L'invocation du héro. - Red King

A l’âge de quatre ans, des pouvoirs curatifs se sont manifestés entre les mains d’Isadora. Plusieurs envoyés du temple se sont précipités chez son père, dès qu’ils ont appris la nouvelle. Petit nobliaux ruiné, il avait vu en sa fille, un moyen de refaire fortune et influence, de quitter cette modeste campagne où sa ruine se dégradait d’années en années.

La petite fille ne désirait pas quitter son père, sa seule famille mais lui la vendit sans aucun scrupule. Une forte somme d’argent lui fut versée… Mais jamais le pouvoir de sa fille ne le sortit de sa misère. Le temple effaça son patronyme et la priva de ses origines.

Maintenant, elle était la Sainte, l’envoyée de la Déesse-Mère pour bénir le Grand Empire du Sud. Elle était toute petite qu’elle était propulsée d’un misérable lopin de terre à la frontière à l’immense capitale surpeuplée, au sommet de la scène internationale.

Timide enfant, qui peinait à nouer des amitiés, cette nouvelle prospérité, cette attention que le monde lui portait, la mit cruellement mal à l’aise.

Isadora grandit dans un monde, où chacun de ses faits et gestes étaient méticuleusement observés, critiqués, transformés et écrits pour les générations. Le Temple usait d’un terrible pouvoir de propagande, créant un mythe autour d’elle, au cours des années.

Si la présenter comme la future cheffe, elle savait très bien qu’un tel pouvoir ne lui serait jamais accordé. Non, les anciens étaient trop attachés à leur privilège, à en faire d’elle leur parfaite marionnette.

En grandissant, elle comprit la malédiction qui pesait sur elle. La Sainte se mit à haïr sa propre existence, ce palais doré dans lequel elle avait été forcé de grandir.

A l’âge adulte, un bref espoir d’échapper à cette vie de tourment naquit en elle. Elle organisa sa fuite dans le plus secret… Mais fut bien vite rattrapé par les chevaliers, emmenée dans un cachot. Pour excuser sa disparition, on la qualifia de malade, allité à cause d’un puissant mal.

Le même qui faisait rage dans les contrées les plus éloignées. Quand l’empereur apprit la souffrance de sa bien-aimée sainte, il fit orchestrer l’appel d’un héros. Un rituel très ancien, qui visait à faire venir un homme d’un autre monde dans le leur pour les protéger des catastrophes. On le disait même béni et chéris des dieux. Mais un tel ouvrage demandait une très longue préparation, des artefacts anciens qui pourraient mettre des années à être récupérés.

Tout cela résidait dans les honteuses manipulations des anciens prêtres. Isadora put sortir de sa prison, quelques jours plus tard mais l’avertissement était donné : Elle devrait désormais leur obéir aux doigts à l'œil. La moindre incartade serait punie sévèrement.

Trois ans plus tard, grâce à un comportement exemplaire et forcé, Isadora avait un peu plus de liberté. En même temps, les éléments principaux pour la venue du héros avaient été réunis, grâce à de courageux chevaliers. On lui demanda de présider le rituel qui commença au centre du temple, dans l’une des plus magnifiques pièces, parée d’or et de pierres précieuses.

Isadora était richement vêtue d'une robe blanche cousu aux fils d'or et parée d'attributs cérémoniaux.

Elle espérait que l'invocation échoue… Mais non, un homme d’un autre monde se dévoila à eux, nu.

Quelle vie banale, ennuyeuse et si rébarbatif ! Je m'en lasse temps. Fichu terre avec ces guerres incessantes et sans aucun intérêt, rebond, dénouement intéressant. Tout est fait par des machinations, complots, politico-économiste gauchiste, extremiste !

Pourquoi la beauté de ce monde est caché par un pouvoir humain si faible ? Pourquoi on nous parle de putain d'espion et de One Man Army, alors que bon, tu te bats au corps à corps et te pète le poignet en frappant mal ton adversaire !
Bref, ce monde terrien est beaucoup trop... nul ! Aucun pouvoir, aucune magie et tant de victime, incapable de se sauver !

Certains me trouve No-Life, suis pas d'accord ! J'ai un boulot... de caissier de supermarché. Rêver d'un univers n'apporte pas franchement la richesse, j'essaye de ne pas perdre espoir mais franchement... C'est la loose. Les filles n'aiment que les mecs sérieux et riche ! Et puis je suis roux... c'est con, mais les rousses sont super sexy, là ou les mecs... c'est plus moyen, voir "moche". Pourtant dans les animes, c'est tellement la classe, les cheveux rouges !

Avant j'étais animé d'une envie de grandeur, de force en voyant tout ces héros se battre pour une noble cause, une mission de vie. Et là... je me bats juste pour mon putain de 18M carré ! Merde quoi ! J'ai vingt-quatre ans et je vois rien à l'horizon de bon arrivé !
J'avais appris tant de sport, tant de chose et finalement... Pour rien en faire, bah oui, sauf policier, ce battre te fout en taule ! Tu peux pas faire justice toi-même et n'étant pas un super-humain, une simple balle ou un coup de couteau et paf tu crève comme une grosse merde ! Bref, j'avais arrêter de me donner à fond en grandissant, réalisant que mon rêve c'était effondrez sur lui-même.

Je connaissais que vaguement les meufs et celle qui était dans mon délire sur internet... c'était des gamines !!! La misère, je mourrirais peut-être puceau en tentant d'éviter un vol à la tire, poignardé pour sauver un/e inconnue ! Ce serait le best of ma life ahah !

Encore une journée en tout cas à s'écraser devant le client mécontent de la hausse des prix... Ok plaint toi, mais bordel, je peux rien y faire et moi-même je la ressens sur mon salaire !
Dépité, je rentre, allume la télé en cherchant le dernier épisode de ma série, une boisson pétillante, du chocolat et hop mon cache-oeil démoniaque... ah... je me sens enfin moi. Hors de ce fichu monde...

Même les épisodes sont de plus en plus nuls, toujours la même trame, les artistes ont pas assez d'argent, de temps et les designs sont nuls. Je soupire et relit mon grand livre de la destruction... Il m'est très chère, j'y ai écris toute mes vies passées. J'en souris et me lève pour allez me préparer un bouillon de nouille, easy.

Sauf que soudain, Dieu à peut-être entendu mes prières ! Mon sol s'illumine d'un pentacle.

- NON... NON... NOOOONNNN ENFIN ! je suis invoquer pour sauver un monde ?!

C'est avec une grande joie et sans regret que je disparais de la Terre !

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Je ne sais pas combien de temps cela prend, mais je me sens transporté dans un doux cocon, avant que mon corps ne semble s'embraser, écraser, presque briser. La sensation est terrible, mais aussi purificatrice, je sens que je change et j'ai hâte de voir comment ! Changement de race ? Musculation x10 ? Pouvoir de dragon ? Rahlala vite vite !!!

Le sol, je ressens la pierre froide sous moi et ouvre enfin les yeux, dans une bâtisse qui m'est inconnue, entouré de personne en tenue... religieuse ? Ils me regardent avec de grand yeux, vite, je dois assuré !

- On dirait que j'ai été invoquer. Qui a oser invoquer, le grand et puissant Red ! Pour quelle raison ?

Il faut que j'en impose, que je sois assuré ! Cependant certains regard m'interpelle, notamment celle d'une femme qui semble être la classe dirigeante ? Elle regarde plus... bas ?
Suivant son regard, je tombe sur mon Excalibur fièrement dresser... Le rouge me monte au joue en me rendant compte que je suis NUE !!! Putain, aucune de mes vêtements n'est passez avec moi !

Je me fais force pour ne pas cacher mon érection, et montrer ma gêne. Mais je suis rouge pivoine... Je claque des doigts.

- Vous m'invoquez sans préparer des vêtements ? Donner moi quelque chose et vite. ... Toi, ta cape ! Ordonnais-je en voyant un chevalier avec une belle cape rouge.

Mon ton assuré et mon regard brillant semble le faire céder et réagir aussitôt en me permettant de vite me dérober à leur yeux. ... presque. Le chapiteau plus bas est visible mais pas directement. Je reste fier, droit... un peu trop et attend des explications. Sa longue cape me va comme un gant et me met en valeur, j'en suis plutôt content ! Si seulement je n'avais eu d'érection !!!

Nu ? Cet homme était leur héros ? L’assemblée religieuse était consternée, surprise et incapable de réagir devant cette étrange image.

Les joues de la Sainte s’étaient empourprées ; le sexe du héro pointait vers elle, fièrement tendu. Peut-être sa tenue d’Adam aurait pu être acceptable mais son érection… Il bandait devant une vingtaine de prêtres, venus assister à son invocation tout de même !

Au-delà de ce détail surprenant, Isadora découvrait un corps bien bâti, des muscles apparents. Son souffle était coupé devant une telle vue ; elle  peinait à réagir à ses propos.

Le héros fut capable de demander la cape d’un chevalier présent. Couvert, elle pouvait reprendre ses esprits et son sérieux. Après un court silence, l’assemblée devient bruyante, intriguée et médisante face au héros particulier.

Isadora se racla la gorge et continua d’une voix autoritaire :

« Je ne tolérais aucun manque de respect à l’égard du héros. Des vêtements et un équipement doivent lui être préparés dans les plus brefs délais ! »

Le silence fut ramené ; pour peu, on pouvait croire que la religieuse possédait une once de pouvoir.  Or, elle n’était qu’une bonne comédienne, entraînée depuis des années.
La blonde s’avança jusqu’à lui pour lui tendre la main, un doux sourire ornait ses lèvres rosées.

« Je vais vous accompagner jusqu’à vos quartiers. Mais… Sa voix se transforma un discret murmure à l’oreille de l’étranger.  Dois-je vous faire appeler de la compagnie pour s’occuper de votre… »

Ses joues écarlates, Isadora perdait toute assurance.

« Votre sexe. »

Elle commença à marcher pour quitter la pièce. Les regards continuèrent de les suivre jusqu’à ce qu’ils soient loin. L’étranger pouvait découvrir un temple sublime, fait de dorures et de marbres, un véritable labyrinthe aux couloirs interminables.

« Nous exhauserons tous vos désirs. Votre voyage à travers l’espace a dû grandement vous fatiguer. Il est à mon sens préférable de reporter les explications à demain, si vous le voulez bien. »

La situation devient vite étrange, tout le monde me regarde choqué. ... Le héros devait pas arrivé nue ? Putain c'est pas ma faute !!! Je suis mort de honte à l'intérieur, mais la femme qui semble diriger prend la parole et les fait taire, ramenant l'ordre. Elle semble être royal... une princesse ? Ou religieuse ? La pape ?

Je reste stoïque et silencieux, croisant les bras d'un air digne, celle-ci s'approche de moi et me tend la main... Alors on ne sert pas les mains dans le Moyen-Âge, elle veut donc que je prouve ma loyauté ? C'est rapide... mais je peux au moins lui montrer du respect.

Je prend sa main et lui fait un baise-main, le plus naturellement du monde ! Ah, je suis content d'avoir appris les connaissances du passé pour pas faire de gaffe !

Celle-ci après un instant, ce reprend et m'offre de la suite... puis toute gêner, me questionne sur mon érection. Mon visage, je suis sur que je dois avoir l'air d'une tomate confit ! Non, d'un piment rouge !!! Mais je dois reste maitre, un peu hautain et... "bordel, elle m'a vraiment proposer de me faire dépuceler ?! Calme calme !!! Tu es un être noble et puissant, cela doit être rien du tout pour toi. Ne te déconfite pas comme ça."

- S'il y a quelqu'un de capable... Lançais-je comme si ce n'était pas pour n'importe qui. Et de manière assez flou pour ne pas avoir l'air d'un chien en rut. Non ?

Je suis mort de traque, de honte et... merde, d'espoir de me... ahem, on se calme.
Je suis la femme et découvre petit à petit les lieux, c'est magnifique ! Mon regard se pose partout, discrètement, tandis que je feins d'y être à peine toucher. Tel un roi marchant chez lui, sans gêne d'être nue sous sa cape... Pire encore lorsqu'elle en rajoute sur le fait d'exaucer tous mes désirs. ... Je serais presque joyeux de déjà bander, car sinon je sens qu'il aurait pointé à ce moment-là. La honte intégrale !!!!!

Bien que je meurs d'envie de découvrir ce monde, elle remet cela à plus tard. Pour autant... je suis... fatigué ou pas ? Non, pas vraiment, courbaturer, cassez mais plein d'énergie... sa se voit plus bas. Cependant, j'ai besoin d'un peu de temps seul pour réfléchir et découvrir mes nouveaux pouvoirs ! Sur que j'en ai !!! Je dois en avoir !!!

- Cela ira... néanmoins fait moi livrer votre histoire, il faut que j'apprenne de cette univers. Que je comprenne mieux demain ce dont nous parlerons. Et surtout, me faire livrer des habits. Je soupire en rajoutant. M'invoquer sans prévoir une tenue... Vous ne connaissez donc rien à la magie ? Le corps et l'âme se déplace, mais pas la matière inerte. Inventais-je comme excuse ou réalité ? Dire que je vous ai ainsi fait grâce de mon corps divin sans vous l'avoir autoriser... j'espère que vous châtierez les incapables et ceux à la langue bien pendue...

Voilà mon rôle, celle d'un puissant héros capable de dresser ce monde à sa convenance. Et les incultes pensant que c'est mon erreur, doivent être réprimander !
J'étais très gêner d'être autant hautain, mais je ne devais pas être faible et manipulable ! Devenant un jouet, mais un monarque libre et respecter, voir craint s'il le fallait.

D'ailleurs je lui parle de corps divin mais... j'ai du bedon ! ... Quoi que, bizarre, en touchant mon ventre sous la cape, je constate que... non, je sens mêmes mes abdos ! Roh... aurais-je changer pour un corps d'Apollon !!! Attends... et mon visage ? Discrètement, je jette un coup d'oeil dans une fenètre. J'ai l'air... fort, puissant et mon visage, sexy et confiant ! Mais je n'ai pas changer drastiquement autrement, juste perfectionner qui dirais-je !!!! Merci DIEU !!!

C'est alors qu'une chose me vient... mon oeil gauche était "visible" pas de cache-oeil, merde ! Bien qu'une frange tombait dessus. Faut que je change vite ça !

- Et fait moi faire un cache-oeil. Si ma puissance se libère, je crains de détruire le palais. ... j'y appose là un sceau réduisant ma puissance, mais cela me fatigue. M'expliquais-je avec assurance, continuant de marcher.

S’attirer les faveurs du héros était l’objectif premier de la Sainte. Ainsi, trouver une personne capable de le satisfaire ne serait pas difficile. D’une part, nombreux auraient été les servantes, religieuses et nobles à se précipiter pour obtenir un tel honneur. Sa simple arrivée en ce monde faisait naître un véritable respect à son égard, lui accordait une véritable influence. Isadora comptait prendre sur elle la charge de satisfaire tous ses désirs afin d’arriver à ses fins. Il était le seul en mesure de l’aider.

D’un autre côté, en tant que Sainte et Héros, ils seraient en étroite collaboration pour combattre le fléau qui menaçait son monde. De bonnes relations entre eux permettraient un meilleur succès dans leur quête contre le mal. Malgré tout ça, la blonde devait se faire discrète dans ses approches, n’ayant même à lui, pas le droit d’offrir son corps sacré. Si jamais une rumeur sur une liaison se répandait… Elle serait sans doute obligée de fuir pour sa vie.

Sans se fier à son changement d’avis, elle reprit : « Bien. Une femme s’occupera de vous. Avez-vous une préférence ? Une personne comme moi peut-elle faire l’affaire ? Pour ce qui est de vos habits… Je n’étais pas au courant que les héros arrivaient nus… Je vous prie d’excuser mon ignorance. »

Elle tourna au coin d’un autre couloir pour changer de direction à sa demande.

« Une garde-robe vous attendra dans vos quartiers. Mais, d’abord nous allons passer à mon bureau où sont consignés des livres destinés à votre usage. »

Tout n’était pas catastrophique. Il avait au moins pensé à consigner les informations élémentaires de leur monde, une sorte de guide à destination du héros.

Après sa demande de cache-oeil, ils eurent la chance de croiser une domestique à qui l’information fut reliée en quelques secondes. La Sainte ne s’épencha dans une conversation inutile. Ses quartiers étaient collés à ceux destinés au héros. Ainsi, une fois la halte à son bureau faite, ils n’auraient guère plus de chemin à accomplir.
Elle le fit entrer dans ses quartiers et le guida. Derrière son point de travail, s’étendait une importante bibliothèque de laquelle Isadora sortit quelques livres peu épais.

« Avant de repartir… Il serait peut-être temps de vous libérer de votre fardeau. »

Les joues écarlates, elle saisit sa cape pour l’ouvrir sans préavis. Ses doigts enlacèrent sa virilité tendue. La Sainte n’était pas très à l’aise mais devait combattre sa timidité afin d’obtenir ses faveurs. Elle se mit à genoux devant lui, ouvrir sa bouche sacrée pour l’y faire entrer un peu maladroitement. C’était rapide… Isadora le concevait bien mais que ferait-elle si jamais le héros lui reprochait de l'avoir fait attendre ?

"My god... une femme allait m'offrir son corps ! Bon sang, arrête de bander ! ... ou pas ?"
Je fus toutefois choqué que la... euh supérieur hiérarchique propose de se donner à moi. Complètement pris au dépourvus, je n'osa pas lui répondre. Ce n'était pas n'importe qui bon sang ! ... je crois ? Et puis là, de but en blanc... Sa m'aurait presque fait débander, tant je ne m'y attendais pas, sauf que... non, je restais vigoureux.

Je change de sujet pense à deux trois détails, un peu surpris qu'elle ne dise rien de plus comparé à ma "présompter" puissance. Sa me rend à la fois fier et un peu déçus, aucune remise en question, ni d'éclat de surprise, de choque... Elle aurait presque l'eut l'air ailleurs, ou c'était normal, naturelle. ... Pour le héro ou les gens de ce monde ? J'étais faible ? Arf... Me fallait ce genre d'info ! Si je pense que niv 50 c'est good alors que c'est le niveau des enfants...

Je me laisse guider dans son bureau. Un bureau majestueux avec une vue superbe sur les environs, digne de son rang, même si je ne me doutais pas que ce n'était que de l'esbrouffe. Elle me donne les livres, ou plutôt les ose sur son bureau, me parlant d'un fardeau. Innocent sur le coup, j'hausse un sourcil, quand elle me fait rougir comme une tomate, dévoilant de nouveau sous la cape.

- ? Hein ?

Je sens soudain, une chaleur sur mon pénis, sa main... si douce et délicate, un peu froide, mais le contact est agréable... "bordel à quoi je pense !"
Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle est à genoux devant moi et sans plus de... préliminaire, gobe mon sexe !

Je ne connais même pas le nom de cette femme, de cette... reine/impératrice/pape/sainte ou que sais-je encore qu'elle me suce ! Si je suis excitée, j'en suis tout autant retourné. Me demandant si c'est normal dans ce monde ! On y fait peut-être des orgies à droites et à gauche et elle a couché avec une infinité de fervent pratiquant... le dieu est le dieu du sexe ?!

N'ayant que peu d'expérience, j'apprécie, malgré que sa fellation reste maladroite. C'est difficile à décrire comme sensation, je sens sa langue sur mon mandrin mais elle semble peut active ? C'est plus sa bouche... ou sa tête ? Je reste figé, n'osant pas baiser mon regard sur cette personne qui s'occupe de mon phallus.
L'esprit complètement confus, je ressens les choses, mais ne trouve quoi en dire, penser.

Littéralement, je me laisse faire, le regard au loin, appréciant...? Sa gâterie. Me posant la question de si je devais ou non venir dans sa bouche... J'avais toujours trouvé sa immonde et pourtant si excitant. ... Mais c'était elle, sa bouche, sa gorge ! Déglutissant, j'étais vraiment trop gêner pour lui poser directement la question ou la prévenir de mon état.

La femme y mit toutefois assez d'ardeur pour que, malgré mon état, le plaisir soit assez fort et que je vienne entre ses lèvres. N'ayant pas oser la regardé, ni ouvrir la bouche, elle ne put que le sentir arriver ! Toutefois, ce ne fut pas une puissante jouissance, l'esprit bien trop chargé pour me laisser complètement aller. Malgré tout, cela me permit tout de même de débander après cela et de nous laisser penser que ce fut bien.

- Merci, je vais allez me reposer dans mes quartiers maintenant.

Je pris les livres, remettant ma cape pour me couvrir. Espérant vite en terminer pour encaisser tout ce qui vient de se passer. Et si je savais ou je logeais, je serais partis sur le champ !
Je me tournais vers la porte et pris un pas lent, attendant soit qu'elle se propose de me raccompagner, soit demander dehors à un serviteur de le faire.

Une fellation. N’était-il pas ce que le héros désirait ? Où était-ce elle qui ne parvenait à le satisfaire par son manque d’expérience ? Ou son physique ne correspondait pas à ses goûts ? La Sainte, inquiète de sentir une retenue chez l’homme qu’elle tentait de satisfaire par sa bouche, peina comme lui à profiter de cet instant. Pourtant, il arriva à venir dans sa bouche, à sa grande surprise. Elle déglutit et avala la semence, les joues ornées d’un rouge honteux.

Incapable de se relever, la blonde lui expliqua comment rejoindre ses quartiers : il suffisait de sortir et prendre la porte suivante à droite. C’était juste à côté, il pouvait aisément s’y rendre seul, si tel était son souhait. Assaillie par la honte, la religieuse préféra en rester là, prononçant quelques excuses difficiles à comprendre.
Une fois dans ses quartiers, le héros put découvrir trois pièces : un vestibule, un bureau et une luxueuse chambre. Les affaires demandés, des habits en plusieurs styles et des équipements lui avaient été déposés dans le vestibule accompagné d’un cache-oeil.

Personne ne vint le déranger pendant plusieurs heures. Dans ses lectures, il put découvrir les mythes relatifs aux héros et leur exceptionnelle puissance, les mœurs du royaume ainsi que la religion prédominante. Isadora avait inscrit quelques mots à son sujet sans pour autant s’épancher sur son destin malheureux, pour éviter d’inspirer sa pitié. Elle ne faisait référence qu’à son devoir de l’accompagner dans sa quête, dans son futur rôle à ses côtés et combien ses pouvoirs curatives pourraient lui être d’une grande utilité.

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La nuit était tombée dehors. Une servante était venue chercher le héros pour le repas, en compagnie du Roi, de quelques Anciens. Ils avaient partagé avec l’étranger quelques mots respectueux et empreints d’hypocrisie, ainsi que quelques médisances à l’égard d’Isadora, absente à cause de ses propres responsabilités.
Elle était rentrée bien tard, environ une heure après la fin du repas. Ses dons avaient été sollicités dans plusieurs hospices où de graves maladies faisaient rage. On attendait d’elle, qu’elle les sauve tous, au détriment de sa propre vie. 

De bon cœur, la Sainte préférait encore mourir d’épuisement pour avoir sauver des vies que passer une vie bien triste enfermée dans ce maudit temple. Aujourd’hui, malgré sa charge de responsabilité, elle ne semblait pas plus affaibli que ça… Surprenant.
Une fois, ces quartiers retrouvés, elle ne s’y arrêta que pour revêtir une robe plus simple et toqua à la porte du héros, déjà gênée aux honteux souvenirs qui venaient la hanter.

« Je vous prie de m’excuser, si je vous ai offensé tout à l’heure… Dans la précipitation, je n’ai guère respecté le strict minimum de politesse. Permettez-moi, au moins, de me présenter, je me nomme Isadora. »

Elle parlait à travers la porte avec l’espoir qu’il l’entende. Elle était bien plus à l’aise de cette manière que de l’avoir en face.

Bon, je n'étais pas très loin et... je fus encore plus gêner de sentir que la femme n'y prenait pas goût et restait embarrasser au sol. J'aurais dû feindre d'être complet en quiffe ! J'ai aimé ! ... je crois.
Mais je ne pus la remercier pleinement et fus juste content de ne pas désirer plus. Pas qu'elle n'était pas désirable ! Juste... pas du tout le bon timing, ni les bonnes infos.

Alors je suis très heureux de pouvoir me poser. Les lieux sont pratique, agréable, bien que moins serein, car plus lourd volumineux que l'époque moderne. Même si bien plus décoratif et artisanale ! Sa avait plus de cachet. Je fus ravie de pouvoir m'habiller, bien que la première chose que je fis. Fut de me regarder entièrement nue dans un miroir. Mon physique n'avait pas changé, mais c'était bien dessiner, comme si cela faisait des dizaines d'année que je pratiquais le sport. J'étais ravie et embarrasser en me disant que d'autre en avait vraiment chier pour obtenir ce même physique...

Seconde chose, tenter de découvrir mes capacités ! Déjà, je n'eus pas de magie "gaming", pas de niveau, stat avec fiche apparaissant... Un peu dommage, mais plus immersif c'est sûr !
Pas non plus de magie élémentaire, ou du moins, dire le nom de "sortilège" élémentaire, ne firent pas apparaître de l'eau, feu, etc... Je préférais éviter la magie noir et pas de magie blanche non plus... Je découvris toutefois que je ressentais une énergie en moi, je pouvais percevoir le monde différement, mais je n'arrivais pas à savoir comment faire pour l'instant. Niveau capacité physique, je n'osais pas franchement tester celle-ci, ni n'en n'avait trop la possibilité !

Je passais donc à la lecture et fut heureux de voir... ou traduire instantannément ? La langue de ce peuple. L'univers y semblait plutôt basique, un seigneur démon, une rivalité entre divers espèce... tiens, des furrys ou espèce hybride ? Des elfes ?! Roh... ma curiosité était fortement touché !

Les moeurs n'étaient pas dévergondé comme je l'aurais crus. Certes un seigneur pouvait avoir moult femme, voir l'inverse, selon le rang de celle-ci. Côté religieux, sa variait selon les peuples, ici, côté humain, c'était un dieu unique, qui avait laissez sa place à 7 sages, des 7 espèces de ce monde. C'était très intéressant et je lu durant des heures un peu de tout. De sorte que lorsque je fus appeler par le repas Royal, je connaissais le nom de ceux-ci.

Le repas fut cordial et je me montrais assuré, fort et digne. Je n'appréciais pas trop comment le roi parlait de la Sainte, ne sachant s'il craignait son pouvoir sur le peuple. Ou s'il se vengeait que les prêtres refusent le mariage de la Sainte et du Prince, qui semblerait, avait eu un coup de foudre sur elle. Ce à quoi je manquais de m'étouffer en pensant à la situation précédente...

Je ne donnais toutefois pas mon avis, leur affaire les regardais.
Je retournais ensuite lire, quand on toqua à la porte, haussant un sourcil, j'entendis la voie de la Sainte, Isadora. Bien que embarrasser, je n'allais pas encore la rejeter, mais je voulais comprendre... Pourquoi une Sainte aurait fait "ça" ?! ... Un crush ?

Inspirant, j'ouvris la porte, pour tomber sur une femme plus simple et pourtant très belle dans sa tenue simple, sans surplus comparé à cette journée, ou elle avait dû se "pomponner".

- Bonsoir Saintesse, c'est moi qui vous pris de m'excusez. Je... Me retenue de faire plus de référence à ce moment-là. Tous c'est dérouler si vite, que mon esprit et mon corps n'était pas en bonne... coordination, avec ce voyage spatial.

Je lui laissais le champ pour entrer, me plaçant sur le côté.

- Si vous souhaitez rentrer et discuter un peu.

... Quel idée stupide !? Discuter de quoi ? Tu voulais pas éviter le sujet ? En évitant de revenir dessus et trouver une excuse, pour elle ou même toi ! Je tournais mes phrase dans ma tête et je voyais mille connerie dite et redite encore et encore... Vite changer de sujet.

- Vous n'êtes pas trop fatigué par votre devoir ? Je ne voudrais pas vous prendre votre précieux temps de sommeil.

Parfait ! ... Tiens, devoir. N'aurait-elle pas imaginer que c'était son devoir envers le héro ? Ce serait-elle forcer ? Peut-être à creuser et m'excuser de profiter de ce... traitement honteux !

La porte s’ouvrait sur une sainte gênée, intimidée par l’étranger. Elle était loin de mener la barque ou de l’assurance dont elle avait pu faire preuve quelques heures auparavant. Sa vulnérabilité la rendait plus humaine et permettait de découvrir la femme qui se cachait derrière ses pesantes convenances et apparats.
Si les propos du héros ne trouvaient d’écho à ses connaissances, Isadora était soulagée d’apprendre qu’aucune animosité n’avait survécu à sa maladresse et son empressement.

Quand il lui proposa d’entrer, la femme ne sut comment réagir et mit quelques longues secondes avant de s’exécuter. L’occasion méritait d’être saisi : pour apprendre à connaître le héros, développer une amitié durable. Elle pensait pouvoir s’attirer que ses faveurs par des voies détournées mais elle s’était juste égarée.
Isadora ne niait cependant pas une grande attirance envers l’invoqué. Si son regard avait pu s’attarder sur lui, il était désormais plus doux et respectueux.

« Ne vous en faites pas pour moi. J’ai l’habitude. Si vous avez besoin de vous reposer, nous n’avons pas besoin de faire traîner en longueur notre conversation. » Son attention se porta sur les livres dispersés sur une table. « Si cela peut vous rassurer d’une quelconque façon, je ne me suis forcée à… Vous voyez. Après mes actes, il n’est pas convenable de vous demander un tel service mais cela peut-il rester entre nous ? Je trouverais un moyen d'obtenir votre pardon. »

Isadora était toujours gênée ; elle manquait cruellement d’expérience en la matière, étant donné l’interdiction qui pesait sur son statut. Il lui était de surcroît bien difficile d’avouer avoir aimé, ou reconnaître son évidente attirance envers le héros. Elle s’inscrivait désormais dans l’unique optique de faire amende honorable et d’aider au mieux à s’habituer et comprendre ce nouveau monde. D’ailleurs, la sainte en profitait pour changer de sujet.

« Les lectures vous ont été d’une quelconque utilité ? Avez-vous des questions ? Je vous renseignerais avec plaisir, étant donné que de nombreux sujets ont à peine été survolé. » Elle marqua une pause. « D’ailleurs, vous parliez d’une absence de coordination entre votre corps et votre esprit… Même si je ne suis pas sûre de tout comprendre, vous sentez-vous mieux ? Des serviteurs vous ont été assignés, n’hésitez pas à leur faire part de vos désirs. »

La Sainte devant ma porte était... bien plus simple et jolie que dans sa tenue somptueuse, voir pompeuse. Sa avait sa prestance certes, mais pas son charme familier. Je m'excusais et lui proposais d'entrer, la prenant apparemment de court, hésitante d'être dans la chambre d'un homme ? J'aurais dû y penser ! Surtout après... ça. Je m'en mordis la langue et poussa la porte après elle.

Elle me remercia de pensée à elle et proposa de faire court si nécessaire. Et... j'en ai aucune idée, on va voir, sa peut-être ou long, je ne sais pas. Je n'y connais presque rien à tout ça.
Revenir sur ce sujet là, fit rougir mes oreilles et manqua de me faire détourner le regard d'embarras, d'autant que me voilà à l'imaginer de nouveau à genoux et une chaleur gonflant plus bas. Inspire Red ! Inspire et calme toi !

- Ne vous inquiétez pas, je n'en dirais rien et vous n'avez pas à vous faire pardonnez !

Son comportement était... étrange, très surprenant par rapport au fait qu'elle soit une Sainte. Je l'avais d'ailleurs vue, on la traitait... Avec respect pour le peuple et sans plus d'intérêt pour les nobles. Qu'en était-il du clergé ? Je me posais des questions sur son véritable pouvoir politique.

Elle changea de sujet, et cela m'allait très bien !
Mon regard tomba naturellement sur les livres sur le bureau, elle se rendait bien compte de mon peu de savoir, ce qui me fit sourire. Avant qu'elle ne revienne sur ma coordination, je m'en remordis la langue. Avant de rougir des oreilles lorsqu'elle parla de désir... "vite oublions sont corps nue ! ? Je l'ai pas vue nue, alors à quoi je pense !!"

- Cela va revenir petit à petit. Avec cette invocation, le corps dont j'ai l'habitude est... différent du précédent. Il me faut un peu de temps pour me l'approprié c'est tout. Vous savez, comme lorsqu'on... hum, se brise un membre et qu'il reste bloquer le temps que l'os se ressoude. Au début c'est bizarre, mais les sensations finisse par revenir.

J'étais plutôt content de mon exemple, avant de revenir sur les livres, me posant sur le rebord du lit pour la regarder.

- Quant à mes connaissances, un peu pareil, ce monde n'est pas le mien, mais j'ai bien des connaissances qui me permette de m'y adapter. Tant que je n'ai pas à m'occuper de schéma politique, ça devrait allez. Puis une question me vient. Par contre, c'est en général la culture, la nourriture qui change le plus. Vous n'avez pas forcément les mêmes animaux, donc une viande différente, mais proche en goût. J'imagine quelques variantes aussi côté fruit.

Mon regard se fixa sur elle, très curieux et l'enjoignait à s'asseoir ou elle le voulait pour discuter un peu plus.

- Si je devais savoir des choses sur votre culture, à prendre garde, pour n'offenser personne, ni insulter vos dieux par erreur, que devrais-je savoir ? Qu'est-ce qui vous viens le plus rapidement ? N'y réflechissez pas trop, nous sommes le soir, on pourra reprendre ce sujet un autre jour. Juste avoir un avant goût de cela.

Misère, cette dernière phrase était de trop, maintenant je pense au goût de sa bouche sur mon sexe ! J'en ai profiter un peu, mais pas tant que ça... Vite Sainte, parlez !

Interloquée par la rougeur de ses joues, Isadora n’osa le questionner car vint son explication. Son regard s’illumina face à cette dernière comme si ses mots éclairaient un long mystère. De plus, le Héros avait le don d’être rassurant dans ses paroles. Le lourd poids de la culpabilité s’envolait petit à petit.  Elle commençait à se sentir vraiment à l’aise en sa présence et à l’apprécier.

« Vous vous sentez mieux ? Pouvons-nous faire quelque chose pour que les sensations vous reviennent plus vite ? »

Au fond, sa situation ne devait pas être inconfortable. Si elle pouvait l’en soulager, la Sainte se sentirait véritablement utile. Mais elle doutait tout de même de l’efficacité de sa magie curative sur un mal aussi étrange. La religieuse préféra attendre son avis avant d’agir. Peut-être que seul le temps lui permettrait de trouver la pleine sensation de son corps.

« Votre monde est-il si différent ? Je peine à me l’imaginer. Existe-t-il des dieux similaires aux nôtres, un roi ? » Pour la sainte qui a toujours souffert d’un système injuste, il était plutôt normal de s’intéresser aux origines du héros. Cela lui permettrait de mieux le connaître. « Ah… Puis-je m’asseoir à côté de vous ? »

S’il acceptait qu’elle s’installe à ses côtés, la Sainte n’hésita pas à le rejoindre sur le lit. Sinon, elle tourna une chaise vers lui pour s’y asseoir.

Puis y avait cette dernière phrase qu’elle ne comprit pas tout de suite. Faisait-il référence à la fellation ? Isadora ne put penser qu’à cet événement si particulier. Si sa culpabilité avait été réelle, il continuait toutefois à nourrir d’obscènes pensées à l’égard du héros… « Je comprends vos inquiétudes et je tâcherai d’y réfléchir à tête reposée… Mais ne vous en faites pas, personne ne vous tiendra rigueur d’une maladresse. »

Il était bien compliqué d’amener une réponse convenable à sa question quand ses pensées étaient obstruées par des images salaces. Avec elles,venait une question primordiale : « Quand vous aurez repris pleinement le contrôle de votre corps, avez-vous besoin que je trouve quelqu’un à vôtre goût pour satisfaire vos besoins ? » La Sainte aurait pu se proposer mais un mauvais souvenir lui subsistait peut-être de leur dernier échange et elle ne désirait pas gâcher leur complicité naissante.

Déjà fier de moi, ma joie n'en fut que plus forte en voyant son regard briller, aurais-je fait mouche avec mon explication ?! Elle me proposa aussitôt de m'aider... Mais pourquoi ma pensée revenait encore à ce moment-là ? Pas cette sensation ! ... pas que. Ahem. Je veux dire pas juste ce genre de sensation !

- Un peu d'entrainement suffira. Répondis-je aussi posé que possible alors que mon entrejambe semblait vouloir se réveiller à ce genre de pensée.

Heureusement on changea de sujet. Une question, enfin, des questions, sur mon monde. J'en eus un grand sourire ravie, elle semblait vraiment intéresser et curieuse, ce n'était pas que par politesse. C'était amusant de parler de son monde, voir peut-être le vanter ? Alors que bon, quand on y est, on se plaint !

- Comme ici, le monde énormément de variété, roi, empereur et surtout des présidents.

Si ce monde n'avait pas de président de république, il en avait pour des organisations, elle pourrait donc comprendre, même si cela semble étrange. Je lui proposais de s'asseoir pour continuer la conversation et elle demanda pour être proche, j'aurais dû refuser, mais sur le coup n'y pensa pas, l'invitant à mes côtés.

Est-ce sa proximité soudaine qui me fit me poser la question de culture ou la suite logique ? Peut importe, mais j'en arrivais à cette pensée lubrique, tout en parlant en générale, mes oreilles en rougissait sans que je puisse rien y faire, que de respirer pour calmer ma cervelle et mon entrejambe qui s'était pourtant calmer !

Elle se voulut rassurante et... sa tenue familière fut plus rassurante, que la "sainte" n'aurait été formelle et sérieuse. Mais mince, elle revint sur mes besoins intimes, ce qui me fit déglutir.
Pour moi, sa demande était comme de la prostitution, donc hors de mes valeurs ! Mais cela restait existant et je la revoyais encore à genoux, ce qui me faisait gonfler lentement, mais surement...

... Je ne sais que dire, je trouve sa honteux et si excitant !
Plus encore, en bon imbécile puceau, je l'imagine jalouse si je demandais une autre femme. Me voilà a penser des choses stupide !

Vite dis quelque chose ! Le temps semblait se rallonger à mon silence, chaque seconde était plus longue que la précédente !

- Désoler je pensais à votre bouche.

... Si j'osais, je me claquerais. Si elle le faisait sa m'aiderait beaucoup ! J'ai envie de m'excuser et de me cacher six pieds sous terre, mais mon statut de héros tomberait à lâche et pervers si j'agissais ainsi. Je dois me reprendre mais j'ai peur des conneries qui peuvent encore sortir de ma grande gueule. Et pourtant, je dois bien faire quelques chose !

- Je veux dire, il est inutile d'avoir plus de femme... De commérage sur mes besoins intimes.

Je n'aimais pas ma tournure, mais je trouvais que c'était une bonne excuse, éviter de laisser transparaître ma "fausse   ? faiblesse"que mon désir sexuel (ou plutôt le fait d'être puceau ? était-ce condamnable pour un héro ?)
Si j'espérais que mon visage était "neutre" je sentais les rougeur de mes joues brûler tel un tison ardent. En tout cas là je me tais jusqu'à... ce qu'elle m'aide à me sortir de ce guêpier !

Le héros répondit à sa question mais la conversation tourna tellement vite qu’elle ne put lui en demander plus. D’autres occasions se présenteraient pour en discuter à tête reposée. Isadora appréciait cet instant de complicité, où ils partageaient des connaissances et se parler sans les fioritures dû à leur rang et imposé par l’étiquette. Depuis combien de temps, ne s'était-elle pas comportée si simplement?

La sincérité du héros la touchait. D’autant plus quand il mentionna à nouveau sa bouche. La rougeur monta aux joues de la Sainte. Avec leur proximité physique, elle n’arrivait à se détacher des honteuses pensées qui la hantaient. Si d’un côté, elle ne désirait le remettre mal à l’aise, l’envie de réitérer l’expérience se faisait tout aussi forte…

La suite ne l’aida à reprendre le contrôle. Plus de femmes, cela voulait-il dire qu’elle lui convenait ? Ayant déjà partagé un instant intime, s’abstenant de tout commérage… Elle ne savait plus où se mettre ni comment réagir tant le désir prenait le pas sur sa raison. Les mots lui manquèrent pour s’exprimer… Que dire sans entacher son rang ?

Isadora trouva le courage d’ouvrir la bouche : « Red… Je dois avouer que j’éprouve un fort désir à votre égard… Pour éviter de vous mettre plus dans l’embarras, nous devrions éviter les rencontres seuls. Je ne veux pas vous mettre mal à l’aise ou vous faire détester ma compagnie. » La religieuse faisait preuve d’une honnêteté louable.

Pour mettre à profit ses bonnes résolutions, elle se leva du lit mais prise de déséquilibre, elle tomba maladroitement sur le héros. Le pauvre homme se retrouva coincé entre le matelas et son corps finement vêtu, sa tête prise au piège dans sa poitrine.
Une position qui éveille la salacité refoulée de la Sainte, paralysée par la honte et la surprise. Que faire ? La blonde ne sut que blâmer sa maladresse intérieurement.

« Je... Excusez-moi ! Je ne vous ai pas fait mal ? »

J'aurais bien chercher un trou où m'enfoncer. Même si voir son jolie visage se colorer de rouge était très mignon.
Je devais rester calme, fort et serein, montrer que je n'étais pas novice et que j'avais de l'expérience. Que c'était un choix judicieux et non irréfléchis.

Comment allez réagir la Sainte ? Ne devrait-elle pas se sentir offenser ? Utiliser comme un vulgaire jouet s... intime ! J'en avais honte, mais... pas elle.
Elle avoua qu'elle avait du désir pour moi, si mes oreilles n'étaient pas rouges, elles le devinrent, alors que je me forçais à rester droit (non pas là !) et non me recroqueviller, heureux mais embarrasser. Elle s'excusa et proposa même l'inverse, de ne plus se revoir seul ! Mes yeux s'ouvrirent entre joie puis déception juste après, ma mâchoire faillit s'ouvrir en grand pour refuser cela mais je devais me contenir et approuver son choix.

Bien que je devais au moins nier que cela ne changerai rien au fait que je l'apprécie ou non. ... Si ce n'est qu'il faudrait rajouter un adjectif "désirer" à la suite de cette phrase.
Toutefois, je n'eus pas le loisir d'en dire quoi que ce soit, elle se leva, j'allais la laisser avancer de deux pas et lui répondre, mais... elle me tomba dessus !

Cliché de manga !!! Je fus tellement surpris, que je faillis en rire à cette pensée. Si certains fantasme sur avoir un harem et faire du s... de l'intime toute la journée. Je trouvais que cela manquait de piment, d'aventure ! Bien que essayer plusieurs races... ahem ! Ce monde était un harem pour moi ? j'allais tombé sur toute une ribambelle de femme qui allait m'aimer et me désirer sans aucune raison autre que je suis beau et leur ai sauvé la mise ?!

C'est bien beau, attirant et coquin, mais sa créer pas de vrai lien, relation, c'est des sex-friends ! Je vais pas me marier à ça !

Tellement pris dans cette pensée, que je réalisais soudainement où était ma tête et que je ne respirais plus. Confus, j'inspirais alors profondément... hum un doux effluve sacré, un peu salé ? En effet, sa poitrine sur mon visage, mes lèvres était contre, même si sa tenue protégeait d'un contact direct.
Je pensais alors aussitôt l'aidé et la repousser en posant mes mains sur elle, sur ses hanches. Sauf que elle était un peu plus haute que ça, j'empoignais alors fermement ses fesses et eut une réaction de sa part.

Un couinement ? Et un sursaut, venant ainsi frotter ses jolies formes à mon faciès qui brûlait d'embarras, alors que cela me stimulait plus bas... Je devais retirer mes mains de son petit cul, mais les moelleux de ceux-ci...
Ce que je ne tiltais pas sur le coup, c'est que sa robe était remonté un peu plus haut (en dessous du nombril) et que mes mains empoignaient à même la chaleureuse peau de la Sainte.

Finalement, j'arrive à me reprendre et "caressant" son dos, agrippe ses épaules pour la faire se redresser et s'asseoir.

- Tout va bien ne...

Ma voix se coupe en sentant une chose ou plutôt en sentant son bassin sur le mien. Comme elle était tombé sur moi plus haut, le fait de me redresser et la faire asseoir... sur moi au lieu de à côté. Pire encore, mon braquemart était dresser et palpitait sous elle.
Je voulais me confondre en mille excuse et me retenait déjà bien de la repousser fortement, sinon elle tomberait du lit.

Si je voulais me montrer maitre de la situation... Je devais prendre les choses en mains !
Après quelques secondes ou mon esprit cherchait à vive allure quoi faire, je nous fis changer de position. La faisant basculer, allonger sur le lit, moi sur elle cette fois-ci.

Ce changement me fit effleurer ses lèvres, et après avoir plongé mon regard dans le sien, me releva pour sortir du (piège) lit. Tentant de rester d'un calme Olympien, je pris la parole.

- Je ne détesterais pas votre présence. Alors... Ce sera tout pour ce soir. Lui indiquais-je qu'elle pourrait/devrait revenir d'autre nuit.

Je suis trop classe (et pitoyable) ... et si elle veut pas partir ? Et si sa l'a échauffer ?! Je je... je suis prêt à la suite ?!!!

Dans une énième bourde, la Sainte trébucha sur lui. Assise sur ses genoux, son regard surpris se perdait dans le sien. Le relief déformant son pantalon épousait à merveille son fessier délicat. La sensation se diffusait dans son corps comme une décharge électrique. Son attirance pour le héros s'imposait à son esprit supposé resté chaste. Pourtant, elle était bien incapable de se relève ou de rompre ce délicieux contact.

Quelle était sa surprise quand il la renversa dans son lit. Obligée de ses désirs, le héros aurait pu profiter de cette situation de mille façons possibles, pour assouvir ses plus basses envies. Mais il restait maître de lui, de son corps. Il la repoussait pour mieux l'inviter une autre nuit. Avait-il déjà une amante qui devait visiter sa couche ce soir ? La Sainte ne s'en formalisa pas. La maîtrise de soi du héros forçait son admiration et respect à son égard. Isadora acceptait sa décision.

« Très bien. Je vous laisse vous reposer. »

Après une courte révérence, elle quittait la chambre sans plus de cérémonie.

*
* *

Les jours suivants se passèrent dans le plus grand des calmes. La Sainte passa le plus clair de son temps aux côtés du héros autant par envie que par obligation. Elle devait lui apprendre la magie et son fonctionnement. Cet apprentissage les rapprochèrent. Dans l'intimité, quand ils étaient seuls, Isadora lui avait demandé de l'appeler par son prénom et de la tutoyer, ce qui aidait à réduire la distance imaginaire qui les séparait. Mais au final, peu d'occasions se présentèrent à eux de reprendre là où ils s'en arrêtaient.

Jusqu'à ce soir là. Dans l'obscurité de la nuit, le sommeil manquait à la Sainte troublée. Alors que tous reposaient dans de doux songes, elle sortit discrètement de sa chambre pour rejoindre les quartiers du héros, à quelques portes de la sienne. Nul regard indiscret ne remarquerait sa soudaine absence et sa destination.
Vêtue d'une courte nuisette, une épais manteau recouvrait le tissu léger pour lui permettre d'affronter la froideur du couloir.

Elle toqua à sa porte, animée d'aucune volonté déplacée… Bien qu'elle ne refuserait aucune avance de Red.