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Ride the white horse [Pv. CORA]

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Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 30 jeudi 13 novembre 2025, 20:50:58

Ryo était revenu pendant que Cora pompait l'avant dernier type. Il ne la voyait pas faire mais à voir l'expression du mec en costard, elle devait envoyer sévère. Quand il se crispa et convulsa, il entendit des gargouillis et des déglutitions sonores poindre de sous la table. Cora était dans son rôle... enfin, dans celui qu'il lui avait imposé sournoisement, et sa performance se calculait en milliers de dollars ... Cependant, le flic fronça les sourcils quand elle passa au dernier. Celui-ci avait le visage de la brute débile qui ne jurait que par la force. Hum ... venant de Ryo comme réflexion, c'était paradoxal mais lui au moins, n'était pas débile.
L'homme recule avec sa chaise et e flic voit "sa petite amie" suivre le mouvement. Elle avance à quatre pattes et sort à demie de sous le plateau de la table. De profil, Ryo voit la gorge de Cora déformée par la queue qui y pistonne. C'est crade, c'est bizarre à regarder. Ça lui fait comme un goitre énorme et la peau est tellement étirée à l'extrême que les veines du cou gonflent comme jamais. Le type veut la pousser au delà de ses retranchements et c'est le prix à payer pour que le deal soit conclu. Faut juste faire gaffe qu'elle ne clamse pas en cours de route.
Ce type officie comme chef de la sécurité de l'élu. Ça veut dire qu'il a en charge la sécu des établissements du ripoux. Ryo ne peut pas lui péter la gueule comme il le voudrait. Ça viendra peut être plus tard. EN attendant, l'homme s'accroche à la tête de Cora et se montre impitoyable. Il est tellement excité qu'il n'arrive pas à gicler. Il écrase en rythme le visage de la belle contre son pubis et l'insulte de tous les noms. On voit bien que c'est méchant. C'est brutal dans le mauvais sens du terme. Cora aura la gorge irrité voire plus car dans une ultime pression, il enfonce sa queue bien plus loin que le gorge. Tout est tellement distendu que ... Bref, c'est crade.

Quand il relâche Cora, il n'a pas réussi à éjaculer et la frustration se lit sur son visage. Mais il tente de faire bonne figure et c'est lui qui pose la question mortelle à Ryo. Ok, définitivement, dès qu'il en aura l'occasion, le flic lui brisera toutes ses putains de dents jaunes. Le mec plie sa jambe derrière la nuque de Cora et se replonge dans sa gorge. Il pompe comme un malade, arrachant de douloureux gargouillements à l'américaine. Mais ... non toujours pas.

"Ouais, elle peut aussi servir à ça."

Ryo a les yeux plissés, ceux d'un crocodile qui réfléchit à la manière dont il va bouffer sa proie. L'élu note bien la chose mais comme Ryo vient de lui soutirer plus qu'il ne l'escomptait, il ne réagit pas. En revanche, le porc, lui, crache au quart de tour. Gicler lui est impossible par contre, il déverse  dans Cora un tsunami de pisse alors que Ryo achève à peine sa réponse. Sa poigne est ferme, douloureuse, et il ne relâche la pression que quand il a fini. Sale bâtard!

L'homme éclate de rire et s'écarte pour qu'un autre vienne prendre sa place. Visiblement, celui ci hésite malgré tout à fourrer sa bite dans un urinoir déjà utilisé. Il ordonne à Cora de bien ouvrir la bouche et se soulage à une distance raisonnable, ce qui ne va pas dans le sens de la propreté. Les deux autres n'ont pas envie. Cora, bien que ce ne fut que des préliminaires, est réduite à l'état de loque.

Ryo choisit cet instant pour s'asseoir sous le regard bienveillant de Nobu,

"J'apprécie ton sens de la générosité Ryo mais j'ai une question. Est-ce qu'elle peut faire plus?"

Ryo regarde l'homme avec l'envie d'écraser son gros poing dans sa gueule de fils de pute.

"Ça entre pas dans le deal. Si tu veux plus, tu lui demandes et tu payes."

L'élu prend le temps de réfléchir. Il a suffisamment pris à Ryo et sait quand le danger risque d'apparaitre. Leur relation est particulière, basée sur menace, force et diplomatie ...

"Tu as raison. Cette demoiselle mérite notre considération. Même une pute peut être respectable."

Nobu tapote la tête de Cora.

"Combien tu prends pour qu'on te saute tous ensemble?"
« Modifié: vendredi 28 novembre 2025, 17:04:55 par Ryo »

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 31 samedi 15 novembre 2025, 13:38:00


L’esprit de Cora est tellement embrumé par la drogue qu’elle n’essaye même pas de réfléchir. Elle ne fait que réagir, suivre les impulsions de son corps, des hommes qui profitent d’elle sans vergogne. La pauvre mutante est utilisée sans le moindre égard pour son humanité. Et pourtant… Sa fleur trempée indique qu’au moins une part d’elle adore ce traitement. Ou bien c’est juste la drogue qui la met à l’aise.

Quand Ryo confirme la question du quatrième qui pilonnait sauvagement la gorge de la blonde, il ne tarde pas et coince la tête de la jeune femme contre son aine pour vider sa vessie. Il inonde sa trachée d’urine alors qu’elle ne peut que subir et déglutir comme elle pouvait contre la trique épaisse qui déformait sa gorge.

Quand le flot se tarit enfin, il la relâche pour offrir son corps au prochain qui désir soulager une envie pressante. Cillant, toussant, la mutante obéit pourtant en s’asseyant sur ses talons à distance de l’impudent. Obéissante, elle ouvre la bouche et penche la tête vers l’arrière. L’homme, après une grimace, ne tarde pas à viser sa langue rosée et déverser un jet chaud et odorant dans la gorge offerte. Heureusement, il ne tarde pas à se soulager et Cora peut finalement se redresser.

Le regard hagard, la mutante n’hésite pas à se saisir d’une serviette sur la table pour essuyer autant son menton que sa poitrine, enlevant le foutre, la salive et l’urine qui avait réussi à y couler. D’un geste presque mécanique, elle s’empare d’un verre d’eau qu’elle vide d’un trait, avant de prendre une gorgée du verre de vin auquel elle n’avait que peu touché durant le repas. Elle ne fait que peu attention à ce qui se passe ensuite, ce qui se dit, alors qu’elle reprend son souffle et essaye de calmer les battements affolés de son cœur.

Elle est toujours, cependant, sur des charbons ardents. Le rail de coke trafiqué qu’elle s’est sniffé court toujours dans ses veines. Son corps est toujours affamé, brûlant et suintant. Elle saisit les paroles de Ryo mais le temps que son cerveau analyse et qu’elle comprenne, voilà qu’elle se retrouve à lever la tête vers Nobu. Ses grands yeux bleus passèrent de l’élu à Ryo comme si elle cherchait une réponse.

La pauvre était clairement perdue. Puis, enfin, son cerveau traduisit les sons entendus en mots et elle déglutit. Ses reins étaient toujours en feu. Son corps réclamait plus. Elle voulait un orgasme, enfin, pour soulager la tension qui la rendait folle. Essayant d’omettre le sang qui battait à ses oreilles et assourdissait les bruits autour d’elle, la blonde crispa ses mains fines contre ses cuisses, contre le tissu ruiné de la robe que lui avait payé Ryo plus tôt. Ses prunelles déshabillaient d’ailleurs le grand flic alors qu’elle cherchait frénétiquement quelle somme serait acceptable. La pauvre n’était pas habituée à ainsi marchander son corps. Elle était beaucoup plus encline à s’offrir sans retenue.

Finalement, d’une voix qui se voulait ferme mais qui trahissait ses difficultés à rester cohérentes, la blonde tourna les yeux vers l’adjoint au maire en énonçant une somme qui, elle l’espérait, contenterait l’homme sans toutefois la faire passer pour une marchandise de bas-étage.

« 300 000 yens, lâcha-t-elle après avoir converti le montant de dollars à yen. »

Feignant d’avoir l’air tout à fait à l’aise, habituée, Cora chercha malgré tout un certain réconfort en s’asseyant sur les genoux de Ryo, ses mains venant agripper la chemise qu’il portait comme pour l’empêcher de la repousser. Il était, après tout, la seule présence réconfortante de cette soirée. Mais chercher à se rassurer n’empêchait pas la blonde d’avoir l’impression d’être aussi ardente qu’un brasier et elle se trémoussait presque malgré elle sur les genoux du colosse, frottant ses cuisses l’une contre l’autre et appuyant certainement sa croupe contre l’entrejambe mâle.
« Modifié: samedi 15 novembre 2025, 15:08:23 par Cora Travers »
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 32 lundi 17 novembre 2025, 16:32:02

"... et c'est par personne ... Ça fait 1200000 pour vous quatre. C'est un prix d'amis parce qu'elle sait qu'en retour, elle pourra compter sur votre influence si nécessaire, n'est ce pas?"

Ryo, c'était le boss, le maquereau, le protecteur. Pas bienveillant quoique d'une certaine manière, il ne s'était jamais aventuré à rendre le parti d'une nénette tout simplement parce que jusqu'à présent, il s'en foutait. Mais Cora, c'était SA pute même si il n'arrivait pas à s'en persuader. Si elle était vraiment ainsi, cela signifiait qu'elle pouvait claquer à ses pieds sans qu'il ne bouge. A la limite, il ferait l'effort de faire disparaitre le corps mais pas plus. Pour l'américaine, c'était différent bien qu'il n'arrive pas à mettre un terme sur son ressenti. Quand il avait rendez vous avec elle, il n'arrivait pas en retard, et il lui avait même offert deux trois trucs inutiles mais qui avaient fait plaisir à la jeune femme. Et là, à cet instant, alors qu'elle jouait le rôle qu'il lui avait assigné, il pourrait buter le premier qui lèverait la main sur elle. C'était un paradoxe car c'est bien lui qui l'avait mise dans cet état de dépendance: à la coke et au cul.

"C'est ... évident." Nobu à l'écume aux lèvres.

Elle était là sur ses genoux, légère et encore superbement désirable malgré l'état dans lequel elle se trouvait. Elle puait. Elle puait le foutre, son haleine était lourdement chargée, mais aussi la pisse et l'aigreur rance de la sueur des mecs qui s'étaient épanchés sur elle. Elle avait tout du déversoir, mais de luxe. Ses cheveux courts sont ébouriffés, son maquillage à coulé et son rouge à lèvres est étalé au delà de ses lèvres gonflées par l'effort d'avoir trop pompé; ou plutôt de s'être bien fait baiser la gueule. Sa robe est lamentablement souillée et sa blancheur immaculée d'origine s'est jaunie d'urine et de glaviots. Bref, Cora est crade, sent fort et représente bien ce pourquoi elle est venue.

Ryo la tient par les hanches. Il se dit qu'il a peut être trop forcé sur la dose de dope additionnelle car elle chauffe comme jamais. Il la sent frémir; le traitement humiliant qu'elle a reçu n'a en rien émoussé son désir de se faire sauter comme ... une pute. Il s'apprête à la lâcher comme on lâcherait une chienne de chasse; les mecs vont déguster et même s'il est faut de dire que les asiatiques ont une 'tite bite, ils font se faire découper la queue.

Le flic ne sait pas encore comment il gérera l'après. Fatalement, Cora retrouvera un semblant de conscience et sa faculté à réfléchir. Elle se posera des questions et il faudra que Ryo anticipe cette redescente. Ouais, il pourrait même faire en sorte qu'elle ait envie de recommencer. Peut être que lui acheter une petite bagnole fera passer la pilule ... Il connait du monde dans ce secteur lucratif, il n'aurait pas à dépenser bien cher.

"Montre leur Cora ..."

Il la repousse de ses cuisses, ce qui est un signal. Les quatre débiles se lèvent aussitôt et se désapent. Rien à foutre qu'on soit dans un restaurant. On se doute bien que Ryo a demandé lors de sa sortie un supplément de discrétion. Il se passe beaucoup de choses dans ces box privés et il y a déjà eu bien pire que ce qui s'y déroule actuellement.

Cora, c'est un objet. Un objet de valeur, certes, mais qui n'a droit à aucune considération. Alors elle est happée et balancée sur un guéridon. Le meuble est petit, parfait pour qu'elle s'y repose sur le ventre. Elle peut essayer de pousser sur ses mains pour se redresser, elle n'en a pas le temps. Un des types brutalise l'accès de ses lèvres, un vrai lapin. Il se donne et lui impose un facefuck minable car il n'a ni la longueur ni l'épaisseur nécessaire pour la faire dégueuler. En revanche, il risque de lui faire mal car sa frénésie le fait cogner de traviole dans la bouche qu'il occupe. Il l'abreuve d'insultes et parvient quand même à lui contraindre le cou de manière assez dégueulasse. Ça bave un max.

Derrière elle, le mec a la bite aussi large qu'une barre de soutien relève sa robe sur son cul. Il l'embroche, il plonge dans sa chatte et passe sans avoir même à forcer. Trop réceptive la pute occidentale! Il la tient fermement par les hanches et cherche à lui briser le dos tellement il cogne dur. Lui, il a un problème d'égo. Il veut dominer méchamment, blesser, aussi Ryo se tend. Fais pas d'erreur mon pote. Y'a des enjeux pour cette rencontre mais y'a aussi un facteur nouveau qu'il ne faut pas titiller. Encore une fois, Cora est à lui.

Les deux autres viennent l'encadrer. Elle a des mains, c'est pour s'en servir. Ses doigts sont refermés de force sur des queues poisseuses et odorantes qui durcissent dès qu'elle les touche. Les glands se frottent sur sa peau, suivent la ligne pleine de la courbe latérale de ses seins écrasés sur le guéridon. On lui crache sur le dos, on l'insulte encore et on lui tire les cheveux. Ramasse salope, vis ta vie de sac à foutre!

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 33 mardi 18 novembre 2025, 20:40:23

Cora quitta à regret les genoux de Ryo mais n'eut pas le temps de se lamenter. Immédiatement, la blonde est prise à partie. Allongée sur le petit guéridon, sa bouche est tout de suite réinvestie. Si rapidement, en fait, qu'elle n'a pas eu le temps de se préparer et qu'elle s'étouffa à moitié aux premiers coups de reins énergétiques de l'homme. Même si sa queue n'est pas imposante, ça peut passer de travers. Et ça passe de travers par moments. La pauvre mutante se retrouve avec les yeux mouillés de larmes et de la salive qui lui coule de la bouche.

Elle n'a pas le temps de s'habituer à ce facefuck brutal qu'elle sent sa robe être retroussée sur ses hanches et ses cuisses écartées sans ménagement. Un des sbires de Nobu vient de la pénétrer avec vigueur, glissant sans mal dans sa fleur trempée, et s'emploie à présent à la ramoner sans douceur. Et, malgré elle, Cora adore. Ses gémissements s'étouffent contre le sexe qui lui irrite la gorge tandis que ses mains se referment contre les deux triques restantes pour les branler. Ou, plutôt, ses mains sont employées comme des sex-toys par les deux hommes restants. L’élu commente d’ailleurs sur la souplesse et douceur du corps de l’américaine avec beaucoup d’insultes injurieuses.

Incapable de réfléchir, la blonde subit. Mais elle prend également beaucoup de plaisir, à en juger par les commentaires graveleux sur sa chatte qui dégouline. Le premier, qui prend son pied à dominer la jeune femme verbalement tout en lui percutant les reins comme s’il s’agissait de lui briser le bassin, finit par décider de changer de lieu, toujours incapable de jouir. Il crache grossièrement sur la rondelle qu’il expose en écartant les fesses de la mutante, frotte son sexe contre toute la cyprine qui suinte de sa fleur abusée, et il y va franco.

Malgré la queue qui la bâillonne, le cri surpris et douloureux de Cora est audible. Surtout qu’il ne la laisse pas s’habituer à l’épaisse trique qui fouille ses entrailles et qu’il commence immédiatement à la pilonner avec autant de vigueur que s’il était dans sa petite chatte accueillante.

« Ah, putain, Ryo, son cul ! Tu as déjà bien dû le lui détendre, mais il reste serré pile comme je les aime ! »

Et il n’y va pas de main morte. Tout en la tenant fermement par les hanches, il la secoue avec hargne, l’empalant sans merci contre son épaisse trique. Il finit d’ailleurs par réussir à atteindre l’orgasme, se fichant profondément en elle pour lui repeindre les entrailles dans un grognement d’extase. Pour bien montrer qu’il s’est fait plaisir à lui élargir la rosette, il lui claque les fesses plusieurs fois, brutalement, laissant de grandes marques rouges sur la peau pâle.

Sitôt qu’il s’est retiré, venant s’essuyer grossièrement dans sa raie, un autre prend sa place, libérant une main qui était vite devenue poisseuse. Et tandis qu’il va se poser pour reprendre son souffle, peut-être essayant de taper la discut’ avec le grand flic, Cora est de nouveau remplie. Cette fois, c’est l’homme au sexe long mais pas forcément épais. Il utilise une serviette pour essuyer le foutre qui coule de son pauvre rectum abusé avant de s’y glisser lui aussi.

« Jin, laisse sa bouche ! Viens, on va la prendre en sandwich pendant qu’elle suce le boss ! »

Sitôt l’idée est lancée, sitôt elle est mise à exécution. Celui qui avait prit la place derrière elle la redresse sans mal et l’attire contre lui alors qu’il s’écarte du guéridon. Il la guide vers Jin, qui a enfin relâché sa bouche et qui s’installe sur l’une des chaises.

« Allez petite pute, je sais que tu peux nous prendre tous les deux sans te froisser un muscle. Ça se lit sur ton visage que tu es assez salope pour ça ! »

Il la porte presque pour qu’elle vienne chevaucher Jin et elle ne tarde pas à s’empaler sur la queue tendue de ce dernier avec des gémissements d’extase. Tout à coup, la blonde se sent presque aussi remplie que lorsque Ryo la démonte tout seul.

Elle n’a pas le temps de trop exprimer son plaisir que Nobu attrape sa courte crinière pour la guider, la forcer, à venir prendre son sexe de nouveau dressé entre ses lèvres rougies et maltraitées. A trois, pendant que le dernier se repose, ils ne lui laissent aucun répit.

Ce n’est que quand ils ont tous les trois joui de nouveau, souillant de plus belle l’américaine, qu’ils la laissent s’effondrer comme une poupée de chiffon. Pourtant, Cora a pris du plaisir. Être utilisée de la sorte, bien qu’avilissant, l’a amenée aux portes de l’orgasme. Ce n’est pourtant que quand le quatrième, qui s’était reposé, revient se servir d’elle comme d’un urinoir personnel que la blonde réussit à enfin atteindre le plaisir désiré.

Rincée -dans tous les sens du termes- et tremblante, la pauvre mutante n’a plus du tout l’allure du début de soirée. Elle reste effondrée contre le guéridon, reprenant son souffle et ses esprits, pendant que les hommes reviennent discuter avec Ryo.

Cora ignore combien de temps est passé, mais elle relève bientôt la tête pour voir le flic saluer les quatre japonais qui s’en vont.

« On rentre à la maison ? Demande-t-elle d’une voix faible, cassée, alors qu’elle ne rêve que de prendre une douche… Et peut-être une autre dose de coke, s’il n’est pas trop tard. »
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 34 vendredi 28 novembre 2025, 17:08:39

C'est le Black Friday pour Cora. Sa prestation coûterait en réalité bien plus que le prix qu'elle a annoncé. L'américaine a sorti la réduction de l'année à s'offrir pour si peu. Le full-service qu'elle octroie relève de la perfection. Pour Ryo, spécialiste en la matière et derniers des salopards, c'est un crime qu'elle reçoive si peu en compensation. Maintenant, c'est elle qui balancé un chiffre donc il ne va pas intervenir pour faire remonter les gains. La fille prend une sérieuse dérouillée, et en l'absence de protestations, ses assaillants se lâchent furieusement. Le cul pour le cul, c'est cool. Mais le cul pour se sentir un homme un vrai, c'est merdique. Si Cora brille, les quatre débiles sont pathétiques. De vrais minables congénitaux plus proches de la larve écrasée que du prédateur sexuel de qualité. Le flic se dit même que pour au moins deux d'entre eux, c'est une première. Les gestes sont maladroits, trop brutaux pour être assurés. On se retire pas aussi vite d'un cul pareil après une giclée. On y reste au chaud, on se caresse un peu les couilles et on repart pour une deuxième virée. C'est le minimum. Et puis, quitte à lui baiser la gueule, autant aller jusqu'au bout et la plomber jusqu'à ce qu'elle tombe dans les pommes. Là, c'est du demi boulot. En plus, sûr qu'elle aurait adoré perdre pied c'te salope.

Enfin bon, c'est terminé et les quatre ramens restent pantelants, le froc sur les chevilles. Gros bides, petites jambes ... ça fait pas rêver hein ... C'est pourquoi quand l'autre con a essayé de venir tailler le bout de gras, Ryo a grogné, histoire que le puant comprenne que sa bite est trop proche du flic.

Le deal est clos donc on échange des banalités. Les mecs ont un peu honte, allez savoir pourquoi ... Maintenant que l'excitation est retombée et que l'âcre odeur de la pisse prend au nez, ils n'ont plus d'idées salaces ni de fantasmes délirants.

"Ouais on rentre."

Il ne va pas la féliciter ni la remercier. Peut être que cela viendra après. Là, il perdrait son prestige en se rabaissant devant ce qui reste d'une femme, une souillon dépravée et périmée pour la soirée.

"Lève toi et viens."

Par miracle  et respectant l'intelligence qui fait honneur à cet établissement réputé, l'ensemble du personnel trouve une tâche à faire quand le couple traverse la salle principale vidée de ses clients. Même le maitre d'hôtel se passionne soudainement pour la propreté d'un verre quand une Cora puante et digne d'une fontaine à foutre lui passe devant en flageolant sur ses jambes fatiguées.

Cora, c'est une pute, une salope, une catin de fond d'impasse. Elle sent la pisse et le foutre et sa robe tâchée et difficilement tirée sur son corps ne cache rien des méfaits qu'il a subit. Et elle est pieds nus car si elle portait ses escarpins qu'elle tient à la main, elle se vautrerait lamentablement. Dans cet état, elle n'est plus vraiment humaine, juste un truc usé qui sent pas bon. C'est pour ça que quand ils s'arrêtent devant la Mustang de Ryo, sa précieuse voiture, le flic hésite un instant. Ça dans sa caisse? Putain, les sièges en cuir ... Elle pourrait rentrer à pieds mais où elle va se faire ramasser par la brigade de nuit, ou elle va tomber sur l mauvais gang qui va la dépiauter pour revendre ses organes ... Fais chier ...

Le flic revient vite au restaurant pour prendre une nappe qu'il ne paie pas et vient la poser sur le fauteuil passager.

"Assieds toi, fais gaffe, t'es crade, t'en as partout."

Le moteur gronde au démarrage et Ryo se dit que c'est peut être le moment d'être reconnaissant.

"Tu t'es fait un max de pognon et t'as assuré. J'ai ce que je veux, comme je le veux. Je t'achèterai un truc qui te plairas. Ah non putain! Me touche pas!!!"

Il la repousse. Elle a les cheveux poisseux. Elle veut quoi? Un bisou. Lui tailler une pipe? Hors de question. D'ailleurs il ouvre les fenêtres, c'est vital.
Il y a été un peu fort.

"T'es une chouette fille Cora." Si ça peut la consoler...

Le flic fouille dans ses poches et en sort son paquet de clopes. De la dope, il en a plus, et shootée comme elle l'est, Cora pourrait claquer. Demain, elle aura mal au casque, elle aura mal au cul, et il devra s'occuper d'elle. Maintenant, c'est une vraie nympho ... Donc c'est pas dit qu'elle ait des supers pouvoirs de régénération sexuelle, ce que le flic pourrait commencer à croire.

"Fais chier!"

Une seule clope ... Il hésite. Il lui file et le tabac couvre son haleine de mulet ou alors, lui se l'envoie et elle risque de piquer une crise, vu son regard halluciné.

"Regarde dans la boite à gants si j'en ai un autre."

Évidemment y'a rien.

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 35 samedi 29 novembre 2025, 14:21:22

La blonde est dans une sorte d’état second. La drogue inhalée en début de soirée doit commencer à retomber. Elle n’a plus le feu au cul, et ne rêve que d’aller sous la douche pour se rincer, se savonner et ôter ces odeurs qui imprègnent sa peau et ce qui reste de sa robe. Elle ne désire rien de plus qu’un bon shampoing pour retirer ce qui souille sa crinière rose pâle. Elle ne sait même pas comment elle fait pour mettre un pied devant l’autre, chancelant en suivant Ryo pour sortir du restaurant. Elle ne voit pas le personnel qui fait mine d’être occupé pour ne pas avoir l’air indiscret.

Arrivée devant la voiture, Cora cille alors que Ryo semble hésiter. Hagarde, pas vraiment en état de réfléchir intensément, elle se contente de l’observer, puis de l’attendre quand il retourne dans le restaurant. Enfin, prudemment, elle s’installe sur la nappe qu’il vient de mettre pour protéger ses sièges. Et ramène bien vite ses genoux contre sa poitrine en craignant de salir le tapis de sol où gisent ses escarpins -propres- abandonnés.

Les félicitations de son amant lui tirent un sourire -fatigué- et elle lève pour main pour la glisser contre sa cuisse. Avant d’être fermement repoussée. Pinçant les lèvres pour masquer l’expression trahie que le rejet provoque chez elle, elle tourne les yeux vers la route devant elle. Le compliment qui suit lui tire un sourire faible, mais elle a bien compris qu’elle doit garder ses distances tant qu’elle n’a pas pris une douche.

Du coin de l’œil, elle voit le flic sortir une cigarette -lui donnant envie de s’en griller une aussi- puis marquer un temps d’arrêt avant de jurer. Elle tourne les yeux, curieuse, et voit qu’il ne reste qu’une seule cigarette dans le paquet froissé. Elle regarde dans la boîte à gant -du bout des doigts pour ne rien salir- mais revient bredouille.

Pendant un moment, c’est le silence dans la voiture. Puis l’esprit embrumé de la mutante a un déclic. Une exclamation surprise lui échappe alors qu’elle se tourne à moitié vers Ryo.

« Oh, j’peux pas croire que j’ai oublié de te montrer ! Um… Tu l’dis à personne, hein ? J’sais pas pourquoi j’peux faire ça mais… »

Elle saisit délicatement la clope entre les ongles de son majeur et de son pouce, faisant signe à son amant d’être patient. Elle s’essuie l’autre main contre la nappe avant de poser la cigarette dans sa paume et de refermer délicatement les doigts autour. Les yeux fermés, la blonde se concentre. Elle a eu le temps de s’entraîner tout en recherchant sa mutation. Et pour un objet aussi petit qu’une clope, l’énergie dépensée est moindre. Mais Cora est rincée.

Quand elle écarte les doigts, elle révèle alors deux cigarettes dans sa paume là où il n’y en avait qu’une. Et un bout d’une troisième.

« Mh. J’n’ai plus assez de jus, marmonne-t-elle en jetant le filtre de la troisième par la fenêtre ouverte. »

Puis elle présente la deuxième clope à son amant, une expression fière d’elle malgré son épuisement et son maquillage ruiné.

« Quand j’suis pas fatiguée, j’peux dupliquer des paquets entiers, ou encore des objets plus gros. Des fois même en plusieurs exemplaires ! Mais faut pas que les gens sachent. Ils vont m’prendre pour une mutante… P’tet que j’en suis une, j’sais pas. J’ai découvert qu’j’pouvais faire ça quand j’étais ado… »

Ses grands yeux bleus, malgré le noir autour, suppliaient Ryo de garder ça pour lui. Elle ne voulait pas avoir à le fuir, à quitter le pays parce qu’il déciderait de la révéler aux yeux du mondes. Elle ne voulait pas finir cobaye. Elle ne voulait pas le quitter non plus, et pas seulement parce qu’il la fournissait en coke ou qu’il était le meilleur amant qu’elle ait jamais eu.

« Tu diras rien à personne, hein ? »
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 36 dimanche 30 novembre 2025, 20:05:23

Ryo manque sortir de sa voie et emboutir une camionnette arrivant en face. La Mustang fait une embardée, vrille de travers, se rétablie et freine à bloc pour s’arrêter près d’un abri bus heureusement vide.

« Putain de merde ! »

Cora n’est pas en mesure de lui glisser une blague de magicien de sous le manteau. Elle est limite stone est tient plus à cet instant de l’épave que de la fille capable de produire n’importe quoi d’intelligent. Ce qu’elle vient de faire, c’est de l’inné et ça pue les emmerdes à plein nez. Des cas comme elle, Ryo en a côtoyé quelque uns. Seikusu est une cité particulière, il s’y passe des trucs. En coulisse, il se raconte des trucs qu’il faut appréhender avec prudence et que même les pires des tordus évitent d’aborder. Le gouvernement est dans le coup, les services secrets de nombreux pays aussi donc, à ce niveau-là de jeu, Ryo n’est rien du tout. Le flic a déjà eu à faire avec une folle dingue de la gâchette increvable qui se régénérait dès qu’elle saignait. Il a buté une créature qui n’aurait jamais dû sortir d’un film d’horreur et il a aussi baisé une vampire mais ça, il préfère l’oublier. Ces faits remontent à quelques temps déjà et il s’était promis de s’en tenir éloigné. A chaque fois, ces aventures ont merdé et il a sévèrement morflé.

Mais là, c’est dans sa caisse que ça arrive et putain de merde, avec la nénette qui lui sert de vide-burnes en ce moment ! Donc, fais chier !
Maintenant, Ryo, il réfléchit vite et l’explication miteuse de Cora l’aide à prendre sa décision. Là, le mieux serait de la balancer dans le port, emballée dans un sac lesté, mais elle a du bol : sa tare peut être utile.

« Hey, cool ! C’te surprise que tu me fais. J’ai failli nous tuer. »

Une clope, ça reste une clope. Un billet de cent dollars, c’est autre chose. Si ce qu’elle dit est vrai, dans deux mois ils sont il est millionnaire et se la coule douce dans un coin peinard où personne voudra le buter.

« Ah ouais ? Vraiment ? Et ça marche donc avec à peu près tout ton truc ? »

Parce qu’il ne faut pas se créer de faux espoirs non plus… En plus, c’est louche non ? Qu’est ce qu’elle fout comme laborantine à tenter de grapiller trois sous alors qu’elle détient un trésor qui pourrait faire d’elle … un truc énorme.

« Le dire à quelqu’un ? Non ma chérie, tu m’es trop précieuse pour que je te fasse du mal. »

C’est discutable après la soirée qu’ils viennent de passer mais elle n’est pas en mesure de le contredire. Elle a déjà du mal à parler …

« Moi je trouve ça cool. J’y crois aux mutants. J’ai toujours dis que l’humanité avait besoin d’évoluer de la bonne manière et maintenant que je te connais, toi et notre petit secret à nous deux, je ne me suis pas trompé. »

Putain ce qu’il raconte comme merde, c’est minable mais au point où  il en est, il pourrait mettre un nez rouge pour la faire rire si elle le voulait. Heureusement qu’il la tient sous sa coupe …

« Je serais muet comme une tombe bébé. Mais pour fêter cette nouvelle, on va faire un détour chez un pote à moi qui vend de la premium. Tu mérites ce qui se fait de mieux. »

Le pote, c’est Yoshi, qui se procure de la blanche directement sur le continent d’en face, à la source, sans passer par la case mélange. Elle est pure et à user avec précaution. Son gramme, Ryo il le paie une fortune mais bon … il s’en branle, c’est pour la bonne cause. De retour dans la caisse, Cora n’a pas bougé.

« Tiens, envoie-toi ça, une pointe suffit, doucement, pas plus. »

L’effet est sidérant et avant qu’elle ne sorte une connerie stupide de plus, il la prend par la nuque et amène sa tête entre ses cuisses. Il vient de se libérer, qu’importe qu’elle flaire le jap’ à plein nez. Il a besoin de réfléchir et ne veut pas l’entendre. Y’a un peu de route pour rentrer au loft. Là, il la foutra au lit, l’enculera à sec peut être, et se projettera dans le futur. Un futur bien doré …
« Modifié: mercredi 03 décembre 2025, 10:23:58 par Ryo »

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 37 dimanche 30 novembre 2025, 22:19:46

Cora n'est clairement plus consciente de ce qu'elle dit, de ce qu'elle balbutie plutôt. Le filtre entre son cerveau est sa bouche a disparu, s'il a un jour existé même à faible dose. Révéler son plus grand secret à Ryo lui semble tout à fait naturel. Elle n'est même pas consciente qu’ils manquent d'avoir un accident.

« Oups ? Mais ouais, cool ! S'écrie-t-elle quand il annonce avoir failli les tuer. J’n'ai pas 'core fait d'test sur d'la biog-bioloj- sur des trucs vivants. Juste sur des trucs inan'mé, marmonne-t-elle ensuite, butant sur des mots qu'elle prononce pourtant tous les jours. »

Ses joue rosissent alors que le grand flic se montre compréhensif et la complimente en même temps. Elle lui sourit alors que ses mèches roses tombent devant son regard hagard. Et elle ne bouge pas de la voiture tandis qu'il fait un arrêt pour aller acheter un peu de poudre blanche top qualité. De toute manière, elle est toujours trop stone pour faire quoi que ce soit alors que l'effet du cocktail qu'il lui a offert en début de soirée retombe. Elle se contente de fumer sa clope pendant qu'il est sorti, mécaniquement, sans vraiment y faire attention, et jette le mégot en direction d'un cendrier sur le trottoir sans voir si elle a réussi à viser correctement.

Même si elle ne rêve que d'une douche chaude et purifiante, elle ne dit pas non à ce petit cadeau qu'il lui ramène en revenant. Avec des gestes assurés malgré la soirée passée, elle se sniffe une petite dose de ce qu'il ramène. Et elle se sent revivre malgré la crasse. Malgré son corps fourbu. Avec un grand sourire, elle s'apprête à remercier son amant quand il dirige brusquement sa tête vers son sexe qu'il vient de sortir.

Un « Mmpf » s’étouffe contre la raideur qui se glisse entre ses lèvres sans douceur, et elle tousse et bave autour alors qu'elle n'avait pas eu le temps de se préparer. Mais elle s'adapte vite, la mutante. Surtout qu'elle adore particulièrement quand Ryo se montre ainsi sans gêne et brutal. Et que de s'étouffer contre sa queue est quand même bien meilleur que sur celles des quatre hommes qui viennent de la souiller un peu plus tôt.

Elle ne pourrait pas dire combien de temps elle a passé à exercer sa mâchoire déjà fatiguée contre le chibre épais du flic. Mais elle y mettait tout son cœur malgré tout, bavant avec application autour de cette queue veineuse, s'étouffant contre le gland qui forçait sa gorge maltraitée à l'accepter et profitant du moment, savourant la sensation exquise de sentir le colosse finalement remplir sa bouche de foutre.

Cora avala comme elle pouvait, essayant de ne rien laisser à côté, et se redressa enfin alors que Ryo relâchait la pression contre son crâne. Le vrombissement de la Mustang s'était arrêté. Regardant par la fenêtre, la blonde voyait qu'ils étaient arrivés.

« Oh, j'vais p’voir aller sous la douche, soupire-t-elle d'une voix rauque alors qu'ils sortent de la voiture. Tu m'rejoins après, darling ? Suggère-t-elle, souhaitant avant tout se débarrasser des fluides du maire-adjoint et de ses associés, mais n'étant absolument pas contre chasser le souvenirs de leurs queues en elle par celle de Ryo. »

Elle n'attends pas vraiment sa réponse, lâchant la paire de talons dans l'entrée après qu'il ait ouvert la porte et chancelant, trébuchant, jusqu'à la salle de bain.

Une fois arrivée, sans tomber une seule fois malgré plusieurs frayeurs, elle se dépêche de retirer les lambeaux de sa robe avec des doigts gourds et de la mettre dans la poubelle. Clairement, elle était irrécupérable. Puis elle se glissa dans la douche, démarrant le jet et attendant que l'eau soit chaude juste comme elle aimait… Pour se laisser tomber à genoux alors que ses jambes ne la portaient plus et se frotter presque frénétiquement avec du savon, shampouinant ses cheveux furieusement, espérant éliminer toute trace de la soirée.

Son esprit refusait d'accepter ce qui s'était passé et fut particulièrement soulagé quand elle fut enfin propre, s’efforçant d'effacer les dernières heures de sa mémoire, de les refouler si profondément que seul un hypnotiseur pourrait les mettre au jour. Si Ryo la prenait au mot pour la rejoindre sous la douche, il la trouverait assise, le dos contre le mur et les genoux ramenés contre son imposante poitrine, le regard dans le vague alors que le jet d'eau continuait de l'abreuver d'une eau presque fumante.
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 38 mercredi 03 décembre 2025, 10:26:20

Deux infos importantes clôturaient cette longue journée. La première, Ryo venait de s'emparer d'un beau pactole qui lui assurerait un bon train de vie tant que le business de l'élu pourri tournerait.La seule chose qu'il avait à faire, c'était de surveiller l'activité de la police dans son secteur et d'orienter les flics trop curieux sur des pistes foireuses ou tenues par les concurrents du quartier de la Toussaint. En soi, ce n'était pas grand chose car les policiers affectés dans les commissariats locaux veillaient plus à ne pas être emmerdés qu'à vraiment faire leur boulot. La Toussaint était le furoncle de Seikusu et tant que les activités crapuleuses ne débordaient pas trop sur le reste de la ville, personne ne s'en souciait vraiment.
Avec tout ce pognon, il allait pouvoir offrir à Cora des ... Quoi ? Le grand flic secoue la tête et s'allume une clope en se dirigeant vers la grande baie vitrée à partir de laquelle il peut contempler les toits du quartier. Ce n'est pas une vision de rêve mais c'est là qu'il vit. L'homme a les sourcils froncés. L'introspection, ce n'est pas son truc mais quand même, il pense pas mal à Cora en images autres qu'objet sexuel bon à tout faire. Cette dérive ne fait pas partie du plan initial et les changements de cap de dernier instant, ce n'est pas bon. Il n'aime pas ça. Ses réactions montrent bien que l'américaine dispose elle aussi d'une certaine forme de main-mise sur lui. Ce qui l'amène évidemment à considérer la deuxième information: l'aptitude de Cora à dupliquer des objets. Là, faut vraiment être prudent car elle a lâché l'info sous l’effet des drogues et alcools ingurgités. Il ne faudrait pas que cela se reproduise avec quelqu'un d'autre.
Trop la shooter reviendrait à l'orienter vers sa fin, ce qui est maintenant totalement exclu. Mais ne plus la contrôler par ce biais reviendrait à prendre le risque de la voir s'émanciper, et cela aussi est totalement exclu. Donc, il faudrait qu'elle adhère à ce mode de vie qu'il lui a imposé. Pas simple.

Cora reste trois plombes sous la douche et Ryo ne la rejoint pas. Va falloir qu'elle redescende en pression sinon elle pourrait claquer nerveusement. Et puis lui aussi, il arrive au bout de ses capacités. Il n'est pas un surhomme question cul et pour aujourd'hui, il a atteint ses limites.

Quand elle apparait, il l'accueille avec un baiser et lui montre une enveloppe sur la table.

"Ta rémunération pour ta performance. Tu pourrais gagner bien plus si tu t'engages sur ce genre de trucs."

Y'a un paquet de fric là. Ce n'est rien pour un type comme Ryo pour un citoyen lambda, ça représente un bol d'air confortable.

Après, il la porte jusqu'au pieu tout en décryptant son regard.

"Je sais ce dont u as envie mais je serais le dernier des connards si j'acceptais. Là, tu vas pieuter et demain, on parle. Et pas de coke ce soir car pour aujourd'hui, ça suffit. C'est un petit plaisir qu'il faut savoir gérer, et là je t'y aide."

Tu parles ...

Mais ouais, dès demain, la poudre, ce sera limité. Il va falloir que Cora travaille à accepter une toute petite dose de fonctionnement genre après le petit déj, ou avant le boulot. Pas plus. Les écarts pourraient être autorisés par Ryo si nécessaire ou pour évènements comme le soir-même. Son plan: très simple. Ils se foutent en couple et elle crèche chez lui. Il l'a à l’œil. Les connards du coin sauront qu'elle est à lui et feront pas chier, et leur petit secret sera bien gardé à la Toussaint où les informations circulent plus vite qu'à la NSA.
Et pour bien verrouiller le tout, il peut s'arranger avec un type qu'il connait au service de  l'immigration pour mettre un coup de pression à Cora si elle en venait à vouloir sortir de sa descente aux Enfers. Enfin, ils n'en étaient pas là.

Parce que là, Cora ronque et il est probable qu'elle ne bougera pas avant un moment. Ryo lui aussi poireaute sous la douche. Comment va t'il gérer le don de Cora? Trop de fric d'un coup, c'est pas simple à blanchir non plus et ça attire l'attention et les convoitises. Va falloir être malin.
Après, il la rejoint et pieu et il ne l'encule pas à sec. Il s'endort tout simplement pour ne se réveiller qu'à une heure avancée de la matinée suivante. Le cadavre à ses côtés ferait honte à un gros allemand entrain de rôtir sur la plage. Cora ressemble à un épouvantail, sur le dos, bras et jambes écartés, tout en vrac, mais trop craquante. Putain arrête ça!

Café, 'tit déj, tout est prêt, comme dans les films. L'amoureuse transie sera réveillée par l'odeur du pain grillée et du café ... et si nécessaire aura un médoc pour calmer la tempête qui laboure son cerveau.

Ryo traine un peu en calebard et t-shirt, il ne bosse pas aujourd'hui.

Il a son mug à la main et contemple depuis sa position préférée ce quartier qui est le sien.

"Hey salut Frankenstein! Ça va là-haut? Ça tape pas trop fort dans la boite?"

Cora Travers

E.S.P.er

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 39 mercredi 03 décembre 2025, 13:23:05

Quand sa peau est rouge à cause de la température de l'eau, et fripée à force de rester sous le jet, Cora se relève enfin. Avec difficulté. Elle ferme les robinets et pose un instant le front contre le carrelage de la douche, le temps de souffler. Puis, s'efforçant de ne pas glisser en sortant, elle s'enroule dans une grande serviette éponge blanche avant de sécher ses cheveux avec une plus petite. La fatigue est là, ainsi que les retombées de la drogue. Ryo n'est pas venu la rejoindre et, quelque part, elle le comprend. Elle a tendance à être plutôt insatiable niveau sexe, même après cette soirée. En évitant soigneusement de croiser sa réflexion dans le miroir, Cora se brosse les dents vigoureusement.

L’esprit embrumé autant par les contrecoups de la coke et de la fatigue, la mutante descend finalement rejoindre son amant, l'embrassant avec affection et tendresse. Ses yeux effleurent l'enveloppe qu'il lui montre, mais elle n'esquisse pas un geste pour aller la prendre, préférant venir se lover dans les bras du flic, toujours avec la serviette qui la couvrait.

La tête blonde se pose contre l'épaule de Ryo alors qu'il la porte pour l'emmener dans la chambre. Ses prunelles myosotis se lèvent vers lui alors qu'elle esquisse un sourire en coin, vite contrôlé quand il devance ses pensées et refuse gentiment. Ce sont ces petits gestes, cette considération qu'il lui témoigne, qui font que Cora ne semble pas vouloir cesser de le fréquenter. Ça, et le sexe, bien entendu. Il comprend ce qu'elle veut et le lui offre sans se faire prier.

Après un « Bonne nuit » murmuré quand il la dépose sur le lit, elle glisse rapidement dans les bras de Morphée, ne bougeant que pour se blottir contre lui quand Ryo vient ensuite se coucher plus tard.

Le lendemain, elle ne se réveille pas quand le flic sort du lit. Mais elle commence doucement à émerger peu après, plissant les yeux à cause de la luminosité, se cachant la tête sous l'oreiller en grondant sourdement. Elle reste un moment comme ça, à mi-chemin entre l'inconscience et le réveil, somnolant, rêvant de choses sans queues ni têtes. C'est la voix de son amant qui la sort enfin de cet entre-deux, et l'odeur du petit déjeuner. Elle hésite entre avoir la nausée et être affamée, ayant l'impression d'avoir une gueule de bois carabinée. Et la voix de l'homme résonne dans son crâne, déclenchant un martèlement entre ses tempes.

« Oooh, shit… Pas si fort… Supplie-t-elle d'une voix éraillée, étouffée par l'oreiller. »

Étirant doucement chacun de ses membres, son dos et son cou, elle se défait finalement de l'étreinte hasardeuse des draps pour se redresser dans le lit. Et le regrette aussitôt alors que sa vision tangue et que som crâne rugit de son sang qui afflue, qui circule dans ses veines.

« Rappelles-moi de ne pas prendre deux fois de la coke dans la même soirée, mmh ? Demande-t-elle à mi-voix en se tenant la tête, assise sur le bord du lit. »

Se massant doucement les tempes, Cora finit par se lever difficilement, tâtonnant pour trouver ce petit kimono noir en dentelle et s'enrouler dedans, serrant la ceinture autour de sa taille fine.

Pieds nus, la jeune femme rejoint finalement son amant, venant se blottir contre lui avec un petit soupir de satisfaction en ressentant son corps puissant contre sa poitrine.

« Bonjour, vous… Souffle-t-elle finalement en levant la tête vers lui pour lui offrir un sourire affectueux. »

Elle ignore sciemment les évènements de la veille, préférant se concentrer sur l’instant présent. Ses mains viennent se glisser contre le torse de Ryo, remontant pour se faufiler sur sa nuque et l'encourager à baisser la tête pour un baiser.

« Tu es levé depuis longtemps, pour avoir ainsi préparé le petit déjeuner ? Demande-t-elle ensuite en restant lovée contre lui, essayant d'ignorer l'orchestre qui a décidé de jouer de la batterie dans son crâne. »
cc99ff - Paroles de Cora.

Ryo

Humain(e)

Re : Ride the white horse [Pv. CORA]

Réponse 40 jeudi 04 décembre 2025, 09:30:01

« Assez tôt pour te regarder dormir un long moment… »

Il accède à sa demande et l’embrasse. C’est beau l’amour hein ? … Même sous cette forme douce et laissant penser qu’ils pourraient être proches d’une lune de miel. L’illusion est alarmante car ce n’est pas dans la nature de Ryo de se laisser aller à des élans de tendresse, surtout s’ils sont véritables. Une transformation est en cours, qui ne sera pas facile à gérer et qui risque de poser problèmes dans tout un tas de domaines liés aux activités criminelles du flic. Et à commencer par ceci : Cora peut très bien déjà s’imaginer que Ryo est borderline mais elle ne soupçonne absolument pas que la partie immergée de l’iceberg est énorme. La détention et l’usage de coke : justifiées par la dureté du métier qui nécessite un petit coup de pouce pour tenir. Ses relations avec des ripoux : si l’état mettait vraiment les moyens, il n’aurait pas à magouiller pour assurer la sécurité des habitants du quartier. Ses pots de vin : hum … il en reverse une partie pour les gosses du coin (mensonges évidemment). En tout cas, ça passe et il se dit que Cora qui ne semble pas avoir une vie facile à cause de son Pouvoir, préfère éviter de faire parler d’elle. Après, peut être qu’elle se sent en sécurité avec lui et que cela efface tous les reproches qu’elle pourrait lui faire.

Il la retourne et la serre contre lui afin qu’ils regardent ensemble les toits de la Toussaint.

« Je voudrais que tu emménages chez moi. Ici tu seras en sécurité, j’ai bien compris que tu as peur que quelqu’un découvre ton secret. Tu ne seras pas seule … et on pourra baiser comme des animaux. C’est pas mal comme plan non ? »

Et puis, il l’a sous les yeux et s’assure que personne ne la lui pique.

« T’es en forme pour aller faire un tour ? »

Bon gré mal gré, aller prendre l’air est le meilleur moyen de se remettre d’une biture. Alors qu’elle prend son ‘dej et se prépare, il ne mentionne à aucun moment une prise de coke. Si elle réclame, il verra. Forcément elle aura un petit coup de barre et son corps exigera un remontant mais encore une fois, il dosera au minimum. Cora shootée, c’est bien, mais Cora sous contrôle c’est mieux.

Ryo a passé un jean et un t-shirt sur lequel il a enfilé son vieux cuir râpeux. Ils sortent à pied et immédiatement, l’ambiance du quartier prend le pas sur les ressentis. Deux types à la sale gueule montent la garde devant l’entrée du vieil immeuble en brique. Sous ses apparences, l’endroit abrite quelques pontes de la pègre. Le voisin de Ryo est un jeune yakuza qui baigne dans le milieu de la prostitution.

Dans la rue : des putes par wagons entiers, des dealers et leurs sbires, des membres de gangas qui trainent. Ça et là, une bagarre éclate, un couteau est sorti. Et au milieu de tous ça, l’absence de flics est remarquable et point plus marquant encore, les habitants du coin déambulent, emmènent leurs gosses à l’école, et les petits commerces maintiennent leur activité. Ryo prend à l’un d’eux deux soupes à emporter, fortes, crevettes et citronnelle : un tue la gueule de bois aussi redoutable que le plus costaud des médocs.

Ryo et Cora n’ont pas encore vraiment eu l’occasion de se balader ici. Jusqu’à présent, le flic a préservé l’américaine des affres de la rue mais il est temps qu’elle s’y mette. Et comme l’info qu’il se trimballe une bombe sexuelle a déjà fuité, au moins, il marque sa possession. Bien sûr, ça ne va pas dans le sens de sa relation avec Boss Tanaka mais il trouvera une solution. Cora est à lui.

Elle attire les regards, ouais putain c’est flagrant. Et c’te manière qu’elle a de se foutre en avant, c’est hallucinant. Ryo entend quelques commentaires gras et déplacés mais ne relève pas. Pas envie de buter personne aujourd’hui. Et puis … ils n’ont pas tort. Elle est sa pute.




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