Identité : Takahiro Yasuda.
Âge : 27 ans.
Sexe : 100% masculin.
Race : Humain.
Profession: Forgeron.
Sexualité : Hétéro pur et dur. Quelques expériences au compteur.
Physique :Pour résumer en quelques mots, imaginez un homme d'un poil plus de deux mètres passant tout juste sous les portes, avec une carrure plutôt large et une musculature marquée. Ajoutez un visage typé caucasien agrémenté d'yeux aquamarine et terminez le tout avec des cheveux bruns à la coiffure approximative. Au niveau vestimentaire, Takahiro ne se prend guère la tête et se contente d'un ensemble chemise – pantalon/court – baskets tant que le contexte lui permet. À la forge il ajoute simplement un tablier et des gants en cuir, complété d'un masque de soudure quand requis.
Outre sa grande taille, ce qui surprend le plus en le rencontrant est sa voix. Si son timbre n'a rien de particulier, son absence totale d'accent ne manque pas d'en décontenancer plus d'un. En effet contrairement à ce qu'on peut penser de prime abord, Takahiro n'est pas un touriste. Au contraire il a vécu au Japon toute sa vie, pour le meilleur comme pour le pire.
Ceux qui le côtoient un peu sont souvent surpris, voire un peu jaloux, d'apprendre qu'il ne fréquente aucune salle de sport et qu'il est "carré" ainsi naturellement. Mais les éventuelles pointes de jalousie disparaissent rapidement chez ceux qui apprennent l'origine et les implications de cet état de fait dans la vie de tous les jours.
Côté inconvénients quotidiens, c'est tout à fait ce que vous pouvez imaginer. Hauteurs de caves trop basses, chambranles de portes traites, pomme de douche au milieu du dos, conception d'habitation peu pratique, absence de vêtements en prêt à porter... La liste est longue. Comptez aussi que le budget course est à l'image du gaillard. Cerise sur le gâteau, avec 160Kg à la bascule les literies ne durent guère, les semelles s'usent vite et les chutes font mal.
Côté explication, Takahiro est porteur d'un ensemble de mutations génétiques entraînant une croissance anormale de sa taille, ainsi que de sa masse et densité musculaire. Couplé à ses trais européens, ça lui a bien pourri la vie quand il était plus jeune. Il n'y a cependant pas de quoi le mettre dans la même catégorie que les porteurs de collants amateurs d'affrontements à coups d'autobus ou de promenade suspendue façon tarzan. C'est juste suffisant pour lui permettre de porter une enclume de forge ou de plier à mains nues du ferraillage de construction.
Inconnu majeur et pour le moins gênant, les effets à long terme de ses mutations sont difficiles à évaluer. Peut-être que rien ne l'attend à ce sujet, mais on ne peut écarter la possibilité non négligeable d'un cancer grave, de possibles problèmes d'hormones ou d'autres joyeusetés médicales. Les médecins ne s'avancent d'ailleurs pas et ce contente d'un "50/50" dans les années qui viennent... Réjouissant n'est-ce pas ?
Ceux qui penseraient que tout cela n'est que du bullshit et qu'il se gave simplement de stéroïdes pour "compenser quelque chose" n'ont qu'à interroger ses quelques amis proches. Ceux qui ont partagé avec lui une séance de sauna ou un moment de détente dans un onsen vous partageront peut-être une ou deux plaisanteries concernant son "marteau de forge" qui ne le quitte jamais. Une affirmation parfois confirmé être littéral par quelques-unes des femmes à avoir partagé son lit. À bon entendeur...
Caractère : Sans le connaître, il n'est pas rare aux premiers regards de prendre Takahiro pour un étranger et d'assumer une similitude avec certains stéréotypes américains basés là-dessus. Celui de l'athlète obsédé par le sport et généralement pas très futé avec "tout dans les muscles" est en général celui qui revient le plus souvent. Le genre qu'on imagine dans la position du traditionnel "bully" attirant les bimbos. Après tout, il aurait la "tête de l'emploi". Si vous êtes tombé dans ce travers, vous avez fait fausse route. Cependant, cette erreur de jugement passe généralement assez vite.
Si Takahiro ne nie pas occasionnellement apprécier l'attention dont il peut faire l'objet, c'est plutôt une forme d'indifférence aux regards des autres qui ressort. On lui prête donc aisément une attitude réservée ou passive, cependant il s'agit plus d'introversion que d'autre chose. Ce n'est donc pas lui qui amorcera les discussions généralement, bien que ça ne le dérange nullement de parler de tout et de rien autour d'un verre.
Côté conversation justement. Takahiro n'apprécie guère les longs discours dithyrambiques des beaux parleurs et préfère la simplicité doublée d'une certaine franchise, cependant tempérée par les usages de circonstance. Il en ressort un côté "no-bullshit" enrobé des politesses qui le suit autant dans ses conversations professionnelles que dans sa vie de tous les jours.
Il faut sortir du cadre formel pour voir s'exprimer d'autre traits de sa personnalité. Ses amis trouvent chez lui une oreille attentive et dénuée de jugement, un bras toujours près à aider, une attitude calme propice à la détente et tout le soutien qu'ils veulent quand le besoin se fait sentir. Le genre de personne sur qui on peut compter en somme.
On peut finir en évoquant le fait que Takahiro n'est pas complètement étranger aux histoires d'un soir et autres parties de jambes en l'air. Tant qu'il vivait dans la banlieue de Tokyo cela restait exceptionnel, mais qui sait ce que Seikusu lui réserve. Les quelques-unes qui ont partagé son lit décrivent un amant doux, attentif à leurs ressentis et prenant tout le temps nécessaire à une expérience agréable. Une façon d'être apprécié compte tenu de son... gabarit.
Histoire : Vous vous demandez peut-être comment une personne d'origine manifestement européenne c'est retrouvée à vivre au Japon, à porter un nom à consonance locale et à être porteur d'anomalies génétiques qui n'ont qu'une chance infime d'être viable. Personne ne sait vraiment pour ce dernier point, pour le reste vous pouvez vous contenter du fait qu'il a été adopté alors qu'il n'avait que quelques semaines tout au plus.
Tout commence en 1994, alors qu'il y a de
l'amour sauvage à la radio et que les voyageurs ne pensent
qu'à remuer en soirées pour le célébrer. Une jeune femme plutôt banale nommée Yukiyo Yasuda travaillait l'aéroport international de Narita, à quelques dizaines de kilomètres de Tokyo. Elle y est hôtesse d'accueil pour l'une des nombreuses compagnies aériennes desservant ce hub fréquenté du voyage international. C'est au cours d'une journée semblable à toutes les autres qu'elle remarque une poussette abandonnée non loin de son kiosque et d'où ne tarde pas à s'échapper les pleurs d'un nourrisson.
Elle contacte sans attendre la sécurité de l'aéroport qui ne tarde pas à envoyer un agent de sécurité. Toshi Yasuda s'occupe de prendre en charge l'enfant alors que des recherches sont lancées pour en retrouver les parents. Cependant, ses derniers s'avèrent introuvables malgré les annonces et les enregistrements de vidéosurveillance. Le couple Yasuda se porte alors volontaire pour garder le bébé le temps que la police retrouve leur trace.
Les jours se changent en semaines, qui se changent à leur tour en mois alors que l'évidence d'un abandon finit par s'imposer aux autorités. Toshi et Yukiyo s'attachent alors à cet enfant qui rythme dorénavant leur vie, tant et si bien que le couple finit par en demander officiellement l'adoption sans savoir dans quoi ils s'embarquaient.
En effet, ils ne tardent pas à s'apercevoir que cet enfant grandit
anormalement vite pour un bébé, même à cet âge. Tant et si bien que le personnel administratif a parfois du mal reconnaître qu'il s'agit bien du même bébé de rendez-vous en rendez-vous, perturbant un processus déjà complexe de par la situation du nourrisson.
Trois ans plus tard, alors que le monde est envahi d'
hommes en noir et de
filles de plastique, Toshi et Yukiyo Yasuda sont finalement reconnus comme les parents adoptifs du jeune Takahiro. Quelques semaines plus tôt, les généticiens de l'hôpital Saint Luke de Tokyo finissent par poser un diagnostic sur la croissance anormale de l'enfant, alors qu'à trois ans il semble déjà en avoir le double.
Aujourd'hui, les Yasuda rient en imaginant Takahiro s'enfoncer la tête dans le plafond s'il avait continué à ce rythme, tandis que ses amis suggèrent en plaisantant qu'il doit sortir d'un laboratoire. Si cette dernière idée semble saugrenue au jeune homme, il ne peut cependant exclure que cette anomalie est d'une façon ou d'une autre à l'origine de son abandon.
Deux années supplémentaires s'écoulent, le monde se détend après le non-bug du tournant du millénaire, préfigure
Code Lyoko sur MTV et chantonne à propos d'une
crise de jalousie. Takahiro pour sa part fait son entrée au primaire parmi ses petits camarades de six ans qu'il dépasse d'une à deux têtes. Ce premier contact avec le milieu scolaire s'avère rapidement chaotique. Une période marquée par certains surveillants qui le pensent mentalement handicapé, des professeurs qui se méprennent sur son âge et des élèves qui acceptent mal cet enfant trop grand aux traits trop exotiques et régulièrement absent pour
se faire surveiller à l'hôpital.
Cela finit heureusement par se tasser un peu au bout de quelques mois, les adultes comprenant sa situation particulière tandis que les enfants finissent pour la plupart par ignorer Takahiro, voire pour certains l'accepter dans leurs groupes. Ça reste malgré toute une période dont il n'aime pas parler et préfère oublier.
L'année 2006 arrive finalement. Certains se demandent ce qu'
ils viennent de voir, la radio diffuse
des conseils vestimentaires douteux et tout le monde apprend à
détester les manchots. Pour Takahiro c'est surtout la fin du cycle primaire et une entrée au secondaire qui ne s'avère guère mieux que sa première année d'école. Alors qu'à 12 ans il a l'air d'en avoir 16, le changement d'établissement le coupe d'une partie de ses rares amis et le scénario précédent semble se répéter quasiment mot pour mot.
Les années suivantes ne sont guère meilleures. Les professeurs deviennent de plus en plus mal à l'aise face à cet élève bientôt aussi grand qu'eux et que les rumeurs disent capable de briser le fer. La pression sociale éloigne progressivement ses quelques amis restants, alors que son rejet par les autres élèves est de plus en plus marqué et que des surnoms peu flatteurs commencent à circuler. Il n'en faut pas beaucoup plus pour miner le moral de Takahiro qui commence à flirter avec la dépression tandis que ses résultats scolaires s'effondrent, le tout au grand dam de Toshi et Yukiyo qui assistent à tout en étant désemparés.
Les années continuent de défiler sur le même modèle jusqu'à la fin du cycle supérieur. Le monde s'interroge alors sur
les rappels téléphoniques et suit une thérapie à base de
danses chevalines pour préparer la fin de 2012 et du monde. Pendant ce temps-là, les élèves nés en 1994 s'apprêtent à passer l'examen qui déterminera leur avenir scolaire. Pour Takahiro, les épreuves s'annoncent mal et c'est sans grande conviction qu'il s'y rend comme ses camarades. Sans surprise, certains surveillants s'interrogent sur la validité de l'identité de cet homme d'1m80 pour 140Kg qui ressemble plus à un européen adulte qu'à l'étudiant de 18 ans qu'il est pourtant, achevant un moral déjà pas brillant.
Les résultats tombent comme prévu quelques jours plus tard. S'il n'y a pas de quoi le considérer comme un cancre, ses notes ne sont pas non plus brillantes et compromettent l'idée d'études supérieures dans un système aussi élitiste que celui du Japon. Sur le papier, Takahiro est donc condamné à des perspectives peu tentantes à des postes sans qualification. Autant dire qu'il n'y a pas de quoi se réjouir, minant un peu plus une confiance en lui déjà bien basse.
S'en suit une période de près d'un an où Takahiro passe de poste en poste, enchaînant des petits boulots sans envergure. Tour à tour manoeuvre, cuisinier, pâtissier, magasinier, livreur et quelques autres, rien de marquant si bien qu'il ne se rappelle au final plus vraiment de ce qu'il a pu faire à cette période. Il finit cependant par se présenter un peu par hasard chez le grand-père d'un de ses rares amis restants.
Monsieur Ishikura tient une petite forge sans prétention dans un village un peu à l'écart de Tokyo et a besoin pour quelques semaines d'un homme à tout faire. Un remplacement pour l'un de ses deux employés qui s'était brisé la main d'un coup de marteau malheureux. Un boulot comme les autres donc au départ.
Arrêtons tout de suite les fantasmes à base de shōnen où le protagoniste se fait repérer par un maître divin et passe de vilain canard à dieu incontesté de la discipline en une paire de mois. Monsieur Ishikura avait concrètement besoin d'un larbin pour passer la serpillière et sortir les poubelles, Takahiro a donc passé la serpillière et sorti les poubelles.
En fait, il n'y a vraiment eu qu'un seul moment où le jeune homme s'est retrouvé avec un marteau dans les mains pour autre chose que le ranger. Monsieur Saito, l'employé restant de la forge, l'a juste laissé taper un peu sur un morceau de fer pour plaisanter. Ça s'est terminé avec un manche cassé et une remontrance de la part du propriétaire, rien de glorieux donc...
Néanmoins, au fur et à mesure que le retour de l'employé blessé s'éloignait en raison d'une rééducation difficile, les activités de la forge commençaient à piquer la curiosité de Takahiro. Quant aux clients réguliers, ils commencèrent à plaisanter sur l'incongruité d'un "
viking" dans une forge japonaise, tant et si bien que ça finit par devenir plus ou moins son surnom de l'époque.
De fil en aiguille, 2014 touche à sa fin. Le monde oublie doucement que certains
se pensent dangereux et que d'autres se perdent entre
références et placements de produits. Monsieur Ishikura quant à lui est confronté à l'absence de son employé qui se prolonge et aux commandes qui prennent du retard. Poussé par son petit fils qui insiste pour qu'il lui laisse sa chance, il finit par dire à Takahiro de "
lâcher ce balai et de prendre une pince", faisant de lui l'apprenti de-facto de la forge.
Beaucoup rêvent d'une opportunité pareille, Takahiro le sait bien et s'accroche tant bien que mal malgré la difficulté. En effet en tant qu'employeur le vieil homme n'est pas facile à vivre, mais en tant que maître il lui en fait clairement baver à l'ancienne. Cependant, à la différence de ses professeurs et camarades qui le rejetaient juste à cause de ses trais européens, maître Ishikura et son employé lui mènent la vie dure sur des bases relativement objectives. Rabroué quand il se plante bêtement, corrigé en cas d'erreur de débutant et occasionnellement félicité si tout se passe bien.
Takahiro se rappelle encore de la première fois qu'il s'est retrouvé seul à l'atelier. Une journée d'été 2018 où certains
ramenaient leur ramasse poussière chez eux alors que d'autres
faisaient du recyclage avec un twist. Une journée qui n'avait rien de notable en dehors de ça, pas de client particulier ou de commande urgente, juste lui et son enclume en "tête-à-tête". Mais au vu du caractère de maître Ishikura ça avait tout d'un petit évènement pour Takahiro, suffisamment pour donner un petit coup de boost à sa confiance en lui qu'il avait doucement retrouvée depuis qu'il travaillait à la forge.
C'est aussi à cette période qu'après 24 ans de croissance, il est soulagé de constater que son corps semble enfin décider à se stabiliser à sa taille définitive. Il était tant, à deux mètres et des poussières pour 160Kg sa réputation de "
viking perdu au Japon" commence à se faire un peu trop connue à son goût. Dans le même temps, le changement d'environnement, les nouvelles fréquentations et le fait qu'il semble enfin faire son âge lui a permis de se refaire quelques amis.
Finalement, alors qu'une lady veut être
l'amour et que des Coréens font
tout péter à la radio, le premier employé de la forge finit par pouvoir reprendre son travail après de longues et douloureuses années de rééducation. Si le courant passe bien entre Takahiro et monsieur Kuroda, tout le monde se rend rapidement compte que la forge n'a pas suffisamment d'activité pour trois employés. Takahiro finira finalement de lui-même par proposer son départ, à la fois par respect pour monsieur Kuroda et par lassitude de Tokyo qui lui rappelle trop souvent son passé compliqué.
Quand ce dernier apprend la nouvelle, il lui conseille Seikusu à la fois pour sa gare à quelques heures de Tokyo et sa clientèle étrangement nombreuse pour une ville secondaire. Quant à ses parents, bien qu'attristés ils le soutiennent dans son projet, se rendant compte que c'est probablement pour le mieux. Avec leur aide et celle de quelques relations et clients de maître Ishikura, Takahiro finit par installer sa propre forge dans un petit hangar sans prétention de la zone industrielle de Seikusu.
Nouveau lieu, nouvelles relations, nouveau départ. Qui sait ce nouveau chapitre de sa vie lui réserve...
Autre :- Bien que la spécialité de Takahiro touche plutôt les objets et outils divers, il est tout à fait capable de forger, réparer et entretenir décemment une arme. Attendez-vous cependant à ce qu'il lève un sourcil face à ce genre de requête.
- N'attendez cependant pas de lui de vous créer un katana, encore moins un qui rivaliserait avec des armes de légende. Takahiro n'a ni l'expérience ni le matériel nécessaire pour ce genre de réalisation d'exception.
- À moins d'être "plus qu'humain", à taille et carrure égale vous allez perdre au bras de fer contre lui. En fait, ça vaut pour toute épreuve de force brute, mais notez que Takahiro ne pratique pas d'arts martiaux.
- Malgré ses particularités, Takahiro reste avant tout un être humain. Il ne fait probablement guère le poids face aux mutants façon Marvel, créatures Terranes diverses et autres divinités anciennes.
- En règle générale, Takahiro n'est pas du genre à intervenir dans un conflit, mais il peut à l'occasion vous sortir d'un mauvais pas si c'est à sa portée. Gérer un gus alcoolisé est une chose, affronter un super-vilain en collant en est une tout autre.
- Takahiro est amateur d’onsen et de sauna, il n’est donc pas rare de l’y croiser. Il est plus rare de le voir à la piscine qu’il fréquente plutôt avec des amis.
Comment avez-vous connu le forum ?Un de mes DC est capable de tous vous éradiquer d’une pression sur son bouton rouge, alors gars à vos fesses !
Mot de la finJe décline toutes responsabilités en cas de "
chanson coincée dans la tête".
[Version 1.1c]
