Sentir Lissandre se tortiller, gémir, frissonner au bout de ses doigts, c’était une sensation inédite et totalement étrange, la plongeant dans une euphorie et faisant grimper sa tension à chaque nouvelle minute passée à la caresser, explorer son corps, oser un peu plus sous le coup de l’excitation. Les larmes de la jeune femme l’avaient profondément touchées, c’était à la fois beau et terrifiant, Kara avait légèrement paniqué, mais le sourire de la Blonde l’avait immédiatement rassuré… Merde, elle était capable de faire ça, elle ? C’était inespéré…
Son cri la fit sursauter, c’est vrai, mais ce fut un électrochoc de désir, l’entendre lâcher son prénom avec autant de passion, de manière instinctive ! Electrisée par sa voix, l’Office Girl comprit alors la position délicate de Lissandre et s’en voulu de n’avoir même pas remarqué comme c’était une situation délicate pour elle, de se maintenir debout alors qu’elle l’assaillait… Elle n’y avait même pas pensé, même pas pensé au confort de son amie. Pourtant, Lissandre lui sauta dessus, et leurs bouches se rencontrèrent avec une telle ferveur, que Kara crut perdre l’équilibre.
Ce baiser était une véritable révélation. Elle devait avouer que depuis qu’elle était agenouillée devant elle, depuis qu’elle avait brisé un tabou, les lèvres de la Blondinette l’attiraient, comme si elle ne concevait pas de lui donner autant de plaisir sans partager cela, sans prolonger la communion, sans lui attester une sorte de tendresse. Elle se laissa totalement allée à ce baiser, ses doigts glissant sans s’en apercevoir d’entre ses cuisses brûlantes, trop accaparée par sa bouche et l’intensité de leur étreinte.
« Chhhhhhhhh » Souffla Kara, dès que Lissandre s’excusa, les yeux mi-clos.
Qu’elle lui décrive ses sentiments était totalement terrifiant, Kara n’était pas prête pour cela, elle ne voulait pas y réfléchir, pas penser à tout ce que ça engendrait. Alors pour ce faire, se concentrer sur l’instinct, sur ce que lui dictaient ses tripes, était le meilleur moyen. La fièvre montait petit à petit en elle, elle se sentait humide dans ce body, et étrangement, la jeune femme se sentait attirante… Il n’y avait qu’à croiser le regard de Lissandre pour s’en convaincre…
A quatre pattes, Kara s’avança entre les jambes de la petite Blonde en latex, le contraste entre l’impression qu’elle soit tout habillée, et pourtant offrant son intimité bien à sa vue, était saisissant. Perturbant. Etrange. Et… loin d’être dénué de charme.
Sa main droite remonta le long de sa cuisse, effleurant le latex rose du bout des doigts, suivant en sinuant le chemin jusqu’à ses lèvres intimes et luisantes, s’étonnant elle-même de l’audace dont elle faisait preuve, pour revenir s’y ficher, sans ambages. Ses doigts reprirent leur place, et les voir s’enfoncer en elle, ressortir, bouger, s’éloigner pour remonter jusqu’à ce bouton gonflé qui la faisait frémir devint hypnotique.
Son visage était tout près, elle ne pouvait rien manquer, le regard arrondi comme fasciné et choqué, un peu, de la facilité de leur échange. Naturellement, Kara remonta le haut de son corps jusqu’à son ventre et atteint son cou. Ses lèvres glissèrent sur sa peau en sueur, sa langue prit le relai, pendant qu’elle continuait à aller et venir en elle, la respiration saccadée.
« Donne-la-moi. Cette promotion. Je la veux. » Gronda soudainement Kara, proche de son oreille, bouillante.