Ce n'était pas bien, clairement, il était en tort ! Mais son esprit ne voyait pas le mal et comme souvent, le mal sait se montrer très tentant pour attirer ses proies. Après avoir tant traverser depuis la perte de sa femme, William avait tenter de reprendre du poil de la bête et tourner la page, mais petit à petit, il sombrait. Se concentrer sur son travail ? Ça fonctionnait un peu, mais dés qu'il était hors de ses bureaux, il repensait à sa femme, toujours plus intensément. Ses filles lui rappelait Emilia, elles lui ressemblaient de plus en plus et malgré leurs présences, il se sentait de plus en plus seul. Sauf qu'en cinq ans, il resterait de plus en plus le nœud autour de son cou et il savait qu'à force, tôt ou tard, s'il ne se donnait pas la mort, ce serait son corps qui le tuerait de lui-même. Qui sait, ça aurait pu l'aider, mais il pensait le faire tout seul. Sauf qu'en cinq ans, il resterait de plus en plus le nœud autour de son cou et il savait qu'à force, tôt ou tard, s'il ne se donnait pas la mort, ce serait son corps qui le tuerait de lui-même. Et pourtant, aussi incroyable et un peu glauque aussi, le fait de serrer Elisabeth contre lui, de sentir son corps si doux sur sa peau, il sentait un petite flamme en lui qui lui ordonnait de ne pas abandonner et qui, doucement, éloignait ce nœud coulant de son cou.
Il était en train de caresser sa fille, même pas majeur, caressant pour le moment sa poitrine, ce qui restait moins grave que passer à l'acte. Mais moins grave ou non, ça restait grave aux yeux de la loi. Pourtant, ce cher démon savait lui montrer toute la beauté de sa faute. Ce corps si doux, si chaud, si innocent, sa chair de sa chair. Elisabeth avait peut-être eut des petits copains ses dernières années, elle devenait grande et il n'était pas du genre à surveiller ses filles. Si elles auraient annoncer un départ de la maison pour vivre avec leur petit copain, là, il se serait réveiller pour se pencher sur la question mais si jamais elles ont fréquenter quelqu'un, ça restait discret et William n'en savait rien. Donc pour lui, Elisabeth était pure, sa petite perle innocente, son petit trésor tout chaud, tout doux. Pourquoi l'interdit était si délicieux ? Cela restait une question existentielle.
Ses doigts sentaient en passant sur sa poitrine, une petite zone très dure, très tendue et qui semblait l'inviter à aller plus loin. Oserait-il ? Il n'en savait rien, mais pour le moment, il préférait faire durer ce plaisir. Dans un sens, ça évitait que le pire n'arrive, dans un autre, il ne voulait pas déballer son cadeau trop vite. Pour une fois qu'il sentait un certain regain d'énergie, de bonheur, pourquoi gaspiller ça si vite ? Il serrait Elisabeth contre lui, sa poitrine dans sa main, embrassant sa joue, human son odeur, et ses fesses, il ne les touchait pas directement, mais son entrejambe sentait une chose exquise, il était si ommnibuler par le reste, que ça restait au second plan pour le moment. Mais pas pour toujours. Elisabeth avait beau tenter vainement de se dégager, mais même quand elle l'appelait, il n'entendait pas de détresse dans sa voix, juste du plaisir, du désir. Son esprit transformait la réalité ? Allez savoir, mais pour le moment, elle n'était pas encore assez choquée, en larmes, pour tenter de le remettre les pieds sur terre. C'était possible ou bien, il avait déjà goûté à ce fruit défendu, rendant le demi-tour impossible ? Après tout, même en portant plainte, pour le moment, il n'y avait pas de preuve ? C'était sa parole contre la sienne. Aucune marque, rien n'indiquant des attouchement ou même un viol.
Elisabeth avait beau jeter ses cartes une à une. Elle était sa fille ! Mais il le savait, pourtant cette phrase résonna doucement en lui... Oui, il faisait quelque chose de mal... Pourquoi ne pas s'arrêter ? Au final, bien que ce soit sa fille, c'était juste une question de moral qui rendait ce geste interdit ? Quand l'homme n'était pas civilisé, l'époque des chevalier ou même bien avant, coucher avec ses enfants, ça restait aussi banal que le faire avec sa femme, non ? Peut-être pas à l'époque médiévale, mais quand l'homme était encore au stade primitif ? Ils ne devaient pas se gêner avec une quelconque moral. Même chez les animaux, frère et sœurs, parents et enfants, si on les laissait jouer ensemble, ça finissait en une véritable orgie sans se dire que c'était pas bien, ils étaient de la même famille. Alors pourquoi, ce serait mal, maintenant ? Entre eux ? Tout était qu'une question d'opinion donc ? Il y avait bien des gens qui vendaient encore à notre époque leur enfant encore bien jeune à des vieilles personnes en échange d'argent, ou autres ? C'était quoi le pire, vendre son enfant à un vieux pervers ou montrer un amour mal vu à sa fille ?
« Papa te fait juste un gros câlin, ma chérie. »
Un câlin étrange, un peu trop près, surtout à son âge, mais dans sa tête, ça semblait aussi normal que simplement la serrer dans ses bras ? Le souci venait peut-être de sa tête ?Un câlin étrange, un peu trop près, surtout à son âge, mais dans sa tête, ça semblait aussi normal que simplement la serrer dans ses bras ? Et pourtant, ce cauchemar pour Elisabeth allait s'arrêter, du moins, se mettre sur pause. Son portable annonçait un sms, en soi, il s'en fichait, du moment qu'elle n'y touchait pas. Mais sur l'écran, le début du sms s'affichait et William vit le mot « Prison » sur le message. S'arrêtant net, il retira sa main de sous le pull d'Elisabeth pour prendre son portable. L'excitation semblait s'être volatilisée bien qu'il la gardait encore contre lui. Il déverrouilla le portable et là, il lisait le message dans sa tête. Sa joie se transforma en colère. Sa petite braise de bonheur devenait un brasier de fureur ! Il ne fit rien de spécial à sa fille, mais ses pensées devenaient très sombres. Sa voix était soudainement devenue très calme, et froide. C'était presque... effrayant.
« Elisabeth... tu était au courant de ça ? »
Par ça, il entendait que Karen soit amoureuse de ce sale petit bâtard ! Il lui montrait le message, gardant le téléphone dans sa main. Il posa sa main sur son épaule, lui laissant l'occasion de se retourner pour le lui dire. Bien entendu, William savait qu'elle rendait visite à ce sale petit con quand ils étaient là-bas, pour sa plus grande colère. Mais il se disait malgré tout qu'elle tentait de l'aider. Mais là... L'aimer ?! Non, ça, il n'en est pas question !!! Cette enflure à tuer sa femme, il a fait de la peine à ses filles, sûrement bien plus à Mary, étant la petite dernière, c'était elle la plus proche de sa mère. Et là, elle se dit amoureuse ? Amoureuse du meurtrier de sa mère ?! Les filles peuvent être stupides à choisir des garçons qui déplaisent à leur parent, mais il y a une limite à cette bêtise !!! Pour sûr, William va avoir une longue discussion avec son ainée à son retour. Elle lui avait coupé toute envie pour le moment, mais le feu n'était pas totalement éteint et sous la colère, la douceur pouvait laisser place à la précipitation. Attention donc à Elisabeth, si elle essaie de trop couvrir sa sœur ou se mettre de son côté, le gentil papa va montrer un autre visage... Déjà que celui qu'elle avait aperçut ne lui plaisait pas trop...