Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto] [TERMINÉ]

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Alecto Nemed

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    ~Esclave de Thiana Gian~
    Petite, passe inaperçue. Cicatrices, ou traces de brûlures sous les bras, près du cou, bref, un peu cachées.
    Crédule, extrêmement pieuse, facilement impressionnable et très discrète, elle va rougir si vous continuez à la regarder ainsi !

Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 45 mercredi 11 novembre 2020, 23:38:16

Alecto était en ruine.
Son corps aux cicatrices nombreuses tremblait tant qu’elle voyait flou, puis double, puis la tête lui tournait. Sa peau n’était plus que lave, la douleur qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même l’emplissait avec délice d’un plaisir inavouable, qu’elle n’avait pas peur de ressentir. Du moins, l’extase qu’elle ressentait explosait de loin les souffrances, les courbatures, la douleur des coups, des sévices, des maltraitances du Démon.

Celui-ci était déchainé, et en d’autres circonstances, elle aurait été terrorisée par ce regard où un brasier innommable l’appelait à lui, comme un aimant dans lequel elle se perdrait. N’était-elle pas déjà perdue ?

Pourtant, dès que le petit Corbeau sent les liens qui serrent les poignets, son corps se met cette fois à frémir. A l’intérieur, son esprit ou du moins ce qu’il en reste, souffle comme il va se régaler d’elle, désormais sa proie attachée fermement, et comme il la consumera. Mais une infime partie de son cerveau semble vouloir lutter, hurler qu’elle a déjà connu pareil traitement, et qu’elle va le regretter. Des flashes de souvenirs l’assaillaient, mais ils sont trop diffus et les soubresauts nerveux de son entre jambe accueillant déjà, à nouveau, l’imposante hampe qui lui donnait tant de soupirs inconvenants.

Elle lâcha un long râle lorsqu’il s’enfonça en elle, ses sens amoindris et fébriles. L’énergie brutale de son Maître n’était pas comparable à celle de sa Vicieuse Servante, et elle commençait à accuser les coups violents de ses châtiments en elle. Alecto peinait à se tenir ferme sous ses assauts, ballottée comme une poupée de chiffon, ses forces l’abandonnant à chaque nouvelle vague infernale.

« Je ne fais que vous servir, Maître. » Susurra la démente d’une voix plus qu’éraillée, les lèvres gercées et craquelées, coupées à leur commissure. Mais il y perlait une sincérité pure qui avait naturellement repris la marque de respect qu’elle lui accordait habituellement.

Toute sa peau était recouverte de sueur, de liquides mêlés et odorants, d’innombrables marques qui dégoulinaient à chaque balayage. Elle se mordit la lèvre en percevant une pulpation plus intense, et d’instinct, voulu détacher sa main pour attiser par elle-même les endroits endoloris mais sensibles de son anatomie. Insistant, comme on se rebelle farouchement, elle grogna de ne pas réussir à défaire ses liens, mais elle manquait de forces, et n’arrivait pas à se concentrer assez sur des gestes précis, alors qu’il ravageait encore ses fesses avec une ardeur hors du commun.

Elle n’avait jamais connu cela.
Les mots de Damascus n’étaient pas clairs pour elle non plus, elle n’arrivait plus à correctement saisir le sens de ses phrases, ni à l’entendre correctement, malgré le timbre caractéristique du Démon. Elle haletait et n’arrivait plus à retrouver son souffle, parler l’avait épuisée et elle n’arrivait même plus à tenter de serrer ses cuisses pour contracter ses muscles et décupler son plaisir.

Mais elle avait eu ce qu’elle méritait, songeait-elle… Ce baiser l’avait transportée, plus dévote et folle de lui qu’aucune none n’adule sa divinité. Oh, comme elle lui avait rendu son baiser… Oh, comme elle s’était sentie exploser de plaisir à cet instant.

Epuisée, meurtrie, Alecto était en lambeau, mais l’intérieur était brûlant, tant que son Maître l’adorerait et la voudrait pour son extase, et avec un regard d’une complète et inconditionnelle dévotion, l’Esclave chercha de sa bouche celle du Démon en glapissant autant d’éreintement que d’euphorie primale. Pourtant, même saccagée et mise à sac, au bout de ses forces, elle se refusait à quémander la grâce de son Maître, intimement persuadée qu’elle se devait de le servir autant qu’il lui plairait. Un nouveau spasme entre ses cuisses crispa son corps, lui lançant une décharge électrique de bonheur, qui la fit tressauter, annonciateur d’un plus grand plaisir encore.

Il fallait qu’elle le lui demande. Elle n’avait plus de filtre. La rocaille de son chant gagna l’oreille du Démon.

« S’il te plait, Maître, s’il te plait, mes seins. » Supplia l’Esclave en affichant un visage tout aussi mendiant de ses attentions, ses tétons souillés durcissant à la simple anticipation de leur traitement.

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 46 jeudi 12 novembre 2020, 17:45:57

A sa supplique, Damascus se retira des fesses d'Alecto. Il fit glisser son sexe quelques centimètres plus haut et ayant trouver ce qu'il cherchait s'engouffra d'un trait dans son vagin en éruption. Il y plongea avec violence eet éprouva l'impression de pénétrer dans un sanctuaire soyeux, fait sur mesure pour sa taille édifiante. Sentant qu'il frappait contre une surface plus dure, bien au fond, il chercha à s'y insinuer, ignorant les réactions de la jeune fille. S'il falait lui déchirer le ventre pour y accéder, il le ferait. Il se rua avec acharnement , la tenant fermement par les hanches. Il la martela comme cela aussi longtemps qu'il fut nécessaire pour qu'il soit satisfait, malmenant ce petit être mortel. Quand il décida qu'elle devait franchir une étape supplémentaire, il guida ses tentacules qui forcèrent la couronne humide qui ceinturait la queue du démon. Ainsi violée, Alecto accueillait dans son vagin détruit la queue de son maître et ses tentacules inquisiteurs. Indépendamment, chacun commença à la prendre à son propre rythme, lui infligeant le supplice d'une pénétration assassine et interminable. Alors qu'il la tourmentait, le démon saisie la poitrine offerte à pleines mains pour la pétrir et profiter de ses courbes pleines et délicieuses. Il la griffa, marquant la peau fine de son empreinte, avant de s'acharner sur les tétons érigés. les faisant rouler entre ses doigts, il leur soumit une torture d'un raffinement extrême.  Il choya ses masses chaudes autant qu'il les gifla et les mordit. Ensorcelé par ses caprices lubriques, Damascus avait passé le stade de la sexualité pour infliger à Alecto un châtiment duquel peu auraient survécu. Le corps de la poupée était martyr, une ode cruelle à la tourmente et aux atrocités. L'état de son vagin suffisait à le prouver. Sa cavité si mignonne recevait une telle masse de muscles et de chairs tendus qu'elle en était écartelée. Les coups de boutoir du démon projetait Alecto contre le renfort du baldaquin, il la déboitait crûment, oeuvrant à sa précipitation ultime dans le royaume spirituel de Satan. Si elle s'en relevait, il ne lui resterait qu'une épreuve à passer et elle pourrait prétendre au titre de courtisane des Enfers.

Après avoir baisé sa muse à satiété, le démon sentit un orgasme monstrueux lui déchirer les entrailles.  Continuant à lui donner des à coups cinglants, il se vida en elle en hurlant, déversant sa semence dans cet orifice pulvérisé. Ce fut aussi sale que triomphant. Alors qu'elle était toujours attachée, il la laissa s'affaler au sol, lui même appuya son front contre la colonnade et tenta de reprendre ses esprits. Son sexe et ses tentacules mollement appuyés contre le visage dévasté de la jeune fille. Quelle incroyable prestation elle avait fournie. Il aurait adoré lui enfoncer une dague dans l'oeil mais non, pas encore ....

Un applaudissement gras le ramena à l'instant présent.


"Grands dieux, grands dieux ! Si j'avais su qu'il me serait permit de contempler un jour une scène pareille, j'aurai invité à y assister tous les grands de ce monde! C'était magnifique, épique, dégueulasse ! J'ai A.DO.RÉ! Quelle finesse ! Quelle poésie ! Qui aurait cru qu'un si petit corps puisse encaisser une telle ... détermination ! Ah Damascus mon vieil ami, que je t'envie! "

Confortablement installé sur un tas de coussin à l'autre bout de la pièce, Tadéus grapillait des raisins juteux, le regard torve et transpirant d'avidité.

"Je n'ai pas osé vous déranger mais comme j'aime régler mes affaires sans attendre, il faudrait que nous clôturions la nôtre. J'ai bien eu le déplaisir de converser avec  l'horrible sorcière Thiana Gian et je ne vous remercie pas pour cette confrontation. Vous avez fini ? Venez donc vous asseoir."

Deux domestiques au teint verdâtre approchèrent des sièges confortables. Ils se remettaient à peine de ce qu'ils venaient de voir. L'un d'eux était même sortit vomir son dernier repas.

Alecto Nemed

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 47 jeudi 12 novembre 2020, 18:21:59

Le petit corps de la Poupée de chiffon, en miette, saccagée, à la fois vidée et trop pleine, ballottait comme au gré du vent, ou comme un pendu dont le souffle s’est envolé. Elle n’avait pas la force de bouger, et c’était à peine si elle pouvait inspirer. Peu de partie de son anatomie la laissait sans souffrance, elle était trop épuisée pour pleurer, maintenant que le plaisir s’envolait lentement et la laissait avec les plaies, les brûlures, les bleus.

Détruite, elle n’entendit pas, ou du moins, ne comprit rien à ce que la grosse voix dégoutante de la Limace Fortunée crachait, mais ses applaudissements résonnaient comme s’ils étaient lointains. Elle voyait double, et un instant, fut prise d’un haut-le-cœur.
Elle dut faire pitié à un des domestiques, qui s’approcha l’air blême, sans oser la regarder, et il se signa avant de dénouer son lien en lambeau, tâché et gras. Alecto, elle tomba lourdement comme un poids mort, sans qu’aucun son n’accompagne sa chute. Elle n’en avait pas les moyens. Respirer était déjà une épreuve.

Contre le marbre froid, tout son corps paraissait une loque suintante et molle. Les hématomes étaient refroidis par la pierre, sa joue abimée partiellement paralysée, au point qu’elle réussit à peine à relever les yeux vers le petit salon qu’installaient les gens du Négociant. Une chaise lui était destinée. Mais jamais elle ne pourrait s’y rendre, elle le savait… La distance lui paraissait impossible à parcourir, le siège trop haut, le coussin pourtant moelleux bien trop dur pour pouvoir adoucir son assise.

Elle suffoqua, comme pour parler, et le petit domestique dégoûté s’accroupit pour tenter de l’aider. L’Esclave marmonna d’une voix d’outre-tombe sans énergie.

« V…a-t’en. Donne moi. Un drap,… plutôt. »

Il semblait sur le point de vomir, à vrai dire, mais soucieux de correctement faire son travail, de peur sans doute t’avoir à subir soit le même sort, soit la colère du Maître des Lieux, ou du Démon, il vint recouvrir le petit Corbeau d’un drap propre, tiré d’une armoire aux miroirs éclatants.

Un sursaut nerveux la fit se secouer et elle gémit de douleur, sans bouger pour autant. Une serpillère. Jadis jolie, cette fois ravagée et souillée. Alecto releva mollement les yeux vers Tadéus qui observait avec un regard équivoque, lubrique et envieux. L’expression de l’Esclave n’était qu’épuisement. Pourtant, la docile, sage et obéissante créature puisa en elle la force de parler d’une gorge pâteuse et pleine.

« V… Vous comprendrez que je décline. Votre. Invitation. » La tête lui tourna, et elle s’arrêta comme si elle allait s’évanouir, luttant encore. « Mais expliquez. »

Il fallait qu’elle tienne, elle voulait entendre. Elle voulait être assurée que son corps comme son âme appartenaient à Damascus. Sa pupille s’agrandit dès lorsqu’elle songeait à lui, et elle tourna ses yeux humides, emplit de dévotion vers son Maître.

Il s’était répandu tant de fois en elle. Il semblait si satisfait. Peu importait de mourir ainsi, elle avait eu la chance de le voir dans son extase. C’était là tout ce qu’elle pouvait espérer de plus merveilleux…

Elle avait sans doute plusieurs côtes brisées, elle sentait les douleurs lorsqu'elle inspirait, se contentant d'haleter sans réussir à récupérer son souffle. Elle aurait aimé rester contre son Maître le temps de récupérer... Tadéus lui volait cette instant. Alecto serra les mâchoires, grimaça de couleur. Un médecin serait sans doute utile à l'avenir.

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 48 jeudi 12 novembre 2020, 23:03:44

Le démon ricana. Ce gros porc immonde de Tadéus n'avait en rien changé. Lorsqu'ils étaient plus jeunes, le terme restant relatif pour Damascus, Kervipar avait toujours eu le vice de vouloir mater les autres durant leurs ébats. Il n'avait jamais caché aimé le sang et avait même, une fois, égorgé une catin terranide que le serviteur des Enfers n'avait pas achevée. Que cet être dégoutant se soit introduit dans leur chambre pour les regarder baiser ne le surprenait pas. Ce qui le dérangeait en revanche, c'est de ne pas l'avoir perçu. Ici l'incident était sans gravité, ailleurs cela aurait pu être fatal. La présence d'Alecto perturbait les sens du démon, il faudrait y remédier d'une manière ou d'une autre.

"Tadéus ... t'es-tu bien rincé l'oeil ? Etais-tu déjà là lorsqu'Alecto a crié ton nom alors que je la bourrais? Non ? Quel dommage ..."

Nouant une serviette immaculée, tendue par un serviteur affable, autour de ses hanches, Damascus vint s'asseoir devant son hôte. Il jeta un coup d'oeil vers le lit et constata l'ampleur des dégâts. Il y était aller un peu fort ..... Alecto préférait rester là-bas, qu'a cela ne tienne, elle devait souffrir mille morts. Il soupira d'aise.

"Je me suis un peu laissé aller et ma muse noire est très exigeante. Ta petite queue flasque l'a excitée et j'ai dut m'exécuter à la satisfaire ce matin sinon ça aurait été une journée difficile."


Le gros homme partit d'un rire tonitruant, ressassant l'évidence que les femmes étaient toutes des grosses salopes juste bonnes à baiser. Un point sur lequel ils auraient pu débattre des heures mais d'autres choses pressaient, dont l'état de dépravation de la jolie brune.

"As-tu de bonnes nouvelles à nous annoncer, Tadéus?"

A l'observer de plus près, l'homme d'affaire difforme semblait plus ... roussit, ses gestes plus précautionneux comme s'il souffrait. A l'évocation de ce sujet, il grimaça et désigna Alecto avant d'entamer:

"Pour ce que je viens de vivre, j'exige une compensation et ....."

Il fut coupé net par un Damascus soudainement beaucoup plus démoniaque.

"Tu fermes ta gueule, tu n'auras rien, tu as déjà été servis. Je me fous de savoir si tu as dut lui lécher la chatte pour obtenir ce putain de papier ! Tu l'as ou pas ?"

Le gros porc grommela et s'emporta aussi.


"J'ai payé trois mages pour assurer ma protection! Cette pétasse s'est énervée dès que je lui ai présenté ma requête et en a transformé deux en flaques. Le troisième doit encore chercher la moitié de son corps ! Elle a consumé mon Dyonicos, tu te rends compte ? Mon garçon favori ! Il m'avait coûté une fortune !! Et puis, et puis elle m'a ..... quelle horreur ! Heureusement que j'ai eu le temps d'exhiber le Globe, Grands Dieux. Mais ca n'a pas suffit !!! J'ai dû signer un contrat d'apanage !! Me résoudre à employer son auberge pour fêter de grands évènements qui devraient se produire dans un château royal ! Et pas dans ce trou pourri habité par une démente hors de contrôle !! Le voilà ton maudit acte d'achat, ratifié là tu vois ? J'ai signé pour toi, ne me regardes pas comme ça ! Et là Thiana s'engage à céder sa propriété, ta chose, contre un gain avéré mais non déclaré par consentement mutuel avec l'acquéreur. Maintenant, quand foutez-vous le camp de mon domaine??"

Damascus se laissa aller contre le dossier rembourré de son fauteuil. Une chose de moins à faire. Cette transaction lui ouvrait grand la voie pour la suite. Il se tourna vers Alecto.

"Tu as entendu Petit Coeur ? Tu es dorénavant bien à moi. C'est ce que nous voulions, es-tu heureuse?"

"Tadéus, je te remercie pour la peine que tu t'es donnée. Je sais que je n'abuserai pas en t'informant que nous resterons quelques temps dans ta propriété. Alecto ne se sent pas très bien et va avoir besoin de tes docteurs pour sa convalescence. Quand à moi, j'ai aussi quelques affaires à mettre en ordre. Oh, des affaires sûrement moins périlleuses que celle que tu viens de vivre."

Sire Kervipar n'osa pas le contredire et ordonna à ses serviteurs de se mettre à disposition de la jeune femme si nécessaire. Ses docteurs pourraient intervenir à la demande d'Alecto.


Alecto Nemed

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 49 vendredi 13 novembre 2020, 00:57:30

Une larme coula sur sa joue et tomba en silence contre le marbre, son cœur se sentant libéré d’un poids conséquent dont elle n’avait pas conscience juste avant. Cette fois, Tadeus avait récupérer son acte d’achat, celui qui aux yeux des hommes, la faisait marchandise de Thiana Gian… Savoir que la Sorcière avait bataillé fougueusement fit vrombir son amour pour elle, mais elle se sentait bien moins liée à cette femme.

Oh, elle l’admirait toujours, elle la savait exceptionnelle et bonne. Bonne avec elle, malgré les sévices ou les moqueries, mais comparée à ses précédents Maîtres, sa vie à l’Auberge avait été plus agréable. Son ancienne maîtresse ne l’avait jamais abusée, contrairement aux nombreux avant elle, même si elle l’avait utilisée comme monnaie d’échange, lot de tombola, et poussée honteusement dans les bras de ses clients les plus fortunés alors qu’elle n’était en rien une fille de joie.

Cependant, se savoir détachée d’elle la soulageait, elle gagna en sérénité malgré l’immense amas de douleurs que représentait son corps. Le Petit Corbeau accueilli cette nouvelle avec un très mince et faible sourire, trop épuisée et meurtrie pour mieux que cela, et ne quittait plus des yeux le petit bout de papier tendu par le Gras. Alecto songea à hocher la tête pour assurer à son Maître qu’elle était en effet très heureuse, et fut persuadée de l’avoir fait, mais aucun des présents ne la vit bouger.

L’Imposant Hôte n’eut pas le choix que de les accueillir encore, jusqu’à ce que le Démon en décide autrement ; il n’était pas raisonnable de lui opposer une quelconque résistance. N’ayant pas le choix, le Négociant de Reliques coula encore une fois ses yeux immondes sur elle, se lécha les lèvres avec avidité, et prit congé, après avoir invité son cher vieil ami intimidant à venir boire un verre en sa compagnie afin de lui conter comment sa si frêle et si belle Alecto pouvait endurer pareil traitement.

Il sortit avec sa suite, en ricanant d’une voix vicieuse, sans doute pour se remettre de ses émotions… Quelques instants plus tard, un terranide aux allures de faucon entrait en compagnie d’une femme toute petite, une barbe naissante, et des formes larges sous un tablier immaculé entrèrent et se présentèrent immédiatement à Damascus, ignorant la serpillère.

- Vous allez être déménagés dans un autre appartement, ordre de Monsieur.

L’Oiseau aux yeux perçants semblait vieux, son plumage blanc et gris, et portait cependant de petites bésicles rondes. Il s’adressait au Démon avec une voix nasale et humble. Mais la petite femme replète, elle, se dandina vers Alecto et n’eut pas beaucoup à faire pour s’accroupir à sa hauteur.

- T’es pas belle à voar, ma p’tit. Elle lança un regard de jugement à son Maître, mais Alecto ne voyait rien de net et la tête lui tournait. On va t’porter au labo.

Elle ne semblait pas vouloir demander la permission à Damascus, et les paroles, comme filtrées par du coton, avaient eu du mal à arriver jusqu’à l’esprit brisé de la petite Corneille en ruine. Elle voulut protester, choquée de ne pas attendre l’autorisation du Maître, mais la Naine la souleva avec une force incroyable.

Alecto gémit de douleur, à la limite du hurlement.
Malgré la force de cette personne, elle semblait véritablement tenter d’être douce, mais cela ne semblait pas dans sa nature. L’Esclave n’avait pas la force de résister et de parler, mais elle était paniquée à l’idée qu’on l’éloigne de son Maître.

Le Faucon, en s’inclinant, conversait toujours avec Damascus.

- Si vous voulez bien me suivre. Mais il ajouta très vite de sa voix nasillarde. Votre… Dame va recevoir des soins, elle sera ramenée à vous très vite.

Sur l’épaule de la petite femme, Alecto peinait à prendre sa respiration convenablement, et le mouvement accentuait les douleurs, au point qu’elle tourna de l’œil. Une seconde, elle crut réussir à tenir bon, mais soudainement, la vision de brouilla totalement, et elle n’entendit plus aucun son, avant de définitivement s’évanouir.

Elle se réveilla dans ce qu’elle songeait être une boutique d’apothicaire et un laboratoire alchimique. Les fioles autour d’elle et les nombreuses plantes rendaient une chaleur étouffante. Elle se rendit compte qu’elle avait toujours autant mal, mais qu’elle respirait sans peine ; Avec effort, elle se redressa du lit où elle était installée… Non, c’était une table, à vrai dire. Sa peau avait été lavée, et elle ignorait combien de temps elle était restée ainsi.

La pièce était vide, et d’énormes baies vitrées donnaient sur une serre, visiblement. Il faisait bien trop chaud, elle étouffait… Le petit Corbeau cilla en observant les lieux, et constata que son corps était constellé de bleus, d’hématomes et d’écorchures qui avaient été pansées. Un bandage couvrait sa poitrine qui la compressait, elle était nue, mais étrangement, elle se sentait capable de se relever.

Quoi que ces médecins aient fait, ses entrailles lui semblaient réparées, bien qu’elle conserve les courbatures et les ecchymoses, sa mâchoire était encore endolorie, cependant. L’Esclave s’assit lentement, posa ses pieds au sol et glissa doucement sur ses jambes, titubant. Le carrelage était glacé et contrastait avec l’air vaporeux, mais cela ne l’empêcha pas de marcher, d’abord en chancelant et grimaçant.

Sa première pensée allait à Damascus. Où était son Maître ? Il avait peut-être besoin d’elle, ou la cherchait ? Une envie profonde de le retrouver lui tirailla le ventre, mais alors qu’elle allait sortir aussi vite que sa faible stature le lui permettait, elle remarqua un petit bureau où des livres, des documents et des plumes se trouvaient.

Elle n’y connait rien, mais estima qu’il s’agissait de recettes alchimiques, de formules étranges, de schémas ésotériques. Alecto fit une moue dubitative, et la curiosité la poussa à ouvrir les tiroirs du petit secrétaire. L’intrigue lui redonnait des forces à vue d’œil, l’Esclave fouilla des ouvrages et rouleaux de parchemins sans intérêt visible, mais découvrit alors un très beau porteplume ouvragé, en ivoire aux arabesques d’or, serties de petites pierres luisantes et couleur grenat. Il accueillait une très élégante plume à la mine taillée et recouverte d’une pointe toute aussi travaillée…

Les yeux d’Alecto se mirent à briller avec avidité. Pour la première fois de sa vie, alors qu’elle désirait un objet matériel luxueux, sa morale n’était pas là pour l’arrêter et lui rappeler les règles du Seigneur. Elle voulait ce porteplume et son délicat instrument. C’était très mal vu de voler son Hôte… Tadéus ne serait pas content… Mais… Savait-il vraiment tout ce qui se trouvait dans les si nombreux tiroirs de sa trop grande demeure ?

Son cœur bondit, et elle se saisit de l’objet de toutes ses convoitises, le collant contre elle avec délice, et le glissant alors sous les bandes qui couvraient sa poitrine. Avoir son larcin contre son cœur l’emplissait d’une joie étrange, libre et audacieuse, se sentant si fière.
Elle allait franchir la porte lorsque la petite femme replète y pénétra et sembla ravie de la voir éveillée. Visiblement, elle ne se doutait de rien…

- Ahhh, v'là la belle endormie qui s’réveille. Bien bien. Elle lui tendit une tunique et quelques vêtements, qui semblaient lui aller parfaitement, comme s’ils avaient pris ses mesures durant son sommeil. Alecto peina à se vêtir, mais encore une fois, la toute petite personne l’aida avec bonhomie.
- Viens, jvais te conduire à ton… camarade.

Visiblement, la Naine n’appréciait guère Damascus, et le constatait fit bouillonner Alecto. Elle se permettait d’avoir un jugement si négatif, et de l’exprimer, en plus, envers son Maître. Une pulsion violente assaillit son crâne, mais elle se mit à marcher à sa suite, et cela passa…

La petite femme la mena alors dans les corridors, jusqu’à sortir dans les jardins. A sa surprise, elle l’abandonna au milieu de ce qui ressemblait à un verger, lui ayant tapoté la fesse en partant. Il lui fallait cependant réussir à trouver son Maître ; elle serra contre son cœur son butin et prit une grande inspiration, l’air frais la berçant, alors qu’elle cherchait du regard le Démon.

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 50 samedi 14 novembre 2020, 10:30:22

Le mois qui suivit fut consacré à la convalescence d'Alecto. Les séquelles de cette nuit où son corps fut dévasté furent bien plus lourdes qu'il n'en avait paru alors. Malgré cela, régulièrement, Damascus utilisait sa bouche pour assouvir ses besoins. Il ne la prévenait pas, où qu'ils soient et quoi qu'ils fassent, et s'engouffrait entre ses lèvres pour y déverser sa semence. Tadéus insista également pour profiter de la jeune femme mais fut sèchement rejeté. Le temps s'écoulait lentement et les journées se ressemblaient. Une horde de domestiques et de savants en médecine suivirent la réhabilitation de la jeune fille. Un mage y fut même employé, ses conduits internes ayant souffert de lésions irréparables. Des potions immondes lui furent administrées, censées consolider ses os brisés. Damascus veilla à ce que sa muse ne manque de rien, trop presser qu'elle se rétablisse afin qu'ils puissent se mettre en chemin. Il n'avait pas encore abordé ce sujet avec elle, aussi, un soir, alors qu'ils étaient allongés confortablement sur des coussins, à l'écart de la maison, sur une terrasse surplombant la ville, il lui annonça sa décision prochaine de quitter les lieux.

"Je suis satisfait de constater que ta guérison aboutisse. Je l'attendais car il est un sujet qu'il me faut évoquer avec toi. L'existence d'un démon est régit par certaines règles aussi bien physiques, que magiques ou spirituelles. Lorsque j'ai, pour certaines raisons il y a bien longtemps, décidé de mettre de côté mon statut supérieur, j'ai pris soin de séparer mon corps de son étincelle initiale. Cette petite flamme représente ce que j'étais jadis et contient mon pouvoir véritable. Il est donc essentiel que je la retrouve. Hélas, je l'ai enfouie dans un lieu si lointain que la retrouver nous entrainera dans une quête longue et dangereuse dont tu ne reviendras peut être pas, car bien évidemment tu vas m'accompagner. Nous aurons à affronter des choses dont tu ignores l'existence même, des choses plus sombres que moi, et plus sauvages aussi. Ce sera un voyage dont je ne peux t'assurer la durée mais si il aboutit en notre faveur, tu auras changé. Il nous faudra dans un premier temps rejoindre la frontière de Nexus et rejoindre Ashnard, en franchissant les landes dévastées. "

Damascus fit une pause pour qu'Alecto assimile bien ces nouvelles informations. Lui-même visualisa l'itinéraire à emprunter. Rien n'était moins certain qu'atteindre la frontière soit simple. La guerre entre Nexus et Ashnard ne simplifiait pas les choses, les routes n'étant pas sûres.

"Dès que tu seras prête, nous irons nous équiper en conséquences. Tes robes, mocassins et parements ne te seront d'aucunes utilités. Nous chevaucherons, tu apprendras. Tu pourras choisir ta monture."

Un serviteur leur apporta une boisson suave et disposa un fumoir odorant pour écarter les insectes trop insistant. A leur pied, Nexus la Grande baignait dans sa toute puissance, une puissance apparente, pour conforter ses citoyens. Les dernières défaites militaires de la Cité avaient porté un coup douloureux aux forces armées libres. L'expansion d'Ashnard était problématique, même pour les affaires illégales. En cas de victoire, la dictature établirait une nouvelle loi dure et répressive envers tout les castes aussi tout un chacun participait à l'effort de guerre. Les dirigeants des bas-fonds envoyaient même des contingents de spadassins seconder l'armée de Nexus.

Une joueuse de lyre leur proposa de les divertir et après l'approbation du démon, joua pour eux un long moment, laissant ses doigts fins courir le long des cordes de son instrument. Qu'ils profitent encore un peu du temps présent, en toute sécurité, bien nourris et l'esprit clair. C'était une belle journée et alors que le regard de Damascus glissait sur le décolleté de la musicienne, il se dit qu'il avait envie d'un petit plaisir. Il agrippa  Alecto par la nuque et alors qu'il exhibait son sexe déjà prêt, il lui accula la tête entre ses cuisses. C'était la deuxième fois aujourd'hui et Alecto retrouvait toute sa vigueur. Par les Enfers, la maitrise de cette artiste était fantastique. D'initiative, elle avait accéléré le rythme de ses musiques quand Alecto avait commencé à le sucer.

Alecto Nemed

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 51 samedi 14 novembre 2020, 11:15:19

Vivre chez Tadéus, entourée de toutes son armée de suivants, médecins, alchimistes, herboristes, même un Sorcier qui lui faisait boire d’horribles mixtures, fut finalement très doux. Elle souffrait les premières semaines, mais à mesure que le temps passait, Alecto se sentait bien mieux, et savourait également l’oisive langueur dans laquelle ils berçaient chaque jour et chaque nuit.

Ne rien faire.
Lire, écouter des contes, discuter, manger, s’adonner à quelques plaisirs dès que l’envie du Démon le nécessitait, l’adorer chaque jour plus. Damascus, même sans avoir recouvrer tout son potentiel infernal d’antan, avait le charisme et le don de soumettre les âmes à sa volonté, de les charmer et de faire naître en eux la dévotion idéalisée qu’on prête aux Dieux.

L’Esclave, elle, était déjà bien sujette à ce comportement, parfaitement modelée depuis toujours. C’était facile, avec elle, de la plier à sa volonté, mais il fallait avouer que le Glyphe avait fait admirablement son office. Elle lui était dévouée, totalement, et passait des heures entières à le regarder, amoureusement, en se languissant en soupirs et en admiration.

Obtenir ses faveurs et sa semence démoniaque la ravissait, et il semblait qu’il puisse faire naître chez elle une source inépuisable de désir. Elle vivait pleinement ses nouvelles libertés et jouissait de l’harmonie vicieuse dans laquelle elle naviguait désormais. Cela passait par le sexe, évidemment, mais aussi par un plaisir incommensurable à manger sans avoir faim, et son petit péché mignon… chaparder.

Son trésor restait le porte-plume, qu’elle utilisait dans l’intimité pour écrire des odes enflammées à son Maître, gravant avec une élégance digne des plus riches grimoires ancestraux les mots sur du parchemins qu’elle décorait d’arabesques subtiles. Son talent dans le domaine était immense, et elle semblait prendre un plaisir sans nom à s’y adonner.

S’il n’y avait eu ce fameux soir où Damascus lui révéla ses plans pour l’avenir, Alecto aurait aimé vivre ainsi jusqu’à la fin de ses jours… Mais le Démon avait d’autres projets, et lorsqu’il lui en fit part, alanguis dans des coussins plus grands qu’eux et soyeux, alors que le petit Corbeau somnolait en admirant son beau visage fin, elle se redressa sur son coude en penchant la tête sur le côté.

« Si telle est votre volonté, je vous y aiderai volontiers. » Fit-elle en cillant lentement, convaincue qu’elle suivrait son Maître au bout du monde s’il l’ordonnait. D’autant que retrouver cette ‘flamme’ semblait important, et dans ce cas, cela l’était également pour Alecto.

Dire que cela l’enchantait n’était pas exacte, cependant, car elle était de nature craintive à vrai dire. Il y avait dans sa description bien des points dignes d’attirer l’angoisse, pourtant, elle avait l’assurance qu’en sa compagnie, il la protègerait.

« Je ne suis jamais sortie de Nexus… »

Alecto se mordit la lèvre, pensive, semblant tenter de se représenter l’itinéraire, mais s’en trouvant incapable. Mais la perspective de monter à cheval il est vrai ne la laissait pas indifférente ; les animaux n’avaient pas son amour, jadis, la plupart lui semblaient terrifiants. Mais désormais, la curiosité était assez développée pour qu’elle réussisse à apaiser son effroi.

« Oui, j’apprendrai. » Affirma l’Esclave, esquissant un délicieux sourire d’encouragement. Tout pour ne pas décevoir son cher Maître.

Lorsque la musique s’éleva, la Corneille tourna les yeux vers elle pour l’examiner, suivant le regard avide du Démon ; elle en tira un sentiment étrange, qui martela un instant son cœur et fit serrer sa mâchoire, mais sans crier gare, il s’évanouit lorsqu’elle se retrouva à gober à nouveau le membre démoniaque. Immédiatement, le feu envahit ses entrailles et la rendit moite, elle se mit à gémir d’instinct, et s’appliqua à la tâche, au rythme des notes qui couvraient les bruits de succion.

Une fois son Maître contenté, haletante et un sourire délicieux aux lèvres, Alecto se redressa et essuya sa bouche d’un revers de main élégant, se léchant les lèvres. Comme un chien dévoué, elle était heureuse dès lors qu’elle avait le sentiment que Damascus était heureux… Et elle était intriguée par cette fameuse flamme perdue.

« Cette étincelle initiale semble précieuse pour vous… qu’adviendrait-il si d’autres s’en emparaient avant nous ? »

Elle avait une voix suave, et reprenait son souffle plus rapidement désormais. Langoureusement, elle vint se coller au Démon, montant sa jambe sur la sienne, en lui offrant des regards transis. Il avait évoqué des choses sombres et terrifiantes, rien ne serait facile dans cette quête, mais Alecto, loin de songer à elle-même, n’avait d’yeux que pour le Maître.

« Je suis prête sur l’heure, Maître, si tel est votre désir. J’aime cet endroit, je m’y sens bien, mais je le quitte pour un simple regard de vous. »

Elle s’était déjà levée, et malgré la preuve de désir qu’avait eu Damascus, quelque chose restait amèrement en travers de la gorge de l’Esclave. Quelque chose de nouveau. Encore un cadeau du Glyphe… Elle s’approcha de la joueuse de lyre, esquissa un sourire doux. Avant de prendre son poignet. Et de serrer.

« Merci pour ta musique. Tu es ravissante. Va-t'en, désormais. »

Elle la voulait loin, loin du regard de son Démon. La jalousie avait pris possession de son âme, comme bien d’autres péchés.

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 52 samedi 14 novembre 2020, 16:18:28

Damascus s'amusa de la réaction d'Alecto. Viendrait un jour où elle tuerait pour lui. Il l'attendait avec impatience. Le changement opéré chez la jeune fille lui était délectable. Si elle se dédiait totalement au Mal, ce serait une magnifique réussite. Oh, elle était encore loin de l'élévation au niveau d'une succube majeure mais ses progrès étaient remarquables. Quand la joueuse de lyre fut partie, il tira sa muse à lui et l'installa tout contre lui. Il lui caressa distraitement la courbe d'une hanche et expliqua.

"Et bien si par malheur, une personne malintentionnée s'emparait de cet étincelle, si elle en avait le pouvoir, elle pourrait l'éteindre à tout jamais. Je m'effacerai en quelques instants, sans ressentir de douleur, ne t'inquiètes pas, et tu n'aurais pour te tenir chaud que les quelques volutes qui resteraient de mon souvenir. Mais ne craint rien, Tadéus saurait s'occuper de toi."

Il s'amusa à la laisser cogiter puis reprit.

"Si cette personne ne me tuait pas et qu'elle était toujours assez puissante, elle pourrait prendre mon contrôle et par là même, le tien. Nous pourrions finir dans un bordel des Enfers à pomper des dards diaboliques pour l'éternité. Te connaissant ça ne te gênerait pas hein ? Moi en revanche ...."

Mais ils n'en étaient pas là. Ils dinèrent avec Tadéus qui renversa son potage sur son gilet de velours gris, passèrent la soirée à contempler une représentation privée d'une pièce de théâtre connue puis allèrent se coucher. Le lendemain, l'intendante du domaine eut la surprise de les voir se lever tôt. Damascus avait prévu de faire le plein d'équipement ce jour-là, planifiant leur départ rapidement. Deux serviteurs les suivaient, esclaves d'un couple qui allait s'adonner au passe-temps des riches : les emplettes ...... Le fiacre tiré par deux chevaux que leur avait prêté Tadéus les emmena au marché aux animaux. A l'écart des foires aux cochons ou autres boeufs se vendaient les plus belles montures de la ville. A prix d'or ... Le démon disposait de sa propre fortune, endormie, reposant et fructifaint dans les banques du continent depuis fort longtemps. Il n'avait eu aucunes difficultés, quand Alecto  se remettait de ses blessures, pour retirer à Nexus une somme en or plus que suffisante pour ce qu'il prévoyait. Le propriétaire du Hara des Rêves se fendit d'une révérence à l'entrée du couple sur son cirque de vente. Plusieurs superbes chevaux travaillaient dans l'enceinte sablée sous l'égide de maîtres dresseur compétents. Le démon recherchait des montures rapides et endurantes, pas des destriers de guerre ni des étalons fous. L'hôte hocha de la tête et leur fit visiter ses écuries, énumérant les qualités de ses purs-sang. L'un deux,noir comme la nuit, mordit un garçon d'écurie à leur passage et piaffa, soufflant des naseaux. Il secoua sa crinière fournie d'agacement et plut instantanément au démon.


"Celui-ci sera pour moi ! Occupons nous maintenant de la monture de cette noble dame, je la laisse  à vos bons soins."

Le choix d'Alecto fut celui qu'il fallait. Il choisit aussi une bête de bât, massive, peut être moins rapide que les deux autres mais intelligente et fidèle, précisa le vendeur. Le paiement réglé, les chevaux seraient immédiatement livrés à la résidence de Sire Kervipar. Le propriétaire s'inclina bien pas, remerciant ce noble couple de lui avoir fait honneur. Il complimenta la jeune femme et assura l'homme de toute sa dévotion.
L'échoppe suivante, beaucoup plus virile portait sur l'équipement de guerre. Le démon prit et embrassa la main d'Alecto et lui remettant une bourse d'or:


"Prends un domestique et trouve ce qu'il te faut pour voyager. Choisit judicieusement, réfléchis à ce qu'il pourrait t'arriver en chemin et apprends à anticiper tes besoins. Va ! Nous nous retrouverons chez Tadéus."

Damascus ne perdit pas de temps. Habitué des aventures, il savait ce dont il avait besoin. Il dépensa sans compter pour une magnifique tenue de guerre légère en cuir noir, ciselée d'argent, y ajouta une paire d'épaulières du même cuir et cloutée. Une paire de bottes souples et montantes et des gantelets complétèrent l'ensemble. Une épée droite d'excellente facture et son fourreau vinrent battre son flanc, et il ne se priva pas d'acquérir un jeu de dagues aussi légères que mortelles. La qualité de cet armement lui arracha même un compliment pour l'armurier-forgeron, radieux !
Le reste des achats fut délégué au serviteur tandis que le démon pris le temps de rejoindre le domaine de Kervipar. Ce soir, il diraient adieu au gros homme.


Alecto Nemed

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 53 samedi 14 novembre 2020, 18:15:21

En parfaite esclave loyale et dévouée, le sort réservé à Damascus, s’il advenait que sa flamme primordiale fut entre de mauvaises mains, lui engendra des craintes pires que ce qu’elle ressentait pour elle-même. Evidemment, comment se préoccuper de ce qui lui arriverait, quand on s’inquiétait autant pour son Maître ? Le sens du sacrifice qu’elle avait toujours possédé n’était pas enfui ni annihilé par le glyphe, bien au contraire.

Mais lorsqu’elle fut livrée à elle-même, avec une bourse pleine d’or et quelques instructions floues, Alecto fut bien obligée de réfléchir elle-même, et de tenter de trouver comment se débrouiller sans suivre un ordre clair et précis… Elle qui n’avait jamais pris aucune décision pour elle-même, laissant faire Dieu, les Nones, la Justice, ses Maîtres successifs s’en charger, elle se sentit immédiatement démunie.

Et, comble de l’ironie, une femme à la peau ridée par les ans se tenait près d’elle, et semblait attendre ses commandements… Elle déglutit, regarda la bourse pleine, puis la domestique et voulut rappeler à elle son Maître, mais il était déjà affairé, et loin.

Le petit Corbeau semblait miteux.
Elle se mordilla la lèvre, devenue bien moins assurée et noble que lorsqu’elle se trouvait aux côtés du Démon. Cette fois, elle observa autour d’elle, à la recherche d’achats judicieux. Réfléchir à ce qui pourrait lui arriver en chemin… Rien, naturellement, puisqu’elle serait avec Damascus. Naïvement, elle s’en remettait à lui…

En se mordant l’intérieur de la joue nerveusement, elle trouva le secours en imitant simplement l’attitude qu’avaient ses anciens Maîtres, ou Thiana Gian, lorsqu’ils négociaient : sembler savoir exactement ce qu’il leur fallait.

L’Esclave misa donc sur les conseils des commerçants qu’elle sollicita, n’ayant jamais voyagé plus loin que le quartier commerçant où se trouvait l’Auberge de la Sorcière. A mesure qu’elle dilapidait la monnaie laissée par le Démon, pour la première fois de sa vie, Alecto ressentit le plaisir immense d’acheter des choses, de les posséder pour elle… Une tenue de voyage simple et confortable, d’un gris anthracite élégant, un capuchon d’une douceur promettant une chaleur agréable le soir venu, et même des gants d’un cuir souple luisant, qu’elle trouva d’une beauté incomparable, d’un rouge éclatant. Une originalité toute relative qu’elle se découvrait… Elle dépensait sans regarder avec une joie folle…

A vrai dire, il avait bien fallu choisir une monture, juste avant. Comment savoir quel animal serait idéal pour ces endroits qu’ils traverseraient, dont elle n’avait aucune idée ? Le cheval choisi par Damascus lui sembla trop impétueuse pour elle, et elle avait porté son choix sur une bête docile, sa robe champagne, fumée, de manière que son poil ressemble à un velours mordoré. L’important pour Alecto, fut que la créature aux grands yeux sombres encadrés joliment de longs cils noirs ne lui montre aucune hostilité lorsqu’elle s’était approché et avait tendu une main peu assurée. L’Esclave avait esquissé un sourire charmé, et attendrit, à vrai dire…

Alors qu’elle s’était faite conseiller de se munir d’une arme, puisqu’il était dangereux aux frontières de séjourner, Alecto avait eu le plaisir de converser avec un artisan expérimenté, qui l’avait alors délestée de nombreuses pièces d’or, lui fournissant alors une protection nécessaire d’un cuir robuste mais assez léger pour qu’elle puisse la porter plusieurs heures et conserver une amplitude de mouvements adéquate. Elle insista pour y faire graver et repousser sur le cuir un petit corbeau ouvragé, dont elle tira une grande fierté. S’ajouta évidemment, une rapière maniable et équilibrée, courte, dont elle n’avait aucune idée de comment on s’en sert en vérité…

La domestique portait les colis qu’Alecto refusait de laisser une seconde de plus dans les échoppes, impatiente de révéler à Damascus ses emplètes, et le plaisir qu’elle en avait retiré. Excitée par cette expérience nouvelle, elle s’était pressée pour rentrer sans prendre gare aux peines de la servante âgée. Peu importait, elle voulait qu’il soit fier de ses achats.

De retour au domaine du Gras, elle exposa avec un orgueil nouveau toutes ses acquisitions, et malgré l’avenir peu radieux qui s’annonçait, paraissait enthousiaste.
Lorsqu’ils passèrent à table, ce soir-là, Alecto avait réservé à leur hôte, et surtout à son Maître, une tenue des plus audacieuse et lumineuse, en faveur du dernier soir dans cette grandiose villa. Elle n’appréciait pas davantage ce porc abject, mais elle se consolait en songeant à ce qu’elle emporterait de lui, dans une besace brodée qu’elle avait achetée. Elle s’en servirait peut-être pour lui écrire quelques nouvelles, après tout…

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 54 dimanche 15 novembre 2020, 12:41:16

Damascus eut presque pitié de la vieille servante lorsqu'il la vit revenir au domaine, trottinant péniblement derrière Alecto, pimpante et heureuse comme une jeune mariée. La jeune femme d'habitude plutôt réservée se lança dans une démonstration riche en commentaires de ce qu'elle avait acheté.  Ses choix convenaient au démon, elle avait de l'argent, autant le dépenser , d'autant plus qu'elle avait fait preuve de sagesse en choisissant judicieusement ses effets. Néanmoins,  La rapière était une arme trop longue pour une débutante inexpérimentée mais elle apprendrait à s'en servir sur le tas ou elle mourrait, tout comme la nécessité de guider son cheval avec précision. Ils préparèrent leurs paquetages soigneusement afin de pourvoir partir tôt le lendemain matin, avant qu'il soit difficile de franchir les portes de la cité. Les laquais auraient préparé les chevaux, ils ne leur resteraient plus qu'à les enfourcher.

Pour cette dernière soirée en sa demeure, et trop heureux de les voir partir, Tadéus avait fait appel à un grand maître coq qui leur prépara un dîner d'une rare finesse. Déjà installés devant une multitude d'assortiments d'entremets, Damascus et Tadéus conversaient de sujets et d'autres. Le démon était vêtu d'un ample pantalon bouffant en toile noire légère et portait une tunique toute aussi élégante échancrée sur sa poitrine. Ils dégustaient un vin rouge capiteux d'une cuvée antique et piochaient dans des coupes d'argent des noix en provenance de contrées lointaines. L'apparition d'Alecto les laissa cois, chacun à sa manière. Le gros homme bava abondamment en mâchonnant une coque et porta instinctivement une main à son sexe, sans y parvenir, son ventre débordant particulièrement ce soir-là. Le démon, comme à l'accoutumée, sourit en  ressentant un picotement agréable dans le bas-ventre. Elle s'était sublimée et aurait fait frémir d'envie n'importe quelle impératrice. Son petit numéro de charme était parfait  et lorsqu'elle s'installa à ses côtés, il ne put s'empêcher de lui palper la poitrine avec gourmandise. Loin d'être déplacé, ce geste enchanta Tadéus qui jura que plus jamais ses yeux ne verrait aussi merveilleuse création en ce monde. Quand le repas commença après les remerciements et le protocole d'usage des invités gratifiant leur hôte, les serviteurs, parés pour l'occasion, servirent quantités de plats délicieux, fins et fort couteux. Ce fut une longue soirée au cours de laquelle Tadéus fit montre d'une verve incroyable, grand narrateur d'histoires incroyables. Damascus, moins démonstratif, conta des légendes de contrées lointaines où la magie régissait la vie. Alecto anima à sa façon ce banquet luxueux et combla de plaisir les deux hommes. Il était tard lorsque le dîner prit fin. Les étoiles inondaient le monde de leur lumière brillante et le silence de la cité était irréel. Tadéus prit congé et informa le couple qu'il ne se verrait pas à leur départ. Il venait d'acquérir un jeune esclave qu'il entendait éduquer le restant de la nuit. Le gros homme et Damascus se serrèrent la main, se souhaitant bon vent. L'hôte assura aue sa demeure était la leur et qu'il attendait leur retour avec impatience, bien qu'il ne sut pas où ils allaient. Il se tourna ensuite vers Alecto et lui demanda la permission de la serrer contre lui, afin dit-il qu'il puise encore une fois toucher la grâce divine.

Leur chambre étant prête, le couple profita de cette dernière nuit paisible pour se reposer et profiter des corps l'un de l'autre. Leur étreinte fut douce et brève et se termina dans un orgasme simultané. Damascus s'endormit, encore fiché entre les cuisses de la jeune femme et laissa dérivé son esprit dans une noirceur sans fond.

A leur réveil, il faisait toujours nuit. Ils se sustentèrent de quelques fruits secs et d'une boisson chaude âpre qui acheva de les réveiller. Ils se préparèrent sans bruit, se vêtirent des effets achetés la veille et fin prêts, passèrent le porche de la propriété accompagnés de domestiques qui leur souhaitèrent bon voyage. Les rues étaient encore désertes, seuls quelques livreurs de vivres bien matinaux les arpentaient. Tenant leurs montures par la bride, ils marchèrent en silence un bon moment, le temps de rejoindre les hautes murailles du premier cercle de la cité libre. Damascus, vêtu de noir, imposait par sa stature et impressionnait par son attitude de guerrier. Les cheveux noués à l'arrière de son crâne, il observait chaque ruelle sombre et chaque coin susceptible d'abriter un vaurien sans scrupules. A ses côtés, Alecto incarnait l'attrait d'une succube, moulée dans sa tenue grise, ses yeux brillants ..... d'excitation ?


Quand ils franchirent la voûte d'une des portes massives de la cité, les gardes en poste les regardèrent passer sans commentaires, appuyés sur les hampes de leurs lances. Devant eux s'ouvrait une vaste plaine en pente douce qui au loin, laissait place à des bois épars, et bien plus loin encore à une forêt plus dense. C'est ce qu'expliqua Damascus à Alecto, et c'est là-bas qu'ils allaient.


"Maintenant, il est temps que nous chevauchions. Reproduis mes gestes à l'imitation."

Les deux cavaliers, au pas, s'engagèrent sur la route royale, large et pavée, qui en ligne droite traversait cette plaine jusqu'à la forêt.

Alecto Nemed

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 55 vendredi 20 novembre 2020, 15:11:51

Sortir de Nexus était tout à la fois grisant et angoissant. Jamais elle n’aurait pu prévoir, jadis, ce qu’elle était en train de vivre présentement, et son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Franchir la grande porte fut une étape symbolique qu’elle aurait sans doute accueilli par une prière, avant cela, mais qui aujourd’hui n’était accompagné d’aucun cérémoniel. Pourtant, la jeune femme avait conscience que cela marquait sans doute à fois la mort, et la renaissance de son être, désormais que son âme appartenait pleinement au Démon.

Elle s’éloignait, véritablement, de la personne qu’elle avait été depuis sa naissance, transformée par son Maître. Le visage clair du petit Corbeau semblait légèrement fermé, comme soucieuse, mais en effet, dans son regard clair brillait l’excitation de la nouveauté. Cette nouveauté qui fut terrifiante et génératrice de torpeur et d’inertie autrefois, la poussait désormais à l’action.

Cependant, loin d’être dénuée de jugeotte, elle savait le voyage périlleux, Damascus avait été flou, comme il l’était toujours, et chose qu’elle acceptait de lui puisqu’il était ainsi. Il n’était pas dans son caractère d’espérer changer la nature profonde des individus qu’elle rencontrait, aujourd’hui comme hier, et en se hissant au dos de sa monture docile, Alecto admira la stature noble et majestueuse qu’avait le Démon sur son cheval noir. Ils allaient parfaitement ensemble, assortis dans l’obscurité, alors que sa Servante se montrait plus nuancée… et terne. Un rôle auquel elle ne réfléchissait pas, et qu’elle ne remettrait jamais en question.

Monter à cheval n’avait jamais été attirant pour elle. Les chariots l’avaient menée des quartiers où elle avait été vendue à d’autres, au mieux, mais elle avait surtout marché. Elle ressentait déjà les inconforts de l’assise qui roulait sous ses fesses, mais ne se plaindrait en rien. En silence, elle se tourna une dernière fois en se contorsionnant, pour admirer Nexus au levé du jour. C’était une cité admirable, selon elle, mais elle prit conscience qu’elle n’avait aucun moyen de comparaison. Bientôt, elle en aurait… Cette pensée la fit sourire, et frémir légèrement, alors que son cheval suivait doucement, d’initiative, l’étalon des ténèbres.

La route royale laissait résonner les bruits des sabots des voyageurs, cependant qu’Alecto observait le positionnement des mains et l’assise du cavalier démoniaque, cherchant à correctement être son miroir. Elle grimaça plus d’une fois, se laissant la liberté de s’exprimer ainsi, peu douée pour le moment, à suivre langoureusement les mouvements de sa monture. Cela viendrait, avec le temps, songea-t-elle en admirant la souplesse du bassin de son Maître, qui épousait chaque pas, avec une assiette équilibrée et stable.

Elle le suivrait.
Où qu’il voudrait l’emmener et pour son bon plaisir. Le regard éperdu qu’elle lui lançait, légèrement en retrait pour se garantir de l’épier sans être vue, attestait de sa dévotion. Le Glyphe fonctionnant à merveille, le mouvement du cheval et cette vue sur sa stature bourrée de charisme raffiné tout autant que guerrier l’excita. Oui. Elle le suivait jusqu’aux Enfers.

Damascus

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Re : Pied léger, pied sauvé ... [PV Damascus/Alecto]

Réponse 56 vendredi 20 novembre 2020, 20:10:16

[TERMINÉ]


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