Mangaka cherche références [PV]

Au Japon les lycées restent occupés régulièrement durant les vacances scolaires. Principalement par les membres de clubs sportifs et culturels qui viennent s'entraîner pour les grandes compétitions nationales ou pour avoir un accès régulier à un local. Les clubs qui n'ont pas de pièce attitrée pour profiter de leurs loisirs préférés se rabattent sur une salle de classe vide. Les clubs sont tous très divers et variés dans les lycées japonais et les plus grands établissements se retrouvent parfois avec une quantité faramineuse de petits clubs dont ils se passeraient. Comme celui de l'étude de l'occulte, de maintien de confiance en soi, de réseaux sociaux, de soutien psychologique pour les redoublants, etc.

« Hé, Hiro, t'as réussi à débloquer le Tier 5 ?
- Non, le boss est trop chiant à farmer.
- En plus le taux de drop est abusé.
- Mais trop ! Rien que le temps de farm les compos pour le stuff avant d'aller se taper le boss m'a prit une semaine.
- Si les devs font rien tout le monde va lâcher le jeu.
- Heureusement que ça reste un F2P. Mais c'est chaud quoi... »

Un groupe de six lycéenns se trouvait dans une salle de classe en train de jouer sur leurs consoles peu après la pause déjeuner et de reprendre leur entraînement de basket. Arlan qui passait devant la salle en question car il était de service pour la journée afin de surveiller l'établissement avec d'autres collègues s'arrêta. Sans se faire remarquer il entra dans la salle de classe pour s'assoir au bureau et corriger quelques copies tout en suivant d'une oreille les échanges des garçons.

« Au fait, pour le comiket...
- Ah ouais, c'est bientôt !
- Dans un mois à peu près. On fait un truc cette année ?
- Ca va être tendu de tout préparer en un mois. »

Et là, l'un d'entre eux les arrête pour leur faire remarquer qu'un professeur était entrer pendant qu'ils jouaient.

« Oups... Bonjour sensei ! Désolé, on vous avait pas vu.
- Ce nest rien, faites comme si je n'étais pas là.
- D'accord. »

Leurs échanges sur les jeux vidéos et leur participation dura une bonne vingtaine de minutes. Tous semblaient bien plus passionnés sur ce sujet qu'en classe d'ailleurs. L'un d'eux était même monté sur le bureau avec plusieurs croquis dessinés sur des feuilles afin de montrer le rendu des costumes que le groupe devrait porter selon lui. Des tenues provenant d'un F2P sur smartphone extrêmement populaire au Japon. Et cela attira la curiosité d'Arlan.

« Excusez-moi, les garçons. Ce... cosplay dont vous parlez consiste à se déguiser en personnages de fiction ?
- Ouais ! Euh... Oui. Pour le moment on pense à Poke Hunter Earth le jeu de chasse.
- Il y a plein de tenus différentes pour garçons et filles.
- Surtout qu'il s'agit de tenues qui ressemblet aux habits de tous les jours.
- Mais comment vous vous êtes lancés là-dedans ?
- Le cosplay fait partie de la culture japonaise, sensei. »

Contrairement à ce qu'on pouvait penser en écoutant cette conversation, Arlan ne songeait pas à se plonger dans la culture Otaku. Comme tout enseignant qui se respectait il connaissait certains noms d'animes, d'Idol, de drama ou autres jeux vidéos à la mode car les élèves ne parlaient que de cela. Il n'avait même pas besoin de se plonger dans ces univers pour en connaitre certaines références.

Non, son but était tout autre. Partir à la chasse aux créatures maléfiques peut parfois impliquer de se faufiler dans ses bâtiments sécurisés. Comme des sièges de grandes entreprises ou des salles de concerts par exemple. Obtenir une première expérience dans le domaine pourrait donc s'avérer utile à l'avenir.

C'est alors qu'il poursuivit ses échanges avec les élèves avant de reprendre son travail et de se plonger dans des recherches plus poussées dans le domaine ce soir quand il sera de retour dans son appartement.

Dans son éternelle quête de modèles de référence pour ses mangas, Nonko était toujours à la recherche de volontaires pour s'habiller avec différents costumes et poser devant elle pour qu'elle puisse les immortaliser comme images de référence. Pour trouver ces volontaires, elle pouvait bien sûr compter sur l'aide de son éditeur, qui voulait que ses créations restent à un top niveau, mais elle agissait aussi de son côté. Elle passait des annonces dans les journaux, sur les réseaux sociaux, et sur les sites de fans de manga et de cosplay. En général, elle parvenait toujours à trouver un modèle dans la semaine quelque soit le type de personne dont elle avait besoin, mais là les choses n'allaient pas aussi bien que d'habitude.

Nonko était à la recherche d'un modèle pour un personnage qu'elle voulait incorporer au prochain tome de son manga. Comme à chaque fois dans ces conditions, elle avait demandé à son agence de faire circuler une annonce, qu'elle avait également envoyé aux journaux et posté sur internet :

Recherche homme entre 25 et 35 ans pour un travail de modèle. Rémunération possible selon la durée du travail. Si intéressé, merci de contacter la maison d'édition aux coordonnées suivantes :
...

Deux semaines plus tard, personne n'avait pris contact avec son éditeur pour se proposer. Même si la femme était de nature calme et ne se laissait pas perturber facilement, le fait que personne ne veuille lui servir de modèle commençait à l'inquiéter. Si elle commençait à manquer de modèles, alors ses œuvres allaient en pâtir. Heureusement, tout vient à point à qui sait attendre, et elle finit par avoir une réponse d'un homme qui s'intéressait à la proposition.

La maison d'édition enquêta sur l'individu afin de s'assurer qu'il n'était pas dangereux, puis elle le redirigea vers la pension où vivait Nonko pour la séance de dessin. Avant qu'il n'arrive, la mangaka relut le dossier que lui avait envoyé son éditeur avec les informations sur l'individu.

Arlan Solis. 28 ans, professeur au lycée Mishima. Pas de casier, pas d’antécédents.

Nonko n'était pas du genre parano, mais c'était rassurant de savoir à qui on avait affaire quand on recevait quelqu'un chez soi. La gérante de la pension vint chercher l'oni dans sa chambre et elle se rendit à l'accueil de la pension pour accueillir son invité, habillée de son yukata.

« Solis-san ? Bienvenue à la pension Yuragi. Je suis Nonko Arahabaki, la mangaka qui a passé l'annonce. Encore merci de vous être porté volontaire pour ce travail. Si vous voulez bien me suivre. »

La femme accompagna son invité jusqu'à sa chambre et l'invita à s'installer pendant qu'elle s'assit sur sa chaise.

« Bon, je vous explique. Je vais vous faire essayer un costume, vous n'aurez plus qu'à prendre la pose selon mes instructions pendant que je vous dessinerai. Ne vous inquiétez pas, je n'utiliserai pas votre image directement, je vais juste me servir de ces dessins comme références pour pouvoir dessiner des personnages avec des postures aussi proches que possibles que celles de vrais humains. Je ne sais pas combien de temps cela me prendra, mais si je vous retiens plus d'une heure, vous serez rémunéré. »

Le temps qu'il imprime ces informations, Nonko alla chercher le costume qu'elle voulait faire porter à Arlan et le lui présenta : une tenue de majordome.

« Des questions avant qu'on ne commence ? »

La journée s'était déroulée sans trop de soucis au lycée. L'enseignant s'était même laissé aller jusqu'à participer à certaines activités au sein de plusieurs clubs. Comme ceux de baseball, de journalisme et... d'étude des mangas. Cette histoire de cosplay avait titillé quelque chose dans son esprit. A la seule particularité que le simple concept de se déguiser ne l'intéressait pas en soit. Tout du moins dans l'optique d'endosser le rôle d'un personnage de fiction. Non, son but était de s'habituer à cette idée en elle-même car il n'avait pas encore l'habitude de porter des uniformes pour ses missions futures.

Lors de son passage chez les élèves membres du club d'étude ces derniers lui ont parlé plus en détails de ce véritable mouvement de société qu'est le cosplay. Un aspect presque vital de la vie d'un otaku qui aime autant voir des personnes déguisées que de se déguiser eux-même. Lui parlant au passage de crossdressing, un principe consistant à des hommes de se déguiser en femmes. Pas forcément avec une grande réussite vu le cliché en question mettant en avant les frères de certaines filles membres du club.
La grande revue du monde du cosplay incluait aussi une démonstration de la création de costumes et de boards de discussions tournant autour de la culture otaku. Le professeur n'étant pas un grand adepte des technologies ou des réseaux sociaux il nota la majorité des adresses procurées par ses élèves.

De retour chez lui il s'en alla prendre une douche avant de s'affaler ensuite sur le canapé de son salon. L'ordinateur portable du boulot sur ses cuisses, le téléviseur allumé sur la chaîné des actualités à quelques mètres de la table basse. Son canapé en avait vu passer des choses. Le fait qu'il soit encore entier et utilisable relevait presque du miracle.
Tous ces forums et sites dégageaient une passion assez impressionnante. Tenir à jour sur l'actualité du mouvement otaku, de ses évènements et surveiller ces communautés qui osent tous sous le couvert de l'anonymat ne devait pas être simple tous les jours. Surtout qu'une grande majorité des personnes fréquentant ce genre de sites sont des ados ou des jeunes adultes.

Quelques jours plus tard, les vacances étant toujours là, l'enseignant décida de rendre visite aux otakus avec lesquels il avait fait connaissance. Au fil d'une discussion l'une des élève proposa à Solis de répondre à une annonce concernant une mangaka qui cherchait de l'aide pour réunir des références. Une demande liée au monde du cosplay car celle-ci nécessiterait d'enfiler différents costumes et/ou uniformes. La jeune femme alla même jusqu'à répondre à la place de l'homme sans lui demander son avis.

La réponse fut immédiate :

Solis-sama,

Nous vous remerçions de l'attention portée à l'annonce pour le poste de Modèle pour référence. Votre proposition sera étudiée dans les plus brefs délais avec la garantie d'y répondre dès que possible.

....

Un homme le contacta ensuite pour passer un entretien téléphonique en lui posant de nombreuses question sur son activité professionnelle principalement. Force était de constater qu'il ne s'agissait pas d'un groupe d'amateurs. La maison d'édition derrière la mangaka devait avoir des moyens et sa futur probable patronne ne devait pas être une débutante.

Vinrent ensuite l'acceptation de sa candidature et le jour J. Celui de la rencontre avec celle qui serait sa patronne pour quelques temps dans ce nouveau domaine dont il ignorait tout. L'endroit indiqué sur l'adresse qui lui fut envoyée était assez particulière. Et pour cause, il s'agissait d'une pension et non d'un immeuble habituel avec interphone, codes et autres systèmes technologiques qui empêchent les gens d'entrer. L'accueil était occupée par une femme d'un certain âge qui demanda à l'homme de patienter quelques minutes... jusqu'à ce qu'une femme à la longue chevelure rose vint à sa rencontre. Il s'agissait clairement de la femme de l'annonce.

« Bonjour ! Oui, c'est bien moi. Enchanté de vous rencontrer. »

Sans même perdre une seconde la jeune femme guida son collègue de travail dans une grande chambre. Puis alla s'installer sur une chaise avant de lui expliquer directement ce qu'elle attendait de lui pour les prochains jours. Pour finir par lui tendre un uniforme qui ressemblait clairement à celui d'un majordome. Solis se souvint alors d'en avoir vu un semblable dans un des mangas disponible dans les nombreuses bibliothèques du club d'étude des mangas du lycée où il travaillait. Peut-être que la mangaka dessinait des doujins, ces revues amatrices parodiant les séries à succès. Ou alors il s'agit d'un manga original sur l'époque victorienne ou mettant en scène des personnages venant de riches familles. Le genre que l'on retrouve souvent quand on aime inclure une riche héritière hautaine ou snob toujours accompagnée de son majordome. Mais bon, il était là pour poser et non penser.

« Oui, quelques uns. Vous préférez qu'on se vouvoie ou qu'on se tutoie ? Et je devrais porter ces costumes uniquement dans cette chambre ou également en extérieur ? Et je me change ici ou à côté ? Les deux me conviennent. »

Nonko s'attendait bien à ce qu'Arlan ait des questions pour elle, mais pas qu'il en ait autant et qu'elles soient si précises. Apparemment, il s'inquiétait plus du rapport entre lui et l'auteur plutôt que de ce qu'il allait devoir faire.

« Alors, pour vous répondre dans l'ordre : on peut se tutoyer, ce sera plus convivial ; tu ne porteras ce costume que dans cette chambre ; je t'invite à aller te changer dans la pièce d'à côté, il ne faudrait pas que ça devienne trop convivial non plus. »

Pendant que son invité allait enfiler sa tenue, Nonko commença à griffonner sur son cahier à dessin. D'après ce qu'elle avait déjà pu voir de cet homme, elle dessina la carrure de son modèle et les premières lignes de son croquis. Cet homme était plutôt grand et légèrement musclé, sa coupe de cheveux était parfaite pour le costume qu'elle voulait le voir porter. Elle dressa ses premiers tracés jusqu'à ce que son modèle ne sorte de la pièce voisine avec le costume de majordome sur le dos.

« Ouah ! Tu es drôlement beau habillé comme ça. »

Nonko s'approcha d'Arlan pour pouvoir examiner le costume sous toutes les coutures et la façon dont l'homme le portait. On aurait cru qu'il était fait pour le porter.

« Excellent. Maintenant tu te mets là. »

La mangaka alla chercher quelques accessoires pour la séance de pose de son modèle : un plateau en argent, une théière blanche et une tasse.

« Alors, pour la première pose, je veux que tu fasses comme si tu remplissais la tasse avec la théière. »

Une fois son modèle en place, la jeune femme attrapa une bière et en avala plusieurs gorgées avant de commencer à dessiner. Cet homme était un excellent modèle et il prenait la pose si naturellement... Nonko se dit qu'elle allait le garder pour un moment.

A entendre les réponses de la jeune femme, Arlan n'aurait qu'à porter ce costume dans la chambre. Aucun sous-entendu ou allusion sur le fait de les porter ailleurs dans des lieux publics n'avait été fait. Certaines personnes aiment les essais en situation réelle ou en extérieur pour avoir une vision plus globale du personnage. Peut-être que la demande sera faite plus tard pour un autre personnage...

Elle lui indiqua également qu'ils pourraient se tutoyer et qu'il devrait se changer dans la petite pièce d'à côté. « Entendu, j'y vais de ce pas. » L'homme se dirigea alors vers l'endroit indiqué, le costume calé sur son avant bras pour ne pas qu'il bouge. Une fois sur place il retira ses habits pour se grimer en majordome. La tenue en question était d'un long pantalon noir , une chemise blanche à rayures noires, un vestion bleu marine et un gilet. D'ailleurs, dans un soucis du détail, une montre à gousset était attachée à l'un des boutons du veston et dont la chaîne dépassait pour montrer qu'elle était rangée dans la poche gauche de celui-ci. Les deux autres accessoires mis à la disposition du modèle étaient une paire de gants blancs et une serviette de la même couleur.

De retour dans la chambre, il se plongea dans son rôle en lançant un : « Cela vous convient-il, mademoiselle ? ». Et c'était visiblement le cas à en juger par sa réaction. Le fait d'être observé sous tous les coutures, littéralement, ne le dérangeait pas. Il savait que cela était nécessaire et prenait sur lui.

Il suivit alors les consignes de la mangaka en prenant une pose particulière. Un plateau était posé sur un meuble avec plusieurs objets dessus. Des tasses, une sucrière, plusieurs récipients qui servent à contenir des liquides, des pinces à sucres, etc.
C'est alors qu'elle lui demanda de prendre plusieurs poses avec les divers accessoires pour avoir plusieurs possibilités si besoin. Se contentant de rester dans son rôle en répondant avec des « Bien, mademoiselle. », « Tout de suite, mademoiselle. »

Rien n'était filmé, à sa connaissance, et il ne répétait pas pour un rôle. Son job n'était que de porter des habits et rester dans ses poses précises. Mais peut-être que ce genre de détail pourrait l'aider. Ou l'aider, elle. Puis ce n'était pas grand chose au bout du compte.

Non seulement Arlan prenait bien la pose, mais en plus il se plongeait vraiment dans le rôle, aussi bien dans sa façon de parler que de se tenir. Nonko prit vraiment plaisir à immortaliser la carrure et la posture de cet homme dans ses dessins. Elle réalisa une première série de croquis alors qu'il prenait sa première pose. Vingt minutes plus tard, elle descendit cul-sec ce qu'il restait dans sa bière, puis elle changea de carnet de croquis.

« Bien. Maintenant, prends les pinces et fais semblant de mettre un sucre dans le thé. »

Nonko ouvrit une deuxième bière, qu'elle avala d'un seul coup, puis elle se leva pour aller corriger la position de son modèle.

« Attends... un peu plus comme ça... voilà, parfait. »

Au passage, elle se permit quelques caresses discrètes sur le joli corps du professeur. Une fois bien positionné, l'oni se mit à dessiner. Même un peu éméchée à cause de l'alcool descendu aussi vite, elle parvenait malgré tout à bien faire ses croquis. Elle était même convaincue qu'avoir un peu d'alcool dans le sang l'aidait à produire de meilleures créations.

« Oui, c'est génial. Penche toi un peu plus... oui, comme ça. »

Après la pose du sucre, elle le fit se tenir debout avec le plateau, comme s'il attendait que la personne qu'il servait ait fini son thé. Nonko continua ses dessins, mais plus elle buvait, plus elle était désinhibée. Dans un élan d'excitation, elle alla se mettre dans le dos d'Arlan et dessina un gros plan de son postérieur, qu'elle devinait bien musclé sous son pantalon.

Hhmm, miam miam.

Après presque une heure et demie de prise de croquis dans différentes poses, la mangaka se sentit pousser des ailes. Son modèle était un bel homme, et l'alcool ne l'aidait pas à rester calme.

« Bon... je crois que nous avons fini. Mais avant de te laisser, j'aimerais te demander une dernière chose. »

Nonko finit sa cinquième bière avant de solliciter son modèle pour une demande un peu particulière.

« Si tu es d'accord, je voudrais... te dessiner torse nu. Tu n'es pas obligé de dire oui. Si tu ne veux pas... je te paye dès maintenant et on termine la séance. »

Se déguiser devant et pour quelqu'un n'est pas une tâche aisée et forcément agréable pour la majorité des gens. Le côté particulier de la semande qui consistait à se changer pour une seule personne avait ses avantages. Surtout que la femme en question était une dessinatrice professionnelle. Enfin... La chose pourrait paraître douteuse en observant son comportement sur la durée. Le début de la scéance de modélisme était carrée, sérieuse et les moindres détails importaient à la mangaka.

Très rapidement, après avoir demandé à Arlan de prendre plusieurs poses différentes, les bières s'enchainèrent les unes après les autres entre les mains de la jeune femme. Elle avait clairement un coup dans le nez et ses expressions faciales le montrait. Mais cela n'allait pas plus loin. Non... Ses mains ne tremblaient pas, ses traits étaient toujours aussi précis et rendaient avec une exactitude déconcertante un rendu parfaitement proportionné représentant l'enseignant.

La mangaka était plongée dans son oeuvre que rien ne semblait pouvoir interrompre. Un peu comme une couturière qui touchait à son modèle pour retoucher à sa tenue lors d'un defilé. Celle-ci poussait Arlan à se tourner dans un angle précis, puis à se tenir droit de façon impassible. Avec et sans accessoire pour avoir plusieurs versions disponibles en cas de besion.

Puis... elle alla se placer dans le dos de l'homme pour dessiner d'autres croquis. L'alcool devait lui donner des idées un peu particulière car Arlan avait remarqué les mains parfois baladeuses de son employeuse. Rien de bien dérangeant dans le fond. Surtout que les moments où Nonko se penchait permettai au modèle de se rincer furtivement l'oeil sans même chercher à le faire. La poitrine lourde de la femme ne pouvait pas empêcher la gravité de faire son travail dans certaines circonstances. Fort heureusement il en fallait plus pour lui provoquer une érection. Ce petit boulot était une expérience trop importante pour la foutre en l'air. La mangaka pourrait bien continuer de faire appel à lui sur le long terme. Et peut-être même partager des contacts avec lui pour mettre la main sur certaines tenues qui l'aideront à remplir de futures missions.

Après de longs échanges qui durèrent largement plus d'une heure, la jeune femme lui posa une indiqua qu'elle avait une demande à lui faire. Assez surpris, surtout que les effets de l'alcool commençaient légèrement à faire leur apparition sur son comportement et sa gestuelle désormais, l'enseignant se contenta de répondre d'un simple : « Oui ? »

Et quand la demande visant à le dessiner torse nue tomba... Sa réponse fut la même. Enfin, un peu plus longue quand même. « Aucun soucis pour moi. Je dois garder une partie des habits ou j'enlève tout ? Enfin... En gardant le bas, bien entendu. » lâcha l'enseignant, accompagné d'un petit ricanement. L'alcool devait avoir une part de responsabilité dans la demande de la mangaka. Puis quitte à avoir eu un aperçu de sa poitrine à plusieurs reprises, Arlan se dit que ce n'était que justice d'en faire autant de son côté.

C'est donc lentement qu'il retira la veste, le veston, la montre à gousset, la chemise, etc. Pas parce qu'il cherchait à se lancer dans un strip-tease. Il ne fallait pas froisser ou déchirer ces habits car ils semblaient valoir leur prix. Ce costume n'était pas bon marché et on n'en trouvait pas à la fripperie du coin de la rue. Il ajouta, tout en se déshabillant : « Je me suis déjà arrangé avec la maison d'édition pour le paiement. Ils ont tenu à tout prendre en charge et que l'argent ne me sera viré que le lendemain. »

Restait à voir en quoi consisterait cette dernière partie de la -première ?- session de modélisme.

Nonko regarda Arlan retirer le haut de son costume en précisant qu'il pouvait tout faire tomber, sauf le bas.

« Évidemment. Vas-y, montre moi tout ça. »

La mangaka regarda le professeur de lycée retirer le haut de sa tenue de majordome en prenant grand soin de ses vêtements, puis il informa son hôte qu'il avait déjà vu avec la maison d'édition pour le paiement de son contrat.

« Quoi ? Oh, je leur ai pourtant dit que je voulais m'en occuper moi même. »

Nonko n'aimait pas que son éditeur intervienne une fois le contrat établi avec le modèle. De cette façon, elle pouvait discuter des modalités de paiement après la séance de croquis, et proposer des règlements alternatifs à la place de l'argent. Maintenant, cela allait être plus compliqué.

« OK, maintenant prends la pose comme ça. Oui... voilà, parfait. Ne bouge plus. »

Bien que son corps ne soit pas très musclé, Arlan avait tout ce qu'il fallait selon la mangaka. Elle s'imaginait déjà comment elle allait intégrer un nouveau personnage avec la carrure de son modèle. Elle s'imaginait un majordome au service d'une jeune aristocrate, mais qui serait aussi son garde du corps et l'objet de tous ses fantasmes de jeune fille romantique.

Oui, ça va être génial.

Nenko prit bien le temps d'immortaliser les muscles d'Arlan sous la pointe de son crayon, notant les moindres détails de son physique, puis elle posa son carnet de croquis.

« Voilà, c'est fini. Merci... tu peux te rhabiller. »

L'oni avala une grande coupe de saké, et elle commença à avoir chaud alors elle desserra le haut de son yukata, offrant une meilleure vue sur son opulente poitrine.

« Bon, puisque le paiement a été vu avec la maison d'édition, je crois qu'on a terminé. Je t'offre un verre avant que tu partes ? »

Ce ne fut que très léger et furtif mais l'homme remarqua un léger froncement de sourcil pour démonter sa déprobation quand il indiqua que la question du paiement avait été déjà réglé en amont avec la personne en charge de son recrutement. Probablement l'éditeur de son employeuse en toute logique. Un soucis très bien effacé de son visage et de son esprit car elle était imédiatement retourné à ses consignes et ses coups de crayons.

« Euh... d'accord. » répondait l'enseignant à la mangaka à chaque fois que celle-ci lui donnait des consignes sur la pose à prendre. Ou encore avec des « C'est mieux ainsi ? » ou des « Oui, je vois. »

Même si ses réponses étaient concises il se sentait de plus en plus à l'aise en compagnie de la jeune femme qui le scruptait sous tous les angles possibles et imaginables. Peut-être que son passage dans sa chambre s'avérait fructueux pour l'artiste. Et tant mieux. Les échanges entre les deux adultes se poursuivirent pendant quelques minutes avant qu'elle ne lui demande de se rhabiller.

Arlan s'éxecuta en allant dans la pièce d'à côté dont il s'était servi pour se changer la première fois. Alors qu'il n'enlevait que le bas vu que le haut s'était déjà envolé durant la scèance il repensa au soucis concernant le paiement. Etant donné qu'il n'avait encore rien touché il pouvait toujours s'arranger ensuite avec la maison d'édition si la mangaka tenait à le payer elle-même. Cela ne changerait pas grand chose de son point de vue après tout.

De retour dans la pièce, le costume à la main il se dirigea vers un coin dégagé pour l'y déposer. C'est alors en se retournant qu'il remarqua que le yukata portée par la jeune femme offrait une vue encore plus prononcée sur la paire de seins qui n'en avait clairement pas besoin pour se mettre en valeur. Il loucha d'ailleurs dessus malgré lui quand elle l'interrompit dans son rinçage d'oeil pour lui demander si il ne désirait pas plutôt se rincer le gosier.

« Oui, avec plaisir. Par contre... Tu n'as pas un peu trop bu ? » demanda l'homme légèrement inquiet de l'état général de la jeune femme. Avant de lancer : « Pour revenir sur cette histoire de paiement. On peut probablement s'arranger si tu préfères me payer en main propre. Je peux même envoyer un mail tout de suite à l'adresse qu'on m'a laissé. »

Alors qu'Arlan sirotait sa bière tout en discutant, son attention était clairement portée ailleurs. Ce dernier tentait de meubler la conversation du mieux possible en évitant de plonger son regard où il ne fallait pas. Le fait de ne pas avoir eu de rapport depuis premières semaines se faisait un poil ressentir dans son attitude. Les vacances scolaires n'étaient pas de bonnes périodes pour sa libido. Surtout qu'il avait combattu des ghoules récemment et que sa réserve d'énergie était complètement vidée.

« D'ailleurs, tu fais du manga depuis longtemps ? J'avoue ne pas trop m'y connaître. Mes élèves m'ont d'ailleurs mis au parfum sur plusieurs concepts que récemment. »

Pas besoin d'être un génie pour voir que Nonko avait un peu forcé sur la boisson. Son corps d'oni avait beau pousser sa résistance à l'alcool bien au-delà des limites d'un humain, elle pouvait quand même se saouler. Arlan lui fit remarquer qu'elle avait peut-être trop bu, et enchaîna sur le fait qu'ils pouvaient encore s'arranger entre eux pour le paiement.

« Non, t'inquiète pas. J'ai l'habitude... avec l'alcool.
Pour le paiement... je ne sais pas combien la maison d'édition t'a promis, mais je peux te proposer la même chose en... services. »

La femme avait bien remarqué que son invité avait tendance à loucher sur sa poitrine à moitié découverte à cause du yukata desserré qu'elle portait. Et avec l'alcool qui filait dans son sang, elle commençait à avoir de plus en plus chaud. Ce bel homme pourrait être un passe-temps amusant, mais ce dernier ne semblait pas très décidé à se lancer. Il essayait de meubler la conversation en interrogeant la mangaka sur son travail.

« Eh bien... ça fait environ deux ans. J'ai commencé comme assistante de mangaka... puis je me suis mise à mon compte. Je dessine surtout des mangas pour fille... avec des histoires d'amour très girly. Le principe, c'est qu'il faut toujours... que le garçon et la fille finissent ensemble. »

Le monde du shoujo-manga obéissait à un tous un tas de règles et de codes graphiques et narratifs complexes, mais Nonko n'avait pas envie d'ennuyer son invité en lui parlant de tout ça. Elle préférait parler de choses plus intéressantes et amusantes.

« Dis moi Arlan... pourquoi un joli garçon comme toi serait venu me servir de modèle. Pour l'argent ? Pour la découverte ? Parce que tu ne savais pas quoi faire de ta journée ? »

La mangaka était curieuse. Tous ses modèles avaient leurs raisons de se porter volontaire, et en apprendre plus sur leurs motivations lui permettait parfois de se faire une idée de la personnalité qu'elle allait donner à son personnage. Par exemple, un modèle attiré par l'argent pouvait donner un personnage radin, ou au contraire très dépensier. Mais quel genre de personnage pouvait bien être Arlan ?

La première scéance de modélisme privée s'était déroulé à la perfection pour les deux personnes visiblement. Nonko avait obtenu ce qu'elle désirait malgré le fait qu'elle était clairement éméchée après avoir enchaîné les boissons alcoolisées durant les quelques heures qu'auront durer ces échanges peu ordinaires. Cela avait beau être assez banal vu de l'extérieur, poser pour quelqu'un reste un acte plutôt intime quand on s'arrête pour y réfléchir quelques instants.

Dans tous les cas, la jeune mangaka semblait intéressée pour payer son employé du soir elle-même et à travers des services. Quels genres exactement ? Qu'est-ce qu'une mangaka pourrait offrir à un enseignant quand on y pense ? Arlan pensait que la femme pourrait probablement l'aider à mettre la main sur certains costumes pour plus tard ou lui permettre de se faire d'autres contacts dans le milieu à l'avenir.

Celle-ci lui parla alors de sa carrière en revenant principalement sur son projet actuel qui est un manga shoujo. Une bande dessinée visant principalement un public féminin fleur bleu. Il est vrai qu'on peut y trouver des thèmes parfois très durs et matures même si dans le fond cela reste essentiellement des personnages principaux féminins qui cherchent l'âme soeur.

Vint alors une question de la mangaka sur les raisons qui l'ont poussées à accepter son offre de poser pour elle. A laquelle il répondit dans un premier temps :  « On peut dire que la curiosité a été la principale raison me poussant à accepter l'offre. » Puis, toujours en sirotant la fin de sa bière l'enseignant reprit « Je n'ai pas besoin d'argent, donc cela m'arrangerait probablement si on pouvait s'échanger des services à la place. Comme... »

Alors qu'il était sur le point de lui demander si elle pouvait le mettreen contact avec des personnes qu'elle connaissait pour mettre la main sur des costumes différents, un accident eu lieu. Tout en tentant de récupérer sa bouteille de saké pour se reservir, la main de la mangaka se loupa complètement pour faire un mouvement ample dans le vide et manquer de se casser la figure à même le sol si Arlan ne l'avais pas rattrapée au vol. L'alcool avait prit le dessus sur elle. Cela ne faisait plus le moindre doute. Sauf que... Durant l'accident, la main de l'enseignant avant fait une rencontre douce et moelleuse. Histoire de s'assurer qu'il s'agissait bien de ce à quoi il pensait, ses doigts se pressèrent la masse de chair pour s'y enfoncer sans la moindre difficulté. Avan de s'arrêter brusquement pour l'aider à se redresser.

« P-Pardon ! Tout va bien ? Je ferai peut-être mieux de partir et toi de te reposer car tu as trop forcé sur la boisson. » Même si, par le passé, Arlan avait déjà abusé d'une femme ou deux, c'était uniquement par vengeance ou pour assoir une position de force face à une femme qui avait mérité son sort. Mais profiter d'une femme innoçente et vulnérable ne figurait pas dans ses habitudes. En manque d'action ou non.
Une petite voix dans sa tête lui répétait de profiter de la situation. Qu'elle n'attendait probablement que ça vu sa tenue et ses actions.

Cette petite voix devait d'ailleurs un sacré impact sur ses mouvements car même après avoir aidé Nonko à se relever il n'avait nullement remarqué que sa main était toujours collée à son sein. Chassez le naturel...

D'après Arlan, c'était surtout la curiosité qui l'avait poussé à accepter cette offre. Et il ajouta également qu'il n'avait pas besoin d'argent et qu'il préférait que ce travail soit réglé en échange de services.

« Si ça peut t'arranger. »

Dans sa tête, Nonko imaginait déjà comment elle allait pouvoir tourner ça dans son manga. Elle voyait bien un majordome au service d'une jeune aristocrate pleine aux as qui passait son temps à vouloir se lancer dans de nouvelles expériences. Et ce serait au détour de l'une de ses expériences qu'elle rencontrerait le garçon dont elle tomberait folle amoureuse.

Oui, ce sera supern.

Alors qu'elle voulait attraper sa bouteille de saké pour se resservir, la mangaka la rata et bascula en avant. Elle se voyait déjà atterrir sur le ventre, ses airbags massifs amortissant le choc, mais son invité réagit vite et la rattrapa avant qu'elle ne tombe. Ç’aurait pu être un moment très gênant pour la femme si son modèle ne s'était pas retrouvé dans une situation digne des plus grands clichés de mangas : sa main pressait l'un de ses seins.

« Désolé Arlan. Ma main... ma main a glissé. »

Même après l'avoir aidé à se relever, Nonko sentait toujours les doigts d'Arlan sur sa poitrine. Son invité parla de s'en aller pour la laisser se reposer, mais la mangaka n'était pas d'accord.

« Arlan, mon cher, je peux t'assurer que je suis loin d'avoir abusé de la boisson. Je suis peut-être un peu pompette, mais je suis toujours lucide. La preuve. »

Elle s'approcha de l'homme et lui mit son décolleté provoquant juste sous le nez.

« J'ai bien senti ta main sur mon sein. Je ne t'en veux pas, je sais que tu ne l'as pas fait exprès. Mais moi... j'ai trouvé ça agréable. Et c'est normal, tu es plutôt beau garçon. »

Le yukata de la femme était si desserré qu'il risquait de tomber de ses épaules d'un moment à l'autre.

« C'est donc en pleine lucidité que je te propose de te payer... en nature... pour ta prestation. Je te laisse choisir si tu acceptes ou pas. »

De toute façon, Arlan n'avait pas la possibilité de l'obliger à faire quoi que ce soit. Avec son niveau d'alcoolémie actuel, elle était assez forte pour attraper l'homme et le jeter par la fenêtre s'il essayait de profiter de la situation.

Si la mangaka ne faisait pas de manière et ne retenait pas ses gestes ou ses manières en buvant comme un trou... Sa proposition ne laissait aucune place au doute. Son yukata était grand ouvert, offrant une vue parfaite sur cette parfaite et tentante paire de seins qui ne laisserait personne insensible. Et l'accident qui avait provoqué un contact entre cette même poitrine et la main de l'enseignant ne la dérangea pas une seconde. Bien au contraire. Cela allait visiblement dans son sens.

Il ne savait d'ailleurs pas quoi répondre quand elle lui avoua avoir apprécié le contact de sa paume et de ses doigts sur son sein. Renforcant son argment en se penchant un peu plus en avant pour qu'il puisse voir encore plus facilement la poitrine de son employeuse qui le complimentait sur son physique au passage. Encore quelques centimètres et le bout de tissu ne supporterait plus rien du tout.

Et là... le coup de grâce. A l'instant où elle lui propose de le payer en nature il se doutait bien qu'elle ne lui offrait pas de passer chez lui pour faire du repassage ou l'aider à arranger son prochain déménagement. Sa réponse fut de l'embrasser directement pour sceller leur accord. Doucement, en s'approchant doucement du visage de l'artiste dont l'haleine sentait l'alcool. Ses lèvres se collèrent aux siennes pendant une vingtaine de secondes avant qu'il ne marque une pause.

« On peut s'arranger de cette manière, oui. » glissa Arlan avant de se remettre à la tâche. Sa main gauche vint ensuite se poser sur la joue de Nonko. Le bout de ses phalanges touchait sa douce chevelure rose et ses oreilles par moments. Il prenait tout son temps pour goûter aux douces lèvres pulpeuses de la jeune femme. Savourait le contact de sa langue contre la sienne. Son propre calme le surprenait car il n'avait pas plus trop l'habitude des rapports classiques et tendres comme celui-ci. La faute aux femmes qu'il cotoie régulièrement et qui ne veulent que du sexe sauvage pour changer de leurs maris ou petits amis trop moux.

Avant de se jeter dans son cou pour l'embrasser il la complimenta à son tour : « Tu es une très belle femme également. On ne doit d'ailleurs jamais rien te refuser. » En poursuivant ses caresses buccales, sa langue et ses lèvres laissèrent leur marque sur la peau blanche de sa partenaire. Puis il remonta en laissant trainer sa langue exprès pour arriver jusqu'au lobe de son oreille qu'il mordilla quelques secondes.

Ses mains étaient restées sages. Mais cela n'allait pas durer longtemps. L'une d'elle se glissa sous son yutaka pour toucher directement l'un des seins de la belle. Il était si gros que même ses longs doigts ne pouvaient en faire le tour. Lui qui aimait les femmes aux formes généreuses il allait être servi. Sa main se mit alors à l'oeuvre en caressant sa proie dont le téton était coincé entre la base de l'index et du majeur exprès pour le stimuler tout en malaxant ce globe de chair.

« Donne-moi ta langue. » demanda Arlan à la mangaka. Dans un but précis, bien entendu. Lorsqu'elle s'exécuta il se mit à lécher et caresser sa langue de façon coquine pour la pousser à baver autant que possible pour que leurs salives se mélange et tombe directement sur la poitrine de nonko. Après plusieurs minutes de ce pett jeu il lui demanda de ne pas bouger pour se placer derrière elle. De sa nouvelle position il pouvait l'embrasser et jouer avec sa nuque en alternant régulièrement entre les deux parties sensibles de son corps. Tout en poursuivant son massage avec les deux mains désormais.

« Tu es magnifique, vraiment. » lui lâcha l'homme en redéposant un énième baiser sur sa nuque. Avant de reprendre « Fais couler un peu de salive sur ton téton gauche, tu veux bien ? ». La salive à ce petit effet de chamgement de température qui peut être très excitant. Chaude au début, elle vous donne ensuite des frisson lorsqu'un léger coup de vent ou le souffle de quelqu'un vient s'abattre sur votre peau à l'endroit où elle a été appliquée. Dans le cas présent Arlan s'amusait à étaler la salive de Nonko sur ses propres tétons avec lesquels il jouait. Les massant du bout des doigts, les tordants légèrement quand il ne tirait pas dessus. Mais toujours toujours avec douceur.

Nonko faisait du rentre-dedans à Arlan et elle faisait bien en sorte que ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle trouvait que son modèle était très beau et serait sans doute un bon amant pour un coup d'un soir. L'alcool l'avait peut-être un peu poussée aussi, mais bon... Finalement, elle eut ce qu'elle voulait quand l'homme l'embrassa pendant une vingtaine de secondes avant de se retirer et de lui dire qu'il était d'accord pour s'arranger de cette façon.

« Parfait. Alors reviens vite m'embrasser. »

Nonko sentit la main d'Arlan contre sa joue et ferma les yeux pour savourer pleinement son baiser. Sa langue dansait avec la sienne dans un délicieux ballet, et quand il fut terminé, la bouche de l'homme alla se perdre jusqu'à son oreille, qu'il mordilla doucement.

« Aahh... »

Mais sa bouche n'était pas la seule à s'activer. L'oni vit une main se glisser sur son yukata pour aller palper l'un de ses seins, une caresse exquise qui la fit gémir et soupirer. Elle pouvait sentir son téton coincé entre deux doigts de l'homme se faire presser juste comme il fallait pour la satisfaire.

« Donne-moi ta langue. »

« Aaahhh... d'accord... »

Nonko s'exécuta en se demandant ce qu'Arlan pouvait bien vouloir à sa langue, et elle le regarda la lécher pour que leurs salives se mélangent l'une à l'autre avant de tomber sur sa poitrine. Sans doute l'un des petits plaisir de son amant. De son côté, l'oni trouvait que ce massage sur sa poitrine était un bon début pour leurs ébats. Ensuite, l'homme passa dans son dos et continua son massage tout en jouant avec sa nuque.

« Tu es magnifique, vraiment. »

« Merci. Hhhmmm... tu l'es aussi. »

Quand il lui demanda de faire couler sa salive sur son téton gauche, la femme s'exécuta. Elle ouvrit la bouche et sortit sa langue avant de l'approcher de son sein et laissa couler la salive jusqu'à son téton. Le liquide était chaud, c'était une sensation agréable sur sa chair. Arlan se mit ensuite à la répandre sur ses deux tétons. Cet homme avait un petit côté joueur que Nonko commençait vraiment à découvrir maintenant qu'ils se découvraient intimement, et elle sentait qu'elle allait adorer découvrir la suite. De plus, elle pouvait elle aussi se montrer joueuse, et il allait vite le découvrir.

« Arlan... ooohhh... j'aime beaucoup ta main... sur ma poitrine... mais... hhhmmm... je voudrais aussi la sentir... plus bas. »

La femme prit l'une des mains de son amant et la guida sous le bas de son yukata. A ce moment, Arlan pouvait sentir que la femme ne portait pas de culotte et que son intimité était accessible.

« Fais toi plaisir mon beau. Caresse moi... aaahhh... et fais moi jouir. »

Oui, elle sentait qu'elle allait beaucoup s'amuser. Pendant que son amant la caressait, elle tournait la tête de temps en temps pour venir chercher un baiser, jouant de sa langue et de ses dents sur les lèvres de l'homme.

« Ooohhh... quand tu m'auras... faite jouir... hhhmmm... je m'occuperai de toi. »

La main de l'oni alla se balader sur le pantalon de son partenaire, glissant jusqu'à trouver son entrejambe. Elle sentait déjà une bosse qu'elle se fit un plaisir de caresser.

« Oh oui... aaahhh. J'ai hâte de voir... haaannn... ce que tu caches là-dessous. »

Cet échange était plus qu'agréable. La peau douce et délicate de Nonko dégageait un parfum agréable qui masquait l'odeur de l'alcoolL Ou alors Arlan s'y était habitué plus rapidement qu'il le pensait. Plongé dans quelque chose de plus important : la découverte de ce corps. Ses mains parcouraient uniquement la partie supérieur de la plastique de la mangaka qui gémissait de plaisir en lui rendant ses multiples baisers.

Il ne se fit pas prier pour accéder à la requête de sa partenaire de jeu. Si elle voulait que ses mains descendent, elles allaient le faire avec zèle. Mais pas trop vite non plus. Tout en soupesant cette poitrine dans lequel ses doigts s'enfonçaient il lui glissa à l'oreille : « C'est demandé si gentiment qu'il serait horrible de ma part de refuser. » avant de l'embrasser de nouveau tout en enfonçant ses doigts une dernière fois dans ses seins. Comme un enfant qui tenait son jouet préféré pour la dernière fois.

Lui, du moins, pensait prendre son temps pour découvrir chaque aspect de sa silhouette. Sauf que sa partenaire avait d'autres plans en tête. Son corps avait besoin de plus. De plus d'initiative de la part de son modèle. Elle guida la main de ce dernier pour la déposer sur son intimité sans défense qu'il effleura d'abord du bout des doigts pour prendre la température. Qui s'avérait élevée.

Son autre main libéra aussi le sein qu'elle tenait pour aider Nonko à écarter les jambes tout en lui caressant doucement l'intérieur de la cuisse. Prenant soin de s'arrêter exprès à quelques centimètres de con entrejambe qu'il effleurait du pouce à chaque fois que sa revenait vers l'intérieur. La demande d'orgasme de la part de la jeune femme resta sans réponse. Du moins de sa bouche. Ses mains répondaient parfaitement à la demande en s'activant doucement. En échange elle l'embrassait de façons répétées en lui mordant parfois la langue et les lèvres pour lui montrer qu'elle avait du répondant.

Mais pas que... Une main venait cette fois masser le sexe qui attendait sagement son tour dans le boxer de l'enseignant. Le manque de rapport le faisait durcir plus rapidement que prévu. Arlan aimait surtout quand une femme prenait le soin de le faire durcir de zéro en le gardant en bouche. Avec de la chance il débandera suffisament en passant à l'étape suivante. « Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. » répondit l'homme avant de rajouter quelques secondes après, « Tu as l'avantage sur moi en ce qui concerne les surprisees. Pour le moment... »

Après quelques minutes à jouer avec elle en restant dans son dos le moment était venu de répondre à sa demande. Il poussa Nonko à s'allonger sur le sol pour se tenir au-dessus d'elle. Collant son corps contre le sien. Son torse musclé sur sa poitrine qui conservait un volume conséquent pour une femme qui se trouvait sur le dos. Tout en l'embrassant il poursuivait ses caresses sur la vulve humide de la jeune femme. Alternant entre ses frottement sur ses lèvres intimes et des pincements sur son clitoris gonflé et sensible. Puis il se mit à descendre petit à petit. Se servant de sa langue sur chaque partie de ce corps parfait. S'attardant quelques secondes sur son ventre. Et plus particulièrement le nombril.

Vint alors l'étape la plus importante. Sa bouche s'attaquait à la fleur humide et dégoulinante de cyprine qui devait être hyper sensible au fil des minutes. L'homme ne lésinait pas à la tâche. Jouant avec chaque lèvre à l'aide de se langue. Les aspirant tour à tour quand ses dents ne venaient pas effleurer ce délicieux petit bouton. Pendant que ses mains qui lui caressaient le ventre revenaient ensuite se glisser dans par trois dans la chatte de Nonko. Pour le grand final il inséra sa langue aussi profondément que possible en elle tout en aspirant son clitoris. Produisant exprès des bruits de succion. Les femmes aiment autant que les hommes entendre les bruits générés par leur partenaire. Son autre main accrochée à la cuisse de Nonko il ne lui restait plus qu'à attendre de voir combien de temps cela prendrait encore pour la faire jouir.