Plouf ! [Drucila]

Sandji était content, très content. Il venait de retourner de Terra, où il avait pu s'amuser avec ses nouveaux jouets, dans ce nouveau monde. Il en était tellement heureux, qu'il avait décidé de se rendre à la piscine piquer une tête, ca faisait longtemps.

Seulement, il est de coutume qu'à 2 heures du matin, la piscine étais, logiquement, fermée. Mais qu'à cela ne tienne, il ne craignait pas l'eau froide, quoique cette nuit l'air était encore chaud, ni les bain du soir.

Ayant "forcé" la serrure de la piscine, il avait pu rentrer sans payer le ticket, et d'ailleurs tout était encore éteint. Mais c'était très bien pour le jeune fou qui voulait réapprendre les joies de la natation.

L'absence de personne lui avait permis un élan de liberté... Et il se mit totalement nu, laissant ses affaires sur un des bancs bordant la piscine, et se jeta d'abord dans la petite profondeur, après être passé par la douche obligatoire qui allait encore. On ne fermait jamais les robinets, après la fermeture, ici.

Rentrant dans l'eau encore froide, il fut pris d'un frisson et se prit les épaules en claquant légèrement des dents.

Après quelques minutes, Sandji s'était habitué à la température, et commençait déjà à faire quelque brasse, nu dans cette piscine sombre et vide.

Pas si vide que ça, Drucila aussi avait eu envie de se baigner, elle avait eu la même idée que le jeune homme et s'était mise totalement nue, après avoir fait quelques longueur elle s'était adossé au bord dans un coin sombre de la piscine. Elle avait alors entendu un bruit et avait décidé de ne pas bouger, elle avait vu le jeune homme arriver et l'avait regarder se déshabiller avec intérêt, ne le quittant pas des yeux. Il avait ensuite plongé dans l'eau fraiche et s'était mis à nager.

"Elle est fraiche n'es-ce pas?"

Drucila avait lancé cela du coin ou elle était sans pour autant se montrer.

Même si le bruit de l'eau, d'habitude, ne l'aurait rien faire entendre, l'absence de personne et le vide donnait dans la salle un écho formidable, et donc la voix de la femme fit relever la tête du blond, qui regarda autour de lui, d'un air surpris.

" Mûh ? "

Il faisait encore sombre, et il ne voyait pas vraiment bien. Il regarda donc le plafond, et mit ses mains en porte-voix

" Oui madame l'écho, l'eau est pas chaude ! Mais c'est pas grave, j'aime bien quand même ! "

Il regarda quelque seconde le plafond, comme si Dieu allait en sortir et lui parler. Finalement, il rabaissa la tête, et se remit à nager un peu, en esquivant la grande profondeur.

Drucila éclata d'un léger rire et décida de se montrer. Elle s'avança dans une partie de la piscine ou elle serais visible. Contrairement au jeune homme elle se trouvait dans la partie profonde de la piscine. Elle était suffisamment enfoncée dans l'eau pour qu'il ne voit pas qu'elle était nue.

"Bonjour ou plutôt bonsoir, moi aussi j'aime bien l'eau fraiche c'est tellement agréable"

Drucila regarda le jeune homme en souriant après tout elle ne le connaissait pas et n'avait aucune raison de se méfier de lui.

A présent, il voyait d'où venait la voix. Cet écho était si bien qu'on ne savait même pas d'où ca sortait. Pratique quand on veut se planquer.

Regardant la femme avec intérêt, le fou essayait rien qu'avec le regard de tout savoir d'elle. Depuis sa "mission" confiée par sa maman, il n'avait pas encore trouvé une seule "femme en blanc" à violer, et il ne pouvait pas retourner la voir sans avoir accompli ce ou ces forfaits, ca la décevrait. Et personne ne veut décevoir maman, surtout pas Sandji.

Seulement, en revoyant l'horloge de la piscine aux bouts fluo, Sandji posa une question à la femme:

" C'est vrai que c'est bien. Mais tu ne fais pas dodo, toi ? "

Pour Sandji, c'était simple: il ne savait pas dormir.

"Non je fait pas dodo, je dors très peu en fait et puis il y a tellement de chose plus intéressante à faire que dormir"

Elle laissa ses yeux se perdre dans le vague et un sourire apparut sur ses lèvres. Revenant à la réalité elle posa ses yeux sur le jeune homme

"Et toi tu ne fait pas dodo non plus ?"

Elle nagea un peu et s'approcha du jeune homme elle n'était plus qu'a deux mètres de lui, l'eau lui arrivait à la poitrine et il était bien visible qu'elle ne portait pas de haut de maillot de bain

D'un côté, elle avait raison. Seulement, le sommeil du fou était très étrange. Il ne dormait que quand il ne savait plus tenir debout. Oui, Sandji avait oublié comment dormir. Les cauchemar le réveillaient tout le temps, et, à force, il en a oublié la capacité de s'endormir. Et même si il s'endormait, ses cauchemars du passé le tireraient de son sommeil pourtant bien mérité.

" Non, je ne fais pas dodo. Je ne sais plus comment on fais. "

Il fit quelques brasses, passant à côté de Drucila, et en se retournant vit qu'il n'y avait aucune attache de quelconque maillot de bain dans le dos de Drucila.

" Tiens, tu es toute nue ? "

Il fit un sourire, comme rassuré.

" Moi aussi. Je savais pas si on pouvait. "

"oui je suis toute nue, en théorie on n'a pas le droit mais transgresser les règlements c'est plus drôle, je sais que tu es nu je t'ai vu quand tu as enlevé tes vêtements. C'est triste si tu ne sait plus comment dormir tu as déjà essayé de dormir avec quelqu'un ? Ca irais peut être mieux si tu n'étais pas seul"

Elle sourit au jeune homme elle le trouvait étrange mais gentil, elle nagea un peu.

"Au fait je m'appelle Drucila et toi ?"

Effectivement, le fou n'avait jamais dormi avec quelqu'un, sauf avec sa mère. C'était les seuls moment où il avait dormi tranquille... Avant que son père n'abatte celle-ci, et que Sandji abatte son propre père par la suite, il était d'ailleur a noter qu'il avait dévoré son cadavre.

" Non, je n'ai jamais dormi avec personne. "

Il se rapprocha un peu. Visiblement, cela ne le gênait pas de se retrouver aussi près d'elle, son corps et le sien nus.

" Je m'appelle Sandji. "

Il regarda quelques instant le visage de Drucila. Il ne lui trouvait rien de bien particulier, seulement c'était sa manière de retenir quelqu'un. Prenant alors doucement le bras de Drucila, il fit en la regardant dans les yeux:

" Alors, tu veux dormir avec moi ? "

Drucila non plus n'était pas gêné par le fait qu'ils soient tout les deux nus.

"Je suis contente de te connaitre Sandji"

Drucila lui lança un regard étonné quand elle lui avait suggéré de dormir avec quelqu'un elle n'avait pas imaginé qu'il allait lui proposé. Elle hésita quelques instants. D'un coté elle n'avait pas envi de le blesser en lui disant non mais d'un autre coté elle ne le connaissais pas, en même temps ce ne serais pas la première fois qu'elle passerais la nuit avec un inconnu et il avait vraiment l'air gentil.

"D'accord je veut bien dormir avec toi"

Il fixa encore Drucila, comme si il hésitait à lui répondre. Néanmoins, sa réponse fut claire et nette:

" D'accord. Où on dors ? "

C'est à ce moment précis qu'un petit passage de sa mémoire ressurgit dans son esprit, comme un appel d'ailleurs. Il se souvenait de ce que lui avait dit sa maman, et tenter de coït avec n'importe quelle femme ne pouvait pas forcément la déranger. Elle avait dit une femme en blouse blanche, mais une femme tout court, c'était déjà pas mal. Du moins, dans l'optique du fou oui.

Prenant alors Drucila dans ses bras, il se mit à la serrer doucement, comme si il enlacait une peluche réconfortante, mais il ne faisait que sentir la peau de Drucila. D'ailleurs, à ses pensées, son sexe se mit à se dresser, et à défaut de le sentir, Drucila pouvait probablement le voir à travers l'eau.

" Et sinon, on pourra dormir à la manière que maman m'as dit ? "

"Je ne sais pas ou on pourrais dormir tout les deux tu as une idée ?"

Elle s'interrompit quand Sandji la prit dans ses bras, elle sentit son sexe se dresser mais ne fit pas de commentaire, elle ne savait pas trop quoi penser.

"Et elle t'a dit quoi ta maman ?"

Drucila avait posé la question bien qu'elle imaginait déjà plus ou moins la réponse. Elle trouvait le jeune homme vraiment étrange et commancais à se poser des questions, sa façon de parler était étrange, il parlait comme un petit garçon

Il ne fit que sourire innocement à la question de Drucila. Elle le saurais tôt ou tard.

" Quelque part où on aura pas froid. Mais si on se colle, on aura pas froid, hein ? "

Il loga sa tête dans le creux de l'épaule de Drucila, souriant.

" Moi je dors où tu veux. Ma maison est pas très loin, si tu veux. "

Il enleva sa tête de là. Lui souriant toujours, il alla vers le bord, et ressortit. C'est en se retournant vers Drucila qu'elle pouvait à présent parfaitement distinguer l'érection assez importante de Sandji, qui, accroupi, lui faisait signe de venir.

" Tu sors ? On va aller dormir. "

Drucila remarqua que si Sandji avait répondu à la première question il avait soigneusement évité la deuxième.

"oui c'est vrai si on se colle on aura pas froid, puisque ta maison n'est pas très loin on à cas y aller"

Elle regarda Sandji lui sourire et se diriger vers le bord il sortit de l'eau et se tourna vers elle ne prenant même pas la peine de cacher son érection. Elle se dirigea à son tour vers le bord et sortit de l'eau un peu gênée de se montrer nue devant se garçon qu'elle connaissait à peine. Elle n'était pas pudique mais ce garçon l'intriguait, il avait l'air très gentil mais ses paroles était mystérieuse elle ne voyait pas ou il voulait en venir, il lui faisait un sourire innocent et se montrait nu devant elle l'instant d'après.
Elle était maintenant nue sur le bord de la piscine, elle se dirigea vers l'endroit ou elle avait laissé ses affaires

Ramassant ses affaires, il doubla même Drucila et pris ses affaires avant elle, avant de se tourner vers la femme et faire:

" J'ai nos affaires, on peut y aller. "

Et sans plus de discussion, il sortit de la salle de la piscine, repassa par les vestiaires...

Et continua.

Il marchait, nu comme un ver, devant la caisse fermée, et ressortit dehors. La nuit était encore assez chaude, donc le rhume était évité...

Seulement il y avait des risques qu'on les voye totalement nu pendant 5 minutes dans la rue, 5 minutes étant le temps nécéssaire pour arriver à la maison de Sandji. Le fou, après avoir attendu sa nouvelle amie, se remit en marche, les vêtements sous les bras, encore tout mouillé, et prit le chemin vers sa maison.