(PoV :
Nea et
Yor)
Je glandouille tranquillement en attendant l’ouverture du club quand je sens comme une tempête approcher. Une tempête ? Non encore mieux, Yor ! Mon instinct me trompe rarement lorsqu’il s’agit d’elle, ou plus précisément quand elle s’apprête à proposer un plan hasardeux mais très excitant. Et effectivement…
« Les filles !! Plan cul, visite à domicile, ça branche l’une de vous ? »Nous échangeons un regard avec Ada et Jun. De l’autre côté de la pièce, Aoi se fait discrète : la connaissant, elle est plutôt partie pour aller chauffer des gens en ville. Nous nous mettons finalement à rire, nous disant toutes que ça ne serait pas mal d’avoir quelques informations. Mais nous n’avons pas le temps de poser la moindre question que Yor ajoute :
« C’est le même mec que pendant la partouze du bus. »« Prems ! »Pas le temps de réfléchir, je me porte volontaire ! C’est presque devenu une légende cette histoire. Ada et Jun me regardent avec un air dépité, presque frustrées de ne pas avoir dégainé le prems plus vite que moi. Je leur souris et les taquine :
« Pas d’inquiétude, j’en profiterais pour vous ! »De son côté, Yor est déjà en train de taper frénétiquement sur le clavier de son téléphone. Aucune idée de ce qu’elle note, sans doute qu’elle confirme notre venue. Je suis bien en dessous de la vérité…
Je ramène une nympho qui n’a rien à m’envier, si vous avez d’autres potes à inviter faut pas hésiter !!
Pendant qu’elle s’excite sur son téléphone, je file me préparer. Elle semble déjà prête, mais ce n’est pas encore mon cas… même si visiblement, nous allons pouvoir nous habiller assez simplement. Ce n’est pas comme si nous allions garder nos vêtements très longtemps de toute manière, si ? Alors après une dizaine de minutes, je la rejoints.
« Tu sais où c’est ? »« Oui évidemment ! En avant ! »Une téléportation et quelques minutes de marche plus tard, nous voilà arrivées face à un grand portail. On dirait une résidence bourgeoise, le genre isolée et très sécurisée. On aurait peut-être dû mettre de jolies robes finalement. Yor sonne à l’interphone, attendant que quelqu’un semble décrocher pour prendre la parole… avec sa classe habituelle.
« C’est nous, on vient pour pimenter la soirée ! »Et maintenant… il n’y a plus qu’à entrer !