Je ne parviens pas à retrouver mon souffle, ni à stabiliser mon corps, agité de tremblements. Je sens juste des giclées au fond de mon anus, comme si Elisabeth avait joui de m'avoir vaincue, de m'avoir faite céder, de m'avoir vue jouir. Oui, j'ai joui, malgré moi ! Comment peut-on éprouver du plaisir à être traitée ainsi ?
J'entrouvre les yeux, pour voir, hallucinée, ce phallus qui était venu de je ne sais où, comme se rétracter, et Elisabeth redevenir une vraie femme, et m'arroser de vraie mouille, comme celle qui me coule entre les jambes, mélangé à... son sperme ! Même mon chirurgien fou de père n'a jamais inventé de phallus rétractile, même moi je n'ai jamais vu ça dans les livres de médecine.
« Mais, qui es-tu, Elisabeth ? »
Ma question demeure sans réponse ; elle est toute à son extase, aussi écroulée que moi.
« Hmmm... ma petite chienne... »
Elle a pris mon plaisir par la force ; elle m'a violée, après avoir massacré ma virginité !
« J'ai honte ! »
Elle s'en moque, elle me lèche de partout, comme une petite chienne justement. Et mes douleurs disparaissent, comme par... je ne sais quoi. Je ne ressens plus ma gorge martyrisée par le chaîne, ma dent cassée, les contusions au visage, les coups de pied dans le ventre, le bas-ventre broyé par ce phallus... rétractile. C'est comme si elle m'avait toute guérie, sauf ces courbatures qui demeurent en moi, vestige de tous ces coups de reins que je ne saurais compter, d'Elisabeth comme des trois salauds, comme aussi ce sperme qu'elle a léché sur ma peau mais dont des quantités demeurent en moi, avec soudain l'horrible image qu'un monstre pourrait ainsi m'engrosser.
Pourtant, Elisabeth est tendrement blottie contre moi, presque comme deux amantes normales. Mais ça ne dure pas ! Car Elisabeth ne peut s'empêcher de se lever, cassant cet apaisement, pour encore m'uriner dessus. J'ai peur, je suis, entre ses mains, comme un jouet qu'elle peut démolir et reconstruire à sa guise, un jouet qu'elle peut aussi faire jouir en m'ôtant tout contrôle, un jouet qu'elle m'a dit vouloir baiser jusqu'à la fin des temps.