Quand il était en ville, ce n’était pas difficile de trouver l’imposant guerrier nomade qui officiait en temps que mercenaire, il ne faisait halte que le temps de trouver un nouveau contrat et dépensait son argent en alcool et en femme. Ses seuls possessions matériels étaient ses armes et il n’avait besoin de rien de plus dans sa vie, il ne restait jamais bien longtemps au même endroit.
Il était de retour en ville depuis la veille, il revenait d’un voyage au cœur d’Ashnard et le commanditaire l’avait généreusement payé lorsqu’il était revenu avec des artefacts sacré trouvé dans d’anciens temple en ruine. Et comme toujours, cet argent avait servi à faire la tourner des tavernes et auberge, il avait passé toute la journée et la nuit à aller d’établissement en établissement pour boire et vider les stocks d’alcool. Il avait également fait un saut dans un bordel pour s’entourer de présence féminine, il y était resté plusieurs heures en s’offrant les services de plusieurs filles de joie.
A peine était-il sortie du bordel qu’il retourna faire la tournée des tavernes, il n’était pas insensible à l’ivresse mais un colosse comme lui avait besoin d’une quantité phénoménal de liquide avant de ressentir le moindre effet de l’alcool. Le soir venu, il avait déjà vider une dizaine de taverne quand il décida de rentrer à son auberge, il se plaça a une table dans le fond et annonça à l’aubergiste qu’il payait sa tourner. Comme à son habitude, on vint se placer à sa table pour boire avec lui mais également l’entendre parler de ses aventures tant celles en temps que mercenaire que celles avec les femmes avec qui il couchait. Quand Freyord était là, l’ambiance était toujours bonne, à la fois parce qu’il imposait le respect, que les gosiers n’étaient jamais secs en sa présence mais aussi parce que derrière ce carrure colossale se trouvait un homme profondément bienveillant.
Quand une femme vint s’asseoir à sa table, le terranide ne put s’empêcher de regarder ses formes généreuses qui lui était montré et il appela un serveur pour qu’on serve une bière à la nouvelle arrivante avant que celle-ci annonce la raison de sa venue avec comme argument de persuasion une bourse d’or bien remplie :
« Une escorte ? Bien, où voulez-vous aller ? »
Il n’était pas difficile à convaincre, tant que c’était bien payé il n’y avait pas de mission qu’il ne pouvait accomplir et au vue de la quantité d’or qu’on lui agitait sous le nez, la commanditaire était soit extrêmement fortunée soit la route qu’elle voulait empruntée était dangereuse, dans les deux cas, c’était bien assez pour le faire aller n’importe où :
« Je suis votre homme, mademoiselle. Appelez moi Freyord, puisque nous allons passer du temps ensemble. »
Il avait bien compris l’allusion dissimuler derrière le fait d’avoir une avance sur paiement dans la nuit, il aimait les femmes et ne s’en cachait pas vraiment, la luxure était un péché pour lequel il plaidait volontiers coupable :
« Si vous voulez partir demain à la première heure, peut-être faudrait-il s’éclipser dès maintenant pour être prêt dès la première heure. »
La nuit était tombée, cependant il n’était pas si tard que cela mais c’était une manière des plus vantarde de lui indiquer que si elle voulait lui faire une avance en nature, il fallait s’y prendre tôt car il était extrêmement endurant et qu’il pourrait la combler toute la nuit durant.