Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La vengeance se paie par tous les trous [PV]

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Jay Xisteplu

Humain(e)

La vengeance se paie par tous les trous [PV]

jeudi 24 janvier 2019, 12:14:26

Le temps était pluvieux ce jour-là, comme un signe indiquant que cette journée serait celle du dueil. Une grande foule était réunie, toute vêtue de noir de la tête aux pieds. Un homme se tenait devant toutes ces personnes assises. Une photo entre les mains, dans un immense cadre qui mettait en valeur le visage de la jeune fille qui y avait été immortalisé.
Cette jeune fille ne devait pas avoir plus de 16 ans et il s'agissait de ses funérailles. De nombreuses chaînes d'informations ont partagés publiquement une partie du calvaire qu'elle avait subit. Diffusant également le début de la vidéo que son agresseur avait prit soin d'envoyer à ses parents tout d'abord. Sûrement dans le but de faire parler de lui et de son organisation, il alla jusqu'à partager la vidéo de ses exploits à plusieurs chaînes de télévision en prenant soin de masquer son visage et sa voix. L'ère du numérique est décidément parfaite pour toutes les personnes narcissiques qui veulent prouver au monde qu'elles existent.

« Merci d'être venu, sensei. Notre fille parlait souvent de vous. Du soutien que vous lui apportiez.
- Toutes mes condoléances madame. Si j'ai pu aider votre fille alors vous m'en voyez soulagé. Même si j'aurais voulu en faire plus. »


La femme avec qui parlait Arlan était la mère de la défunte, Akihina Akagi. Une jeune femme studieuse à l'avenir prometteur qui désirait se lancer dans la médecine afin de devenir oncologue. Sa personnalité chaleureuse et généreuse lui avait permise d'être très apprécié au sein de Mishima. Tant par ses professeurs que ses camarades. Elle était d'ailleurs loin du profil de la lycéenne standard qui obtient ses bonnes notes en échange de quelques galipettes. Ou en ayant recours au chantage. Tout le monde se demandait d'ailleurs pourquoi l'avoir ciblé elle ? Etait-elle au mauvais endroit, au mauvais moment ? Les affaires de kidnapping et de viols sont tristement monnaie courante à Seikusu. Mais les meurtres sont bien plus rares car les victimes de viols sont si nombreuses qu'elles ne portent quasiment jamais plainte. Leurs agresseurs ne vivent pas dans la peur d'être un jour rattrapés par leurs actions, alors pourquoi en venir au meurtre ? Seuls des sadiques s'amuseraient à tuer leurs victimes.

Après avoir salué tout le monde et être resté pour les divers témoignages, les prières et la crémation de son élève Arlan s'en alla rejoindre un membre de son clan qui l'attendait à quelques dizaines de mètres du lieu des obsèques. Celui-ci venait le renseigner, à sa demande, sur le responsable de cette horreur dans l'unique but de le faire payer. L'enseignant avait des rapports intimes et pervers avec beaucoup de ses élèves. Pourtant Akihina n'en faisait pas partie. Il avait cependant développer une certaine affection pour elle. Son rôle auprès de la jeune femme était celui d'un mentor, un guide et un soutien permanent. Et si elle avait été victime d'un accident de la route il n'en serait sûrement venu à employer de tel moyen pour retrouver son bourreau. Mais en plus de l'avoir violée et tuée, son assassin s'en était amusé et avait transformé la chose en vulgaire spectacle disponible au premier venu. Il allait le payer... et cher.



Après plusieurs jours de filature et de surveillance il parvint à mettre la main sur le pauvre fou en question. Avec l'aide d'une prostituée il n'eut aucun mal à l'isoler et le capturer.

« Je ne préfère pas savoir ce que tu feras de lui mais tu es certain qu'il ne viendra pas s'en prendre à moi.
- Non, il ne s 'en prendra plus à personne à l'avenir. Mais tu ferais mieux de quitter Seikusu de toute façon.
- Je suis une grande fille. C'est touchant que tu t'inquiètes pour moi mais je sais bien que cela ne durera pas éternellement. J'en profite tant que je peux.
- Toujours fidèle à toi-même, hein ? Tiens ! Voilà le double de ce qu'on avait convenu. Considère ça comme une prime de risque.
- Il fallait pas. »


Vérifiant que personne ne rôde aux alentours, la prostituée glisse la liasse de billets dans son décoletté, qui gagna une taille ou deux de bonnet par la même occasion, avant de faire signe à Arlan que la voix était dégagée avant de partir.
Arlan en profita alors pour retourner à sa voiture. L'individu n'allait pas faire un voyage des plus confortable dans le coffre. Complètement vide et sécurisé pour éviter que ses proies puissent trouver le moindre moyen de s'échapper. Quand il s'agissait de préparatif Arlan était probablement le meilleur au monde. La préparation d'un plan, son éxecution, le nombre de personnes et d'outils nécessaires à sa réalisation. Mais aussi pour tous les scénarios possibles qui pourraient en découler. Il n'hésitait pas à engager du personnel supplémentaire même si ces derniers ne participaient pas vu qu'ils n'était là qu'en qualité de renfort.

La voiture se gara au milieu d'une zone industrielle complètement abandonnée. Aucune âme ne vivait par ici. Même les SDF et les junkies avaient trop peur d'y mettre les pieds car d'étranges rumeurs circulent à son sujet. Des créatures bizarres auraient élues domicile ici. Et Arlan étant un chasseur de monstres, celui-ci savait parfaitement à quel genre de menace on pouvait s'attendre dans le coin. Son sabre à la main il se dirigea vers le coffre qu'il ouvrit pour en faire sortir l'homme qui s'y trouvait. Sa main agrippa sa tignasse pour le tirer hors du véhicule sans aucune retenue. A quoi bon s'embêter après ce qui risque de lui arriver ?

« Mnnnn ! Mnnnn ! »

L'homme tentait de se débattre tant bien que mal mais il était déjà sacrément amoché. Sa jambe gauche complètement brisée en deux endroits devait le faire atrocement soufrir. Et pourtant Arlan le manipulait en le tirant par les cheveux comme s'il s'agissait d'un vulgaire objet. Les deux hommes se dirigèrent alors vers le premier entrepôt sur leur chemin.
*BAM*
Le corps vient frapper le sol avec brutalité après avoir été balançé dessus. Histoire d'éviter de prendre un coup, Arlan mis un coup de pied dans le visage de sa victime avant de lui retirer le morceau d'adhésif qui lui recouvrait la bouche.

« Tu as deux choix : parler et bénéficier d'une mort rapide ou résister et...
- Va te faire foutre, enculé ! T'es un homme mort ! Tu sais qui je suis ? J'suis un yakuza !
- C'est censé me faire peur ? Profite plutôt des derniers instants de ta pauvre vie.
- Parce que tu vas me buter ? Avec ce sabre de merde ? »


Un coup de vent, une simple brise... C'était la sensation qui avait effleurée la peau du yakuza avant qu'il ne se mette hurler de douleur. Le main se mit alors à jaillir et il se tourna sur sa gauche pour voir que son oreille venait de tomber sur le sol à son tour.

« Surveille tes paroles. Ce sabre appartenaire à mes parents. Je sais que tu ne connais pas la notion de respect mais quand même.
- Enculé ! Fils de... pute ! Putain ! T'es mort !
- Tu sais que je ne plaisante pas. Alors parle !
- De quoi ? Tu veux savoir quoi ?
- Le viol et le meurtre d'Akihina Agagi. Pourquoi ?
- Cette conne ? Putain... C'était la pire baise de ma vie en plus !
- Gaffe, ton autre oreille risque d'y passer rapidement. Surtout que le sang risque de les attirer.
- Les attirer ? De qui tu parles ?
- Psssssss...
- Hein ? C'était quoi ? J'ai vu un truc derrière.
- Elles sont déjà là ? Tu ferais donc mieux de te mettre à table rapidement. »


Le bruit se faisait de plus en plus audible au fur et à mesure que les secondes passaient. Ce son caractéristique provenait d'une horde de ghoule affamée qui avait reniflé le doux parfum d'une victime. Et elles ne réagissaient pas au sang mais à la peur. Elles se nourrissent des angoisses et de la peur de leur proie. La perte de sang, ce bruit étrange et les silhouettes qui n'avaient plus grand chose d'humaines, le yakuza était un repas idéal.

« Ces trucs ? Ce sont des ghoules.
- Et pourquoi tu te tires pas ?
- Parce que je peux m'en débarrasser facilement.
- Alors vas-y! Bute-les !
- Non, parle ! Et vite car elles seront là dans une minute.
- Okay ! Okay ! Je vais tout te dire.
- Je t'écoute.
- J'ai fait qu'obéir aux ordres ! C'est noutre nouvelle boss, Dona Florenza ! Rachele Florenza qui a mise un contrat sur la gamine ! J'le jure ! Elle a demandé qu'on filme tout et que la vidéo soit envoyée à sa famille pour lui faire passer un message.
- Donc c'est toi qui a décidé de l'envoyer aux médias.
- Euh.. Ouais, j'avoue ! Toute façon ça changeait rien.
- Si, tu as médiatisé son calvaire. Et tu mérites ce qui va t'arriver.
- Aaaaaah ! Putain ! »


De deux coups de sabre, Arlan sectionna de façon nette les deux jambes du yakuza au niveau des cuisses. il se tourna alors dans sa direction.

« Pour la petite information ces ghoules ne te rueront pas. Et au risque de te décevoir ce n'est pas une bonne chose. Elles vont dévorer ton âme petit à petit avant de passer à ton énergie vitale. Elles aiment parfois alterner entre les deux d'ailleurs. Mais une fois la main posée sur toi ton saignement s'arrêtera.
Tu souhaiteras mourir à de nombreuses reprises. Tu les supplieras même d'abréger ton calvaire. Car après tout, la mort serait bien trop douce pour toi.
»


C'est alors sous les cris de peur du yakuza qu'Arlan retourna sa voiture après avoir secoué son sabre dans le vide pour évacuer le sang qui avait tâché sa lame qu'il essuya ensuite avec un mouchoir. Sa prochaine cible était donc une certaine Rachele Florenza. Seul Dieu pourrait lui venir en aide à ce point.
« Modifié: jeudi 24 janvier 2019, 13:39:56 par Arlan Solis »
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 1 jeudi 24 janvier 2019, 13:24:19

--- Manoir de Rachele, Quelque part autour de Seikuzu ---
--- 23 heures et trente minutes ---

Comment tout avait pu merder aussi vite ?

Quelques jours plus tôt, "Max", Dona Florenza, dominait les rues de Seikuzu. Elle avait mis les Yakuza à genou, leurs familles n'osaient plus sortir de leur forteresses sous peine de subir un sort atroce. Certaines s'étaient même soumises à la Cosa Nostra, l'implorant d'épargner leur vie, la suppliant de bosser pour elle. Leurs meilleurs brutes se ralliaient à elle et obéissaient à ses moindres desirs.

La guerre était sur le point de finir...et elle avait gagné...

Alors que c'était il passé ?! Pourquoi ?!

Un simple meurtre de trop, le sang d'une gamine de plus dans les caniveaux de la guerre des gangs. Une insignifiante goute d'eau... qui venait de faire exploser le vase comme venaient d'exploser les portes du manoir de Rachele...

Les questions se bousculent dans sa tête alors que cet homme... ce démon... se présente seul dans le hall. Elle ne comprend pas,  elle regarde prostré, les caméras de sécurité, son pistolet tremblant dans sa main, l'incroyable danse de mort qu'effectue cet inconnu. Et elle voit ses hommes tomber... les uns après les autres... Rachele ressent une émotion qu'elle avait oublié depuis bien longtemps, depuis le temps où elle vivait enchaînée au lit de son oncle: de la peur.

Imperturbablement, il approche, enjambant les cadavres de ces gorilles que Dona Florenza pensait invincibles...
Mais comment un homme seul pouvait accomplir un tel carnage ? Elle qui avait fondé son Empire sur le pouvoir du nombre, de la stratégie, de l'argent et des contacts, comment pouvait elle être défaite par la brutalité et la simplicité d'une attaque frontale ?

Soudain, les détonations des armes cessent. Le manoir sombre dans un silence de mort. Rachele se met à trembler, au fond d'elle-même elle sait qu'il n'est pas mort... qu'il est toujours là... qu'il vient pour elle...

Les lumières se mettent à clignoter, le silence avant la tempête est brisé par le bruit des pas d'un homme qui marche seul... Rachele se fige, son sang gèle dans ses veines. Il est là !

La porte de son bureau/salle de torture vole en éclat !
Sans même attendre son ordre, ses derniers gardes du corps ouvrent le feu et inondent le couloir d'une marée de balles. Mais le démon est rapide comme une tempête , sa lame décrit des éclairs d'argent dans les airs quand il esquive les balles ou les dévie, rien ne semble pouvoir l'arrêter. Comme dans les pièces précédentes du manoir, le sang de la Cosa Nostra se met à maculer les murs à mesure que Arlan abat sa lame vengeresse.

Dona Florenza est acculée mais elle refuse de s'avouer vaincue. Elle saisit un second pistolet et se lance à l'assaut. Plusieurs fois, elle parvient à surprendre son adversaire par sa souplesse et sa virtuosité au pistolet, l éraflant à plusieurs reprises. Finalement après une interminable passe d'armes, il ne reste plus qu'eux, chacun d'un côté de la pièce...

Rachele se tient droite et digne face à son bourreau, sa robe à moitié déchirée révèle une partie de son sein droit et de ses cuisses, ses deux Walter fumant entre ses mains. Le regard baissé, elle lui fait face.


- Tu n'aurais jamais du me défier Yakuza...

Elle lève alors sa main droite, vise le démon au sabre... et presse la queue de détente...

*clik*

Les yeux de Rachele s écarquillent de surprise. Son arme est vide...

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 2 jeudi 24 janvier 2019, 15:12:06

Jamais de sa vie l'enseignant fut aussi téméraire que ce soir. Mais il n'avait pas d'autre choix que de lancer son plan aussi rapidement car la disparition du yakuza qui avait trahit sa famille pour rejoindre celle de Florenza. Rare étaient les femmes à la tête de clans mafieux. Bien plus souvent craintent que leur homologue masculins car leur façon de penser est plus froide, plus calculatrice. Là où un homme verra son jugement faussé dans sa quête d'une concubine particulière, une femme ne prendra aucun risque si elle n'arrive pas à mettre la main sur un homme. Elle s'en débarrassera sans la moindre hésitation si la situation l'exige.

Ce fut alors armé de son sabre et de nombreuses protections cachées sous ses habits qu'il se lança à la poursuite de la commanditaire du meurtre de sa protégée. Les corps pouvaient bien finir par recouvrir chaque centimètre du sol que cela ne le gênerait pas. Il avait déjà tué et était justement en quête de revanche. Peut-être que les deux situations avaient embrouillés partiellement son esprit. Se venger sur cette Rachele Florenza pourrait aider à calmer la haine qui le consummait depuis des années. Même si ce n'était que temporairement.

Après une entrée remarquée et un enchaînement d'affrontements tous plus difficiles et épuisants les uns que les autres il était parvenue à atteindre le bureau de la grande patronne. Sa cible principale. Tous les hommes de mains de celle-ci morts et gisants dans leur sang il était clairement épuisé même si il faisait bonne figure et masquait avec une certaine efficacité son état physique. Il tenait tant bien que mal face à l'étrangère qui le tenait à portée de son arme.

Alors qu'elle leva son bras avec difficulté, preuve qu'elle aussi était clairement épuisée physiquement et mentalement, elle le mit en joue en lui hurlant : « Tu n'aurais jamais du me défier Yakuza... »

Si les évènements suivants devaient être qualifiés d'intervention divine alors le choix était clair. Le Tout puissant venait d'abandonner cette pauvre Rachele. Le chargeur de son arme était vide et à en juger par sa façon de se défendre jusque là elle n'était pas du genre à se servir de ses poings ou de pratiquer un art martial quel qu'il soit.
Amusé par la tournure des évènements Arlan rengaina son sabre avec un léger sourire aux lèvres. Rien de sadique ou de malsain. Le bougre riait de la situation car visiblement une puissance supérieure semblait être de son côté et il n'allait pas se priver de cette chance. D'un geste vif il se lança sur sa proie avant d'enfoncer son poings dans son ventre. La douleur fut si intense et soudaine qu'elle se mit à vomir légèrement avant de s'effondrer au sol. Inanimée...

« Alors comme ça j'ai une tête de yakuza ? Franchement... »

La remarque de la femme l'avait légèrement amusé en y repensant. Celle-ci restait inerte sur un tapis qui devait à lui seule coûter deux ans de salaire à l'enseignant. Enfin... avant son passage dans le bureau. C'était à peine si on pouvait encore repéré le moindre motif ou couleur d'origine entre les cadavres et la mare de sang. La quantité de sang coulé aait si grande que même le tapis ne put tout absorber. Ou empêcher ce liquidre à l'odeur si particulière tâcher les talons de Florenza. De son côté Arlan terminait de menotter la marraine du crime avant de faire le tour du bureau le temps de reprendre ses esprits et de souffler un peu.

« On dit que le crime ne paie pas et pourtant. Leur espérance de vie à beau être courte ils ne se privent de rien. Tiens ! »

Un attaché case noir était collé contre le bureau. Le pauvre homme dont la dépouille se trouvait sur le bureau rejoignit ses camarades rapidement d'un vulgaire coup de pied. Le reste des documents, presse papiers et autres objets de décoration volèrent eux aussi pour s'abattre sur les murs ou s'écraser au sol.
*Click*
Un léger cliquetti indiqua l'ouverture de la valise qui n'était pas protégée par une serrure ou un code numérique. Son contenu était des plus banales... quand on fait partie de la mafia. De nombreuses liasses de billets y étaient rangées d'un côté avec de l'autre plusieurs sacs plastiques de poudre blanche.

« C'est du joli. Je vais emmener tout ça avec moi. On ne sait jamais, peut-être que ça pourra servir. »

Après quelques fouilles supplémentaires qui s'étaient avérées peu concluantes le vengeur s'en alla avec l'attaché case dans la main gauche et la femme sur l'épaule droite. Ce ne fut que sur le chemin du retour qu'il remarqua la sauvagerie avec laquelle il s'était battu. Le terme massacre aurait peut-être été plus approprié. Alors qu'il descendait un escalier le cadavre d'un sbire était cloué à un mur. Des morceaux de bras ou de doigts étaient éparpillés un peu partout. Son sabre était destiné à découper plus que de la chair après tout. Des créatures bien plus puissantes et résistantes que de simples humains.

Seuls les bruits de pas humides à cause du sang collé sous les semelles de ses chaussures rompaient le silence dans lequel baignait le batiment. Et c'est ainsi qu'il quitta l'endroit qui ressemblait désormais au décor d'un film d'horreur pour rejoindre sa voiture en direction de son appartement. Oui, son appartement. Le dernier choix logique quand on kidnappe quelqu'un quand on y réfléchit. Et pourtant...



L'appartement dans lequel vivaitt Arlan était  payé par des sociétés écrans gérées par les membres de son clan. Le genre de lieu dont on se débarrasser sans y réfléchir à deux fois quand la situation l'exige. D'ailleurs, suite à un incident un peu particulier impliquant une succube qui s'était jetée sur un de ses camarades alors qu'il dormait toutes les planques qu'ils utilisaient furent insonorisées. Ces créatures peuvent être bruyantes juste pour s'amuser ou provoquer le désir chez leur partenaire.

*BAM* *CLICK* *TCHAC* *FCHUIIT*

Son premier geste une fois arrivé chez lui fut d'attacher Rachele. Des menottes en cuir étaient fixées à des supports en acier sur le sol et d'autres depuis le plafond. Les meubles avaient clairement été déplacées pour l'occasion car on pouvait voir une table et des chaises entassés en catastrophe dans un coin du salon. Sur la table se trouvait un autre sac qu'il observa quelques instants d'un coin de l'oeil. Sans s'y approcher.

« La sieste est terminé, on se réveille. »

Toujours endormie c'est grâce à un tissu imbibé d'amoniaque que l'enseignant parvint à réveiller sa victime. Clairement surprise et paniquée par l'état dans lequel elle se trouvait en plus de sa situation précaire.

« Je pense qu'on peut se tutoyer vu comme notre premier rendez-vous s'est bien passé. Inutile également de te faire des menaces. Tu sais que je n'ai aucune réticence à me salir les mains. D'ailleurs, en parlant de couple. Beaucoup aiment les sextapes, non ? Toi aussi à ce que j'ai cru comprendre. Alors dans l'intention de te faire plaisir... »

Au même instant la télévision s'alluma avec en gros plan le visage de Rachele. Avant que l'image ne diminue pour en laisser apparaître d'autres. Prisent depuis plusieurs angles différents. Histoire de lui faire comprendre que son humiliation serait complète.

« Souris, tu seras la vedette de ton propre long métrage. »

Tournant le dos à la mafieuse il se déshabilla sans aucune gêne à quelques mètres d'elle avant de partir en direction de la salle de bain afin de prendre une douche. Son visage était partiellement couvert de sang alors qu'il n'avait aucune plaie sur cette partie du corps. Tout ce sang provenait de ses adversaires du soir. Ses vêtements aussi étaient bons à jeter entre les dechirures, trous et tâches de sang séché.

L'eau chaude eu pour effet de l'aider à se détendre et réfléchir à la suite de ses actions. Car même si il avait installé la nouvelle prison de sa captive il lui restait encore à décider de la façon de procéder désormais. Et lui faire comprendre qu'elle ne dépendrait que de son bon vouloir était nécessaire. C'est là que sa première idée émergea dans son esprit. Il quitta alors la douche, s'essuya et se rhabilla entièrement avec des habits propres. Si il comptait commencer à abuser d'elle il ne serait pas prit cette peine après tout. Preuve donc qu'il avait autre chose en tête.

-De retour dans le salon-

« Tu as été sage ? J'espère que tu l'as été et que tu le resteras car c'est de ton comportement que dépendra ton traitement. J'aurais bien voulu te tenir compagnie mais j'ai mieux à faire alors tu ne m'en voudras pas. »

Les rideaux étaient fermés, le salon protégé et insonorisé. La mafieuse n'avait aucune façon de s'échapper après tout et il avait quelques emplettes à faire et des personnes à contacter. Ce ne fut d'ailleurs que le lendemain aux environs de 7h qu'il retourna à son appartement pour retrouver Rachele Florenza toujours suspendue dans la même position qu'à son départ.

« Alors, on a bien dormi, princesse ? »
« Modifié: jeudi 24 janvier 2019, 19:32:17 par Arlan Solis »
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 3 samedi 26 janvier 2019, 12:05:37

Rachele se réveille d'un sommeil douloureux, la nausée toujours profondément chevillée au ventre, le monde tourne autour d'elle à mesure qu'elle reprend ses esprits.
Ses beaux yeux papillonnent et quittent peu à peu leur position révulsés, ce qui lui donne pour la première fois un air vulnérable et séduisant.

L'enseignant peut alors constater la beauté stupéfiante de la Sicilienne. Ses traits sont parfait, ses cils longs et délicats, ses lèvres, généreuses et dessinés pour embrasser un sexe. Quand à son corps, il est à ce damner, ses courbes sont splendides, ses seins sont deux superbes melons dressés et droit, ses hanches conçu pour être prises en main et fessés avec brutalité. Tout ce qui compose Dons Florenza est un appel au viol.

-La sieste est terminé, on se réveille.

Elle revient finalement à elle. Réalisant qu'elle est attachée, elle ne cherche même pas à répondre à son geôlier. Elle se débat frénétiquement et tire sur ses menottes dans l'espoir de faire glisser ses poignets hors des courroies de cuir. Mais en vain, elle fini par se fatiguer et adresse finalement un regard à Arlan.

- Je pense qu'on peut se tutoyer vu comme notre premier rendez-vous s'est bien passé. Inutile également de te faire des menaces. Tu sais que je n'ai aucune réticence à me salir les mains. D'ailleurs, en parlant de couple. Beaucoup aiment les sextapes, non ? Toi aussi à ce que j'ai cru comprendre. Alors dans l'intention de te faire plaisir...

Avant que l'étranger ne continue, la Sicilienne retrouve sa contenance et son calme et lui répond.

- Je ne tutoie que mes amis et les membres de ma Famille.

L'écran s'allume et révèle à Rachele le spectacle de sa propre personne, filmée en direct, sous tout les angles.

- Souris, tu seras la vedette de ton propre long métrage.

La mafieuse ne se laisse pas intimider par le jeu de cet homme qu'elle crois être un mercenaire ou un ronin au service d'une famille Yakuza. Intimidations, mises en scènes, ce sont ses propres méthodes et elle les connait tres bien. Une fois de plus, elle pense pouvoir retourner le jeu à son avantage pour gagner la partie. Après tout, tous les hommes ont un prix...

- Je ne vouvoie que ceux avec qui je suis en affaires, alors je vais vous vouvoyer, parce que j'ai une offre à vous faire, une offre que vous ne pourrez pas refu... mais que faire vous ?

Dit elle en le voyant se retourner, se déshabiller et quitter la pièce. Quelques instants plus tard le bruit d'une douche lui parvient d'un peu plus loin. Rachele dispose de quelques minutes et elle les met immédiatement à profit.
Elle scrute la pièce et examine sa disposition avec soin. Un appartement, vraisemblablement chamboulé à la va vite pour installer tout ça. Même pas un lieu dédié à l'emprisonnement et à la torture de ses ennemis. Tout cela pu l'amateurisme à plein nez, ce qui rassure un peu Rachele, les professionnel de son métier ne commettent pas d'erreurs, alors que les néofites...

Elle commence à secouer son épaisse chevelure, la première chose a fouiller scrupuleusement chez une femme. Mais Arlan n'est pas un maître dans l'art du kidnapping et Rachele s'est entraîné toute sa vie pour le cas où une telle chose lui arriverait. Après quelques mouvements de tête, une petite mèche, habillement dissimulée sous sa nuque se détache et vole vers sa bouche. La mafieuse l' attrape entre les dents et en tire une petite épingle à cheveux.

Elle lève le visage vers ses mains, menottés au plafond, ajuste son angle de vision et crache l'épingle entre ses doigts. Elle la rattrape avec une habileté féline et commence à triturer la serrure. Mais son ravisseur fini sa douche avant qu'elle ne réussisse à se libérer. Elle ferme alors le poing sur l'objet de son salut et fait comme si de rien n'était.

-Tu as été sage ? J'espère que tu l'as été et que tu le resteras car c'est de ton comportement que dépendra ton traitement. J'aurais bien voulu te tenir compagnie mais j'ai mieux à faire alors tu ne m'en voudras pas

- Écoutez, j'ai énormément d'argent, des contacts dans tous les milieux, je peux réaliser vos rêves les plus fous si vous acceptez de faire du business avec moi. Je suis prête à vous payer le triple de ce qu'on vous paie déjà, sans compter le reste: renommé, pouvoir, filles, tout ce que vous voudrez.


Mais son ravisseur ne l'écoute pas. Il se contente de partir sans même lui répondre. Tans mieux se dit elle, cela lui laisse plus de temps pour de libérer. Elle recommence alors à jouer avec la serrure de ses menottes en priant lieu qu'elle y parvienne à temps.

--- Le lendemain matin, 7 heures ---

Rachele à passé toute la nuit à essayer de se libérer mais n'a réussi à libérer qu'une seule main, seulement quelques minutes avant que Arlan ne revienne. C'est une bien maigre réussite mais elle doit s en contenter, elle entend qu'il arrive...

Elle reprend sa position et fait semblant d avoir toujours la main gauche attachée. Elle n'aura qu'une seule chance, une seule...

- Alors, on a bien dormi, princesse ?

Lui dit l'homme décidément bien désinvolte. Elle ne lui répond pas, garde la tête baissée et attend qu'il approche à sa porté. Et au moment où il arrive devant elle, elle lâche subitement sa main gauche de la menotte, ferme le poing pour ne laisser dépasser que le pli du pouce et le frappe de toutes ses forces en pleine tampe.

Le coup est d'une violence et d'une précision dévastatrice. Il aurait probablement assommé ou même tué un homme normal sur le coup. Mais Arlan n'est pas un homme normal...

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 4 samedi 26 janvier 2019, 15:44:13

Alors qu'il s'approcha de Rachele pour voir dans quel état elle se trouvait après cette première nuit passée dans son nouveau chez elle, la tête de l'enseigna fut propulsée en arrière par un violent choc. Au point lâcher un grognemment de douleur : « Urrrgh ! »
La femme avait clairement réussi à se libérer de ses liens et avait décidé de riposter tant bien que mal. Seule sa main gauche était libre et elle venait de faire un peu d'exercice au contact du crâne d'Arlan qui l'avait senti passer.

« Ce n'est pas une princesse mais une tigresse que nous avons là. Bien, bien... C'est probablement mieux ainsi vu ce que j'avais prévu de faire. »

Comme si de rien n'était il posa la paume de sa main sur la plaie que venait de lui faire la mafieuse. La blessure était superficielle en dépit de la quantité massive de sang qui coulait sur son visage. Certaines parties du visage sont propices à des saignements des plus spectaculaires. Il suffit de voir certains combats de boxe pour vérifier la chose. La douleur était vive mais supportable. Ce n'était rien du tout comparé aux hématomes et courtabures que ses ennemis lui offrent généreusement à chaque chasse contre des créatures surnaturelles. Comme des souvenirs qui lui resteront gravé dans sa chair jusqu'à sa mort.

Le visage en sang et il s'approcha de Rachele avant de saisir sa main gauche. Le petit doigt précisément avant de le briser d'un coup sec. Avant d'en faire de même avec le suivant. Ne portant aucun intérêt aux cris de douleur qui résonnaient dans ses tympans à quelques centimètres de ses oreilles.

« Pour être franc avec toi j'aime les femmes de caractères. Puis perdre un peu de sang n'a jamas tué personne. Je devrais presque te remercier car je n'étais pas encore complètement réveillé. »

Sans crier gare il attrapa la longue chevelure brune de sa captive avant de l'embrasser. Rapidement son propre sang se mélangea à leurs lèvres et leur salive respective. Histoire de lui faire goûter aux conséquences de ses propres actions et lui prouver que cela ne l'affectait pas une seconde. L'homme ignorait comment Rachele était parvenue à se libérer et cela ne le perturbait pas un seul instant. On ne pouvait lire aucune inquiétude ou frustration sur son visage.

« Pfouuu... » L'enseignant libéra les lèvres de Rachele tout en gardant une main sur son propre genou afin de se relèver plus facilement. Même si il faisait bonne figure devant elle le choc l'avait affecté. Surtout après une soirée aussi animée que la précédente. Mais hors de question pour lui de prendre du retard sur son plan.



La mafieuse italienne était toujours menottée au sol et au plafond. A la seule différence que ses liens en cuirs avaient cédées leur place à des menottes en acier qui couvraient la totalité de ses poignets. Voilà ce qui arrive quand on cède à ses pulsions. Ses deux doigts étaient bandées autour d'une petite plaque de métal pour les garder fixes le temps qu'ils guérissent.

« Toute cette dépense d'énergie a dû te donner faim. Et soif surtout. L'être humain ne peut survivre dans s'hydrater régulièrement. C'est pour cette raison que je t'ai acheté ceci. »

L'homme se mit alors à fouiller dans un sac plastique pour y récupérer un objet plat et rond qu'il jeta aux genoux de Rachele. Il s'agissait d'une gamelle pour chien avec le nom de la jeune femme inscrit dessus en lettre dorées. Sûrement une petite attention pour la provoquer et l'humilier d'avantage.

« Ton coup m'a bien remué et je ne suis pas un grand adepte des médocs. Alors je vais faire d'une pierre deux coups et te donnant à boire tout en me détendant. Je te conseille de réagir vite sinon tu devras attendre ce soir pour t'hydrater de nouveau. »

Là il dézippa sa braguette pour sortir sa verge qui était au repos. Son sexe mesurait bien 20cm et ne semblait pas être sous l'effet de l'excitation. Alors de quoi pouvait-il bien s'agir ? La main droite maintenait le gros morceau de viande alors que la gauche gardait la braguette ouverte quand un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres. Avant qu'un liquide en fasse autant de son urètre. Le salaud ne comptait pas lui jouir dessus mais lui pisser au visage. Rachele tentait de gesticuler dans tous les sens pour éviter de se prendre son urine au visage mais ses actions n'allaient pas arranger son état. La pisse coulait partout sur elle, à commencer par ses cheveux. Coulant jusqu'entre ses vêtements en lambeaux pour souiller sa belle peau.

« Je sais que les chats préfèrent le lait. Mais tu seras d'accord avec moi sur le fait que tu n'as rien pour le mériter. Aaaaah ! Ca fait du bien de se soulager la vessie... J'espère que l'odeur ne te dérangera pas. Car tu vas la conserver un moment. En tout cas ça fera une super scène pour ton film. N'oublie pas que tu es filmée en permanence. »

L'urine continua de doucher la belle mafieuse pendant quarante bonnes secondes de suite. Le liquide qui n'avait pas trouvé refuge sur son visage, ses cheveux ou ses habits avait pénétré la moquette ou rempli un bon tier de la gamelle. Une gamelle inaccessible à Rachele à cause de ses chaînes par ailleurs. Sa présence était juste là pour le côté psychologique car il voulait qu'elle termine par le supplier de la laisser en avaler son contenu à un moment ou à un autre.

« Bon, c'est pas tout ça mais j'ai un travail, moi. Tout le monde ne reste pas assis le cul vissé sur une chaise à attendre que ses sbires bossent à sa place. » Alors qu'il se dirigeait vers la porte pour sortir il s'arrêta brutalement avant de se retourner vers sa captive. « Quel idiot, j'ai failli oublier ! Contrairement à cette nuit quelqu'un te surveillera grâce à un accès en temps réel aux caméras. Je te suggère donc d'être très sage en attendant mon retour comme un gentil animal de compagnie. Sauf si tu aimes les punitions... Mais je te le déconseille sérieusement car ton surveillant n'est pas aussi patient et attentionné que moi. »

Il claqua alors la porte derrière lui en allant au lycée de Mishima pour dispenser ses cours comme si de rien n'était.
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 5 lundi 28 janvier 2019, 21:29:52

Quand le premier doigt de Rachele craque entre ceux d'Arlan, elle étouffe un grognement de douleur et lui lance un regard plein de haine et de mépris. Elle le regarde droit dans les yeux pour lui faire clairement comprendre qu'elle n'a pas peur, qu'elle est forte et fière.

Quand il lui brise le second doigt, elle retient un petit cris de douleur, délicat et sexy, mais ne le quitte à aucun moment des yeux. Pour toute réponse, elle lui crache au visage. La douleur de ses extrémités cassé venant s'ajouter à celle de plus en plus insupportable de ses crampes. Cette position  est en train de la rendre folle, mais elle tient bon, comme l'à dit son geôlier, elle est filmée et elle doit rester forte, on ne doit pas la voir faiblir.

Au moment où il saisit sa chevelure et coiffe ses lèvres avec les siennes, elle écarquille les yeux de surprise et pousse un véritable grondement de tigresse qui remonte du fond de sa gorge pour mourir dans sa bouche prisonnière.  Les chaînes a ses chevilles grincent violemment, faisant comprendre à Arlan qu'elle a tenté de lui remonter son genou dans les parties, mais les menottes ont tenu bon.

Tout son corps convulse et se contracte pour échapper à ce baiser sanglant mais les attachent ne laissent pas à Rachele l'opportunité de se défendre. Finalement, sa fureur atteint son paroxysme et elle le mord violemment à la lèvre inférieure. Quand le baiser cesse, elle crache par terre et lui hurle une insulte en italien. La jeune mafieuse est furibonde et semble avoir compris que son ravisseur n'a pas envi de négocier...

--- Un peu plus tard ---

Rachele regarde la gamelle que Arlan lui à jeté à terre puis lui lance un regard plein de mépris. Elle n'est plus que morgue et rage contenue en sa présence et compte vendre sa peau au prix fort.

- Tu te trouve très inventif j'imagine... Tu crois que tu es le premier à la faire celle là ? Tsss... amateur... Tu n'imagine pas combien de petites putes revèches j'ai réussi à briser sans leur casser le moindre os... Tu n'es qu'une misérable brute sans sophistication...

Dit elle pendant qu'il ouvre sa braguette. Rachele sait ce qu'il va faire, elle avale sa salive douloureusement et retient ses larmes de toutes ses forces. Elle va devoir trouver le courage en elle de ne pas hurler, de ne pas pleurer.

Quand finalement l'inconnu pousse un soupir de soulagement pendant que se vide sa vessie, Rachele serre les dents et baisse la tête, figée dans un instant d'horreur qui ne semble jamais prendre fin. Arlan remarque que pour ne pas se débattre ou montrer sa faiblesse et son dégoût, la jeune femme bouge volontairement ses doigts cassé pour que la douleur la détourne de ce moment d'humiliation. Qui que soit la sicilienne, elle a appris à souffrir et à subir, peut être même à t'elle un jour été une de ces femmes, ces esclaves sexuelles qui peuplent son club.

Jusqu'à ce qu'il finisse, elle reste muette et rigide. À ses yeux, rien ne compte plus que le courage et la force qu'elle affiche sur ces foutus images enregistré. Rachele se promet que si elle survit à cet homme, elle ne laissera pas cette vidéo briser sa réputation.

Quand il quitte la pièce, Rachele rabat ses cheveux devant son visage d'un brusque mouvement de tête et pousse un long grognement de rage entre ses dents, se promettant de lui réserver un sort pire que la mort quand elle se sera sortie de là.

La journée s'écoule avec lenteur, chaque heure la faisant de plus en plus souffrir de ses muscles étiré. La souffrance est telle qu'elle ne peut trouver le sommeil, même l'odeur fétide de l'urine ne parvient pas à lui faire oublier ses crampes. Tremblante, ses jambes attaché bien écarté et ses poignets lié ensemble au plafond lui donne l'aspect d'une esclave de harem. Quand le crépuscule point finalement, de lourdes cernes sombre entourent ses yeux et donne l'impression qu'elle s'est maquillée dans un style rock. Même ainsi, elle reste absolument splendide, comme si rien ne pouvait détruire sa "superbe".
« Modifié: mardi 29 janvier 2019, 14:29:10 par Rachele Florenza »

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 6 mercredi 30 janvier 2019, 12:24:54

En dépit du fait d'avoir une femme aussi dangereuse et puissante que Rachele Florenza isolée et attachée dans son appartement Arlan partit donner ses cours comme si de rien n'était. Le kidnapping et la séquestration ne sont pas les loisirs de prédilection de l'homme. C'était même la première fois qu'il s'adonait à ce genre de pratique... sur un être humain. Car en qualité de chasseur de créatures étranges il lui arrivait régulièrement de poser des pièges pour attirer et emprisonner des proies. Soit pour s'en débarrasser immédiatement, soit pour leur soutirer des informations concernant le reste de leur groupe ou sur les leurs victimes.

Comme souvent ces derniers jours la classe à laquelle faisait partie Akihina. La disparition soudaine de leur camarade et amie continuait de perturber l'avancée des cours en plus du quotidien de certaines élèves qui avaient peur de se déplacer seules. Le climat particulier de Mishima et de Seikusu n'avait jamais été des plus sécurisant pour la gente féminine. Alors après ce crime monstrueux...

« Sensei, vous avez vu ? Aux infos ils disent que l'homme qui s'est attaqué à Akihina-san a disparu. Parait même qu'il y a eu des bagarres dans un club ou un truc du genre. » La question provenait de Kyoko, le boute-en-train de la classe et aussi une bonne amie d'Akihina. La troisième fille du trio qu'elles formaient se nommait Nanako. Une lycéenne connue pour son côté tête en l'air et d'avoir la mauvaise habitude de materner les autres. Un mélange entre une seconde maman et une grande soeur couveuse. Les deux étaient encore bouleversées par les évènements récents et la recrudescence de violence dans les rues de Seikusu.

La disparition de Rachele et la mort de tous ses sbires restait un mystère pour la police ainsi que les partenaires ou rivaux de la sicilienne. Personne ne savait ce qu'il s'était passé ce soir là et certains formaient des alliances en urgence alors que les autres décidaient de recouvrir à la manière forte pour s'emparer des territoires et des biens de la femme alors que son corps était encore chaud. Et en vie d'ailleurs. Très peu étaient ceux qui se renseignaient sur l'endroit où elle pouvait se trouver actuellement. Les criminels font rarement dans le sentimental après tout. La peur guidait plus leurs gestes que leur bonté d'âme étant donné qu'un soldat est souvent sacrifié lorsque leur chef n'est plus de ce monde ou a décidé de fuir pour sauver sa peau. Qui irait recruter un homme qui ne vous a jamais été fidèle auparavant et qui a participé à la perte de vos profits ?

« Oui, la police enquête actuellement à ce sujet. Je tiens d'ailleurs à revenir sur vos déplacements à la sortie des cours. Plusieurs parents d'élèves se sont proposés pour faire du covoiturage et vous déposer chez vous si vous le souhaitez. Mon but n'est pas de vous alarmer, mais les rues ne sont pas sûres en ce moment.
- Grave ! L'autre jour en rentrant chez moi j'ai vu des types sa bastonner !
- J'étais là ! L'un d'eux avait un pistolet. J'ai trop flipper !
- Dans ce genre de situation partez en courant sans réfléchir. Laissez les adultes contacter la police. Ne prenez aucun risque.
- Oui ! (tous)
- Je vous souhaite en tout cas de profiter des vacances qui commencent ce soir pour vous changer les idées. Changer de décor. »


Cela leur demandera du temps pour retrouver confiance et faire leur deuil. Peut-être qu'Arlan pourra les aider dans le second cas un jour. Mais pas tout de suite. Il avait d'autres plans prévus pour Rachele. Heureusement les vacances scolaires leur permettront de passer à autre chose temporairement tout en laisser le temps à Arlan d'avancer de son côté à préparer Rachele qui devra rendre des comptes le moment venu envers les gens qu'elle a blessés par ses actes.
La journée de cours se termina comme d'habitude et l'enseignant fit comme d'habitude en passant par la salle des professeurs pour revoir certaines notes et des copies tout en saluant ses collègues avant de s'en aller.



Il était presque 20h quand Arlan retourna à son appartement pour trouver une Rachele épuisée. Le soleil était en train de se coucher, impregnant tout l'appartement d'une lumière cramoisie. Le reflet des rayons du soleil éblouissaient la chevelure en bataille de la sicilienne qui n'en menait plus large sur le moment. Aussi farouche qu'elle pouvait l'être les lois de la physique et du corps humain avaient eu partiellement raison d'elle. Rachele n'était qu'une humaine lambda. Dénuée de tout pouvoir comparé aux ESPer ou autres détenteurs de pouvoirs occultes.

Sauf qu'avant de rentrer chez lui l'enseignant l'enseignant rencontra un homme qui était venu lui livrer un puissant somnifère. Le genre à être indétectable et assez puissant pour faire effet sur n'importe qui, humain comme créature. L'idée de faire appel à son clan pour obtenir ce genre de poudre lui est venu en repensant à la malette pleine de drogue trouvée dans le bureau de Rachele. On entend souvent dire aux chef d'organisation criminelle de ne jamais consommer les produits destinés à la vente. Mais quiquonque a vu Scarface au moins une fois dans sa vie doutera de la retenue d'un boss a ne pas trouver des moyens de se repoudrer le nez ailleurs. Ou de disposer de sa propre réserve.

Son premier geste en arrivant chez lui fut de se rendre dans la cuisine pour préparer à manger. L'odeur nauséabonde qui régnait sur les lieux ne le perturbait pas plus que ça. Elle n'avait rien d'agréable après tout. Mais ce n'était rien comparé à celle de cadavres en décompositions qu'on pouvait trouver dans une grotte isolée en montagne qui sert de nid à des monstres. Après une petite vingtaine de minutes, il rejoigna Rachele qui n'avait pas bougée d'un centimètre depuis son retour. Arlan tenait à la main une assiette de riz au boeuf avec une cuillère coincée dans la nourriture pour ne pas qu'elle tombe. Afin de lui défaire la chaîne qui maintenait les mains en l'air de la sicilienne il déposa l'assiette un peu plus loin sur le canapé qui était toujours disposé sans soin pour faire de la place.

« Tu as été sage, c'est bien. Inutile d'avoir peur, je ne compte pas t'empoisonner. Après avoir mangé un peu je te laisserai te reposer et dormir un peu car tu as une sale mine. Un brin de toilette ne serait d'ailleurs pas du luxe. Mais plus tard... »

Les bras de Rachele tombèrent alors comme attirés par la gravité uniquement. Ses forces l'ayant abandonnées, l'ayant trahies pour s'offrir à la fatigue mentale et musculaire après les évènements dont elle fut victimes ces deux derniers jours. Enfin, sa fatigue mentale ne semblait pas si inexistante que ça car elle ne perdit pas une occasion de riposter du mieux qu'elle pouvait pour emmerder son kidnappeur. Ce dernier réussit pourtant à lui faire avaler la moitié de son assiette dont une partie termina sur le sol. Recrachée par Rachel qui avait du mal à avaler correctement.

Il ne fallut alors pas longtemps pour que Rachele succombe à l'effet de la poudre soporifique d'Arlan. Tombant dans un long et profond sommeil favorisé par son épuisement. Sans perdre une seconde l'enseignant récupéra son smartphone de sa poche pour faire venir trois personnes qui se mirent à libérer et déplacer Rachele jusqu'à une camionette.



Une lumière brillante venait éclairer l'appartement à travers les immenses fenêtres. Le premier son entendu par Rachele fut celui des cliquettis de ses menottes qui bloquaient ses mains. A la seule différence qu'elles étaient fixées au sol cette fois. Rien ne semblait avoir changé au sein de l'appartement depuis la veille en dehors de ce détail. La tâche d'urine au sol, la gamelle, l'odeur... Non, l'odeur ne devait plus la déranger après avoir passé des heures à la respirer.

« Coucou ma be-... Urgh, non, tu as une tête effrayante. Tu dois te sentir mieux après cette bonne nuit de sommeil. Par contre, désolé de te l'apprendre mais tu ronfles.
Hop ! Viens, on va faire un brin de toilette.
»


Arlan la saisit par le bras après avoir détâché ses menottes des chaînes pour l'emmener dans la salle de bain. Sur place il la libéra de ses menottes, laissant apparraître de vilaines marques sur ses jointures. Et sans un mot il la poussa dans la douche avant de lui arracher ses habits qui étaient en lambeaux alors qu'il gardait les siens.
Du savon, du gel douche, du shampoing et d'autres produits d'hygiène étaient disposés sur les étagères en plastiques fixées au mur de la douche. Arlan attrapa le gel douche en premier qu'il retourna pour déverser le contenu sur les épaules de Rachele avant de commencer à lui frotter la peau pour la laver. Doucement, presque avec une certaine tendresse. Avant se passer sa main gauche sur le gros sein ferme et galbé de l'italienne sans pour autant se lancer dans des attouchements pervers ou visant à exciter la jeune femme. Son but était était clairement de la laver... Enfin, reste à voir si il agira de la même façon en arrivant plus bas.
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 7 vendredi 01 février 2019, 09:10:03

Quand Arlan revient enfin, Rachele est au fond d'un gouffre de douleur insupportable. Ses bras et ses jambes, soumises à de longues heures d'écartèlement la font tant souffrir qu'elle a l'impression qu'on les lui a arrachées comme les ailes d'une mouche. Incapable de dormir, elle balance la tête d'avant en arrière, le regard tantôt présent, tantôt absent.

Au moment où le professeur lui détache les poignets, elle s'effondre en poussant un petit cri de douleur. Ses tendons distendus lui font un mal de chien, au point qu'elle recroqueville ses bras contre sa poitrine les poings fermés. Quand son ravisseur lui adresse de nouveau la parole et lui tend un repas, elle parvient à marmonner un "va te faire foutre" avant de reposer le front contre la moquette souillée. Ses membres sont si endoloris et courbaturés qu'elle ne parvient même pas s'alimenter toute seule, Arlan est contraint de l'aider comme s'il nourrissait une enfant. Après quelques bouchées, la jeune femme papillonne des cils, regarde son geôlier d'un air à la fois hagard et surpris, avant que ses yeux ne roulent lentement dans ses orbites...


--- --- ---


Rachele reprend connaissance toujours allongée au sol, encore grogui et vaseuse, sa tête continue de tourner et les vertiges lui font remercier le ciel de se trouver allongée par terre.

Le fil de ses pensées lui revient bribe par bribe, mais le puissant somnifère que lui a fait avaler Arlan la tient encore dans un état de conscience relative, ou le rêve se mêle à la réalité. Ainsi, quand il la saisit par son bras et qu'elle pousse un grognement de douleur, il remarque qu'il la manipule sans peine. De toute évidence, la jeune femme ne doit pas consommer ce qu'elle vend, sans quoi elle aurait été plus résistante et moins désemparée par l'effet du narcotique.

Quand il la traîne vers la douche, la jeune femme avance courbée, presque à genou tant ses articulations lui font mal. Quand Arlan la pousse à l'intérieur, elle s'effondre contre le sol froid et reste ainsi, à demi-assise, à demi-allongée, dodelinant de la tête de droite à gauche dans un effort désespéré pour revenir à elle.

Quand il lui arrache ses vêtements, elle sursaute faiblement et lui lâche un petit : "non... pas ça" de sa voix épuisé et absente. Elle essaie de retenir les quelques lambeaux qui cachent encore ses seins et sa vertu, mais elle n'a plus aucune force sans les bras et se retrouve vite entièrement nue. Le corps de la jeune mafieuse est absolument parfait, sculptural, généreux, sensuel, une véritable aude a la féminité exacerbée et au sexe.

Quand Arlan se saisit du savon et commence a la laver, la jeune femme essaie de le repousser en gémissant des protestations épuisées.

-N... non... ne... me touchez pas... ne me regardez pas... pitié...

Mais le ravisseur est bien trop fort et elle bien trop ensuquée pour lui résister, Arlan parvient sans peine à passer ses doigts couverts de savon sur la peau délicate et soyeuse de la jeune femme. Il remarque alors de petits détails que ma robe et le maquillage de Rachele dissimulaient jusque-là. Autour de son cou et de ses poignets, la jeune femme porte déjà les stigmates d'un collier d'esclave et de menottes. Sur son dos, ses seins et le dessous de ses pieds, elle porte de longues zébrures plus claires, d'ancienne traces de coups de fouet. À l'intérieur de ses bras, dans le pli de ses coudes et à l'endroit où ses cuisses se touchent et où la peau est la plus fine, Arlan remarque d'innombrables traces de piqûres.

Quand il passe les doigts sur ses tétons, la jeune femme ne peut retenir un gémissement de plaisir. Elle essaie de chasser sa main pour cacher sa sensibilisé exacerbée, mais en vain. En manipulant les extrémités les plus sensibles de ses seins, Arlan sent que sa prisonnière porte également de petites cicatrices sur ceux-ci, laissé sans nul doute par des anneaux. Tous ces indices ne mènent qu'à une seule vérité, la jeune marraine était elle-même une esclave sexuelle. Une de ces pauvres ado que l'on tient en laisse et que l'on prostitue en les maintenant dans un cycle de viol et de camisole chimique.

Pour devenir la jeune femme qu'elle est devenue aujourd'hui, elle a dû surmonter ses addictions et sa nymphomanie pour se reconstruire mentalement. Mais ce genre de passé ne s'oublie jamais... et la réaction de la jeune femme au contact des doigts d Arlan sur sa poitrine en dit long sur sa stabilité sexuelle.

À mesure qu'il descend vers son ventre et ses hanches délicates, elle pousse de nouveaux petits gémissements et pose ses mains sur celles d'Arlan tantôt pour les repousser tantôt, pour les guider ? Peut être, la jeune femme est un état presque second dans lequel ses instincts et son ancienne nature semblent ressurgir.

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 8 lundi 04 février 2019, 14:24:29

Contre toute attente la scéance de nettoyage semblait presque virer à une session de préliminaires. Pourtant son but n'était en aucun cas d'abuser d'elle. Ou pas à l'heure actuelle. La vengeance est quelque chose qui est planifiée et exploitée sur le long terme. Surtout dans un cas comme celui-ci. Violer et tuer une femme serait trop tendre si on veut la faire payer au centuple le calvaire qu'elle a fait endurer à une personne innocente. Nous étions loin de la vendetta personnelle et rapide. Si la sicilienne venait de détruire l'avenir prometteur d'Akihina alors il était parfaitement normal qu'elle le paye avant d'avoir une chance de se repentir.

Outre le sexe de nombreux outils sont disponibles pour un être humain désirant en briser ou en remodeler un autre. Pour le moment Arlan désirait la rendre plus présentable après lui avoir montré qu'il n'était pas du genre à plaisanter ou faire dans la demie mesure. Et pour cela il fallait passer par la case hygiène car l'enseignant l'avait laissé dans un sale état depuis le jour de son kidnapping. Une fois propre, l'étape suivante était de la briser petit à petit mentalement, de façon subtile mais inplacable. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve au pied du mur et que la vengeance puisse enfin prendre forme d'un point de vue physique. Un mélange des deux pouvait également être possible.

C'était donc armé de ses mains enduites de gel douche qu'il attaqua le corps de Rachele qui réagissait de façon excessive à ses simples gestes. Le simple contact du bout de ses doigts sur les tétons de la jeune femme la faisait sursauter. Couiner de façon sensuelle.

« Mademoiselle est très sensible. Ou alors je suis plus doué que je le croyais. »

Plus il progressait sur les différentes parties de l'anatomie de Rachele et plus il découvrait de blessures, de marques, de cicatrices provenant de longs sévices qui ont forcément duré des mois, voir des années. Comment une personne qui a traversé ce genre d'épreuves à pu envoyer ses sbires faire subir la même chose à d'autres femmes ? Dans le but de garder le contrôle et penser que passer de l'autre côté lui permettrait de garder sa santé mentale intacte ?

Les deux mains de l'homme délaissèrent les tétons qui pointaient si fort qu'ils auraient presque pu tomber comme le feraient des fruits mûrs. Derrière ses gestes et ses gémissements retenus se cachait une excitation évidente. Les paluches d'Arlan glissaient sur chaque centimètre de peau du corps de Rachele pour y laisser autant de mousse que possible. N'oublions pas que son rôle était de la laver après tout. Sauf que lorsque sa main droite arriva sur sa chute de rein... puis son parfait petit cul rebondi et ferme, la femme sursauta.

« Tout doux ! Je n'ai encore rien fait pourtant. »

L'autre main de l'enseignant tenait la mafieuse par le ventre alors que la première lui malaxait avec poigne chaque fesse tout en marquant quelques pauses pour se remettre à les caresser afin de les faire mousser par le gel douche. Les tentatives visant à repousser son agresseur n'étaient pas efficaces un seul instant car la fatigue et l'excitation n'aidaient en rien. Et le coup de grâce, si on peut dire, arriva quand deux doigts vinrent se glisser dans sa croupe. Venant titiller au passage l'oeillet de la femme jusqu'à effleurer sa vulve qui n'était qu'à quelques centimètres de ses doigts à chaque fois qu'il les faisait aller et venir. Un contact léger et éphémère qui avait cairement de l'effet sur elle. Le bassin de la jeune femme ondulait au rythme des caresses de son tortionnaire.

« De toutes les nymphos que j'ai croisé, tu décroches la palme. Si tu veux jouir, pourquoi t'en priver ? »

Arlan s'essuya d'abord la main sur ses habits avant de s'asseoir sur le sol de la douche en compagnie de Rachele qu'il se mit à doigter de façon frénétique. Sans aucune douceur dans ses gestes. Se contentant de frotter et pincer le clitoris pendant une vingtaine de seconde. Puis quatre doigts vinrent s'enfoncer avec une facilité déconcertante dans la chatte de Rachele. L'entrée de sa vulve était très serrée et l'homme dû forcer le passage pour y entrer chaque phalange de chaque doigt. Sa main gauche occupée plus bas, la droite occupait la bouche de Rachelle où trois doigts suivaient le même modèle. Se frottant sur la langue humide et baveuse.

Même pas cinq minutes d'attaques répétées sur ces deux zones suffirent à provoquer un orgasme chez la mafieuse qui fut prise de spames violents. Se tordant sur elle-même alors qu'Arlan ne lâchait en rien ses mouvements, comme s'il cherchait à achever sa victime. C'est là que sans s'y attendre...

« Uuurrrrggh ! »

Une violente et soudaine douleur se fit sentir au niveau de sa tête. Au même endroit que la précédente.
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 9 mercredi 06 février 2019, 23:30:38

Au début, Rachele a du mal à réaliser ce qui lui arrive. La cabine de douche tourne autour d'elle et les mains de son agresseur la rendent de plus en plus folle de désir. Intérieurement, elle maudit son corps et son esprit si faibles, elle maudit son conditionnement d'esclave sexuelle qui l'a rendue si sensible aux moindres caresses. Une sensibilité si exacerbée et insoutenable qu'elle ne s'est pas laissé toucher par un homme depuis sa libération et sa cure de désintoxication. Depuis ce jour, jamais elle n'a flanché, jamais elle n'a craqué, prenant chaque jours à résister à ses désirs et ses additions comme une victoire de plus sur Jucio.

Et là, cet homme la refait plonger dans les abysses les plus profonds de ses faiblesses. Les narcotiques qu'il lui a fait ingérer rappellent à son corps le bien-être qu'ils provoquent. Ses mains, viriles et puissantes, lui rappellent celles de son oncle libidineux et le mélange indéfinissable de répugnance et de plaisir qui la faisait tant jouir.

Rapidement, l'homme comprend son émoi et décide d'en jouer. En le sentant s'asseoir derrière elle, Rachele pousse un nouveau petit "non" en essayant de repousser les mains d'Arlan. Mais elle n'en a pas la force, pire que cela, une partie d'elle-même qu'elle a toujours refoulée n'en a pas l'envie. Elle sent alors les doigts, longs et habiles du professeur, glisser sur son clitoris et le déloger de son petit capuchon de chaire. Des sueurs froides lui parcourent alors l'échine et sa peau se couvre de chair de poule malgré la chaleur de l'eau qui coule sur son corps. Involontairement, elle pousse un gémissement venant du plus profond de son ventre.

- Hoeu !

Sous ses doigts, Arlan sent de nouvelles petites cicatrices qu'il n'avait pas vu de prime abord sur le petit capuchon protecteur du clitoris de Rachele. Ce sont des petits points, comme si cette petite membrane de chaire avait été cousue il y a longtemps pour que le mont de Vénus de la jeune femme soit exposé en permanence, ce qui devait être un supplice de chaque instant et une source d'excitation constate. Le capuchon rétracté ainsi, le moindre frottement d'un sous-vêtement quelconque devait la rendre folle.

Folle comme elle devient maintenant qu'il frotte les doigts de plus en plus vite sur le petit bout de chaire gonflé de désir de la jeune femme. Elle se met à pousser des gémissements entrecoupés de suppliques, de petits "non" de petit "pas ça". Mais son corps est plus raisonnable que sa tête et déjà il se pâme, ses hanches se mettent à onduler doucement.

- Non... pitié jeMmmmm...

Sa dernière phrase se transforme elle aussi en long gémissement d'excitation quand les doigts d'Arlan viennent s'y engouffrer, elle ferme les yeux et lutte quelques instants avant de laisser ses lèvres se refermer sur ses phalanges comme si elle embrassait et prenait en bouche un phallus dressé.

À cet instant, les doigts d'Arlan s'enfoncent dans son intimité et achèvent sa raison.

- Mmmmm !

Gémit elle en se cambrant de plaisir. Instinctivement, elle se met à sucer son ennemi, comme on le lui a si bien appris quand elle était esclave. Ses mains cessent de vouloir chasser celles d'Arlan et cherchent langoureusement un objet auquel s'agripper pendant qu'il accélère la cadence et fait monter en elle les spasmes de l'orgasme...

Le sexe de la jeune femme est en feu, ses parois humides et musclées se referment implacablement sur les phalanges d'Arlan à la recherche de toujours plus de plaisir, toujours plus de jouissance. Plus il accélère ses allés retours, plus Rachele suce ses doigts avec avidité, gémissant de plus en plus fort, se cambrant de plus violemment.

Soudain, ses doigts se referment sur un objet. Dur, grand, une sorte de gros savon de Marseille vendu en cube dans les boutiques de matériel d'entretien. Au même instant, elle craque, dans un dernier gémissement étouffé de plaisir, elle jouit. Sa cyprine gicle sur les doigts d'Arlan pendant que le bras de Rachele se redresse avec la vigueur du désespoir pour frapper la tempe de son agresseur de toutes ses forces.

Son bourreau pousse un cri de douleur et s'effondre contre elle.

Tremblante, le corps mouillé luisant sous la lumière de la douche, la jeune femme prend quelques secondes pour retrouver ses esprits et le repousse en arrière. Il s'effondre mollement contre le sol, Rachele n'arrive pas à croire qu'elle a réussi à l'avoir, que le calvaire va prendre fin. Elle plaque ses mains, ses bras, et même ses seins contre le mur de la douche pour tenter de se relever douloureusement.

Son corps est encore tout endolori, elle a mal aux articulations, sa tête lui tourne et son sexe palpite avec violence encore tout excité du plaisir qu'elle vient de prendre. À cette constatation, Rachele rougit de honte et de colère. Elle pousse un grognement de colère pendant qu'elle pousse sur ses jambes et ses bras. Difficilement, elle parvient à se dresser au-dessus d'Arlan.

- Salaud... Salaud !

Répète t'elle en lui donnant un coup de pied en plein visage. Mais elle n'a presque plus de force, et le coup est presque comme une caresse du bout des orteils sur le visage du guerrier. Les jambes flageolantes, elle sort de la pièce, pas après pas, calculant chaque centimètre à parcourir, se tenant à chaque objet qui puisse servir d'appui. Elle a l'impression d'être ivre, mais elle ne peut pas s'arrêter, elle ne peut pas prendre le temps de se remettre. Tans pis si sa vulve dégouline encore de sa mouille et strie ses jambes, tans pis si elle est mouillée, elle doit partir, trouver de l'aide au plus vite. Il lu suffi de passer la porte de l'appartement, de quitter l'immeuble et d'arrêter la première voiture qu'elle croisera et se sera fini...

Encore quelques pas, enfin, elle atteint la porte de l'appartement. Elle tourne la poignée et exulte en découvrant que la serrure n'est pas fermée. Ce geôlier était finalement un bel amateur...

Elle réfléchit déjà à ce quelle va faire pour se venger, élaborant d'horribles sévices pour son kidnappeur et tout les gens qu'il aime, quand la porte de l'appartement s'ouvre sur l'obscurité. Rachele refuse d'y croire, pourtant la vérité est bien là, sous ses yeux. Elle n'est pas du tout tirée d'affaire, l'appartement n'était qu'un leurre ! Car ce n'est pas l'obscurité de la nuit qui lui fait face, mais celle d'un immense hangar fait de poutres et de grillages d'acier, uniquement éclairé par de petites ampoules qui diffuse une lueur jaune crasse sur des cages et des couloirs à perte de vue...

- Non...

S'apitoie telle, les larmes lui montant aux yeux. Non, ça aussi elle n'a pas le temps de le faire. Son ennemi peut se réveiller à tout moment et il va la pourchasser, ça ne fait aucun doute, cet endroit est un immense terrain de jeu et elle, en est le gibier...

Elle inspire profondément, ravale ses larmes et descend le vertigineux escalier de fer qui lui fait face d'un pas mal assuré, sans se rendre compte qu'elle laisse sur le sol des traces d'eau et de mouille. Arrivée en bas, elle a recouvré quelques forces et sa tête lui tourne moins, elle en profite pour presser le pas tout en de tenants toujours au grillage qui compose les murs du couloir.

L'endroit est un véritable labyrinthe dans lequel elle s'enfonce maladroitement. Les chemins partent dans tous les sens, elle est obligée de choisir son chemin au hasard dans l'espoir de tromper son poursuivant quand il reprendra ses esprits. Au bout d'un moment, elle entend des voies, des hommes sont en train de parler. Son sang se fige, son agresseur n'est pas un psychopathe isolé... Il y en a d'autres. Cet état de fait aurait fait sombrer n'importe quelle autre minette dans le désespoir, mais pas Rachele. Elle est "Max", "Donc Florenza" la plus crainte des chef de gang de la ville et elle ne se laissera violer et torturer sans combattre.

Elle s'approche à pas de loup des deux hommes en train de discuter devant une grande porte grillagée. "Bingo !" Se dit elle. Deux gardes armés devant une grosse porte, il s'agit probablement de la sortie. Ses pieds nus et humides sur le grillage du sol lui font mal, mais ne font en contrepartie aucun bruit. Et le reste de ses mouvements est ouvert par leur bavardage stupide. En quelques instants, elle franchi l'espace qui la sépare du premier garde. Sans un mot ou un bruit, elle saisit l'arme à la ceinture du premier, entoure son cou de son bras et braque le canon sur sa tempe.

Quand l'autre garde se retourne elle lui intime de se taire d'un simple geste. Lui faisant comprendre qu'au moindre bruit ou tentative, elle explosera la tête de son ami. L'homme obtempère, retire le pistolet de son étui et le dépose au sol. Rachele lui montre son trousseau de clés qui pend à sa ceinture, il le détache et le lui envoie, la mafieuse le rattrape au vol. D'un violent coup de poignet elle assomme le garde entre ses bras et braque l'autre pour qu'il ne face aucun geste.

- Vous avez de la chance tous les deux, alors ne la tente pas... Éloigne-toi de cette putain de porte et ferme ta gueule...

Elle voudrait les tuer, ce serait plus simple, mais un coup de feu signalerait automatiquement sa position et elle ne sait pas combien de gardes se cachent dans ce dédale. Elle attend donc que l'homme lui obéisse en le pointant de son arme, armant le chien pour lui montrer qu'elle ne plaisante pas. Le garde s'éloigne de la porte, Rachele le contourne avec lenteur en le regardant droit dans les yeux. Quand elle se retrouve dos à la porte, elle essai deux ou trois clefs avant de trouver celle qui permet d'ouvrir la serrure. Elle lance un grand sourire de triomphe à l'homme qui lui fait face et lui lance:

- Merci. Maintenant je me casse d'ici... un petit conseil, change de boulot, de pays, de planète même... parce que je vais revenir m'occuper de votre cas... très vite...

L'homme reste impassible et ne répond rien. Rachele franchit la porte, la referme derrière elle et casse la clef dans la serrure puis s'éloigne en pressant le pas. Au bout de plusieurs mètres elle s'attend à ce que l'homme resté en arrière donne l'alerte, mais rien. Le hangars reste silencieux. Profitant de cette bonne fortune, elle avance dans la pénombre d'un long couloir.

Quelques minutes plus tard, le garde assommé reprend ses esprit dans les bras de son camarade.

- Tu... tu ne l'as pas poursuivie ?

- Poursuivie ? T'es dingue ? Elle est entrée dans la cage du Phalen de Terra...
« Modifié: vendredi 08 février 2019, 15:28:06 par Rachele Florenza »

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 10 jeudi 14 février 2019, 17:07:24

« Uuurrrgh ! »

Les gémissements de douleur d'Arlan étaient à peine audible. Masqués par le son produit par l'eau qui continuait de couler depuis le pommeau accroché au mur. Ce liquide transparent et indolore au contact de la peau en emps normal lui piquait intensément car la blessure qu'elle lui avait infligée plus tôt venait de se rouvrir dans l'action. Très probablement un coup de chance étant donné qu'elle ne pouvait pas le voir et le viser efficacement dans son état. L'excitation de Rachele lui avait provoqué un orgasme et elle était loin d'avoir assez de force en elle pour infliger de sérieux dégats à qui que ce soit les mains nues. Même armées ceci dit... Et les seuls objets capable de blesser quelqu'un ne sont que des bouteilles ou un savon. Ce fut d'ailleurs le gros bloc de savon dont elle se servit pour se libérer de l'étreinte de son kidnappeur et... masseur si on peut dire.

« Je me doutais bien que je pourrais pas la laisser filer aussi facilement, mais la vache. Cette garce est parvenue à me toucher deux fois au même endroit. Bon... J'ai un peu de temps devant moi. »

Légèrement sonné par le coup qu'il venait d'encaisser et se tenant l'arcade avec la main, l'enseignant se releva en s'appuyant sur le mur de la douche. Le savon qui venait de s'écraser sur une partie de son visage était au sol dans un coin. Légèrement teinté de rouge sur un angle.
Le débit de l'eau diminua alors très rapidement. L'enseignant tourna le bouton pour tout fermer avant de récupérer une serviette dans une des armoirs et de commencer à s'essuyer en retirant ses habits petit à petit. Jusqu'à se retrouver complètement nu. Le visage fixe dans le miroir pour s'assurer que sa blessure n'était pas très grave.

« Où sont rangés les bandages déjà ? Ah, trouvé ! Me faut aussi... »

En temps normal n'importe quel kidnappeur partirait à la poursuite de sa proie immédiatement. Se moquant bien de sa blessure ou de ses habits trempés. Le calme dont faisait preuve l'homme était étrange, complètement à l'opposée de ce à quoi on pourrait s'attendre de lui dans pareille situation. Il prit pourtant le temps de refaire son bandage en changeant son pansement avant de retourner dans sa chambre pour se changer.

« Voilà qui est mieux. Ce serait con d'attraper un rhûme maintenant. »

Avant de quitter le dressing, son doigt pressa un bouton caché sous l'interrupteur qui sert à allumer celui-ci. Accompagné d'un petit son mécanique une étagère fit son apparition. Permettant à plusieurs armes d'apparaître, y compris le sabre de l'homme qui l'attrapa sans hésiter avant de rappuyer sur le bouton et de quitter le chambre.

« Je pense que j'ai tout. Ouais, ça devrait suffir. Un petit fruit pour la route et c'est tout bon. »

Une pomme fut alors attrapée d'un geste rapide et vif par l'enseignant qui croqua dedans en quittant l'appartement en sifflotant. Enfin... Le faux appartement. Si Arlan avait droguée Rachele la veille c'était dans le seul et unique but de la transporter sans qu'elle le sache dans une réplique construite dans une base cachée de son clan. Un lieu qui sert aux adeptes de venir s'y entraîner, s'y retrouver, s'y cacher ou stocker des marchandises. On pouvait trouver de nombreuses choses aussi étranges que surprenantes dans les bases cachées de son clan.

Le faux appartement y avait été construit plusieurs jours avant le kidnapping de Rachele. Après une mission dangereuse sur Terra, Arlan avait eu la chance de récupérer un artefact important pour le clan. Lui permettant d'obtenir certaines faveurs en retour. Son objectif était de briser la femme de façon subtile et lente. La vengeance rapide et brutale serait trop douce pour la sicilienne à ses yeux. Il voulait que celle-ci réussisse à quitter l'appartement pour se retrouver piégée ici. Qu'elle comprenne qu'aucune fuite ne lui serait permise, quoi qu'elle tente.

C'est donc en suivant les traces laissés derrière qu'il parvint à rapidement retrouver sa piste. Cette idiote était tombée dans un piège encore plus vicieux et retord que celui auquel avait pensé Arlan. Deux hommes se trouvaient devant ce qui servait de cage à une créature provenant de Terra. Un autre monde singulier peuplé de monstres aussi exotiques que dangereux pour certains. Le duo était légèrement paniqué, ne sachant que faire dans cette situation.

« Ryo, Jack ! Vous en tirez une tronche. Vous auriez pas croisé une nympho par hasard ?
- Aaah, Arlan ! Désolé de te dire ça, mais... Elle est entrée toute seule dans la cage du Phalen ! On n'a rien pu faire pour l'en empêcher, elle menaçait de buter Ryo.
- Cette bonne femme n'en rate jamais une visiblement.
- Pardon...
- C'est pas ta faute. Par contre vous avez ce qui faut pour calmer la bestiole ? Car si on l'abîme c'est le vieux qui risque de s'en prendre à nous dans la foulée.
- Ouais, attends ! On va chercher ça ! »


Grâce à ses pouvoirs, ce genre d'ennemi ne pouvait lui poser trop de problèmes. Sauf que la créature était ici pour être revendue à quelqu'un ou destinée à être exploitée pour X raisons. Dans les deux cas, Arlan ne pouvait pas foncer dans la cage tête baissée. Et puis, sait-on jamais. Peut-être que cette surprise l'aidera pour plus tard.
Compte fermé !

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 11 mardi 12 mars 2019, 15:21:55

Dans les ténèbres de l'étroit couloir de grillage rouillé, Rachele avance, son bras armé tendu vers l'avant tant pour se donner du courage que pour se détendre.

Pendant d'interminables minutes, elle marche droit devant elle, ignorant l'odeur de plus en plus prenante qui imprègne l'air et les murs. On dirait un étrange mélange de sueur animal et de pistil de fleur tropicale, comme de l' ibiscus ou une curieuse variété d' orchidée.

Soudain, son pied plonge dans une matière visqueuse, chaude et collante qui macule le sol. Elle tressaille de dégoût, pensant qu'elle a du mettre le pied dans les excréments d'un chien de garde. Puis elle baisse le regard et remarque avec surprise que ça n'en est pas...

En lieu et place de la matière fécale qu'elle s'était imaginé, elle découvre une glu de couleur blanc-beige qui tapisse intégralement le sol. Quand elle libère son pied, la matière résiste quelques instants et reste collé en finalement épais à ses orteils et à la plante de son pied, provoquant un bruit spongieux de succion. Rachele a un nouveau rictus de dégoût, elle regarde le couloir devant elle et prend une grande inspiration... Elle n'a pas le choix... Elle ne peut pas revenir sur ses pas... Elle va devoir avancer, les pieds dans cette boue immonde.

Elle crispe ses doigts sur la crosse de son 9mm et serre les mâchoires, puis elle avance à nouveau son pied. Il s'enfonce de nouveau dans la glu, provoquant un nouveau bruit répugnant. La mafieuse tente de fermer son esprit au contact de cette chose sur sa peau délicate et reprend son périple.

La progression est épuisante, Rachele a la sensation de marcher dans une épaisse couche de neige tant la boue beige ralenti ses mouvements et lui impose d'importants efforts pour lever une jambe puis l'autre. À chaque pas, elle fatigue un peu plus, à chaque mètre elle se sent un peu plus oppressée, mal à l'aise, comme si on l'observait depuis les ténèbres. Malgré la chaleur humide, Rachele frissonne, une nouvelle peur s'insinue dans son cœur, celle de l'inconnu, du noir, de ce quelque chose qui l'observe... Quelque part... Tout près d'elle...

Quelques mètres encore... La belle est à bout. Elle pousse un long soupire et tombe à genoux dans cette glu qui répugne tant, mais elle ne peut faire autrement, son corps est épuisé, ses muscles courbaturés lui font tellement mal.

- Respire Rachele... Reprend toi... Juste quelques instants... le temps de reprendre ton souffle et c'est reparti... Allé...

Un cri déchire le silence et les ténèbres du couloir. Celui-ci n'a rien d'humain, ni même d'animal, en tout cas aucun animal que Rachele connaisse. Instinctivement, elle relève le bras tenant le pistolet pour le pointer dans la direction du cri. Mais la glu semble devenir plus poisseuse, plus collante qu'elle ne l'était jusque-là et libérer sa main à moitié immergée lui demande un effort titanesque. À nouveau elle pointe son arme devant elle mais son bras tremble à cause de la fatigue, l'arme devient de plus en plus lourde, l'effort qu'elle a fait pour se libérer de la boue lui a ôté la force nécessaire pour garder le flingue braqué. Très vite, son bras armé retombe contre sa cuisse. C'est à ce moment que le Phalen décide de révéler sa présence...

Un puissant battement d'ailes résonne dans la pièce étroite au moment où une créature monstrueuse se détache du plafond obscur où il s'était tapi. Rachele pousse un hurlement d'horreur. La créature ressemble à un immense papillon mélangé de manière répugnante avec un insecte et un poulpe. Ses ailes sont de grandes membranes osseuses garnies de griffes, sa tête et son corps de céphalopode vomissent une batterie de tentacules qui gesticulent en direction de sa proie. Enfin, le bas de son corps est composé d'un hideux sac de peau beige duquel supur une substance cireuse et crasse. Deux énormes testicules palpitent à l'intérieur alors que trois monstrueux pénis tentaculaires glissent entre leurs plis pour venir pendre dans le vide.

Rachele hurle de nouveau et tente de lever son arme pour tirer sur le monstre qui lui fait face. Mais elle n'y arrive pas, quelque chose retient son bras. Horrifiée, elle quitte le monstre des yeux pour baisser son regard. La glu dans laquelle elle patauge depuis tout à l'heure à changé de couleur et de texture, elle semble plus gluante encore, incroyablement collante, sa couleur fait maintenant penser à la soie d'une araignée.

Elle pousse un troisième cri de terreur et pousse de toutes ses forces sur son bras pour le libérer et le dresser vers la bête. Mais il est déjà trop tard. Le Phalen à profité de ce cours instant pour se laisser tomber lourdement devant elle, à seulement quelques centimètres de ses cuisses embourbées. D'un geste souple et fulgurant, un des tentacules fend l'air et frappe la main de Rachele, le pistolet vol et atterri plusieurs mètres plus loin dans la boue avant de s'y enfoncer.

- Non ! Non ne me touche pas ! Ne m'approche pas !

Hurle t'elle en plongeant inconsciemment les mains dans la glu derrière elle pour reculer. Mais la matière graisseuse retient cette fois-ci ses mouvements et le moindre geste de fuite lui demande un effort incroyable. Le monstre la laisse ramper ainsi sur le dos pour qu'elle se fatigue. Ses yeux, deux grandes billes noires sans expression la fixe pendant qu'elle se débat désespérément et que ses derniers forces s'amenuisent.

Rachele parvient encore à faire quelques gestes de recule, arrachant inutilement ses mains et ses cuisses à l'emprise de la toile pour s'y coller de plus belle au geste suivant. Dans sa tentative de fuite, son regard terrifié voyage entre les étranges petits tentacules qui sortent de la tête du Phalen et les énormes apindices sexuels accrochés à son énorme sac palpitant.

- Non... non non non... pitié... non... Au secours... Par tout les saints...

Mais la bête reste sourde à ses suppliques. Elle se laisse lourdement tomber entre ses cuisses pour la surplomber de tout son corps, les tentacules qui lui servent de membres préhensiles se jettent alors sur elle et s'enroulent autour de ses bras et de ses jambes pour les lui immobiliser. Le contact de la créature est abject, visqueux, chaud et palpitant, comme une immense limace chitineuse. A cette sensation Rachele hurle de plus belle et recommence à se débattre, puisant dans les forces du désespoir.

Le Phalen encaisse quelques coups-de-poing en poussant un grognement de frustration, puis il fait serpenter ses tentacules cérébraux jusqu'à la tête de Rachele.

- Que... qu'es-ce que tu fais... non ! Lâche moi, n'approche pas de ma tête Noooon !

La belle mafieuse essaie de chasser les tentacules qui se rapprochent de son visage, mais d'autres viennent l'entraver dans ses mouvements. Après quelques gestes supplémentaires et l'effort titanesque qu'ils ont nécessité, la proie finie par ne plus pouvoir bouger. Le monstre ramène alors sa sacoche à semence entre les cuisses de Rachele qui  sent presser contre sa vulve, son anus, et même son urètre les trois pénis du Phalen.

- Nooooon je...

Les tentacules qui serpentaient sur sa tête et ses tempes s'enfoncent soudainement sous sa peau et dans ses oreilles. Sa vue d'obscurci et ses sensations augmentent soudainement à mesure qu'elle sent les tentacules s'enfoncer dans sa tête. Sans qu'elle sache pourquoi, la belle petite proie se sent détendue, presque bien même, elle a chaud, ses seins lui semblent plus lourd et incroyablement réceptifs à la bouche baveuse et tentaculaire qui se vautre dessus pour les lui sucer.

Elle essaie de garder les yeux ouverts, consciente que la monstruosité est en train de lui faire quelque chose qu'elle ne veux pas. Mais elle perd petit à petit le fil de ses pensées, elle commence à oublier ce qu'il se passe autour d'elle, pourquoi elle est ici, qui elle fuit, même qui elle est. Elle sait juste qu'elle est une femelle et que la saison des amours à commencé sur Terra. Elle s'est faite attraper par un mâle et il va la féconder maintenant pour qu'elle puisse pondre sa progéniture dans quelques jours, perpétuant ainsi le cycle de vie des Phalens.

Lentement, sa main gauche glisse du tentacule contre lequel elle luttait vers sa vulve. Devant celle-ci, déjà trempée et prête à recevoir la bite de son mâle dominant, l'énorme appendice sexuel du Phalen presse maladroitement pour s'enfoncer dans l'orifice trop petit de l'humaine. Subjugué par la volonté de la créature, l'esprit embrumé et contrôlé par ses sondes cérébrales, Rachele utilise ses doigts pour écarter ses lèvres vaginales et guider le pénis palpitant vers sa vertu. La queue de la bête s'enfonce alors en elle avec brutalité, arrachant à Rachele un petit cri de douleur. Pendant quelques secondes, elle revient à elle et réalise l'horreur de la situation. Elle essaie de se débattre pour dégager ce corps dur et étranger, mais la bête sort brutalement et s'enfonce à nouveau avec sauvagerie.

- Haaaa !! Non j...

Les tentacules s'enfoncent plus profondément dans sa matière grise et à nouveau son esprit plonge dans la demense. Elle est une femelle Phalen, elle doit satisfaire son mâle dominant, elle doit accueillir sa semence et perpétuer l'espèce...

Ses doigts guident alors le second appendice vers le minuscule trou de son urètre. Du bout du majeur, elle le lubrifie et le doigte pour l'élargir juste à temps pour qu'il puisse se faire remplir par un nouveau tentacule de chaire brune. Elle hurle de nouveau, mais cette fois-ci, le plaisir se mêle à la douleur. Elle se cambre maintenant et écarte les jambes avec langueur pour permettre à son mâle de trouver plus facilement le chemin qui mène à son dernier orifice encore libre et avide de sexe.

C'est à ce moment précis que le professeur arrive.


Il connaît le cycle et la méthode de reproduction des Phalen quand ils ont affaire à une femme d'une autre espèce. Ils contrôlent leur esprit pour les faire se prendre pour des femelles de leur race jusqu'à ce qu'ils se soient introduit en elles par tout les orifices. Une fois fait, ils les fécondent en les remplissant de toute pare de leur semence mutagène. À ce moment-là, la jeune femme est subjuguée par les hormones dominantes de la créature et devient son esclave.

Arlan remarque que le Phalen est sur le point d'atteindre cette étape. Il est en train de diriger un de ses tentacules vers sa bouche et un autre vers l'anus de Rachele. S'il le laisse faire encore quelques minutes, il jouira en elle. La belle mafieuse deviendra alors une véritable salope docile pendant une heure ou deux avant de reprendre ses esprits, à condition qu'on la sépare du Phalen et de son influence mentale et hormonale. En revanche la jeune femme sera irrémédiablement fécondé et plusieurs oeufs se développeront en elle pendant plusieurs jours avant qu'elle ne les accouche.

Jay Xisteplu

Humain(e)

Re : La vengeance se paie par tous les trous [PV]

Réponse 12 samedi 16 mars 2019, 16:01:58

Cette bonne possédait un don unique : celui de pourrir à Arlan. Ce phallen était un monstre extrêmement pénible à capturer. Plusieurs hommes ont d'ailleurs perdu la vie pour y parvenir. Un détail dont elle devait peu se soucier vu que seule sa petite personne compte. Mais sa bêtise avait sceller son sort car il n'était plus question de plaisanter désormais. Surtout que chaque seconde comptait. Le phallen a toujours eu pour priorité de se reproduire lorsqu'il se retrouver seul dans un nouvel environnement. Reécupérer une femme trop amochée ou en cloque serait contre-productif.

Après quelques minutes Arlan apparut devant la créature avec un objet sphérique à la main dont sortait une grande quantité de fumée. A l'instant où cette fumée se répandit jusqu'à la bête celle-ci retira immédiatement ses tentacules de l'Italienne qui était incapable de bouger. Le stress qu'avait subit son corps depuis son kidnapping associé aux assauts du phallen forcaient le plan de l'enseignant à prendre du retard.
Un encens puissant et meurtrier pour le phallen brûlait au sein de l'objet qui pendait au bout d'une petite chaîne. Du genre précieux et qu'on ne peut obtenir qu'après un long et difficile traitement de divers ingrédients. Après le transfert de sa prisonnière cet incident ne restera pas sans conséquence pour Arlan.

« Cette garce ne m'épargnera rien. Ramassez-là et allez la nettoyer. Je viendrai m'occuper de son cas après avoir parler au mentor. »

Quelques secondes de retard auraient suffit au monstre de l'engrosser. Si cela s'était produit plus tard il aurait laissé faire sans sourciller. Mais il était hors de question de ne pas laisser les autres personnes qui lui en veulent d'attendre pour se venger. Après un nettoyage en profondeur et un peu de repos il s'occupera de cette chienne. Il ne lui épargnera rien jusqu'à en fait une pute qui obéira à tous les ordres qu'on lui donne. Elle sait qu'elle n'a aucune chance de s'enfuir. La première partie du plan était donc un franc succès.

Pendant que ses camarades s'occupait de Rachele Arlan était parti discuter avec celui qu'il avait désigné comme le mentor. La personne en charge de cet endroit. Le clan possède plusieurs mentor qui répondent directement aux ordres du grand mâitre. Digne de confiance aux yeux du GM, les mentors gèrent chacun un lieu aux activités différentes qui servent le clan. Après une longue discussion Arlan parvint à s'en sortir en échange de générer des profits équivalent au prix de l'encent qu'il avait utilisé sans permission.



Deux jours plus tard

Epuisée après toutes ces épreuves, deux jours furent nécessaire avant qu'elle ne daigne se réveiller. Et rien ne lui serait épargnée désormais. Elle avait eu une occasion de voir les choses évoluer progressivement. Mordre la main de son maître n'est jamais une bonne idée et elle allait le découvrir à ses dépends assez rapidement.

« Mademoiselle décide enfin de se réveiller ? Tu dois avoir faim après ce qui s'est passé. On t'a nourri par intraveineuse le premier jour uniquement après tout. »

Arlan se leva du fauteuil sur lequel il était assis en surveillant attentivement les moindres réactions de Rachele pour éviter un autre fiasco. Sur le comptoir de la cuisine on pouvait voir une boite de céréale et une bouteille de lait. Après ce qu'il s'est passé l'homme savait que sa captive n'était pas en état de se rebeller et cachait son jeu en faisant croire que tout allait bien. Qu'il n'était pas fâché par sa tentative de fuite.

C'était donc avec une certaine douceur dans ses gestes qu'il lui tendit un bol de céréales trempant dans du lait avec une grande cuillère. Un léger ructus nerveux déforma alors son visage quand la belle commença à se nourrir. Elle ne se doutait pas un instant que le lait n'en était pas. Un petit cadeau de bienvenue... La seule chose qui lui remplira l'estomac cette journée n'aura rien de solide après tout.
Compte fermé !


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