Plouf ! [Drucila]

Drucila regarda Sandji prendre ses affaires et se diriger vers la sortie sans prendre la peine de s'habiller.

"Mais on va quand même pas y aller nu et si on nous voit ?"

Il y avait une pointe d'inquiétude dans la voix de Drucila qui s'agrandit encore lorsqu'elle vit Sandji sortir dans la rue. Elle hésita un moment mais de toute façon il avait ses vêtements elle était obligée de le suivre. Elle rattrapa le jeune homme et marcha à coté de lui en espérant qu'ils ne croiseraient personne. Drucila n'était pas timide et être nu ne la gênais pas mais de là à être nu en pleine rue c'était un peu trop pour elle.

Alors que le fou, un air béat sur le visage, continuait de marcher comme un somnambule, les paquets de vêtements sous le bras, il répondit à la question de Drucila:

" Pourquoi on ne le fais pas ici si on l'as fait dans l'eau ? Ca change rien, non ? "

Apparement, a part quelques voitures au loin, personne ne fut suspect de les avoir surpris dans leur naturisme. Mais lorsqu'ils arrivèrent à l'appartement de Sandji...

C'était une maison de taille convenable pour deux personnes, mais qui respirait bien la richesse tout de même. Tout le décor avait l'air ultramoderne, aux belles couleurs vives, donnant un air d'irréel à la maison.

Poussant la porte sans même avoir à déverrouiller la serrure, ils entrèrent dans ce qui était le salon, une belle pièce bien entretenue, au divan rouge sombre, accompagné de deux autres siège du même style, devant une table basse de verre, et derrière cette table basse se trouvait une cheminée éteinte, et une télévision à fixation murale trônait au dessus. Plus loin, on apercevait une porte, qui devait sûrement conduire dans la cuisine/salle à manger, et le mur sur leur gauche indiquait une porte pour le bureau, bureau où l'on trouvait encore une porte, et là des toilettes.

L'escalier, situé à côté de la porte pour la cuisine, menait à la chambre de Sandji, mais aussi à celle de sa défunte mère, qu'il avait entretenu tout de même.

Allant vers l'escalier, le fou, après avoir refermé la porte, invita Drucila à monter.

La chambre du fou était toute particulière. Même si c'était propre, le lit fait, des photos, plein de photos traînaient partout. Des photos de ce qui semblait être lui, d'une autre femme inconnue, de sa mère, mais le pire de tout était cette peinture bizarre sur un chevalet.

Il avait dessiné un personnage tout noir, au visage indéfinissable, qui venait de pulvériser la tête à un personnage blanc, et tout autour figuraient des coeurs, plein de coeurs, comme sur les jeu de carte.

Drucila fut heureuse d'arriver chez Sandji et de n'avoir croisé personne en chemin. Elle trouvait la maison très jolie et bien entretenue. Elle le suivi dans les escaliers et entra dans sa chambre, elle était propre et bien rangé cependant quelque chose perturbait la jeune fille. Elle s'approcha de l'étrange peinture et la regarda essayant de comprendre ce qu'elle représentait. Mais elle préféra ne pas poser de questions. En fait elle commençais à s'inquiéter et à se dire qu'elle aurait mieux fait de ne pas aller à la piscine ce soir, elle avait un peu peur mais préférai ne pas le montrer.

"Et maintenant ? Tu veut essayer de dormir ?"

Le fou semblait heureux de contempler sa peinture. Même si ce n'était pas vraiment du grand art, on constatait tout de même un certain talent dans cette peinture.

C'est la nouvelle question de Drucila qui ramena le blond sur terre

" D'accord. "

Souriant, il prit Drucila dans ses bras, et se jeta dans le lit avec, pour se frotter contre elle tel un enfant caresserait sa mère. Sa tête au niveau de la poitrine de Drucila, il avait ses mains aux niveau du dos de celle-ci, et son sexe était collé, et d'ailleurs il le frottait, contre le bas ventre de la femme, comme pour l'inviter à quelque chose.

Drucila sursauta elle ne s'attendait pas à ce que Sandji la fasse basculer dans le lit avec lui. Il commença ensuite à se frotter à elle, elle n'avait pas prévu se genre de réaction et ne sut comment réagir. Son comportement était étrange, il se collait à elle comme un enfant se collerais à sa mère mais son sexe qu'il frottait contre elle contrastait totalement avec le reste de ses actes. Elle n'arrivait pas à le cerner, elle ne voyait pas ou il voulait en venir. Elle décida d'y aller en douceur, lui caressant tendrement les cheveux elle murmura

"je croyais que tu voulais dormir?"

Elle n'était pas en position de force elle le savait il n'était pas très musclé mais cela ne voulait rien dire, elle avait comprit que dans cette ville beaucoup de gens n'était pas ce qu'ils semblaient être. Cependant malgré son inquiétude elle avait légèrement écarté ses cuisses. Réflexe ? Inconscient ? Aucune idée mais il pouvait maintenant se frotter à elle comme il le voulait

Et il ne s'était pas privé de le faire.

Son extrémité se frottait inlassablement contre l'entrejambe de Drucila à présent, et le fou retrouvait son sourire si angoissant qui lui saillait tant.

" Tu n'as jamais dormi comme ça ? "

Son sourire s'élargit encore.

- " Les filles n'aiment pas les contacts doux, elles n'aiment pas qu'un homme fasse preuve d'affection, elles aiment qu'un homme soit fort, violent, brusque, evidement, ces pauvres petites sottes n'ont aucune idée de ce qu'est la véritable violence. Il faut donc que tu te comporte en gentlemen, donne leur toute la violence qu'elle veulent, mais ne les mange jamais, c'est compris? Les filles sont très compliquées, quand elles disent non c'est l'inverse qu'elles pensent, et plus elles te diront qu'elles ne le veulent pas, plus tu devra le faire. "

Tels étaient les paroles de la personne qu'il appellait "maman". Oh, si, il n'allait pas la décevoir. Sandji voulait être aimé de tous, et si cette femme voulait de la violence, elle en aurait.

" Je sais que tu aimera, maman l'as dit, et maman a raison ! "

Soulevant soudainement les jambes de Drucila, il s'enfonca en elle sans plus de ménagement, et commenca ses séries de va-et-viens brutaux et sans douceur, après tout il suivait à la lettre les recommandations de Nasira.

Drucila sentit la peur monter en elle quand il se mit à lui sourire, ce n'était pas un sourire normal, il avait quelque chose d'angoissant.

" Je sais que tu aimera, maman l'as dit, et maman a raison ! "

Elle ne comprit pas ce qu'il voulait dire par là mais elle n'eut pas le temps de poser de questions il lui souleva les jambes et entra en elle brutalement, lui arrachant un cri. Il se mit à faire des va et vient rapide et brutaux. Vu son comportement depuis leur rencontre elle se doutait qu'il tenterait surement quelque chose mais pas "ça". Il était en train de la violer et il lui faisait mal.

"Non Sandji arrête, je t'en supplie, arrête"

Elle ne savait pas qu'en lui disant d'arrêter elle ne faisait qu'aggraver les choses

Oh, quel jackpot Drucila venait de décrocher. Il était évident que, totalement endoctriné par les simples paroles de l'infirmière qui avait su être si maternelle avec lui, le fou n'allait pas désobéir et appliquer les ordres à la lettre.

" D'accord ! "

Visiblement heureux d'entendre ça, Sandji leva encore un peu les jambes de Drucila, pour profiter d'une meilleure pénétration, et il y allait avec toute la brutalité dont il pouvait faire preuve. Et pour un homme bourré jusqu'à la pointe des cheveux de drogues de combat et autres substances visant à le transformer en super-soldat, il était plus qu'évident qu'il en avait à revendre, et n'hésitait pas à en faire preuve.

" Alors, tu aimes beaucoup comme ça ? Hein ? Hein ? "

Ses paroles étaient aussi rapides que ses coups de reins, comme si il n'avait pas le temps de parler, trop concentré à ses va-et-vient toujours plus brutaux.

Drucila avait un instant cru qu'il allait vraiment arrêter quand il lui avait dit d'accord mais au lieu de ça il y allait encore plus fort. Chaque coup lui faisait mal, il la prenait avec brutalité. Le seul mot qui lui vint à la bouche fut :

"Pourquoi ? Pourquoi tu me fait ça ? J'ai été gentille avec toi alors pourquoi tu me fait mal ? Arrête s'il te plait"

Elle sentait des larmes lui couler sur les joues, elle voulait qu'il arrête, elle ferma les yeux, essayant de déconnecter son esprit de ce qu'elle était en train de vivre

Sandji en était fier, de la voire dire "non" comme ça. C'était la preuve qu'elle aimait, alors. Mais en plus, elle pleurait...

Alors c'était carrément le jackpot qu'il venait de tirer. Tout fier d'entendre ça, il répéta une nouvelle fois, comme si Drucila le suppliait d'y aller encore plus fort.

" Parce que justement Sandji est gentil aussi, alors il fait ce que les filles aiment, maman me l'as dit ! "

Il prit soudainement Drucila par les épaule, et la mis sur les genoux, à quatre pattes dans son lit.

Ressortant de l'antre humide et chaud de la femme, Sandji ne comptait pas s'arrêter là, au contraire.

Collant son sexe contre le petit trou de Drucila, le fou se mit a pousser fort, et finalement entra assez violemment dans le derrière de sa partenaire qu'il pensait consentante, et se remit a donner des coups de reins toujours plus fort.

" Drucila aime, hein ? Sandji le fais bien ? "

"Non je n'aime pas ça !!!"

Elle se débattit elle voulait qu'il la lache. Enfin il ressortit d'elle, elle crue un instant que son cauchemar était fini mais il la retourna la mettant à quatre pattes, comprenant ce qu'il voulait faire, elle se débatti mais il la pénétra violament la faisant hurler, ses pleurs redoublèrent.

"C'est faux tu n'est pas gentil, un gentil garçon ne me ferais pas mal comme tu fait, tu es méchant avec moi"

Drucila avait réussi à articuler ça entre deux sanglots, ce qu'elle ne savait pas c'est que dire à un fou qui voulait être aimé de tous qu'elle le trouvait méchant pouvait être dangereux pour elle. Qui sait comment il allait réagir ?

Simplement en restant dans l'optique de vue que Nasira avait ordonné à Sandji de suivre.

Elle l'avais bien dit: les femmes disent toujours le contraire de ce qu'elles pensent. Donc, se faire traiter de méchant revenait à être gentil... Tout allait bien dans le plus pire des mondes.

" Oh si, Sandji est gentil, c'est vrai ! "

Fier comme un paon, le fou, toujours dans sa recherche de l'acte sexuel le plus violent possible, eut une idée qui était à la hauteur de sa force.

Prenant Drucila dans le dos, il la souleva et se mit a genoux sur le lit, la soulevant par dessous les cuisses et la tenant dans le dos, il continuait sa sodomie brutale en la faisant carrément sauter sur son sexe, soulevée en l'air. Tout ce qu'elle put entendre comme commentaire était le souffle du fou s'accélérer a mesure que le plaisir commencait à l'envahir.

Drucila ne savait plus quoi faire, à chaque fois qu'elle lui demandait d'arrêter il y allait plus fort, comme s'il comprenait le contraire de ce qu'elle disait. Elle commençais à se résigner que pouvait-elle faire à part attendre qu'il finisse ? Mais soudain elle eut une idée c'était totalement fou mais peut être que...

"Continue"

S'écria-t-elle. Plus elle lui disais d'arrêter et plus il continuais peut être qu'en lui disant de continuer il arrêterait, c'était totalement dingue comme idée mais elle n'avait plus rien à perdre.

Sur le coup, Sandji avait cru mal entendre, mais en y réfléchissant, non. Elle lui avait dit de continuer. Qu'est ce que ca voulait dire ? Maman avait pourtant dit qu'elle pensent toujours le contraire de ce qu'elles veulent... Mais si elles disent vouloir, cela voulait dire que non ?

Alors il s'était trompé, on ne l'aimait pas ?

Sa première intention était d'arrêter...

Mais rien à faire. Le plaisir avait pris le dessus, son corps refusait d'obéir, il ne pouvait plus s'arrêter après être allé aussi loin.

Renversant Drucila sur le lit, de nouveau à quatre pattes, il continuait ses coups de reins toujours aussi brutaux, ses mains ancrées sur ses cuisses, baisant toujours plus fort, alors que le jeune fou se confondait en excuse.

" Sandji ne fait pas exprès, il est désolé, il le jure, il ne fait pas exprès, c'est plus fort que lui... "

Mais dans peu de temps viendrait la "délivrance"...

Drucila avait bien senti que Sandji avait été perturbé par ce qu'elle avait dit, cependant il ne l'était pas assez pour arrêter, il était trop tard il voulait aller jusqu'au bout. Il continuait tout en se confondant en excuse qu'elle n'écoutait même pas. Elle avait baissé la tête laissant ses larmes couler sur ses joues, elle attendait juste qu'il termine, la douleur qu'elle ressentait était plus psychologique que physique ce n'était pas la première fois qu'on la prenait brutalement mais là c'était différent il ne lui avait pas demandé son avis, il l'avait prise de force. Pourquoi faisait-il ça ? Il avait l'air tellement gentil, étrange certes, mais gentil. Quand il c'était frotté contre elle, elle l'avait laissé faire, pour être honnête cela lui avait plus mais juste après il l'avait pénétré violemment. Pourquoi avait-il prit par la force ce qu'elle était prête à lui donner ?