Par ci par là. (Libre)

Curieuse de tout, la prêtresse avait décidé d'aller voir ce qu'il y avait de nouveau au centre commercial. Cet endroit la fascinait. Non pas à cause des vitrines des boutiques, tellement nombreuses qu'on ne pouvait en faire le tour en un après-midi, mais plutôt à cause de l'inventivité donc certains faisaient preuve... C'était tout bonnement incroyable. Et pas dans un seul domaine qui plus est! Dans tous.
Rien qu'à voir la variété de bonbons, de jouets, de vêtements... Ou autres accessoires. Chaque visite dans cet endroit remplissait Alana d'allégresse.
Aujourd'hui, elle portait une très courte jupe plissée en jean avec des chaussettes bariolées qui lui montaient jusqu'aux genoux, des petites tennis, et un débardeur noir à la ligne oblique (c'est à dire que le col du vêtement dénude une de ses épaules). Pour être à laise. Des choses faciles à mettre et à enlever, si l'envie d'essayer des vêtements lui prenait.
En ce qui concernait ses cheveux, ils étaient complètement libres de leurs mouvements, légers et souples, marquant la mesure à chacun de ses pas.

Lors de sa visite, Alana marqua un arrêt face à chaque stand. Elle acheta nottement des bonbons (gourmande), qu'elle suçottait gentiment en allant ici et là, tantôt à la vitrine de bijoux, tantôt à celle d'articules sportifs... La variété était maître mot dans ce multiplexe, sans aucun doute.

Mais profiter seule de ce grand endroit était morbide, et cette pensée mit un petit coup au moral de la jeune femme. Elle aurait aimé avoir quelqu'un avec qui s'extasier devant tel ou tel article, avec qui... Manger une glace? Oui! Elle voulait une glace! Mais pas toute seule, c'était trop triste.

C'est donc forte de l'envie de trouver quelqu'un avec qui partager sa glace que la rouquine se mit à arpenter le complexe commercial.

Pourquoi je suis allé au centre commercial? Pourquoi? Je n'en sais vraiment rien. Nostalgie? Peut-être. Où alors, simplement pour passer le temps, relâcher le stress de ma recherche. Je marchais dans ce lieu où j'ai passé la plupart de mon temps étant adolescent... Juste à cette pensée, j'avais envie de rire. Ces années où je ne savais même pas que je guérissais parce que je provenais d'une race d'immortels qui, pour protéger cette longue vie, m'accordait la régénération cellulaire à un niveau optimal. Toujours ici à glander avec des potes, à regarder les jolies filles qui passaient, à boire un café avec les professeurs ou à faire du lèche-vitrine. Aujourd'hui, me voilà capable de me procurer de l'argent à partir d'un simple bout de papier. Et comme je ne suis pas à Terra, j'ai revêtue une chemise blanche à manches longues, un pantalon noir, des chaussures plutôt classes, mais pas assez pour une soirée chic. À mon coup, j,avais attaché un pendentif en forme de loup au bout d'une chaine. Mes cheveux, depuis peu incoiffables, restaient dans leur position habituelle.

Puis, vint le moment où mes pupilles réagirent à la vue d'une jeune femme. Une prêtresse d'Aphrodite, je sentais le parfum de Fiela d'ici et pourtant, je reconnaîtrais le nouveau corps de Fiela entre milles et ce n'était pas celui là. Je pris donc un air agréable, je m'approchai de la demoiselle et je lui fis un beau sourire. Les femmes adoraient ce sourire, va savoir pourquoi. Cette sorte de sourire qui nous donne l'impression de voir un ami, qui nous met tout de suite en confiance avec cette personne. Bien que parmi les dieux, Kamui Meisa était un nom dont la plupart s'acharnait à oublier, certains dieux n'ont pas parlé de moi à leurs suivants (Fort heureusement) et je pris donc la chance d'aborder la demoiselle.

-Vous semblez seule, mademoiselle. Un peu de compagnie vous ferait-il plaisir?

Et puis, comme par magie, quelqu'un appru pour la tirer de son ennui et sa solitude. Quelqu'un avec un merveilleux sourire, charmeur, agréable et éclatant. Cela dit, même le sourire était magnifique, il n'y avait pas que ça qui l'était.
Les lèvres pulpeuses d'Alana s'étirèrent en coin, avec un "je ne sais quoi" dans son regard qui mettrait à l'aise son interlocuteur.

"C'est le cas effectivement. J'aimerai manger une glace, mais seule je trouve ça triste. Vous voulez la partager avec moi?"

Elle ignorait s'il aimait les glaces, elle ignorait son prénom, elle ignorait tout au sujet de cet homme mais s'en moquait. Du reste, elle ne risquait pas grand chose, presque rien pour ainsi dire. Et puis ça mettait un peu de piquant non? Tant qu'il ne ferait pas les présentations s'entend.
Non pas que son nom n'intéressait pas Alana, mais elle trouvait plus mystérieux le fait d'ignorer l'identité de son interlocuteur. Ca obligeait à profiter pleinement de l'instant présent, car le risque de ne jamais se revoir était bien plus qu'un risque, c'était un fait. Et pour ne pas avoir de regrets, il fallait foncer. Qu'avec un nom, tout ou presque devenait possible...

Elle me répondit qu'en effet, elle voudrait un peu de compagnie pour partager une glace. une glace... la dernière fois que j'ai gouté à un met glacé, ça doit bien faire cinq ou six ans. Je la pris doucement par la main, mon sourire ne s'effaçant nullement de mon visage. Je ne la connaissais pas, mais l'odeur de Fiela m'empêchait de m'éloigner d'elle, comme une mouche prise dans un piège. J'avais envie de passer du temps avec cette personne. Ne vous méprenez pas, je ne la prenais pas pour mon épouse, mais c'était comme si elle était avec moi et ça me rassurait et je me sentais calme enfin depuis six mois. Je l'emmenai à un petit stand de crème glacée puis je commandai une crème à la framboise et aux cookies. L'homme sourit, comme s'il venait de voir un couple d'amoureux, puis me tendit le cornet. Avec douceur, je le plaçai dans la main de la demoiselle. Je savais qu'elle aimait cette sorte, c'était dans ses informations. Mes yeux l'avaient totalement analysée et je pouvais ainsi connaître la plupart de ses goûts. Avec ce beau sourire qu'elle faisait naître sur mon visage, je lui demandai:

-Cette glace vous plait-elle?

Je nous retirai de la ligne pour ne pas faire attendre les autres, me mettant à marcher avec elle dans le centre commercial, tenant sa main libre dans la mienne. Elle tenait bien son titre de prêtresse de la Déesse de l'Amour et du Désir. Sa main avait la même texture que celle de mon épouse disparue, anciennement Déesse du Vice et de la Luxure. Je me sentais si bien et je ne pouvais me départir de mon sourire bienheureux.

-Je vous laisse la goûter la première ^^

Le jeune homme qui avait accepté de l'accompagner semblait serein, ça changeait, c'était très agréable. Elle lui donna sa main, sans fausse pudeur.  De légers picottements lui titillèrent le bout des doigts, sensation assez peu familière à Alana mais appréciable. Le calme de Kamui était contagieux, ça tempéra un peu le caractère lunatique de la prêtresse pour le laisser sur "bien" pendant un temps indéterminé. Mais bon, c'était un peu comme de jouer à la roulette russe. Elle pouvait lui exploser entre les doigts Aphrodite seule savait quand.
Elle le suivit, tout sourire, jusqu'au stand de glace où il commanda ses parfums préférés! Elle lui adressa un regard étonné mais ravi, préférant y voir une coïncidence plutôt qu'une quelconque manigance. Elle accepta la crème avec une gratitude évidente.

"Merci beaucoup, ce sont mes parfums favoris!"

Le sorbet à la framboise pour le frais et parce que c'était excellent, le cookie pour le chocolat, et évidemment pour le plaisir. Elle adressa un sourire au jeune homme, tentant de se rappeler la dernière fois qu'on avait été gentil comme ça avec elle, et n'y parvenant pas, elle laissa tomber et commença à lécher la glace, avec un plaisir palpable.

"C'est délicieux! Tu veux goûter? Ca t'ennuie pas si on se tutoie? Le vouvoiement me fait me sentir âgée..."

Ses joues s'empourprèrent légèrement à cette révélation. Elle lui tendit ensuite la glace, pour qu'il puisse y gouter si l'envie lui disait.

Elle semblait apprécier que j'aie "deviné" ses parfums préférés. Elle me fit un beau sourire qui fit accélérer les battements de mon coeur, transmettant un surplus d'énergie à mon cerveau, me faisant réfléchir à toute vitesse. Elle avait le même sourire que Fiela... exactement le même sourire irrésistible qui me donnait envie de la couvrir de baisers. Je fus un moment plongé dans mes souvenirs, l'espace d'un moment, me souvenant des fois où je lui aurais offert tout ce qu'elle voulait pour l'ombre de ce sourire. Elle me demanda si je voulais goûter et si je pouvais la tutoyer, me disant qu'elle se sentait âgée. Bien sur, avec plus de deux milles ans à son effectif, moi aussi j'aurais envie qu'on m'aide à l'oublier. Je m'approchai doucement et je léchai la crème sur le bord de sa lèvre, poussé par une envie irrépressible de poser un tel geste. Même en sachant qui elle était, c'était assez dur de résister à son charme naturel. Je reculai alors, souriant, tout de même un peu rougi par l'audace de mon comportement.

-C'est délicieux. Je comprend que tu aimes ce goût.

Je détournai la tête légèrement pour cacher ma gêne à la vue de la belle demoiselle, assez gêné. Ce n'était pourtant pas la première fois que je faisais une approche de ce genre, mais j'avais un drôle de sentiment à la présence. Surtout que je n'avais pas vraiment la main avec les filles de la Terre, j'étais plus doué avec les femmes de Terra, qui agissaient pour la plupart par instinct. Bon, aussi avec les succubes, mais ça, c'est une autre histoire. Je regardai la demoiselle quand la rougeur s'effaça de mon visage. Je me grattai la joue du doigt, un petit tic qui trahissait ma gêne.

-Pardon, je crois que c'était déplacé. Ça fait un moment que je ne suis pas sortie avec une fille, je crois que j'ai perdu la main.

Alana n'était pas vraiment préparée au fait qu'il vienne goûter la glace à la comissure de ses lèvres, surtout  qu'il avait eu l'air absent les quelques secondes précédentes. Peut-être quelque chose qu'elle avait dit ou fait, allez savoir? Elle était embêtée à l'idée de l'avoir embarassé d'une quelconque façon, ça n'était pas correct, surtout après qu'il lui ait gentiment offert une glace. Sa gêne était mignonne à regarder. Alana n'était pas habituée à ce genre de réactions, elle fondit complètement, c'était vraiment trop mignon.

"Il n'y a pas que ce gout que j'aime..."

Lui laissa-t-elle entendre, d'un filet de voix. Elle lâcha la main du jeune homme et se servit de la sienne pour obliger Kamui, un doigt sous le menton, à tourner la tête vers elle. Elle resta un moment à le fixer de son regard violet, assez inhabituel. Certains s'effrayaient de cette couleur, d'autres l'aimaient. En ce qui concernait le jeune homme, elle le saurait bien assez tôt.
En effet, après l'avoir longuement dévisagé, avec de la douceur dans les yeux, elle s'approcha de lui pour l'embrasser.
C'était assez spécial. Elle s'était contentée de poser ses lèvres sur celles de Kamui, les effleurant légèrement du bout de la langue avant de rompre le contact. Une sensation de froid lui avait fit bizarre.

C'était gênant, mais sa température corporelle avait augmenté et de ce fait, la glace avait fondu un peu trop vite... Une tache était née sur le tee shirt d'Alana, juste entre les deux seins.

"Oh mince... Oh c'est pas de chance..."

Fit-elle d'un air désolé, avant de détourner son regard du jeune homme, le rouge aux joues.

Suivant le mouvement de la demoiselle, obéissant à sa demande silencieuse, je regardai doucement ses yeux violets. Ils étaient très beaux et j'y plongeai l'espace d'un moment. Nous fûmes silencieux quelques secondes, nous dévisageant l'un l'autre. Lorsqu'elle s'approcha et que ses lèvres eurent toucher les miennes, je ne pus faire autre chose que lui rendre son baiser, allant doucement effleurer sa langue de la mienne. Puis, nous nous séparâmes. En penchant le regard sur son vêtement, je remarquai la tâche qui y a été faite. Je souris alors légèrement, à la fois amusé et désolé. Puis, je me collai à nouveau à elle pour l'embrasser à nouveau, tachant mon propre vêtement, ayant une idée dans la tête. Les buanderies de l'établissement n'étaient pas très loin, mais elles prenaient énormément de temps pour laver ne serait-ce qu'un morceau de linge et en plus, chaque équipement laveuse-sécheuse avait sa propre pièce. Je me demande qui a eu cette idée, mais je n'allais pas m'en plaindre, je n'aimais pas vraiment être torse nu devant trop de gens, mes diverses cicatrices incommodants la plupart des gens. Brisant ce baiser, je lui murmurai, d'un chuchotement taquin que je n'ai eu que pour certaines personnes:

-Je crois qu'on a des vêtements à laver. Tu viens avec moi?

Je l'entrainai cependant déjà, marchant doucement pour ne pas qu'elle s'y sente forcée. Je me souvenais parfaitement de cet endroit, comme si je n'avais jamais été absent. Je me souvenais de tout en détails, chaque magasin, chaque restaurant. C'était rassurant dans un certain sens. Je ne détachais cependant pas mon regard de ma nouvelle amie prêtresse, souriant toujours. J'avais soudainement très envie de connaitre son nom, mais bon, on peut garder ça comme cerise sur le gâteau et d'ailleurs, j'aimais bien les surprises. Je me demande si je suis tombé sur une Prêtresse Originelle, les premières prêtresses du monde. Je connaissais leurs noms, mais je ne connaissais pas leur visage.

Après la tâche sur son tee shirt, elle s'attendait à ce que le jeune homme soit désolé pour elle et la laisse dépatouiller. On peut donc lui attribuer la palme du manque de clairevoyance. Parce qu'au lieu de ça, il serra son corps contre le sien dans le but de tâcher son tee shirt à son tour. Manoeuvre intéressante. Elle sentit des frissons la parcourit de la tête aux pieds, et les picottements Ô combien familiers au creux des reins aux murmures du jeune homme. Elle aimait cette attente significative, celle qui était lourde de promesses, qu'on attendait avec impatience, celle qu'on devait se faire violence de ne pas abréger...
Sans rien dire, ses yeux parlant pour elle, la prêtresse emboîta le pas de celui qui la tenait par la main.
Ca la démangeait de passer ses doigts sur le corps de l'homme qui la précédait... Et comme elle n'avait guère beaucoup de retenue, elle ne se fit pas prier...
Comme une poubelle était à portée, elle y laissa tomber sa friandise, non sans une certaine culpabilité ni moue boudeuse (elle irait s'en acheter une autre après).
Un peu de glace avait coulé sur ses doigts. Souriant d'un air malicieux, elle fit s'arrêter de marcher Kamui, et, le prenant au dépourvu, passa rapidement les doigts le long de son cou, avant que sa bouche ne vienne les remplacer, afin de recueillir la crème sucrée qu'ils y avait déposé.
C'est comme ça qu'elle perdit la notion de temps. Entre le moment où l'idée lui était venue et la mise en application. Tout ce qu'elle savait, c'était que sa bouche arpentait le cou de Kamui, tantôt suçant, tantôt mordillant doucement, à la recherche de sucre. Pour elle, les badaus ne comptaient pas. Seuls importaient ses lèvres et leur support.

Elle m'avait suivit. C'était assez surprenant, compte tenu de l'habituelle méfiance des femmes envers les inconnus, mais bon, je n'aillais certainement pas être celui qui s'en plaindrait, non? Je regardai la demoiselle jeter sa crème glacée, me promettant de lui en racheter une autre. Je la dirigeai encore un moment avant qu'elle ne s'arrête de marcher, m'arrêtant à mon tour et de glisser ses doigts pleine de liquide qui fut autrefois de la glace à la framboise/cookie. Surpris, je la laissai faire ce qu'elle voulait, pris de curiosité, et je frissonnai en sentant ses lèvres et sa langue passer sur la peau de mon cou. Je fermai les yeux et je savourai la douceur des lèvres de la demoiselle arpenter ma nuque à chaque endroit où ses doigts avaient posé la glace. Oh et puis, je n'allais pas nous faire marcher jusqu'aux buanderies avec l'envie que j'avais! Les ombres nous enveloppèrent l'espace d'un instant puis nous étions dans une salle où une laveuse et une sécheuse se trouvait. Je l'embrassai ensuite, la collant sur le mur, sur ces lèvres irrésistibles, empli d'un désir que j'avais tout le mal du monde à contrôler. Mes mains se posèrent sur ses hanches pour s'emparer du rebord de son tee-shirt puis je relevai celui-ci très lentement. Pour lui accorder des sensations agréable, je me mis un genou en terre pour me mettre au niveau de son ventre et je me mit à bécoter doucement chaque parcelle de peau nouvellement découverte. De la main gauche, je faisais monter le tee-shirt pendant que, de la main droite, je baissai un peu son pantalon, l'embrassant au niveau de la vessie avant de remonter doucement. Je levai les yeux vers la demoiselle qui venait d'allumer le flambeau du désir en moi.

Diverses pensées traversaient mon esprit, quelques-unes me disaient de m'arracher à cette femme tandis que d'autres me conseillaient de continuer. Je fis mon choix et je continuai. J'avais commencé et j'aimais finir ce que j'entreprends, même si c'est foireux. Après tout, je n'avais rien à perdre et tout à gagner, un peu de repos dans les bras de cette belle demoiselle me sera des plus bénéfiques. J'avais assez fouillé le monde pour au moins m'accorder une petite soirée et de connaître, encore une fois, la douceur et la chaleur de la peau d'une femme, juste pour le moment. En remontant, je lui retirais peu à peu son vêtement souillé de crème à glace, dégrafant et retirant le soutien-gorge de la demoiselle d'un mouvement de la main avant de me coller à elle. La petite marque de crème glacée que je fis dans le haut de sa poitrine, je la léchai doucement, mes mains retournant se poser sur ses hanches divinement bien formée. Une fois la salissure partie, je me mis à l'embrasser doucement dans le cou, jetant ses vêtements sales dans la laveuse à linge. Je n'allai pas tout de suite plus loin. Je devais attendre encore un moment son parfait consentement. Doucement, je lui murmurai à l'oreille:

-Je ne ferai rien que tu ne veuilles.

Kamui semblait apprécier le traitement que lui infligeait Alana. Tant mieux. Enveloppée par les ombres l'espace d'un instant, elle sourit lorsqu'ils se retrouvèrent dans la buanderie, sans qu'ils n'aient eu à marcher. Ils auraient pu commencer par là, mais ça aurait été moins drôle. Ainsi, cet "homme" était un avatar? Ou tout du moins, il venait de Terra.
Elle dissimula mal son plaisir lorsqu'il la colla au mur. C'était le genre de rapports de force qu'elle aimait, teinté d'une légère violence qui passait pour de la passion ou de l'ardeur. Alana sentait le désir du jeune homme, pareil au sien. Sa respiration s'accéléra, de même que son poul. Cette sensation si familière et si agréable... Elle avait déjà envie que Kamui fut en elle, mais il fallait se montrer patient. Ca rendait les choses meilleures.
Prendre son temps était une chose que semblait appliquer à la lettre le jeune homme, et Alana devait avouer que prolonger la phase de désir était très agréable. Collée à la porte, elle le laissa jouer avec son ventre et son tee-shirt, soupirant souvant d'aise.
 Elle se laissa complètement dénuder le haut, le laissant faire ce qu'il voulait de sa poitrine ferme et généreuse. Le froid de la tâche de glace sur sa peau nue la fit frissonner, mais bientôt ce ne furent plus des frissons de froid qui la parcouraient mais de plaisir. Profitant qu'ils soit occupé, Alana lui ôta sa chemise. Sa remarque la fit sourire et entre deux baisers qu'elle lui déposa dans le cou...

"Alors reprend là où tu t'es arrêté, je ne veux pas que tu t'arrêtes..."

Avec un sourire malicieux, elle prit la tête de Kamui dans ses mains et l'embrassa avec passion.

Elle me répondit qu'elle voulait que je continue mes traitements sur son corps, comme je le faisait avant que je ne m'interrompre. J'obéis alors à sa demande, me baissant sur sa poitrine. Je la regardai doucement, allant doucement caresser un de ses globes mammaires d'une main tendre, expert dans le domaine des caresses. J'exercais une pression alternée sur la chaire douce et tendre du sein que j'avais en main avant d'en lécher doucement la pointe, lui caressant son autre protubérance mammaire de ma main libre. Je léchais doucement son mamelon puis, lorsqu'il fut bien humide, je me mis à le suçoter doucement. Tout en exerçant cette succion, je fis doucement tourner ma langue autour de son auréole, sentant les petits boutons sur ma langue et la pointe de son sein se durcir. Satisfait de mon travail sur la partie supérieure de son corps, je me mis à genoux puis je fis doucement relever le jean de la micro-jupe, dévoilant sa culotte blanche en dentelle.

-Tu es déjà humide...

J'approchai mon visage du sous-vêtement puis je me mis à la lécher doucement, sans retirer la barrière de tissu. Je l'installai confortablement sur mes épaules, soutenant ses fesses de mes mains, puis je la soulevai en l'air, la gardant appuyée sur le mur, léchant son intimité avec tendresse. Elle avait le même goût que mon épouse, c'était si confortant. Je n'ai rarement été aussi rassuré dans les bras d'une autre femme. Je continuai de la lécher un moment avant d'écarter la culotte et de me mettre à la lécher directement, léchant le liquide des glandes de Bartholin, la cyprine, avec un étrange appétit. J'avais l'impression de faire l'amour à mon épouse perdue et je me sentais très bizarre, bien que je savais que toutes ces ressemblances étaient dues à son lien avec Aphrodite. Son corps réagissait simplement à mes envies pour mon plaisir et je devais rendre ce plaisir.

Si Alana avait pu se douter une minute que dans un centre commercial on pouvait croiser des amants comme celui qui était en train de la rendre folle, elle y serait venue bien avant...
Chacun des coups de langues de Kamui attisait le désir qu'elle ressentait déjà qu'il la prenne. La rouquine aimait les préliminaires, mais pour la faire jouir, une pénétration était indispensable. Et même si elle avait hâte qu'ils en arrivent à ce moment là, elle prenait un grand plaisir aux attentions que lui prodiguait son amant.
Après les coups de langue vinrent les sucions... Elles arrachèrent des soupir de plaisir à la prêtresse, provoquant dans sa chair la sensation de que des lames de feu lui transperçaient la poitrine. Il était évident qu'elle en voulait encore. En égoïste, elle songea qu'avec deux jeunes hommes aussi habiles de leur langues, elle aurait été comblée très vite, mais un c'était déjà bien, il fallait apprécier ce qu'on avait.
Presque à regrets, elle le vit délaisser ses seins et se baisser pour s'occuper plus avant de son intimité, relevant sa courte jupe. Sa remarque la fit sourire.

"Ca t'étonne?"

Si les sucions de Kamui étaient déjà une toture, ce qui suivait dépassait largement ce niveau. La lêcher à travers le vêtement était la chose la plus excitante à faire, puisque ça exacerbait son sens du toucher, qu'elle sentait se tendre pour mieux ressentir les coups de langue de Kamui. Elle laissa faire alors qu'il prenait ses cuisses pour les mettre sur ses épaules et s'appuya autant qu'elle le pouvait contre le mur pour diminuer la charge qu'elle représentait, tandis qu'il la soulevait.
Elle était piégée dans cette position, ne pouvait rien faire d'autre que de passer ses mains dans les cheveux du jeune homme. Face au talent qu'il montrait, elle serait dans l'obligation de la rendre la pareille!
Un gémissement, suivit de plusieurs, s'échapa des lèvres de la rouquine. Elle ferma les yeux pour ressentir encore mieux les passages de la langue du jeune homme sur son intimité. C'était trop bon.

Elle semblait apprécier mes traitements. C'était rassurant. Je pétrissais doucement les fesses de mes mains, léchant tendrement son intimité pour que le plaisir continue de grimper, évitant volontairement ses points les plus sensibles pour la faire un peu languir. Fiela aimait que j'étire nos nuits le plus possible pour faire durer le plaisir et la faire trembler d'envies. Plus l'insatisfaction montait, plus elle s'énervait et meilleur était le moment où je lui accordais le plaisir des zones érogènes. Certes, c'est un peu cruel, mais très profitable. J'évitais de toucher son clitoris et donc d'accélérer la montée de plaisir, léchant seulement la surface de sa vulve. Doucement, mes mains quittèrent ses fesses pour aller pétrir ses seins, exerçant de la pression sur les globes de chair et accordant de multiples traitements à ses tétons, leurs infligeant des pincements et étirements. Je reculai doucement mon visage de sa vulve, léchant avec un air de prédateur mes babines recouvertes de cyprine, la dévisageant de mes pupilles verticales, puis, ma voix la plus sensuelle jaillit de ma bouche.

-Tu en veux plus, n'est-ce pas? Demande-moi ce que ton corps désir le plus et je te l'accorderai. Tous tes souhaits.

J'embrasse doucement l'intérieur de sa cuisse droite et je fais doucement glisser mon amante sur mes avants-bras, relâchant ses seins, bécotant dans mon ascension sa cuisse, sa vulve, son pubis, son bas-ventre, son nombril, remontant toujours jusqu'à atteindre son visage. Doucement, je la regardai dans les yeux, la dévisageant un moment avant de l'embrasser doucement sur les lèvres, privilégiant un contact simple puis langoureux, allant faire danser nos membres buccaux d'une valse des plus douces. Je collai mon torse aux siens, comprimant sa poitrine contre mon torse puis je l'embrassai dans le cou, attendant ses plus basses requêtes pour la satisfaire entièrement.

Habituellement, Alana était partisante du sexe violent et intense. Raison pour laquelle en général, elle ammenait à se passer les choses comme elle le voulait. Et là, maintenant... C'était difficile à expliquer, mais par ses manières subjectives, qui faisaient monter doucement la pression de la bouteille, plutôt que de la secoouer comme un forcené, Kamui réveillait en elle des désirs différents. A des lieues et des lieues de ce dont elle avait l'habitude. Elle avait une envie bien précise, mais ignorait si elle oserait en faire part au jeune homme. C'était assez précipité et osé de demander une chose pareille à quelqu'un dont on ignore jusqu'au prénom. Ou alors, ça rendrait peut-être la chose plus intense, allez savoir?
La question de l'avatar, avec cette voix tellement sexy mit la jeune femme au supplice. Non, il ne fallait pas qu'elle lui demande...
La rouquine se contenta de lui sourire, mais d'un sourire doux et non factice. Le sourire d'une jeune femme qui s'éveille à ces choses en même temps que son partenaire et non pas celui d'une prêtresse habituée, presque blasée, par ce genre de rapport.
Quand il la fit descendre, la remontée de la bouche du jeune homme lui fit des frissons. Une fois au sol, il la devança en la prenant dans ses bras, ce que loin de déprécier, Alana intensifia en nouant ses bras autour du cou du jeune homme, se collant à lui, et lui rendant son baiser avec tendresse.
Ensuite, presque à regrets, elle le vit descendre dans son cou. C'était très agréable bien sûr, mais Alana avait envie de l'embrasser encore.
Allant chercher les lèvres de Kamui, elle s'en empara doucement, lui donnant plusieurs baisers fougueux.
Elle se dit alors qu'après le cunni qu'il venait de lui accorder, il était impensable qu'elle ne lui rende pas la pareille. Toujours en l'embrassant donc, ses mains défirent les boutons de son pantalon avec facilité et rapidité, acquéries par la pratique régulière.
Elle le fit tomber sur les chevilles de Kamui, puis fit de même avec son sous-vêtement. Enfin, elle lui fit faire un pas en avant pour que le jeune homme se retrouve complètement nu face à elle.
Une bonne chose de faite. Après cela, elle libéra à regrets les lèvres de l'avatar, pour déposer des baiser sur sa machoire, en parsemer son cou, effleurer son torse de ses lèvres, avant de descendre bien plus bas.
Alana se mit à genoux. Une fois devant la verge de Kamui, elle y passa ses doigts avec douceur, avant de la prendre dans sa bouche et de commencer à la titiller avec sa langue.