Le dos collé contre l’étagère pleine de livres, j’observe la tête de Souta disparaitre sous ma jupe. A la seconde où sa langue entre en contact avec mon clitoris, mes cuisses se resserrent autour de son visage et mes mains agrippent ses cheveux par dessus le tissu de ma jupe. Putain, le salaud. Il y a quelques minutes, il jouait encore avec ses doigts dans ma chatte, faisant tout son possible pour m'extorquer un gémissement, il s’est amusé à me remplir avec 4 de ses doigts sadiques, provoquant un frisson irrésistible et un léger soupir d’extase qui n’échappa pas à la jeune fille. Elle était partie, le feu aux joues, ayant très bien comprit ce qui se passait sous ses yeux. Et là, il se retrouve à me lécher entre deux étagères. Ok, j’avais bien compris qu’on allait jouer, qu’il n’avait pas faire tout ce chemin juste pour me rouler des pelles dans une bibliothèque. Mais un cunnilingus en plein milieu d’une bibliothèque bondée d’étudiants, il est quand même bien pervers. Sans que je puisse lui résister, mes hanches bougent sur son visage, en demandant toujours plus. Un jour, il faudra que je me calme. Je plaque ma propre main sur ma bouche pour éviter de gémir bruyamment, le son de mes soupirs restant coincé dans le fond de ma gorge. Je sens toute l’humidité de sa langue m’explorer pendant qu'il me doigte avec passion. Putain il sait y faire en plus. Un bruit obscène de succion mouillé résonne dans la pièce quand il relâche une de mes lèvres. Mes yeux s’écarquillent, manquant de jouir sous l’excitation du la situation. Entre la peur d’être découvert et l’appréhension de ses prochains mouvements, je rejète la tête en arrière et mordille ma lèvre inférieure. La chaleur de mon bas ventre m’envahit délicieusement, mes hanches roulent sur sa langue, je sens l’orgasme monter en moi. Mes jambes se mettent à trembler douloureusement, je tiens ses cheveux avec force avec ma main libre, mordant presque mon poignet pour éviter de crier. Puis l’orgasme m’emporte, inondant sa bouche de mouille chaude.
Quand il se relève, je ne suis qu’un petit bout de chair tremblant, dévastée par l’extase qu’il vient de me donner. Il semble fier, me regardant haleter en me montrant toutes ses dents, mais il ne s’arrête pas pour autant. En un mouvement, il me retourne de nouveau pour planter ses doigts entre mes fesses, pour utiliser cette mouille dont il ne savait pas quoi faire quelques secondes plus tôt. « Bordel Souta, c’est bon. » Il joue avec moi, avec ses doigts, avec mon excitation. Il va me rendre complètement folle. La respiration toujours courte, j’essaye de me concentrer à récupérer un peu de dignité. Pour le moment, Souta a réussi à s’amuser avec mon corps sans que je ne lui laisse aucune limite. Il me susurre des mots sales au creux de l’oreille, commentant sur ma sensibilité et sur le fait qu’il veuille me prendre par là.
Mais même si j’ai un mal fou à me contrôler, que l’envie de jouir juste avec ses doigts dans mon cul est palpable, je me souviens de l'endroit dans lequel nous sommes. J’attrape son poignet pour l’arrêter et le retirer puis je me retourne vers lui. Je ne résiste, néanmoins pas, à la tentation de sa langue et vient l’attraper entre mes dents pour la sucer légèrement. Je sens mon propre goût sur sa langue. Sucré, fluide, légèrement âcre. J’attrape la boucle de sa ceinture pour le coller contre moi. « On n’est pas sortable, Souta. » Sur ces mots, deux étudiants passent au bout de la rangée en chuchotant. Ils nous lancent un regard rapide puis continuent leur chemin, sans vraiment nous porter d’attention. Quelques minutes plus tôt et ils auraient vu la tête de Souta entre mes jambes ou ses doigts en train de me faire plaisir. Cette seule pensée me provoque un frisson. De peur ou d’excitation? Je ne sais pas vraiment. La perspective d’une baise en plein milieu d’étudiants en manque me plaît un peu plus que je ne l’avais imaginé. Je pousse légèrement Souta vers le fond de la rangée de livres, dos au mur. « Tu t’es déjà fais sucer dans une bibliothèque? » Les jambes toujours un peu tremblantes, c’est à mon tour de m’agenouiller devant lui. Un léger courant d’air passe sous ma jupe et caresse mon cul entrouvert par ses doigts, me faisant rouler des hanches pour éviter de gémir. Sa bite est coincée dans l’élastique de son boxer, seule la moitié est apparente. Collant mon nez à son bas ventre, je viens lécher son bout qui frémit sous mes caresses, mes mains viennent ensuite descendre le reste de son caleçon pour m’exposer sa queue en entier. J’ouvre la bouche pour le prendre à l’intérieur, commençant par avaler le 1/3 sans m’étouffer. Il s’amuse de moi pendant un petit bout de temps, à mon tour de l’exciter un peu. Sachant qu’il n’en a pas profité depuis plusieurs semaines, il risque d’être extrêmement sensible. Après quelques mouvements lents le long de sa queue, je l’extirpe dans un léger bruit de succion pour que ma main vienne prendre le relai. Pendant ce temps là, j’accumule un peu de salive dans ma bouche. Mon regard lubrique levé vers lui, le sourire aux lèvres, je finis par venir cracher sur sa queue tendue pour la lubrifier avant de retourner l’aspirer avec passion. Ma langue lape son gland pendant que mes lèvres, joueuses, avancent petit à petit sur son dard, essayant de s’enfoncer le plus loin possible dans ma gorge.