Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Démarchage commercial et coups de marteau [Kara Desco]

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Takahiro Yasuda

Humain(e)

Aujourd’hui est une belle journée. Le soleil brille dans un ciel Seikusien dénudé de nuages et on peut même entendre quelques oiseaux quand le va-et-vient des camions se calme dans la zone industrielle. Une après-midi somme toute agréable, mis à part le fait qu’il s’agit d’un lundi condamné à être observé par les fenêtres des usines et bureaux...

Un peu à l’écart des voies les plus fréquentées se trouve un bâtiment faisant l’angle, similaire à tant d’autres aux alentours. À part un coup de peinture récent sur la façade et une cheminée qui laisse s’échapper de temps à autre une bouffée de fumée, rien ne le différencie de ses voisins. Pour accueillir les passants, une petite plaque d’acier toute simple annonce la nature de l’établissement. "Forge Yasuda. Entrée libre, en cas d’absence, utilisez la cloche sur le comptoir". D’après les registres commerciaux, l’endroit n’a ouvert que depuis quelques semaines tout au plus.

En entrant, c’est une chaleur presque étouffante qui accueille les visiteurs. Une atmosphère chargée de l’odeur des métaux chauds, du feu et de l’huile. Divers bruits d’outils se font entendre régulièrement en provenance de l’atelier. L’accueil en lui-même n’est pas très grand, quelques dizaines de mètres carrés tout au plus, décoré dans un style simple qui frôle le spartiate. Le regard est plutôt dirigé vers la baie vitrée donnant sur la forge derrière le comptoir. Le dit meuble en bois est d’aspect rustique, dépourvu de fioriture inutile, comportant simplement la caisse et une petite cloche fixée sur le côté. L’objet est décoré de motifs abstrait, muni d’un petit marteau de fer suspendu à une cordelette et semble de fabrication artisanale, probablement de la main du maître des lieux.



Takahiro, vu que c’est de lui qu’il s’agit, est d’ailleurs en plein travail près du brasier rougissant ses pièces d’acier. On peut l’apercevoir de dos en travers des vitres, torse-nu et simplement vêtu d’un pantacourt complété d’un tablier de travail dont on aperçoit les liens autour de son cou et de ses hanches. Un lourd marteau qu’il semble manier avec aisance dans une main, un épais gant tenant l’objet de ses attentions de l’autre, l’homme ne semble nullement importuné par la chaleur des lieux alors qu’il passe de l'âtre à l’enclume, puis au bac de trempage ou l’établi. Il est aisé de constater l’imposante présence qu’il forme dans l’espace de son atelier avec sa carrure large et sa taille haute. Takahiro à parfois des faux airs de forgeron des temps anciens dans ses moments-là, dans cette forge qu’on pourrait croire hors du temps si on oublie les quelques outils modernes discrètement ranger çà et là.

Une journée banale qui s’écoule comme bien d’autre avant elle et sans doute bien d’autres après elle en somme. Quoique, allez savoir qui franchira la porte de la forge aujourd’hui...

Kara Desco

Humain(e)

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    Description
    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Démarchage commercial et coups de marteau [Kara Desco]

Réponse 1 vendredi 16 avril 2021, 14:59:59

- Desco, jour de chance, Phil t’appelle dans son bureau.

Parfait. Le lundi matin est déjà suffisamment éprouvant pour s’ajouter le stress d’un entretien avec le Chef des Ventes. La petite voix moqueuse de Baku s’était transformée en rire de vautour, comme à son habitude, quand il pouvait prendre plaisir à la détresse des autres… Tocard. Elle leva bien haut son majeur à son attention en se levant de son siège, laissant sa tasse de café qui serait surement froide à son retour.

Phil sirotait le sien, lui, quand elle entra dans son bureau, où Ichika, sa secrétaire, déposait des parafeurs et des dossiers à signer en lui lançant un sourire discret.

« Hé, salut Phil. » Paraître décontractée, même si être convoquée n’était pas souvent bon signe. Rapidement, Kara tentait de se souvenir de ses chiffres du mois-dernier, pour estimer le niveau de soufflante qu’elle aurait à essuyer, et s’indigna un peu : ils n’étaient pas si mauvais que cela !

- Desco, pose-toi. Ichika, apportez un café à Kara, s’il vous plait.

Oh, merde. Il l’avait appelé par son prénom. La petite assistante avait capté aussi cette note anormale, et échangea un regard avec elle, levant un sourcil avec un œil brillant. La Commerciale le savait : Ichika était friande de potins divers et cette familiarité que le Directeur se permettait serait colportée rapidement dans tout l’étage, puis la Tour entière.

Elle resta une heure dans son bureau, et lorsqu’elle reparut devant Baku, dont le visage était à la limite de l’expression extatique d’un homme sur le point de jouir tant il s’attendait à ce qu’elle lui annonce son départ, Kara lui offrit un sourire qui lui coupa tout orgasme.

« Dans ton cul, Baku, jsuis assignée au Pôle Entreprises, bye bye les petites vieilles sourdes et les immeubles miteux, tu reprends mon secteur, moi je vais croiser que des mecs en costards-cravates ultra sexy avec un max de blé, et toi, tu vas démarcher des adolescents boutonneux à scooter. »

BOOM. Elle se permettait de fanfaronner autour des collègues qui s’étaient agglutinés autour d’elle pour la féliciter, non sans bouder son plaisir de la mine rageuse de Baku qui regrettait sans doute d’avoir vendu la peau de l’ours un peu vite.

En réalité, ce n’était pas si rose comme évolution, et pratiquement pas une promotion. Elle avait deux mois pour faire ses preuves au Pôle Entreprises, trouver de nouveaux partenaires au long terme, et notamment démarcher un maximum de nouveaux entrepreneurs en ville. Miser sur la méconnaissance des nouveaux arrivants avait toujours été une stratégie payante, quoi qu’on vende, après tout… Elle n’en tirait aucun avantage salarial, bien entendu, mais Phil avait évoqué une augmentation si elle faisait évoluer le chiffre d’affaires. C’était surtout la marque de confiance qu’il lui témoignait qui la touchait, à vrai dire. Il était impossible de le décevoir !

Ne voulant surtout pas montrer qu’elle se reposerait sur ses lauriers, la jeune femme avait immédiatement embarqué son ordinateur portable et sa plante verte dans son nouveau bureau, et ne souhaitait pas s’attarder. Dès l’après-midi, elle serait sur le terrain, il fallait qu’elle frappe fort, dès le départ ! Elle rêvait déjà de cette augmentation, du casque qu’elle pourrait s’acheter, peut-être même un nouvel écran ?

Boostée au maximum, ravie du soleil qui tapait comme il fallait sur sa tête, elle avait un listing précis des nouveaux entrepreneurs installés dernièrement sur la Zone Industrielle, et avait tout naturellement commencé… au hasard. Trop facile de prendre le premier nom de la liste ! Kara aimait laisser parler son instinct, après tout… Et la petite tête de linotte partait donc bille en tête, sa petite valise à roulette trainée derrière ses talons, tailleur plutôt repassé mais pas trop -c’était LUNDI, pas le temps de réfléchir, le réveil avait été compliqué- devant ce qui avait l’air d’un bâtiment identique aux autres.

Un coup d’œil à la plaque lui garantit qu’elle était au bon endroit. La jeune femme prit une profonde inspiration, avant d’entrer. Toute personne ici présente repartirait avec un bon de commande signé. L’enthousiasme de la jeune femme fut légèrement cogné lorsqu’elle constata qu’elle était horriblement seule dans ce qui était le petit hall d’accueil de la clientèle. C’était abominablement peu chargé cet endroit… D’un œil critique, elle leva un sourcil pour se concentrer sur la clochette. Sa vue la fit rire, seule, admirant le petit marteau comme une gamine intriguée.

DING.
Elle pinça les lèvres pour éviter de rire à sa bêtise. Qui n’en était pas une, c’était noté de sonner hein. Docilement, tirant sur sa veste pour espérer faire disparaître les plis, elle recoiffa rapidement sa frange irrégulière comme taillée au couteau à beurre. Son œil fut attiré de l’autre côté du comptoir sur la vision du fameux occupant des lieux. Ca existait encore, ça, les « forgerons » ? Elle le considéra de loin, voyant assez mal à cette distance, mais cillant en découvrant sans mal qu’il n’avait pas de t-shirt. Ah, parfait. C’était réglementaire ça ? Oh, évidemment, c’était loin de lui déplaire, mais elle s’en amusa intérieurement.

« S’il vous plait ? »

Kara se risqua à sonner une seconde fois, estimant qu’il n’avait pas entendu, essayant de ne pas paraître trop impatiente. Allons, allons, plus vite.

La patience n’étant pas son fort, la Commerciale eut une petite moue, avant de contourner le comptoir sans gêne, et vint toquer à la vitre, collant son front et son nez à la paroi.

« Hé hoooooooooo »



Takahiro Yasuda

Humain(e)

Re : Démarchage commercial et coups de marteau [Kara Desco]

Réponse 2 dimanche 15 août 2021, 16:14:56

Vous savez ce qu’on dit, ‘il faut battre le fer tant qu’il est chaud’. C’est une de ses quelques expressions qui sont aussi vraies quand on les prend littéralement. C’est donc pour ça qu’en général, quand un forgeron commence une opération, il va jusqu’au bout. Réchauffer une pièce qui n’est pas entièrement finie peut mener à des résultats imprévus…

C’est justement se type de travail que Takahiro réalise cet après-midi. Une petite pièce d’acier en forme de ressort qu’il doit finir de mettre en forme avant de la tremper pour lui donner sa rigidité définitive. C’est plutôt long et pas forcément très passionnant à faire, mais que voulez-vous, la patience est tout aussi importante que le reste dans ce métier. C’est une qualité que tout le monde n’a pas, ce que sa visite du jour va sans doute lui rappeler.

Malgré le bruit du four et des impacts sur l’enclume, Takahiro n’a aucun mal à entendre la cloche situer de l’autre côté de la baie vitré. Ses mains étant occupées d’un côté par son marteau et de l’autre par la pince qui maintient le métal rougeoyant en place, il ne peut cependant pas vraiment répondre dans l’immédiat. En général, la clientèle est suffisamment patiente et au fait de son travail pour que ça ne pose pas vraiment de problème.

Un second coup de cloche le sort un peu de sa concentration cependant. Il y aurait deux clients au même moment aujourd’hui ? C’est inhabituel, mais ce n’est pas une bonne raison pour boucler le travail à la va-vite, il n’en a que pour quelques minutes tout au plus … C’est du moins ce qu’il a à l’esprit, mais son train de pensée a tôt fait de dérailler quand il entend quelqu’un frapper à la vitre. Surpris, le grand homme détourne enfin le regard pour voir un visage féminin coller à la vitre. Dans d’autres circonstances, cette tête, aplatie contre le verre comme un blobsish hors de l'eau, pourrait être drôle. Mais à l’instant le forgeront se demande surtout ce qui se passe.


Qu’es-que ?

Son esprit est partagé en deux pensées l’espace d’un instant. Un "ça doit être important", et un "qu'es-ce que c’est que ce touriste" plutôt cocasse quand on sait que c’est souvent lui qui est pris pour tel. Quoi qu’il en soit, il finit par remettre son ressort au feu, avant de se diriger vers la porte en s’essuyant les mains avec un torchon dédié à cet usage.

Bonjour madame, en quoi puis-je vous aidé ?

Si la visiteuse ne l’avait pas remarqué plus tôt, elle ne peut ignorer la grande taille et la carrure de Takahiro quand il franchit la porte séparent la boutique de la forge proprement dite. Mais si elle a réaction à se contât, il ne lui rendra qu’une indifférence polie doublée d’un regard perplexe. Ce n’est en effet pas tous les jours qu’une femme franchit sa porte, encore moins dans un tailleur tiré à quatre épingles. La valise laissée non loin le conforte dans l’idée d’une touriste perdue, mais étrangement elle semble un peu âgée pour faire partie de cette génération impatiente qui oublie quelque-peu les principes élémentaires d’une bonne éducation. Non pas qu’elle soit vieille non plus, elle doit avoir peu ou prou son âge tout au plus...

Kara Desco

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Démarchage commercial et coups de marteau [Kara Desco]

Réponse 3 mercredi 01 septembre 2021, 09:54:39

Ah, parfait, il avait entendu !
Ce constat, allié à l’approche d’un type taillé en V et torse nu, luisant de sueur, illuminait le visage de Kara. La jeune femme plissa les yeux en tirant ses lèvres en un très large sourire, sincère, d’où son enthousiasme explosait.

« Bonjour ! »

Oh, surement un peu trop dynamique pour un lundi, mais cette journée était étonnement plaisante. Elle allait tout déchirer ! Phil allait lui filer une augmentation, elle le savait. En penchant la tête légèrement sur le côté, à la manière d’un gentil cocker attentif, la Commerciale reprit la parole.

« Madame ? Oh merde, j’ai l’air si vieille ? »

Un petit rire spontané résonna dans la pièce réservée à la clientèle, à la décoration spartiate, avant qu’elle ne s’en rende compte, et se reprenne. Merde, être sympathique c’était très bien, mais elle ne devait pas se laisser emporter par les vibrations positives de ces bonnes nouvelles, et du challenge qu’elle devait relever. Pinçant les lèvres, comme pour s’excuser en croisant le regard du Forgeron, Kara se racla la gorge pour reprendre avec plus de sérieux.

« Je suis désolée de vous ennuyer durant votre travail, auriez-vous quelques minutes à m’accorder ? »

Evidemment, il venait de lâcher sa tâche, c’était une question inutile, mais il fallait laisser le client penser qu’il était maître de ses décisions. Elle chercha des yeux sa valise à roulette, sautilla jusqu’à celle-ci, et la tira vers lui sans attendre véritablement la réponse. Ce mec était immense, songea-t-elle soudainement en reportant son attention sur lui, lui adressant un sourire.

« Très chouette votre petite sonnette, j’adore. »

Fit-elle en désignant l’objet ouvragé, le regard d’une gamine, en fronçant le nez. « Des gens résistent à l’envie de la faire tinter toutes les deux minutes ? C’est… » Elle approcha l’index du petit marteau. « C’est carrément tentant, non ? »

Nouveau rire, Kara fit retentir de nouveau de son caractéristique, échangeant un regard avec le propriétaire des lieux, comme s’il était désormais complice d’un délit avec elle.




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