- Madame est sensible alors. Je ne m'attendais pas à ça venant de toi, je dois bien l'avouer. Mais c'est quelque chose de relativement intéressant à savoir, vois-tu.
Katerina allait même en profiter, pour justifier sa réputation de garce mise en place par certaines personnes. Mais il fallait avouer qu'elle ne simulait jamais. Lorsque elle s'envoyait en l'air avec quelqu'un, si cela ne lui plaisait pas, elle ne continuait pas, et surtout, elle laissait la personne en plan. Ce qui finalement était vraiment un comportement typique de garce, mais au moins, elle ne laissait pas de faux espoirs à la personne, ce que la jeune femme détestait faire au plus haut point. La russe allait donc jouer avec la rouquine, mais pas comme une garce. Natalia allait très vite voir si Katerina s'ennuyait ferme ou non. Elle avait toutefois été élevée par ses parents, et elle n'avait pas pour habitude de laisser aux autres croire certaines choses, hormis si cela devait se justifier lorsqu'elle jouait un rôle. Elle jouait certes un rôle ici, mais elle ne devait pas simuler, la différence se posait ici.
Se laissant faire au début, elle se mit même à frissonner. Il fallait l'avouer, elle était assez sensible à cet endroit, et mine de rien, la rouquine savait s'y prendre. La russe n'allait pas l'avouer à voix haute, pour garder un minimum de fierté, mais pour le moment, elle n'avait absolument aucune raison de se plaindre de ce traitement. Elle frissonnait, et poussait de petits gémissements, qu'elle essayait tant bien que mal de dissimuler, sans grande conviction. Elle malaxait toujours les fesses de Natalia, ayant une idée derrière la tête, mais allant la mettre à profit par la suite. Pour le moment, elle allait continuer quelque peu à se laisser faire et profiter. Ses gémissements la trahissaient, elle le savait, mais elle ne pouvait pas faire autrement. Sa compatriote n'avait qu'à pas savoir si bien s'y prendre. Bien évidemment, Katerina ne pensait pas ainsi, même si parfois son esprit pouvait produire des choses aussi illogiques.
De sa main libre, elle venait ouvrir sa combinaison. La Russe avait l'habitude de faire les choses d'une main, de ce fait, elle fit cela relativement facilement. Ayant de ce fait une porte d'entrée quelque peu restreinte, elle vint toutefois taquiner son entrejambe du bout des doigts, comme pour la faire languir. La femme aux cheveux bleus voulait s'amuser avec celle qui était sur elle.
- Ce qui est bien avec les Russes, c'est qu'au moins, elles n'ont pas deux mains gauches.