sentait tout léger sans son armure. Il s’avançait en silence ensuite pour observer la princesse être en contemplation devant son verre de lait. Il ricana en silence avant de s’approcher d’elle discrètement … Il finit par mettre ses mains devant les yeux de la princesse, murmurant proche de ses oreilles…

-Ma « fiancée » semble dans les étoiles juste avec un verre de lait …

Il retirait alors ses mains, amusé, avant d’ouvrir deux trois placards pour trouver les gourdes. Il était important de prendre de l’eau malgré le voyage qui était de courte distance. Il prit les bouteilles d’eau qui restaient malgré tout au frais étant donner que peu de fenêtre était ouverte pour laisser de la lumière passée et ainsi protéger de la chaleur. Il versait lentement l’eau dans deux gourdes avant de prendre un sac qui se portait facilement sur l’épaule et de les mettre dedans.

-Vous avez l’air d’une enfant avec votre lait, vous savez ?

Il ricane un peu et une fois qu’il a rempli les bouteilles, il prit à son tour un verre et le rempli d’eau avant de le boire pratiquement d’une traite … avant de s’en servir un autre pour le boire doucement, cela faisait du bien par ou ça passait.

-Oh j’ai failli oublier …

Il se dirigea alors vers le fond de la pièce, ouvrant un compartiment pour ensuite y ouvrir une bourse. Il attrapait quelques pièces qu’il mettait dans son sac, estimant que cela suffira alors à payer les chambres et le reste une fois dans la ville voisine, se doutant que la princesse avait oublié ce détail ?

-On n’aura pas de souci ainsi, je doute que vous ayez pensé à cela n’est-ce pas ?

Lui dit-il en lui adressant un petit sourire. Il fermait le compartiment et il se tournait vers la princesse qui semblait profiter de son verre de lait, l’admirant dans cette pièce mi sombre.

-Prenez votre temps, nous nous en irons ensuite.

Après avoir bue quelques gorgées de son verre de lait tout en ronronnant telle la petite chatte qu’elle était, Lovely regarda de nouveau le verre de lait avec des yeux scintillants de mille feux, en admiration devant ce délicieux breuvage qu’elle aimait tant comme une bonne partie de ses congénères, mais pas tous, ne rentrons pas dans le cliché ! Par exemple un de ses frères déteste le lait voyez-vous donc…

Bon revenons à notre verre de lait qui se fait aduler par les mirettes écarlates de la minette ronronnante de joie. Tandis qu’elle regardait le délicieux breuvage laiteux dans son socle de verre, la jeune princesse féline se retrouva privée de cette vision durant quelque secondes par les mains du chevalier qui se posèrent devant ses yeux avant d’entendre sa douce voix à ses oreilles chuchotant, la faisant doucement rougir tant par la proximité que le son de sa voix et surtout à cause du petit surnom qu’il lui avait donné.

Son petit cœur battant aux mots « ma fiancée », la minette au sang royal se sentait autant troublée par cela que en joie, esquissant un petit sourire timide mais amusée tandis qu’elle retrouva la vue quand Aurelion retira ses mains de devant ses jolis yeux rougeâtres, avant de fouiller dans les placards à la recherches de gourdes et les remplir d’eau.

Rougissant aux nouvelles paroles du beau blond, la chatte brune porta le verre à ses lèvres en terminant de le boire doucement, gonflant légèrement ses joues tout en battant de la queues dans l’air car il lui disait qu’elle avait l’air d’une enfant, elle lui répondit d’une petit voix boudeuse enfantine justement.

« Je… Pour votre information « mon cher fiancé », le lait est ma boisson favorite… Puis je ne suis plus une enfant d’abord ! »

Dit-elle en dégonflant ses joues alors qu’elle pinça ses lèvres en fronçant doucement les sourcils. Gardant encore sa mignonne petite bouille boudeuse, Lovely reporta son regard sur le chevalier qui venait de finir un verre d’eau et s’en resservit un second, gardant le sourire aux lèvres apparement d’avoir pu taquiner un peu la jolie princesse féline.

Puis quand le chevalier reposa son verre en disant avoir failli oublier quelques choses, elle ouvrit de grands yeux en les clignant plusieurs fois, perdant donc sa jolie expression amusante, suivant du regard le beau blond se diriger au fond de la pièce pour prendre quelques pièces pour leur escapade, informant la princesse qu’ils allaient en avoir besoin avant de lui demander en souriant si elle avait penser à ce détail budgétaire pour leur sortie.

« Vous serez surpris « mon cher fiancé » de savoir que j’y ai donc pensé alors ! »

Répondit-elle un regard pétillant de malice et fierté en hochant la tête, venant discrètement sortir quelques pièces d’une poche intérieur cousus dans la doublure de sa cape, montrant ainsi quelques pièces qui était juste le nécessaire pour la soirée, n’ayant pas fait de folies, ce qui pouvait impressionner sûrement le chevalier de voir que la minette au sang royal avait le sens des réalités malgré qu’elle soit de la royauté et vive dans le plus grand des luxes. À croire qu’elle avait l’habitude de faire des sorties et savoir quoi prendre sur elle hein ? Peut-être qui sait…

Puis ensuite avant de filer, Lovely vida ensuite son verre doucement et le passa sous l’eau pour ne pas laisser de vaisselle salle à Aurelion. Et ensuite elle sécha le verre avec un torchon à cet effet et le posa avec les autres verres propres à côté des bouteilles une fois bien sec. Un sourire aux lèvres, reportant son regard de nouveau sur Aurelion, la jeune princesse féline regarda le chevalier en penchant la tête, les mains dans son dos, ses oreilles dansants sur sa tête d’impatience au rythme de sa queue qui battait tendrement l’air.

« Si « mon fiancé » est prêt, nous pouvons nous mettre en route pour de nouvelles aventures alors… »

La demoiselle semblait être bien à son aise dans cette petite cuisine, buvant son lait avec son air bien heureuse. Et pourtant, alors qu’il disait qu’elle ressemblait à une enfant, tout en le niant, elle arborait encore plus cet air … A croire qu’elle faisait exprès d’entrer en contradiction avec elle-même. C’était mignon dans un sens … mais cela lui enlevait toute crédibilité !

-Et qu’est-ce qui me prouve que vous n’êtes plus une enfant princesse ?

Disait-il en tournant le regard vers elle avec un petit sourire malicieux. Qu’allait-elle répondre à ça ? D’autant plus qu’il revenait du fond de la cuisine pour observer sa mine boudeuse alors qu’elle gonflait des joues pour doucement appuyer sur ses joues afin de faire sortir l’air de sa bouche avant de ricaner un peu. Il ne se permettrait pas vraiment de la toucher ainsi au château. Celui-ci pouvait avoir des yeux partout. Ici, c’était un peu différent. Ils étaient chez lui.

Puis, elle lui disait avoir pensé aux piécettes. Argent qu’elle lui montrait en le sortant d’une petite poche. Il l’avait mal jugée ! Au moins, il n’avait rien à lui apprendre là-dessus. Mais quand est-ce qu’elle avait assimiler ceci ? Parfois elle l’étonnait vraiment sur certains points, alors que sur d’autre, elle était en total ignorance.

-Il va quand même falloir me dire pourquoi vous connaissez des choses que vous êtes sensé ignorer et que parfois … quand vous êtes sensé le savoir, vous l’ignorez ! Ca va me rendre fou à force princesse.

Dit il avec un ton amusé ! Mais il y avait une part de vérité dans ces paroles. Il attrapait le sac alors que la demoiselle lui renvoyait l’ascensseur pour être sur le départ. Il hochait la tête, affirmant qu’ils pouvaient sortir. Il avait tout, prenant le sac sur son épaule avec le stricte nécessaire, il se dirigeait vers la porte de sortie afin de la lui ouvrir et la laisser passer en premier, prenant ensuite le soin de fermer une fois dehors.

Il reprit la route avec elle en direction de la sortie de la ville. Une fois dehors, il s’approchait des chevaux qui pouvaient être loué. Il marchait devant eux tout en les regardant, semblant les juger du regard tout en essayant de se faire une idée sur leur santé. Il voulait un cheval qui puisse porter deux personnes et qui puisse faire la route sans s’arrêter. Il devait donc être robuste et endurant. Il y en avait deux d’entre eux qui pouvaient correspondre. Alors il demandait à la personne en charge de ces animaux un peu plus de détail sur les deux montures. Il décidait donc de prendre le plus vieux d’entre eux, certainement moins farouche. Cependant, il ne l’était pas de beaucoup. Il payait la personne après avoir signé quelques papiers histoire de pouvoir prouver qu’il avait bien ce cheval en sa possession s’il devait arriver malheur durant le trajet … ou à la ville voisine. Une assurance. Il attrapa les rennes de la monture et se dirigea avec la bestiole vers la princesse.

-Voici le steak sur patte qui va nous emmener.

Il évitait d’utiliser le terme princesse trop proche d’autres personnes. Il montait sur le cheval sans trop d’effort avant de tendre la main à la princesse pour l’aider à monter devant lui. Il pourrait ainsi s’assurer qu’elle ne tombe pas tout en servant de bouclier humain en cas d’attaque. En réalité, il pourrait la soulever facilement jusqu'à lui ...

-Aller, vous avez deja fait du cheval? Etre dans le carrosse ne compte pas ...

Quand la jeune princesse féline entendit les mots du chevalier sur qu’est-ce qui lui prouver qu’elle n’était plus une enfant, cette dernière ouvra de grands yeux en gardant ses joues gonflées en remuant ses oreilles à toute vitesse, choquée et gênée de sa remarque presque qui sous-entendait qu’il ne la croyait pas et cela l’agaçait fortement ! Si Aurelion la prenait pour une enfant, jamais il dédaignerait s’intéresser à elle et de poser les yeux sur elle, ce malgré les compliments qu’il lui avait fait, n’est-ce-pas ?

Alors que sa queue battait l’air à toute vitesse, s’apprêtant à rétorquer quelque chose pour prouver qu’elle n’était plus une enfant, la minette au sang royal fut surprise de voir le beau blond venir poser ses mains sur ses joues joufflues afin d’appuyer dessus pour en faire sortir l’air qu’elle y avait emmagasiner. Rougissant légèrement à cause du geste du chevalier qui ricanait amusé d’avoir dégonflée les petites joues de la princesse, cette dernière cligna plusieurs fois des yeux avant de se pincer les lèvres en dressant ses oreilles bien droite sur sa petite tête pour avoir l’air plus sérieuse alors qu’elle s’apprêta a répondre au chevaleresque blondinet.

« Alors déjà j’ai 18 ans et je suis majeure, je ne suis plus une enfant ! Je suis en âge de me marier et d’avoir une famille, donc… Et je ne me comporte pas comme une enfant en plus ! Je… J’ai peut-être quelques manies un peu enfantine mais ça ne fait pas de moi une enfant… Je… Je suis une adulte et sait me comporter comme telle ! »

Finit par répondre la jolie chatte brune en fronçant légèrement les sourcils en regardant son chevalier, un air sérieux au visage alors qu’elle pinça le bout de ses lèvres comme une enfant, faisant tout son possible pour donner une réponse crédible vraisemblablement. C’était sûrement une réponse bien naïve et très premier degrés, qui avait le mérite de faire rire que d’autant attendrir, mais c’était une réponse démontrant la pureté de la demoiselle féline qui avait la chance pour le moment de pouvoir conserver cette âme d’enfant qu’elle perdra sûrement en devenant adulte plus tard après un mariage arrangé et tout ça. Oui, sa réponse était certainement enfantine et alors ? Ça faisait son charme de jeune adulte tout juste depuis peu après tout, ça pouvait en donnait le sourire même.

Puis après ce petit moment fort amusant, il fallait bien repasser aux choses sérieuses et réfléchir à la suite du voyage, pensant à l’argent nécessaire pour pouvoir se déplacer et passer la soirée dehors. Aurelion était donc parti se saisir de quelques pièces pour le voyage tout en taquinant un peu Lovely en lui disant qu’elle n’y avait sûrement pas penser, chose dont elle lui prouva le contraire avec joie, lui montrant qu’elle avait pensée à prendre le nécessaire qu’elle avait rangée dans une poche intérieure de sa cape. Et cela en avait étonné le chevalier qui s’exclama qu’elle allait le rendre fou à savoir certaines choses et d’autres non, surtout des choses dont elle était sensée ignorée, faisant rire avec amusement la jeune princesse féline à ses mots qui se contenta de simplement sourire malicieusement en hausant les épaules, gardant ainsi le mystère sur cette affaire.

Puis après ce petit moment également amusant dans la préparation du besoin monétaire de leur escapade de ce soir, ils purent enfin sortir tout deux du domicile du chevalier et se mettre en chemin pour aller chercher une monture à la sortie de la ville. Une fois arrivé chez le marchand, la minette au sang royal resta là où le beau blond lui avait demander de l’attendre, la laissant admirer de jeunes poulains courir dans un enclos en toute liberté, les voyant jouaient entre-eux. Ce spectacle la fit sourire car elle trouvait cela tout bonnement adorable et ça lui rappelait aussi son enfance avec ses quatre frères quand ils jouaient ensemble tout petit à se courir après, la rendant nostalgique de cette époque d’insouciance où le devoir et les responsabilités étaient loin d’être le pionnier de leur vie.

Les oreilles de la princesse se mirent à bouger en entendant des bruits de pas se rapprochaient ainsi que des bruits de sabots, la faisant légèrement tourner la tête en direction du son alors que son regard quitta le spectacle des jeunes poulains courant dans l’enclos, la faisant donc sortir de ses songes. Et quand la chatte brune entendit la voix du beau blond qui lui présenta leur monture de ce soir en le traitant de steak sur pattes, elle ouvrit de grands yeux en les clignant plusieurs fois avant de jouer les offusquées.

« Ho ! Le pauvre ! Vous n’avez pas honte ? Ce n’est pas un bout de viande voyons ! »

Lâcha t-elle en posant ses mains sur ses hanches en regardant le chevalier en se pinçant les lèvres, avant de s’approcher du cheval doucement pour poser ses mains sur chaque côté de sa tête en venant lui parler avec douceur.

« Allons ne l’écoute pas… Tu n’es pas un steak sur pattes… Tu es un magnifique destrier absolument remarquable et tu as bien fière allure. »

Dit Lovely en caressant le visage du cheval en le regardant avec douceur, tandis que la fière monture semblait comprendre ce que disait la demoiselle et redressa sa tête fièrement, se laissant câliner par la princesse féline en restant doux comme un agneau avant de se mettre à hénir joyeusement.

Ensuite après ce petit câlin au noble destrier qui allait les conduire à leur destination de ce soir, le chevalier monta sur l’étalon qui le regardait d’un œil brillant, ayant visiblement bien compris qu’il s’était fait traiter de steack. Mais il resta bien sage tout de même, sûrement car Aurelion invita la minette au sang royal a monter à cheval, lui tendant la main tout en la taquinant de nouveau.

Lovely cligna plusieurs fois des yeux en entendant les nouvelles paroles du chevalier, surprise de sa nouvelle taquinerie, puis elle souffla doucement par le nez avant de sourire amusé en haussant un sourcil en croisant les bras.

« Vous me prenez vraiment pour une demoiselle en détresse mon chéri… »

Lâcha t-elle amusé en l’appelant « mon chéri » en riant doucement sur ces derniers mots, avant de décroiser ses bras et refuser la main du beau blond pour venir monter seule à cheval, venant se positionner derrière lui et grimper sans soucis avec une agilité impressionnante, démontrant bien ainsi que cette petite princesse savait en effet monter à cheval et qu’elle n’avait pas fait que du carrosse visiblement.

Une fois bien assise derrière lui, la jolie brunette féline passa ses mains autour du chevaleresque blondinet, lui permettant ainsi de pouvoir être installer bien contre lui et en sécurité pour le galop comme pour le trot à cheval, le regardant avec toujours son sourire et regard malicieux, attendant une réaction ou un mot de sa part avant qu’il ne se mette en route.

La jeune princesse faisait la moue … Mais elle souhaitait réellement se défendre sur le fait d’être une adulte désormais. Mettant en avant son âge comme seul argument. Les autres ne comptaient pas vraiment … Ce n’était pas parce qu’on avait 18 ans que cela autorisait d’avoir une famille. Cela pouvait arriver plus jeune, en espérant que ce soit d’une histoire heureuse et non malheureuse bien entendu. Les mariages pouvaient avoir lieu plus jeune dans certains mondes, c’était loin d’être une référence saine. Elle répondait donc comme une enfant qui n’avait pas réfléchit à ses paroles. Mais comment lui en vouloir ? Elle était enfermée au château la grande majorité du temps et cela lui donnait un certain charme.

-Princesse … Savourez les jours de votre jeunesse avant que les responsabilités ne tombent du mieux que vous pouvez. Il est peut-être un peu tôt pour alourdir vos épaules avec tant de poids.

Il finit par sourire, ayant bien envie de lui caresser la tête pour qu’elle comprenne qu’il ne disait pas ça contre elle, au contraire. Tout le monde le savait, une enfant pleine d’énergie ne chance pas du jour au lendemain parce qu’elle avait atteint la majorité. Tout le monde évoluait à son rythme. Elle devait juste se sentir bien comme elle était, rien de compliqué en soit.

Mais il était temps de mettre les voiles et de choisir un destrier pour la route. La princesse semblait bien s’entendre avec les animaux, émerveillé par eux d’ailleurs simplement en regardant de jeunes êtres galoper.  Elle semblait d’ailleurs peu apprécier le fait d’avoir traiter leur monture par ces termes. Pourtant, c’était son destin. Une fois trop vieux, il finira par nourrir la population ayant accompli sa mission avec bravoure.

Il regardait la princesse parler au cheval. Il ne croyait pas qu’il pourrait comprendre ce qu’elle lui disait. Mais il la laissait faire. De toute façon, une grande majorité d’animaux n’osaient pas se rebeller contre lui. Bien qu’il l’ignore, l’influence des forces qui coulent dans son sang son actif passivement. Les animaux sauvages sentent ce genre de chose, même simplement en sentant la poigne d’Aurelion ou en donnant l’ordre d’avancer avec les rennes.

-Une chose est certaine … C’est qu’en cas de période de guerre, on pourra compter sur vos discours pour remonter le moral des troupes !

C’était plutôt un compliment même si l’exemple était un peu extreme. Mais il ne doutait pas des capacités de la princesse pour ce rôle. Aurelion parlait avec légèreté d’un sujet aussi grave. Après tout, il avait vécu la guerre, il savait à quoi cela ressemblait et préférait en parler ainsi pour avancer. Car sans savoir ce qu’est réellement la guerre, on ne peut pas ressentir le bien qui peut en ressortir pour la société quand celle-ci est finie. Autant socialement qu’économiquement.

-Votre chéri sera très attrister si vous vous prenez une flèche à sa place en étant derrière …

Car oui, elle avait décidé de monter toute seule et derrière lui. La position la moins sécuritaire quand on monte à cheval à deux. Mais pouvait-il seulement l’en empêcher ? Il avait une tête de mule en face de lui après tout.

-Bon … accrochez vous au moins pour ne pas tomber également !

Il remercia le vendeur de la main avant de commencer à faire trottiner le cheval. Mais s’ils en avaient pris un, ce n’était pas pour y aller à la même vitesse qu’en marchant. Alors il demandait rapidement à l’animal d’accélérer pour y être plus rapidement. Un rythme régulier et fait pour que l’endurance de la monture dure au plus long. A ce rythme, ils y seront après quelques heures. 

-Alors … qu’est-ce qui vous plait pas cette fois chez ce prétendant ? Il est moche comme un pou?

En entendant les douces paroles du chevalier, la jeune princesse féline releva doucement la tête en tout en relevant ses sourcils à la normale, clignant doucement des yeux à ses mots avant de baisser doucement les oreilles, se rendant compte qu’elle avait peut-être répondue trop à la hâte et sûrement comme une enfant vu les paroles et le sourire compatissant du beau blond.

Se sentant un peu idiote sur le coup, la minette au sang royal hocha doucement la tête après la prise de parole de son chevalier, ses oreilles toujours basses tandis que sa queue cessa de battre l’air, sans dire un mot pour éviter de dire encore une énième ânerie mais esquissant tout de même un petit sourire en le regardant en retrouvant son regard plein de vie et d’insouciance. Puis cette conversation prit fin ainsi, passant ensuite à la suite de la soirée, obligeant donc le faux couple de ce soir à se mettre en route pour la ville voisine. Et pour cela, il allait falloir une monture pour leur permettre d’y arriver rapidement et voyager en toute tranquillité, autant pour l’aller que le retour de leur petite escapade festive.

Une fois qu’ils furent arrivés chez le marchand, après qu’Aurelion ait choisit l’heureux élu qui allait avoir l’honneur de les porter sur son dos, Lovely quand à elle admirait les jeunes poulains gambadaient en toute liberté en se perdant dans ses souvenirs d’enfance. Et une fois que le chevalier ait fait les présentations entre la princesse et le valeureux destrier qui se fit traiter de steack au passage, la jolie minette au sang royal intervena pour rassurer le bel equidé en le couvrant de compliments tout en lui disant qu’il n’était pas un repas sur pattes.

Allez savoir si la belle monture avait compris ou non vraiment les paroles de la jeune princesse, mais dans tous les cas, l’animal semblait apprécier ses paroles ou ses caresses sur son museau, hennissant avec joie. Dans tous les cas, le discours de la demoiselle royale avait eu son petit effet, car le noble chevalier lui fit remarquer qu’en cas de guerre le royaume allait pouvoir compter sur elle pour soutenir les troupes avec ses jolis discours, ce qui arracha un sourire à la minette brune qui reporta son regard ensuite sur le chevaleresque blondinet, avant de reporter son regard sur le fier destrier auquel elle vint donner une dernière caresse sur le haut de sa tête avant de retirer ses mains de celle-ci, pour qu’ils puissent passer à la suite et commencer à partir de chez le marchand.

Lovely monta ensuite à l’arrière d’Aurelion, sans aucunes aides, histoire de lui montrer qu’elle savait aussi monter à cheval et que ce n’était pas qu’une princesse qui faisait du cheval assise dans un carrosse comme la taquinerie du chevalier laissait entendre. Bien installée derrière lui, ses mains autour de la taille du beau blond, la minette brune haussa un sourcil en entendant les mots du chevalier, la faisant doucement sourire avant de rire doucement et hocher la tête ensuite quand il lui demanda de bien s’accrocher.

« N’ayez crainte mon chéri… Je me tiendrais de toutes mes forces à vous et puis… Il n’y a pas de raison qu’on nous tire dessus comme des lapins. »

Lâcha t-elle en terminant doucement sa phrase par un léger rire, histoire de dédramatiser la situation, même si elle savait bien que cette position était dangereuse à deux. Sur le coup, elle n’avait pas pensé à la sécurité ou non en montant à cheval, ayant réagit un peu à chaud pour montrer au chevalier qu’elle savait monter à cheval aussi. Mais il n’avait pas tort, en cas de pépins, elle serait un vrai bouclier… C’était risqué mais tant pis, comme elle le disait après tout, il n’y avait pas de raisons qu’ils se fassent tirer dessus, n’est-ce pas ? Puis si ce n’était pas elle a cette place, ça serait Aurelion et c’est lui qui prendrait les flèches, donc blesser… Ce qui lui fit mal à son petit cœur rien que d’y penser d’ailleurs. Donc il valait mieux dédramatiser cette histoire et rire un peu, quitte a passer pour une demoiselle qui était totalement inconsciente du danger, en apparence en tout cas.

Une fois bien installée et bien accrocher de toute ses forces avec ses petits bras de princesse autour du chevalier, la minette fit un petit signe de tête au marchand également pour lui souhaiter une bonne soirée sans dire un mot et put sentir le cheval se mettre au trot en quittant le commerce. Et une fois suffisamment bien éloigné de celui-ci, la jeune féline princière put sentir la monture accélérait et passer au galop, sentant le vent frais sur sa peau en cette chaleur nocturne de cette soirée, appréciant les caresses de la brise sur sa peau caramel qu’elle pouvait sentir sur son visage ou passait sous ses vêtements.

Alors qu’elle fermait ses yeux pour savourer cette agréable sensation tout en pouvant sentir le doux parfum d’Aurelion proche d’elle, Lovely rouvra doucement ses yeux en l’entendant lui demander qu’est ce que ce qui lui déplaisait cette fois chez ce nouveau prétendant, marquant bien ainsi le fait que ce n’était pas la première fois qu’elle fuyait un prétendant et qu’il y avait toujours quelque chose avec chacun de ceux qu’elle avait vu, ce qui la fit légèrement sourire amusée en y repensant. Mais quand le beau blond lui demanda si c’était parce qu’il était laid comme un poux, la minette au sang royal se mit à rire aux éclats tout en restant bien accrochée à la taille du chevalier, posant bien sa tête contre lui qui remuait légèrement contre son dos à cause de rire.

« Hahaha ! Haaaaa… »

Soupira t-elle amusée après avoir bien rie, son regard contemplant le paysage défilait à toute vitesse pendant qu’elle essayait de se rappeler la tête du prétendant de ce soir.

« Alors… De mémoire il n’est pas moche, non… Bien au contraire, il est même très beau, souriant, il a de l’humour et il semble gentil… Mais… »

Dit-elle d’une voix pensive mais sincère, tout en resserrant doucement sa prise de ses bras autour de la taille du chevalier, sa tête calée dans son dos et son regard contemplant les paysages filant à toute rapidité sous ses yeux, se perdant presque entre la contemplation de ceux-ci et ses pensées qui se jouaient dans sa petite caboche de jeune princesse amoureuse.

« Je ne l’aime pas… Je ne ressens rien pour lui… Et je n’ai pas besoin de le connaître plus pour savoir que rien ne naîtra pour lui… »

Lâcha t-elle d’une voix pensive toujours mais légèrement triste, fermant doucement les yeux.

« Je sais qu’on se fiche de tout ça… Je sais que mes parents s’en moquent de l’amour… Mais… Je ne veux pas faire comme eux ou les autres… Je ne veux pas de cette vie-là Aurelion… Moi aussi je veux pouvoir épouser quelqu’un par amour et pas juste par principe ou obligation…»

La jeune princesse semblait négliger le danger … Ou alors elle se voilait la face simplement pour se donner raison et s’entêter à rester derrière lui. Aurelion n’aura donc pas le choix que de la faire changer de position par la force si une telle situation devait survenir. Il était capable de soulever la princesse assez facilement, c’est une certitude.

-Ma chère femme n’a peur de rien …

Bien que la situation ne lui plût pas, car étant normalement garant de sa sécurité au risque de perdre sa tête si quelque chose devait arriver, il évitait de dire d’autres commentaires moins positif. Il était temps de partir et elle s’accrochait à lui. Encore heureux ! Il ne souhaitait pas la voir tomber au sol et devoir justifier les bleus qu’elle pourrait se faire.

Galopant à un rythme qui permettrait d’arriver assez tot à la ville voisine, Aurelion avait questionné la princesse sur ce prétendant, ayant bien envie d’entendre les explications de la belle créature. Mais plus il l’écoutait, moins il comprenait en réalité. S’il n’était pas moche comme un pou, pourquoi un rejet aussi catégorique ? Aussi violent ? Sans même prendre la peine d’échanger plus de mot que ça ? Était-ce vraiment une histoire de sentiment ? Tout en affirmant que rien ne naitra pour cette personne. Tout cela était louche …

-Je comprend tout de même de moins en moins votre raisonnement … Si vous ne discutez pas avec les prétendants, c’est certains que rien ne naitra …

Bien qu’elle puisse poser sa tête contre son dos volumineux, dessiné par ses muscles, il pouvait parfaitement sentir la princesse contre lui. Il soupirait légèrement en se demandant si la personne dont elle parle finira par réellement apparaitre. Car pour rencontrer des gens, il fallait sortir du palais. Ce qui lui était compliqué. Tout était en contradiction.

-Je peux comprendre que vous vouliez vivre d’amour … Malheureusement, les rencontre entre nobles ou familles royales ne sont pas si fréquentes … Contrairement au peuple qui lui n’a pas de barrière entre eux. Je n’ai pas envie de briser vos envies … mais vous aspirez à des sentiments difficiles d’accès.

 Malgré cette petite discussion, le cheval semblait assez en forme pour faire le trajet sans pause. Et ils arrivèrent sans encombre à destination, ralentissant lorsqu’il arrivait aux portes de la ville pour laisser la princesse descendre devant les gardes et l’écurie extérieur pour y laisser le cheval s’y reposer désormais. Il revenait alors vers la princesse avant d’exposer la raison de leur présence aux personnes responsable du passage. Passer la nuit ici, tout simplement avant de repartir le lendemain, sauf imprévu. Une fois le contrôle passé, il se tournait vers la princesse.

-Bien … Nous y sommes. Je ne sais pas ou se trouve l’auberge dans laquelle vous avez prévu de profiter de l’ambiance … Quel est son nom ? Nous pourrions demander notre chemin ensuite.

En entendant les mots du chevalier, la jeune princesse féline se contenta de continuer de rire avec légèreté en restant bien derrière lui, bien agripper à lui pour ne pas tomber lors de la course. Mais elle entendait bien que quelque chose semblait chagriner le beau blond dans sa voix tout comme son intonation qui trahissait qu’il n’approuvait pas ce choix dangereux qu’elle avait fait. Même si cela était très léger, c’était même à peine perceptible en réalité mais la minette royale le ressentait bien, certainement une sorte de 6e sens peut-être.

« Il est vrai que je suis plutôt imprudente et impudente mon cher mari mais… »

Tout en restant agripper contre lui alors qu’ils avaient commencer à être au galop, la fière monture commençant sa course jusqu’à leur objectif.

« Si cela vous inquiète, nous pourrons faire une halte pour changer de place ou bien… Je… Au retour, je ne monterais pas à l’arrière si vous voulez. »

Dit-elle en cessant de rire de tout cela mais avec sérieux, voulant se montrer coopérative et rassurer le chevaleresque blondinet afin qu’il ne s’inquiète pour la mignonne chatte brune qu’elle était qui avait parfois des allures de petit chaton que de jeune chatte même, mais ça faisait son charme aussi.

Durant leur galop, Aurelion s’était donc enquérit de savoir ce qui cette fois avait poussé Lovely à fuir cet énième prétendant, curieux au passage de voir si tout cela était une question de physique peut-être. Ce à quoi la féline princière lui avoua qu’en fait ce prétendant-ci était plutôt bel homme au contraire et semblait même avoir de belles qualités mais qu’elle ne voulait pas prendre la peine de faire plus ample connaissance car elle disait que rien ne naîtrait entre-eux. Elle avoua également rêver d’amour alors que tout ça était en totale contradiction avec ses obligations et son rang, qu’elle avait des devoirs mais ne voulait pas faire comme les autres.

Et les mots du beau chevalier en guise de réponse à la demoiselle princière avait donner quelques petits coups de poignards dans le pauvre petit cœur de la jeune princesse. Oui, elle savait qu’il avait raison sur toute la ligne, autant sur le fait que si elle ne discute pas avec les prétendants rien ne pourra naître si elle n’y met pas du sien, tout comme le fait qu’elle aspire à des sentiments et choses qui sont souvent hors porté des gens de son rang. Et tout ça, toutes ces choses lui faisait mal, tout comme le fait que d’être amoureuse de cet homme avec lequel elle était en ce moment dont elle n’avait pas le droit d’espérer quoique ce soit ni de l’aimer, que ce soit en secret ou non, cela lui était interdit, elle en était consciente sous ses airs de princesse intrépide têtue comme une mule qui agit parfois une enfant entêtée, comme ce soir.

« Je le sais Aurelion… Malheureusement, je sais tout ça… Mais… Je crois que je suis pas encore prête à l’accepter en fait… C’est idiot de ma part et je m’excuse de vous entraîner dans mes bêtises… Je… Je vais essayer d’être plus raisonnable à l’avenir… »

Finit-elle par dire après quelques minutes de silence durant lesquelles elle s’était contentée de rester bien agripper au chevalier tout en gardant sa tête posée contre son dos, n’ayant plus une voix fluette et rieuse, ayant repris une voix sérieuse mais dans lequel un brun de tristesse était facilement identifiable pour ceux qui connaissait bien la minette au sang royal, tout comme le beau blond.

Le trajet continuant tranquillement au rythme des galops de leur fière monture, ils arrivèrent assez rapidement à leur destination, pénétrant l’entrée de la ville en passant les grandes portes, s’y stoppant pour y faire halte afin de descendre maintenant qu’ils étaient arrivés à bon port. Le chevalier alla placer leur noble destrier aux écuries tandis que la princesse l’attendait sagement devant celle-ci, observait pas les gardes qui attendaient de voir revenir le blondinet pour savoir la raison de leur venue dans leur citadelle. Et après quelques explications, ces derniers les quittèrent en leur souhaitant une bonne soirée tout en en retournant à leurs postes, permettant ainsi au chevalier et à la princesse d’être de nouveau seuls et jouir de cette solitude entre-eux, offrant au chevaleresque blondinet l’opportunité de demander quelques renseignements sur le lieu où ils étaient sensée allaient tous les deux pour cette fameuse petite sauterie.

« Alors… L’auberge en question se nomme « Le petit cheval » et il me semble c’est dans le centre de la ville d’après les informations que j’avais eu… Et que le bâtiment de l’auberge est assez reconnaissable car il y a pleins de statues de jeunes poulains et chevaux nains devant… Il paraît que le propriétaire est un amoureux des petits poneys, d’où son nom j’ai étendu dire… »

Dit Lovely en penchant la tête en regardant Aurelion avec sérieux, redressant ensuite sa tête en riant doucement après avoir raconter tout ça, amusée par cette histoire et aussi en joie, ayant retrouvé sa bonne humeur, prête à aller s’amuser avec ce chevalier qui faisait battre son pauvre cœur de princesse impatiente d’être à l’auberge.

La princesse admettait au moins être une petite imprudente … Impudente, il ne savait pas quoi en penser. Mais il était important qu’elle se rende compte du danger qui pouvait planer autour d’elle ! Son statut attirait plus d’ennui qu’à un simple civile. Une cible de choix.

-Oui au retour, vous monterez devant ! Faites m’en la promesse, au moins.

Il obligeait un peu la princesse. Il y était obligé. S’il ne se montrait pas un minimum stricte, elle finirait par faire ce qu’elle veut quand elle veut. Il fallait savoir lui mettre un stop. Peu de personne osait faire face à la famille royale et leur dire que leur comportement n’était pas adéquat. En même temps, ils craignaient de se faire punir. Ce n’était pas le cas d’Aurelion. Si sa vie était mise en danger par la famille royal parce qu’il faisait ce qu’il croyait juste, il ne se laisserait pas faire de toute façon. SI la famille royale tombait si bas, elle mériterait de subir des pertes. C’était un point de vue comme un autre.

-Je devrai me montrer plus sévère avec vous parfois … Mais grandirions-nous si nous ne faisions pas de bêtises ? … Enfin, pour autant qu’elles ne soient pas trop grave.

Il y avait un monde entre fuir ses responsabilités de la sorte et, par exemple, faire en sorte de supprimer ses opposants ou ceux qui se permettaient d’aller contre nos idées. Comprendre la différence était importante. L’une des deux catégories permettait d’apprendre, l’autre, simplement de réduire sa réputation à néant.

Le voyage c’était finalement bien dérouler. Bien qu’Aurelion ait un peu exagéré sur les attaques sur la route, les pavés extérieurs restaient plutôt sur dans ce pays. La famille royale savait diriger son royaume en pensant à toutes les classes. Ce qui était rare, il fallait le souligner. La princesse l’attendait alors qu’il donnait le cheval pour qu’il soit soigneusement gardé. Il revint vers elle avec quelques interrogations. Quel était cette auberge … Quand il eut les explications, il se remémorait la princesse auprès des poulains de la capitale … C’était fait exprès ?

-Je vois … Vous avez le chic pour choisir des endroits bien étrange je dois dire ! On a plus qu’à aller en direction de la place centrale et trouver ce fameux bâtiment si iconique. Si ma femme veut bien me suivre …

Un bâtiment qui devait avoir une histoire autour des chevaux pour être aussi décoré et accepté par la population. Mais peut-être qu’ils le découvriront une fois sur place. Il faisait attention à ce que la princesse ne s’éloigne pas trop, passant devant pas mal de vitrine. Cette ville semblait assez touristique. Ce qui pouvait expliquer que des bâtiments aussi décoré qu’une auberge puisse continuer à tenir debout.

-Je ne dirai pas non à une toilette une fois à l’auberge … Les températures sont en train de baisser, c’est le moment de se sentir bien.

Dit-il avec le sourire ! Mais il imaginait rapidement une baignoire en forme de cheval dans un tel établissement. Ils finirent par arriver à la place centrale et celle-ci était décoré d’une superbe fontaine en son centre. Il y avait donc une nappe phréatique qui permettait à la région de survivre. Les aspects et la façon d’une ville pouvaient être deviner en contemplant son architecture. D’ailleurs, en parlant de l’auberge, elle était en face de la fontaine.

-Oh ! La voici princesse. Admirez donc vos poulains en bois !

Il se mit à ricaner amusé

En entendant Aurelion répondre qu’au retour de leur escapade elle devra monter à lavant, lui demandant au passage de lui promettre qu’elle le fera, Lovely esquissa un petit sourire en hochant de la tête contre le dos du chevalier, préparant déjà celui-ci à la réponse qu’elle allait lui donner.

« Je vous promet de monter à l’avant au retour Aurelion, je vous en fais le serment. »

Promît-elle solennellement en fermant les yeux quelques instants en profitant de la brise qui caressant sa peau au fur à mesure que leur monture prenait de la vitesse dans son galop à toute allure en direction de leur destination. Durant leur voyage, ils étaient venus à parler des raisons qui faisait que la minette au sang royale fuyait son nouveau futur fiancé potentiel et les raisons n’étaient pas toujours justifiables fit remarquer le beau blond à la chatte brune qui le reconnaissait volontiers, promettant une nouvelle fois d’essayer de devenir plus raisonnable à l’avenir, ce qui n’était pas gagné quand on connaissait la demoiselle. Ce qui valait certainement la nouvelle remarque du chevaleresque blondinet sur le fait de devoir se montrer plus sévère avec elle mais que dans un sens comment grandir sans faire de bêtise aussi, remarque qui fit doucement rire la jolie princesse à l’arrière qui se tenait bien à lui, se contentant de seulement rire en guise de réponse à ses mots.

Une fois arrivée à leur destination et ayant pénétré les portes de la ville pour ensuite passer le contrôle des gardes de celle-ci et laisser leur monture aux écuries à cet effet, Aurelion demanda donc à Lovely plus d’infos sur l’auberge où ils devaient se rendre. Après avoir donner les explications nécessaires en plus d’un peu d’historique sur l’auberge si on pouvait dire, la jeune princesse féline ne put que rire en voyant la tête du beau chevalier qui lui fit remarquer qu’elle était douée pour choisir de ces endroits loufoques, ce qu’elle confirma en hochant la tête, visiblement très amusée et d’accord avec ses paroles, avant de hocher de nouveau la tête en se mettant à le suivre en direction de la place centrale.

Marchant tranquillement ensemble tout en passant devant de nombreux commerces touristiques qui étaient également beaucoup décorés, cela devait sûrement être typique à cette ville de décorer autant leur commerce, la princesse resta bien aux côtés du chevalier et reporta son regard sur lui en l’entendant lui dire qu’il se ferait bien une toilette une fois à l’auberge.

« Vous avez bien raison, surtout si vous prévoyez de tenir la soirée avec votre fiancée qui est prête à danser toute la nuit, il vaut mieux que vous soyez en forme et à l’aise mon cher fiancé. »

Dit-elle en riant doucement, amusée en le regardant avec un grand sourire malicieux en jouant de ses oreilles sur sa tête, signe qu’elle était d’humeur joyeuse et taquine. Mais la féline princière retrouva vite son sérieux si on peut dire en apercevant au loin une grande place avec une énorme fontaine des plus impressionnante où de l’eau cristalline qui scintillait à la lumière du claire de lune semblait brillait de milles éclats, lui conférant presque un aspect magique.

Étant captivée par le spectacle de l’eau jaillissante de la fontaine qui émerveillée la jeune Lovely, celle-ci n’avait pas vu l’auberge juste en face de l’édicule d’eau, mais grâce à Aurelion qui attira son attention sur celle-ci en ricanant à cause sûrement des sculptures de bois de jeunes équidés, la demoiselle féline reporta son regard sur la bâtisse et sa décoration, un sourire se dessinant sur ses lèvres émerveillée de cette vision.

« C’est magnifique… C’est vraiment adorable et si pittoresque… »

Dit-elle d’une petite voix admirative, souriant toujours en regardant l’établissement et son décor, aimant visiblement ce qu’elle voyait. Puis la jeune princesse se mit à avancer vers le bâtiment et tourna doucement sa tête vers le chevalier avec un grand sourire en haussant un sourcil.

« Alors mon cher mari ? Vous venez ? Si vous voulez prendre votre bain et pouvoir profiter de la soirée, plus vite nous rentrerons dans l’auberge et plus vite nous pourrons nous amuser ! »

Aurelion avait fini par avoir la promesse de la princesse pour monter devant à leur retour. Ils étaient arrivés dans cette ville sans encombre, fort heureusement. Devant les murs, le cheval avait été transmis à l’écurie pour qu’il puisse être nourrit et se reposer en paix pour le reste de la nuit. Les gardes avaient fini leur contrôle pour les laisser entrer dans cette ville. Elle semblait bien chaleureuse, tout pour attirer les touristes. Les rues principales qui accueillaient les boutiques jusqu’à la place centrale décoré de cette grande fontaine faisait certainement de l’effet sur les visiteurs.

Nul doute que cette ville se portait à merveille financièrement. Si les attaques de bandits étaient rares, cela profitait aussi à la réputation des lieux. Le régent de cette ville orientait peut-être ses chevaliers sur la sécurité de la ville de et ses alentours pour donner une force économique à l’aspect du tourisme. Cela serait une explication. Les régents étaient libres de gérer la ville qu’ils occupaient du moment que cela restait en accord avec les chartes signées auprès de la royauté. Il avait entendu une ville qui était très portée sur l’aspect du combat, organisant certains tournois. Cette ville était peut-être faite sur un thème également. Les poulains ?

-Hm ? … j’aime tout aussi prendre ma toilette quand les températures ne donne pas l’impression de la faire pour rien, voyez ?

Il ricanait un peu. Ses raisons étaient simplistes. Il avait beau être chevalier, travailler au château, il demandait parfois moins qu’un paysan. Aurelion savait vivre avec le minimum requis et cela lui convenait. Avant d’arriver dans ce royaume, c’est comme ça qu’il vivait. Laissant la nature lui offrir la nourriture qu’il méritait tout le long du trajet.

-Personnellement j’ai maintenant un peu peur d’entrer dans ce genre d’institut … J’espère que ce n’est pas une secte de poulain !

Il finissait sa phrase sous une plaisanterie pour cacher le fait qu’il était tout de même un peu inquiet du genre de personne qui travaillait dans ce lieu ou qui le tenait. Mais il fallait bien aller découvrir ça. Alors il commençait à marcher dans la direction de ce batiment pour découvrir le fin mot de cette histoire.

-Ma fiancée est bien plus excitée que moi à l’idée de s’amuser !

Il entrait alors dans l’auberge tout en disant ça. Il faut croire qu’il n’aurait peut-être pas du. Le réceptionniste ayant entendu les mots clé de ce qu’il disait, il proposait une avec un lit deux place au petit couple qui venait de se présenter devant lui. Il serait difficile de refuser une telle chose maintenant …au risque de faire poser des questions gênantes. Aurelion soupirait intérieurement, prenant la clé qui était présenté sur le comptoir et il déposait l’argent de la chambre pour la nuit. Elle était au dernier étage, c’était certainement l’une des plus belle. Il s’éloignait avec la princesse avant de la regarder du coin de l’œil …

-Vous ne ronflez pas j’espère ? …

Tandis qu’ils marchèrent dans les petites rues commerçantes de la ville en direction de la grande place, le chevalier avait parlé de faire sa toilette en arrivant à l’auberge, ce qui avait détourné l’attention de la jeune princesse féline des décorations des vitrines commerçantes, le taquinant sur le fait qu’il avait raison d’y penser car elle comptait bien s’amuser à danser toute la nuit donc il valait mieux qu’il se sente à l’aise pour s’amuser avec elle. Ce à quoi le beau blond répondit à la brunette royale qu’il aimait se toiletter quand les températures ne lui donnait pas l’impression de faire cela pour rien, lui demandant si elle voyait de quoi il parlait en ricanant, faisant hausser un léger sourcil à la princesse qui cligna plusieurs fois des yeux avant de ricaner à son tour en hochant la tête pour signifier qu’elle comprenait bien ce qu’il disait.

Puis leurs pas les dirigèrent jusqu’à cette fameuse place centrale où ils purent enfin apercevoir la dite auberge face à une magnifique fontaine qui avait captivé l’attention de la jeune minette au sang royal, qui s’était exclamer en compliment ensuite toute émerveillée devant la bâtisse et les décorations de l’établissement, trouvant cela absolument adorable et pittoresque comme elle disait. Mais il semblait que la déco n’était pas au goût du chevaleresque blondinet qui ne se fit pas prier de le faire remarquer sous forme de plaisanterie en se demandant s’il n’étaient pas tombés dans une secte de poulain, ce qui fit éclater de rire la chatte brune qui dû se stopper quelques instants pour se tenir les côtes en reprenant son souffle avant de reprendre un air plus sérieux mais toujours souriante avec amusement, se rappelant qu’elle ne devait pas se laisser aller comme ça devant autrui.

« Allons allons… Une secte de poulains… Voyons Aurelion, je me suis renseigné avant sur ce lieu et jamais je ne vous aurais envoyer dans une secte pareille voyons… En revanche une secte sur les étalons peut être… »

Dit-elle avec un petit sourire en coin très amusée de sa plaisanterie à son tour en haussant un sourcil avant de se mettre doucement à rire, reprenant leur marche vers l’établissement avec tranquillité, faisant part de son enthousiasme pour la soirée de ce soir à son cher chevalier qui releva amusé l’enthousiasme de la demoiselle princière. Mais avant que celle-ci ne puisse répondre alors qu’ils entrèrent tout juste dans l’auberge, le réceptionniste entendit leur conversation et prit les devants en leur proposer une chambre pour couple, une des plus belle en plus, voulant bichonner le couple et gagner un peu plus de sous par la même occasion.

Prit au piège, le chevalier paya la chambrine sans discuter et attrapa la clé entre ses mains, s’éloignant ensuite de l’accueil de l’auberge et loin de cet réceptionniste fort bien habille, avant de demander à la jeune princesse si celle-ci ronflait. Étonnée de sa question, la minette au sang royal tourna légèrement sa tête vers le beau blond et cligna plusieurs fois des yeux, surprise d’une telle question visiblement. Puis doucement un sourire malicieux apparue sur les lèvres de la chatte brune, qui pencha doucement sa tête vers l’épaule du beau blond, le frôlant de sa tête, venant lui répondre presque en chantonnant.

 
« Soyez rassurer mon beau fiancé… Je ne ronfle guère mais en revanche, je ronronne comme une bien heureuse et j’attrape souvent mon oreiller dans mes bras. Faite donc attention à ce que je ne vous confonde pas avec l’oreiller… »

Dit-elle amusée en redressant sa petite tête tout en fermant les yeux, un sourire fière et amusée sur ses jolies lèvres, contente d’elle et de sa réponse, attendant patiemment la réponse du beau chevalier alors qu’ils se dirigèrent tout deux vers leur chambre à partager ce soir.