Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Mona Duval

Humain(e)

Identité : Mona Duval (Ôsaki)
Âge : vingt-trois ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité :
Pansexuelle _ Pour Mona, le genre ne devrait pas importer. Quel que soit le domaine. Il est donc naturel pour elle de prendre du plaisir quel que soit le sexe de la personne. Il n’y a que le consentement qui compte.

Mona a découvert la sexualité tôt. Comme beaucoup de fille de sa génération. En tant qu’écrivain, elle a une très grande connaissance littéraire des plaisirs de la chaire. En tant que femme, elle connait très bien son corps. En tant qu’amante, elle se montre imaginative et apprend rapidement à connaître le corps de son/sa partenaire.

Mona aime la douceur, mais elle peut apprécier, de temps en temps, un peu de violence. Elle n’est pas égoïste et bien au contraire, le plaisir de l’autre est plus important que le sien. Mona a appris, avec le temps, qu’un fantasme perd son statut une fois qu’il a été exploré. Elle tient un blog et un journal intime des pratiques qu’elle a testées et si elle les approuve ou non.


Physique :

Mona n’a pas toujours été la femme confiante qu’elle est devenue. Enfant, elle était maigre et peu sûre de sa féminité. Elle passait beaucoup de temps avec les garçons et en avait pris très vite les réflexes. Par mimétisme et pour se faire accepter, elle s’habillait comme un « garçon », selon les critères de la société.

Mona est devenue une adolescente troublante. Ses yeux noirs, tout comme ses cheveux, captaient les attentions et elle devait compter sur cet attrait pour obtenir quelque chose des autres. Durant cette période difficile hormonalement, elle adopta différents styles avant de se rabattre sur le noir afin de cacher des courbes qu’elle assumait difficilement. Une prise de poids rapide marqua son corps de vergetures qu’elle garde aujourd’hui, comme un souvenir de celle qu’elle n’arrivait pas à accepter.

Mona est aujourd’hui une jeune femme bien dans sa peau. En apparence du moins, elle affiche une assurance certaine, du haut de son mètre soixante. Sa petite taille ne lui cause de trouble que lorsqu’elle se trouve handicapée par la hauteur des objets et du mobilier. Mona n’a jamais rêvé d’être plus grande. Elle pense d’ailleurs que sa petite taille est un atout auprès de certain/es.

Mona a perdu du poids rapidement après sa majorité. Par une alimentation plus saine et beaucoup de sport. Elle en était arrivée à ne plus pouvoir se regarder dans la glace et est devenue méconnaissable en quelques années. Elle fait désormais attention à se maintenir à une petite soixantaine de kilos, équilibré entre ses formes et ses muscles. Parce qu’elle est devenue un personnage publique, Mona a pris la décision il y a quelques années de ça, de s’offrir quelques bonnets en plus. Elle est passée sur la table d'opération. L’opinion publique sera mitigée un moment sur ce choix.

Mona entretient également une chevelure dont elle ne fait que couper les pointes depuis des années. Elle en est fière et s’en occupe beaucoup, y appliquant des masques et des shampooings nourrissants. De couleur sombre, ils ont des reflets verts ou bleus, selon la luminosité. Elle les attache souvent, afin de ne pas se retrouver handicapée par leur longueur.

Mona est une jeune femme qui aime prendre soin d’elle, mais favorise quelque fois le confort. Un jour, vous pouvez la voir apprêtée comme si elle allait à une garden party, pour la croiser le lendemain en jogging, et quelques heures après, dans une tenue à la limite de la décence. Elle continue de préféré les couleurs sombres, dont le noir, à toute autre couleur. Il lui arrive cependant de porter du vert, sa couleur préférée.

Mona n’a aucune honte de son corps. Même les grains de beautés qu’elle a en grand nombre sur certaines parties de son corps. Si elle a beaucoup complexé par le passé, elle pense qu’à bientôt vingt-cinq ans, il serait peut-être tant de s’aimer un peu. Et elle compte bien y parvenir entièrement.


Caractère :

Mona n’a pas connu ses parents. Il lui serait donc difficile de vous dire pourquoi elle est comme ça et d’où lui viennent certains traits de caractère. Orpheline pendant longtemps, elle a eu la chance de grandir auprès de deux femmes merveilleuses. Ses mères avaient des caractères très différents. Elles se complétaient bien et cela s’en ressent dans l’éducation que Mona à reçue.

Mona a toujours aimé ses deux mamans. Leur homosexualité n’a jamais été un problème pour elle, bien qu’elle ait eu des réflexions à l’école par certains camarades. Si elle en a souffert, Mona dit qu’elle préfère ne pas y penser. Elle a pardonné à ceux qui lui ont fait du tort, car c’est grâce à eux qu’elle est ainsi aujourd’hui. Une femme de caractère, parfois indécise, c’est vrai, mais qui sait tout de même ce qu’elle aime et particulièrement ce qu’elle n’aime pas. Mona n’est plus la gentille petite fille qu’elle était enfant.

Mona s’est toujours mieux entendue avec les garçons. Bien qu’elle ne fasse pas la différence, malgré elle, les filles semblent la fuir. Du moins, les fille hétérosexuelles. Et c’est bien pire, maintenant qu’elle est connue. Elle ne se leurre pas, elle sait parfaitement que les hommes l’aiment pour ce qu’elle fait et raconte. Ils ne l’aiment pas pour elle. Pourtant, elle cherche la compagnie du sexe opposé avec plus d’empressement que pour les créatures du même sexe. D’ailleurs, lorsque Mona se fait des amies, c’est par hasard uniquement. Elle ne les aborde jamais, il faut que ce soit elle qui fasse le premier pas. Mona ne sait pas pourquoi et ne s’en rend pas vraiment compte.

Mona est une excellente amie, mais pas sur la durée. Pas si vous êtes quelqu’un ayant besoin de sa présence constamment. Car Mona, si elle est là pour vous, peut se pointer à pas d’heure pour vous consoler et sera toujours une oreille attentive qui n’émettra jamais aucun jugement, est incapable d’entretenir une amitié. Au départ, elle fera de sorte de garder le contact. Mais le temps passe. Elle reporte au lendemain, puis oublie. Puis culpabilise, alors elle ne prend plus contact. Et le temps fini par effacer la relation.

Mona n’a jamais eu de souci avec l’école. Studieuse, elle lit depuis enfant et n’a jamais arrêté depuis. Si elle est devenue écrivain de charme, c’est par goût pour la littérature. Sa découverte de la sexualité s’est faite à travers eux. L’érotisme est un sujet sur lequel elle pourrait parler et écrire des heures durant. Elle n’hésite pas à tester ce qu’elle écrit avant de le faire, car elle aime le réalisme dans les récits. Elle avait de bonnes notes à l’école, mais n’a pas choisi la voie scientifique que ses mamans lui imaginaient. Au contraire, elle est partie dans les lettres, alors que l’orthographe était son grand défaut. Aujourd’hui, Mona possède toujours cette curiosité intellectuelle qui faisait le plaisir de ses professeurs. Elle peut passer des jours à s’intéresser à un sujet, mais finira ensuite par se lasser. C’est le grand malheur avec Mona.

Mona n’a pas toujours été la sportive qu’elle est devenue. Pour elle, qui est au fond une grande flemmarde, c’est même difficile parfois de se motiver. Les résultats sont ce qui la pousse à continuer de suer. Et si elle peine à démarrer, une fois lancée, on ne peut plus l’arrêter. Mona aime pousser son corps jusque dans ses limites. La douleur est une chose qui lui fait aimer la vie. Peut-être que ça fait d’elle quelqu’un de malsain, et les journalistes ne diront pas le contraire, mais c’est ainsi qu’elle est faite et elle assumera toujours.

Mona n’est pas l’image même de ce que la société appelle « féminité ». Si elle se présente ne publique maquillée et toujours habillée à la dernière mode, en général, elle sera plutôt au naturel, n’aimant pas se farder. C’est une bipolaire. Aussi, il lui arrive de ne pas parvenir à sortir de son lit plusieurs jours durant. C’est sa propre odeur qui la fera sortir de son lit. Cependant, Mona ne supportant pas les odeurs nauséabondes, elle a souvent peur de sentir, elle-même, mauvais. Ainsi, durant les périodes de dépression, Mona reste enfermée chez elle le plus souvent.

Mona aime sortir. Que ce soit avec des amis, ou seule. Elle ne supporte pas le silence de son appartement et n’arrive pas à rester seule avec elle-même. Ses pensées finissent par la rattraper et la font dégringoler à l’étage au-dessous, la poussant à la dépression. Les seuls moments où elle arrive à rester seule, c’est lorsqu’elle est en montée, dans les périodes hypomanes de sa bipolarité.
 Mona prend un traitement pour ses problèmes et voit régulièrement un psychiatre.

Mona était une adolescente troublée. Elle avait parfois des comportements à risque, à coucher avec des inconnus, sans même leur demander leur nom. Elle a amené bon nombre de plans culs dans son appartement, au risque de se faire agressée ou pire. Mais lorsqu’on lui faisait la remarque sur ce manque d’attention de sa part, elle pouffait. Mona se fichait de mourir. Puis elle a appris qu’elle était probablement bipolaire. Alors elle s’est calmée, mais n’en reste pas moins impulsive et du genre à coucher avec le/la premier/`e venue, juste parce qu’elle a aimé quelque chose chez l’autre. Elle n’aime pas vraiment qu’on lui dise non, mais fera toujours mine d’accepter.
 
Mona a longtemps vécu dans la croyance que les émotions ne devaient pas être montrées. Elle avait deux catégories d’émotions. Les bonnes, les mauvaises. Les bonnes, on devait, pouvait les montrer. Joie, plaisir, désir, faim…etc. Puis les mauvaises, que l’on cache. Car montrer ses sentiments, ses émotions, c’est comme montrer ses faiblesses. La tristesse, la colère, la mélancolie, la lassitude…etc. A force de tout cacher, sans se donner le droit d’être « faible », Mona a eu longtemps des difficultés à parler d’elle. Aujourd’hui encore, elle préfère poser des questions et s’intéresser à l’autre, que prendre la parole pour son propre compte.

Mona ne se donne pas le droit d’être faible. Depuis petite, elle a supporter un statut trop lourd pour ses frêles épaules. Lainée de la famille. L’enfant prodigue. La sœur idéale. La fille idéale. Elle n’avait pas le droit à l’erreur. Elle en est devenue bonne comédienne. Car il fallait qu’elle soit capable de feindre le bonheur pour qu’on ne se pose pas de question sur son compte. Capable de jouer les gentilles filles, de cacher ses bêtises. Mona n’a jamais été une bonne menteuse, cependant, mais bonne manipulatrice. Elle est toujours parvenue à se sortir de situations délicates par la seule aide de son imagination et de ses mots.

Mona porte bien la célébrité. Elle ne la supporte cependant pas toujours. Parfois, elle a besoin de redevenir anonyme. De pouvoir vivre sans être regardée par des tonnes de gens. Aimerait ne pas avoir la pression comme elle l’a actuellement par les lecteurs et sa maison d’édition. Mais elle affiche cette assurance devant les caméras et devant les autres. Ne se laisse pas droit à l’erreur et camoufle ses défauts derrière un côté théâtrale. Parfois, elle montre un tel visage, que les gens s’éloignent ou ne prennent pas le temps de faire connaissance.

Mona, malgré des mères aimantes, a voulu connaître le passé de ses parents. Pourquoi l’ont-ils abandonnée. Cela la rendue perplexe. Des réponses qu’elle pensait bénéfique lui ont fait plus de mal qu’autre chose et a fait naître chez elle un profond malaise face à l’abandon. Lorsqu’elle apprécie vraiment quelqu’un, qu’elle l’aime, avant de s’en lasser au bout de quelques temps, elle se montrera possessive. Jalouse parfois, mais cela dépendra de si elle se sent menacée ou non. Il faut souvent la rassuré, que ce soit sur son talent ou sur sa personne, voir, sur vos sentiments. La confiance aveugle qu’elle avait enfant, Cette naïveté pleine de douceur, elle l’a perdue en grandissant et en passant d’amant/es en amant/es.

Mona aime rire, mais peut parfois se montrer silencieuse. Elle qui aime parfois bavarder, préférant tout de même écouter, se montre parfois cynique et froide. Les gens qui lui sont proches et la connaissent bien, sont encore surpris par ses changements d’humeurs. Heureusement, Mona finit toujours par sourire et s’excuser. C’était de passage. « Tout va bien ! » Elle n’a pas le choix après tout.


Histoire :

Mona, par Mona.

Je n’ai pas connu mes géniteurs.

Ma mère était folle. On m’a confiée à mon père, mais il était alcoolique. Violent. Alors on m’a placée dans un orphelinat quand j’avais trois ans. Ils s’appelaient Christine et Kyo Toshiba.

A l’orphelinat, j’étais une enfant discrète. Solitaire. J’avais peur de mes semblables. Ils étaient bruyants et agités. Je voulais me faire des amis, mais j’ai vite renoncé. J’avais six ans.

Une de mes nourrices était une belle femme. Charlie. Rousse. C’était un homme à une époque lointaine. Elle en parlait en riant parfois. Je ne savais pas ce qu’était un transsexuel. J’étais trop petite. Mais j’aimais Charlie. Elle m’a appris à lire. Et c’est dans les livres que j’ai trouvé mes amis. J’avais sept ans.

A huit ans, des femmes sont venues. Une jolie noiraude discrète. Une grande blonde volcanique. Elles formaient un drôle de couple toutes les deux. J’étais jeune, mais je n’étais pas bête. J’avais vu comment elles se regardaient. La manière dont elles s’effleuraient dés que les nourrices avaient le dos tournés. Je suis tombée amoureuse dés qu’elles ont posés leurs yeux sur moi.

J’ai vécu dans une grande maison. Très blanche à l’extérieur. A l’intérieur, c’était un véritable cirque. Mes mamans vivaient une vie de bohème. Natsuyo était belle. Une japonaise discrète, douce et gentille. Elle m’offrait la tendresse que j’avais toujours cherché. Que je n’avais trouvé que dans les rires de Charlie. Ses rires graves. C’était le même rire que mon autre maman. La blonde. Angela. C’était une anglaise qui était venue au Japon pour le travail. Une artiste. Elle était célèbre dans le milieu et était venue chercher une muse pour ses nouvelles peintures. Natsuyo était sa muse avant de devenir sa femme. Elles se sont mariées au Canada, Angela à quitté sa maison là-bas et elles se sont offert cette jolie maison ici, au Japon.

Je ne me souviens pas de grand-chose de mon enfance. Parfois j’en rêve. Les images s’évaporent avec le premier café du matin. C’est dommage. Parfois, quand je me ballade, sans réel but, il y a des odeurs. Des souvenirs. Relents de souvenir. Cela m’offre des images. Fugaces. Mais vives et colorées. J’aime mes mamans comme je ne me serais jamais crue capable d’aimer. Je leur dois tout. Si je dois parler de mon enfance, je dirais que j’ai été l’enfant la plus heureuse du Japon. Puis mes frères et sœurs sont arrivés.

J’avais douze ans quand mes mamans ont décidé d’adopter trois autres enfants. La maison était assez grande et elles voulaient une famille nombreuse. Moi je voulais un chien. Angel était allergique et Natsuyo en avait peur. Elles, elles m’ont offert un frère et deux sœurs. Il venait d’Afrique. Il était beau comme un dieu. Démétrius. Il portait fièrement ses treize ans. J’aurais aimé un petit frère. J’ai trouvé un ami. Nous passions tout notre temps ensemble. Il m’a appris à jouer avec la nature. Je lui ai appris à parler aux filles. Je lisais toujours beaucoup et je découvrais la littérature érotique. En cachette évidemment. Mes mamans continuaient de me voir comme leur bébé. Elles avaient peur que je me sente rejetée avec l’arrivée de Démétrius. Je ne me sentais pas rejetée. Pas encore.

J’avais seize ans, quand mes mamans ont adopté Clarisse et Marie. Des jumelles de sept ans. Elles étaient françaises. Toujours fourrées ensemble, je ne voulais pas les aimer. Elles m’agaçaient à me suivre partout dans la maison lorsque je m’y trouvais. J’avais envie qu’elle disparaisse. Je n’étais pas heureuse. Mon corps était toujours le même alors que mes copines ressemblaient à des petites bimbos. Démétrius avait une copine. J’étais triste. Tellement triste.

Ma première dépression, je l’ai eue à dix-sept, mais ressentie à dix-huit. Une période pendant laquelle j’ai pris du poids. Beaucoup de poids. J’en garde le souvenir par des vergetures que je n’acceptais pas. Je les aime et les porte avec fierté aujourd’hui, mais il m’a fallut quelques années. J’avais perdu Démétrius qui ne jurait que par Shushaa, sa copine. Une petite japonaise que je trouvais stupide. J’avais envie qu’elle meurt.

Les idées noires sont venues toquer à ma porte. Elles traînaient dans le coin depuis quelques temps, mais elles ne savaient pas encore où j’habitais. Je me suis mise à faire des cauchemars. Affreux. Je restais paralysée. Des heures je hurlais, mais personne n’entendait. Je me réveillais avec des douleurs dans tout le corps. Je n’en ai jamais parlé à personne. Démétrius était trop occupé. Mes sœurs étaient trop jeunes pour comprendre et mes mamans…elles se payaient une nouvelle jeunesse. A seize ans, j’étais perdue dans le rôle de maman. Perdue dans le rôle de la petite grosse avec ses doutes. Je n’avais pas beaucoup d’amis, alors je me suis mis à écrire.

J’avais quinze ans quand Démétrius à mis sa main entre mes cuisses. J’en avais envie depuis longtemps, mais sans oser demander. C’était mon frère. Techniquement parlant en tout cas. Nous n’en avons jamais reparlé, de cette période de découverte. Il m’a brisé le cœur en convolant avec d’autres. Il l’a brisé en quittant la maison pour aller vivre aux États-Unis. Aujourd’hui encore, je lui en veux. Nous aurions été heureux tous les deux.

Après Démétrius, j’ai rencontré d’autres garçons. Je n’étais pas amoureuse. Je ne connaissais pas ce sentiment. J’ai appris la douceur, la violence, la pornographie avec eux. Elles. Je ne me sentais pas concernée par la nature du sexe de mon/ma partenaire. Je me sentais concernée par le plaisir de mon/ma partenaire. C’était mes débuts et ils m’ont permis d’avoir de la matière pour mes livres d’aujourd’hui.

Quand j’ai eu dix-neuf ans, j’ai décidé de prendre soin de moi à nouveau. J’en avais marre. Je me faisais rejetée par les garçons avec qui je sortais. Je me faisais rejetée par mon frère qui était devenu un grand avocat aux États-Unis. Je me faisais rejetée par mes sœurs, dont je m’étais occupée tout ce temps, pour leurs nouvelles copines à l’école. Mes mamans avaient bien remarqué que j’allais mal. Mais elles se sentaient démunies. Elles se rassuraient en se disant que j’étais adolescente et que mes hormones me jouaient des tours. D’où les sautes d’humeur. Il a fallu une crise violente pour ouvrir les yeux de mon entourage. J’avais besoin d’aide.

Je pensais être heureuse parfois. Par période. Puis d’autre, je me sentais triste. J’étais fatiguée, pour me sentir en pleine forme l’instant d’après. Ma sexualité passait d’inexistante à envahissante et mon appétit fluctuait beaucoup trop pour en parler. J’avais commencé à perdre du poids. Je me sentais mieux dans mon corps. Mais par instant, je me trouvais laide et je peinais à trouver quelque chose de positif dans mon apparence. C’était comme si je ne m’appartenais plus. J’étais à toutes ces personnes à qui je m’offrais. J’étais une salope.

Je n’ai pas mal vécu cette période pourtant. J’y ai appris de grandes choses sur moi. Je suis bipolaire. Le verdict est tombé sèchement des lèvres d’une psychiatre. Je ne l’aimais pas. Elle me jugeait. Elle voulait me filer des anti-dépresseurs. J’ai fait une crise. Mes mères se sont interposées, mais j’étais hystérique. J’aurais pu simplement dire non pourtant. J’ai fait un bref séjour à l’hôpital, puis dans une maison de repos. Mes mamans ont commencé à me prendre en voyage avec elles.

J’ai découvert une partie du monde. J’y ai appris de nouvelles choses. J’ai trouvé ma voie. J’allais devenir écrivain. Je ne me voyais pas faire autre chose. Les mots avaient bercé toute ma vie et m’avait sauvée des autres à l’orphelinat. Je n’ai jamais su m’ennuyer, car j’ai toujours un livre dans mon sac ou dans mes poches. J’ai envie d’embrasser tous les écrivains que je rencontre. Quand je suis revenue au Japon, mes mamans m’ont offert mon appartement. Elle voulait que j’aie mon endroit à moi. Que je ne sois plus une maman pour mes petites sœurs. Elles se sentaient coupables. Elles l’étaient. J’en ai joué. J’ai honte.

J’ai fait des études de lettres, suis allé sur les traces de beaucoup de mes auteurs préférés. J’utilisais la culpabilité de mes mamans pour avoir le droit à ce que je voulais. Elles se faisaient beaucoup d’argent avec leur art. Elles avaient même ouvert une galerie d’art. Je les aimais, mais je voulais qu’elles paient. Elles payaient. Je vivais une vie de princesse grâce à elles.

Je n’ai jamais pris le temps de me poser avec quelqu’un. Je n’ai pas le temps de tomber amoureuse. Je me lasse vite. Des gens. Des choses. Il n’y a plus que l’écriture que ne sois pas lassante. Mais jusqu’à quand ? Je suis une bombe à retardement.

Je ne sais pas où je veux aller dans la vie. J’ai fait des études de science pour finir en lettre, surprenant tout le monde par ce revirement. La science m’intéressait. La biologie surtout. L’anatomie, la faune. Mais peu la flore. Pourtant, tout ça ne m’offrait pas les rêves dont j’avais besoin. Mes mères m’avaient contaminée. Non pas avec leur homosexualité, contrairement à ce que disaient les gosses à l’école, mais avec leur art. J’étais une artiste à ma manière. Oui. Une artiste.

Je vous ai dit n’est-ce pas, que j’ai lu très tôt des livres érotiques ? Je l’ai dit. Plus haut. C’était fascinant. Je rêvais de faire tout ce que je voyais. Je rêvais de faire à quelqu’un tout ce que je lisais. J’écrivais mes fantasmes et de mot en mot, j’ai fini par inventer des personnages pour vivre toutes ces choses. Je me mettais en action avec des personnes que je connaissais, mais finalement, j’ai vite compris que faire jouer les autres, c’était plus excitant.

L’année passée, mon premier roman est sorti. Il est signé « Charlie ». C’est un choix de ma maison d’édition. Ils pensent que mes livres sont trop violents pour être accepter comme de la main d’une femme. Et puis si on veut également attirer les hommes, alors il faut que ce soit un homme l’auteur. Les femmes écrivent de l’amour. Pas uniquement du sexe. Moi j’écrivais surtout du sexe. Peu d’amour.

J'ai préféré tout avouer à mes lecteurs. J'en ai perdu en route. Gagné d'autres. Ma maison d'édition a fait une crise qui est passée depuis.

Je suis vite devenue célèbre. Dans le monde littéraire. J’ai écrit un second bouquin six mois après. Il a fait un tabac, mais à également choqué les puritains. J’ai été adulée par certains magazines, détestée par d’autres. Mitigée était l’opinion publique. Mais je sais que si nous avions été quelques siècles plus tôt, je serais morte sur un bûcher.

Aujourd’hui, je ne vis plus dans le petit appartement de mes débuts. Je le possède toujours, y retournant pour écrire et pour y faire des choses peu catholiques. J’ai acheté la maison de mon enfance. Mes mamans sont parties avec les filles aux États-Unis. Elles m’ont proposé de venir avec elles. Après tout, j’aurais pu. Mais je n’en avais pas envie. J’avais envie de rester au Japon, car je m’y sens bien. Je vais de temps en temps voir ma famille, mais je sais que ce sera de plus en plus rares. C’est toujours comme ça avec moi. Je ne veux pas courir après les gens, mais eux non plus. Alors personne ne court. Et on se retrouve seul.

Je n’ai pas encore de chien, mais j’y songe sérieusement. Il n’y a plus personne pour parler d’allergie. Et plus personne pour parler phobie. Un compagnon à quatre pattes qui me protégera de l’opinion publique.

Aujourd’hui, j’aimerais être heureuse. Pleinement heureuse. J’aimerais rencontrer l’amour, quel que soit son genre. J’aimerais beaucoup revoir ma famille, mais sans qu’il y ait de gêne entre nous. C’est de pire en pire. Je ne me leurre pas. Nous n’en aurons jamais l’occasion. J’aimerais avoir un jour, ma propre famille. Mais pour le moment, je n’en ai pas le temps. Je cours de gauche et de droite pour récolter des informations. Je donne de ma personne pour faire de nouvelles expériences. Et depuis quelques temps, j’ai entendu des choses.

Les créatures ont toujours fait partie de ma vie. Dans la littérature, dans les films. Mes mères me lisaient des contes, je leur en lisais d’autres. On s’appropriait les vampires, les loups garous et autres créatures. Nous aimions nous renseigner sur les différentes cultures du monde et mes mamans me rapportaient toujours des cadeaux. Des cadeaux pour se faire pardonner de leur abandon. C’était toujours quelque chose qui avait un rapport avec les créatures mythologiques. Une hydre peinte sur une tasse, achetée en Grèce. Un dragon chinois de Hongkong, en jade. Etc…

Avant, ils n’avaient pas grand-chose pour recueillir des informations. Les cryptozoologues s’accordent à dire que de plus en plus de choses restées inexpliquées se produisent tous les jours. Je ne sais pas si les créatures de mon enfance existent, mais j’ai envie de le découvrir et trouver de l’inspiration pour un nouveau livre. Je raconterai mes aventures sur mon blog. J’espère que vous serez nombreux à me suivre et m’aider.  Je veux m’aventurer dans une littérature que peu de gens oseront lire. Je veux que les gens se souviennent de moi. Mais pour ça, il faut que je sache qui je suis.

En apprendre plus sur mes racines. Explorer l’inconnu. Écrire. Partager. Je ne veux pas que les gens se souviennent de moi comme de l’ancienne petite grosse. De l’adolescente dépressive amoureuse de son frère adoptif. L’écrivain qui a frôlé l’inceste. Je veux qu’on se souvienne de moi comme d’une femme épanouie et sans tabou. Venez à moi. Apprenez-moi à aimer.

Mona.


Autre

Mona à choisi de reprendre le nom de famille de sa mère. Christine Duval. Elle ne voulait pas réussir grâce à son nom d'origine, Ôsaki. Et elle ne pouvait pas prendre le nom de son géniteur. Alcoolique. Toshiba.
 Choisir entre une folle et un alcool. Sont-ils morts ? Enfermés quelque part ? Mona ne sait pas.


Comment avez-vous connu le forum ?

Beaucoup de rôlistes m’en parlaient en bien. A chaque fois que je cherchais une plate-forme accessible et ouverte, quelque chose où je pourrais jouer des personnages qui ne trouvent leur place nulle part, on me parlait de LGJ. Et je l’avoue sans honte, en cherchant un forum hentai sur Google.
« Modifié: samedi 05 septembre 2020, 12:37:17 par Mona Duval »

Fiche: ici

Ahri

Créature

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  • FicheChalant

    Description
    Kitsune-bi Inari, Renarde à neuf queues ayant obtenue par magie l'apparence humaine, ayant besoin de fluides sexuels pour vivre, Ahri vit généralement seule à la recherche de plusieurs 'esclaves idéales'.
Bienvenue, bienvenue. ♥
♥~~ Dispo par MP (ou sur discord, j'y suis 24/7) si besoin. ~~♥

Mona Duval

Humain(e)

Merci beaucoup Ahri  :-*

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Enothis/Emaneth

Humain(e)

Bienvenue parmi nous et profites bien des lieux ^^
C'est d'ailleurs une bien jolie fiche que voilà !

Mona Duval

Humain(e)

Je l'entretiens ! Merci beaucoup. Je suis contente de ne pas suer pour rien.  :-*

Merci bien ! Je n'étais pas convaincue du format de ma fiche mais au final...je me rattraperai en rp  :-X

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Anéa

Administrateur

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  • FicheChalant

    Description
    Ancienne archange, devenue à moitié démone.
    Adore le sang et faire sauter des têtes.
Bonsoir et bienvenue sur LGJ !  :D

Rien à redire sur la fiche, quelques petites fautes par-ci par-là, mais rien de grave ! Je notifierai juste ceci :
Citer
[...] Mona a pris la décision il y a quelques années de ça, de s’offrir quelques tours de bonnets en plus.
Soit tu dis "tours de poitrine", soit juste "quelques bonnets en plus". Sinon ça fait un peu bizarre, selon moi. ^^

Sinon, elle est vraiment superbe. J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire.  :-*
Je te valide ! Tu peux donc aller dans le coin du chalant pour demander des RP ou MP les personnages qui t'intéressent.
Amuse-toi bien ! o/







-En souvenir du bon vieux temps-

Mona Duval

Humain(e)

C'est totalement vrai xD c'est même moche comme j'ai écrit ça ! Je changerai avant de commencer à rp !

Merci en tout cas pour l'accueil et la validation !  :-* :-*

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