Seul les anges savaient depuis combiend e temps Kelen pouvait être enfermé dans une bouteille. UNE BOUTEILLE ?! Il fallait être un ange pas mal tordu ou alcoolique pour décider de sceller un démon la dedans. Mais c'était le cas, cela faisait pas mal de temps qu'il était là, sans réellement le savoir lui-même. D'ailleurs, il avait dû oublier la raison depuis tout se temps. D'ailleurs, c'était réellement de l'alcool ?! Impossible de se rappeler de tout ça, c'est comme si son nez avait dévoré l'odeur et avait finit par s'y habituer de lui-même. Quand le déclic intérieur se fit entendre, Kelen avait compris que la libération était maintenant, la liberté, cette liberté qu'il espérait tant et depuis si longtemps.
De cette fiole venait à sortir une légère fumée qui venait à engouffrer la main de la jeune femme et peu à peu, dévorer la pièce pour l'assombrir. Le peu de lueur ne semblait pas passer au travers de tout cela, cette fumée magique semblait dévorer les sources lumineuse pour assombrir le tout. Peu à peu, la forme du démon prenait vie au sein de se monde, mais surtout, sur la position instable qu'était la table sur laquelle il venait d'arriver.
Kelen prit une longue inspiration quand la fumée disparu dans un mouvement violent de sa queue de scorpion. Par habitude, il voulu faire un pas, juste un pas vers l'avant et, sans le savoir, il glissa dans le vide avec la lourdeur un dinosaure. Se rattrapant inextrémis, il retomba sur le pied, jambe pliée pour éviter les dégâts inutiles et parla, d'une voix forte.
« PUTAIN DE MERDE ! PAR LES ENFERS ! »
Il se releva par la même occasion, chassant la table d'un revers de la queue, pour l'envoyer valser plus loin et se libérer de l'espace. Le regard du démon glissa sur les murs de la pièce, essayant de savoir où et quand il était. Cela été toujours difficile de savoir quand vous aviez l'habitude de passer d'un plan à un autre. D'espace temps à un autre. Ou alors c'était la même époque, mais une technologie différente ? Difficile à dire et ce n'était pas le lieu pour cela.
Prenant une longue et lente inspiration, il dégagea ses poumons et son nez de l'alcool qui avait imbibé le verre de la bouteille ou il avait séjourné depuis tout sou temps. Prenant presque plaisir à respirer le renfermé de cette pièce.
Une fois la curiosité comblée concernant la pièce, il s'intéressa, enfin, à la personne endormi. L'avait-il déjà réveillée, était elle encore endormie. Il se déplaça vers elle avec sa grâce naturelle, tant pis si elle venait à ouvrir les yeux. Il plia les jambes, se mit à sa hauteur et posa ses mains sur ses propres genoux. C'est la pointe de sa queue de scorpion qui vint tapoter le nez, sans pour autant la piquer, essayant de la sortir de son état léthargique, du moins, si cela était possible.