Identité : Sasha Misha Saotome
Âge : 17 ans
Genre : Féminin
Espèce : Humaine
Orientation Sexuelle : Bisexuelle
Physique :
Métisse nippo-ukrainienne, Sasha a pris de la morphologie de sa mère japonaise ; une mince ossature entourée d'une chair fraîche donnant une carrure fine ; un mètre soixante péniblement dépassé ; une petite poitrine ferme aux délicats mamelons rosés ; des hanches souples, tendre au palper, d'une part soulignant sa taille étroite et d'autre part s'harmonisant avec ses petites fesses fermes ; de menues mains aux doigts fins ; le tout cintré d'une peau douce, recouverte d'un léger duvet rappelant l'épiderme des abricots.
Affublée d'un charmant petit visage rond, aux grands yeux noisettes timidement pailletés d'or, elle pourrait correspondre à une version discrète du canon de beauté nippon. Son nez – légèrement retroussé – et ses traits sont fins et son teint uniforme. Ses lèvres sont minces, à peine plus foncées que sa peau, et gagneraient en beauté et douceur si sa nervosité ne la poussait pas à les mordiller si souvent. Le tout est encadré par des cheveux châtains courts, rendus fins par son ascendance européenne, à peine ondulés.
Son corps arbore quelques grains de beauté – derrière l'oreille, sur l'aréole, sur la clavicule, à l'intérieur de la cuisse… – cachés par son uniforme de lycéenne.
Caractère :
Sasha est d'un naturel discret et introverti. Elle ne redoute pas les relations humaines, ni ne les évite, mais n'a pas pour habitude d'aller au devant des gens, laissant le plus souvent le hasard créer ses relations. Paradoxalement, elle a peur de ne pas trouver sa place au sein d'un groupe ou d'une structure, et trouvera toujours mille moyen d'excuser son existence. De même, elle est surtout coutumière des relations superficielles et aura sans doute un peu de mal à s'ouvrir aux autres. Pourtant, cela ne l'empêche pas d'être profondément bienveillante et altruiste, capable de surmonter sa timidité pour aider une âme qui aura croisé sa route. Par extension, elle a la plus grande aversion pour les agissements qui nuisent à quiconque.
Anxieuse, il lui arrive fréquemment de paniquer lorsqu'une situation échappe à ses capacités de contrôle. Elle est néanmoins enthousiaste à l'idée de découvrir une nouvelle facette de son histoire familiale, et d'elle-même, par son arrivée au Japon.
Histoire :
L'histoire de Sasha commence par la rencontre en terrain nippon de ses parents. Sa mère Takako, japonaise, était une jeune fille de bonne famille originaire de la province de Kyoto et son père, Nikolaj, nouveau riche ukrainien, le dirigeant d'une compagnie d'importation russe, en voyage d'affaire dans l'optique d'élargir ses horizons. Ce dernier tient son entreprise de son propre père qui a fait fortune dans l'importation de produits de contrebande américains (blue jeans et boisson à la noix de cola majoritairement) dans le bloc soviétique durant la Guerre Froide. Cette romance n'est pas bien vue par la famille de Takako, qui lui ferma sa porte suite à son mariage précipité par la naissance, dix-sept ans auparavant, de Sasha Misha Nikolajova sous les cerisiers en fleurs. Takako et sa fille suivent Nikolaj en Ukraine, où celui-ci doit retourner pour faire prospérer son entreprise.
Sasha passe son enfance entre Kiev et Moscou, sans compter Saint-Pétersbourg où s'érige la bâtisse de vacances familiale. Elle y est élevée par sa mère et sa grand-mère paternelle, sa babushka, jusqu'au décès de celle-ci, bercée par les contes slaves, les odeurs des pierogis recouverts de beurre et de crème et de vatrouchka aux fruits. Son père est aimant, mais souvent absent. Sous l'influence de ses parents – l'un bien né et l'autre fortuné – Sasha fréquente des écoles dont l'élitisme ne tient qu'à la réputation des familles des élèves. Dans la plupart d'entre elles, filles et garçons sont séparés, aussi Sasha ne connaît-elle le genre opposé que de loin, ou à travers les gloussements de ses camarades, et le sien comme une masse compacte riante sur laquelle ses yeux glissent honteusement dans les vestiaires. Son métissage, associé à sa nature réservée, font d'elle une enfant peu intégrée, ce qui n'est pas forcément sans désavantage car les allers-retours fréquents entre les deux capitales rendraient les relations difficiles à maintenir.
Hélas, on ne fait pas le succès d'une affaire commerciale sans se faire des ennemis. Le temps passant, son père devient paranoïaque et va jusqu'à retirer sa fille de l'école qu'elle fréquente et à interdire à son épouse de sortir. Cette situation fait grossir les tensions qui s'étaient formées par l'absence de Nikolaj. Sasha se retrouve isolée, avec une mère rendue distante par la frustration, un père toujours absent, et une grand-mère qui n'est plus là. Le cocon familial n'a pas le temps d'imploser que les craintes de Nikolaj sont réalisées et celui-ci perd la vie dans un mystérieux accident alors qu'il rentrait chez lui. Les autorités refusent que la mère et la fille voient le corps, l'enquête est bâclée, les larmes ravalées en silence.
À la première occasion se proposant, Takako accepte le rachat de l'entreprise de feu son époux et se met à travailler au compte de l'acheteur. L'idée de retourner au Japon a traversé son esprit, malgré le désaccord avec sa famille, mais son orgueil est trop important pour qu'elle quitte la région slave. Elle décide cependant d'y envoyer Sasha, afin qu'elle se rapproche de ses racines maternelles. Une pension à Seikusu, dans la préfecture de Kyoto, un changement de nom pour celui de jeune fille de sa mère, Saotome, et c'est une nouvelle histoire qui débute…
Comment avez-vous connu le forum ?
Uuh, Google ou Top Site via Google ? J'ai déjà oublié ^^
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