Magie rose contre magie rouge, succube contre vampire… Un véritable choc des titans ! Mélinda savait combien sa mère était puissante. Au Cercle-De-Fer, elle avait su user de ses charmes, de sa cruauté, de son influence et de ses pouvoirs pour soumettre de grandes compagnies minières naines, de puissantes guildes et autres corporations, pour les faire marcher sous une même bannière. Le Cercle était l’un des poumons industriels de l’Empire, une grande vallée qui fournissait quantité de matières premières utilisées dans la confection d’armures, d’épées, d’armes de siège et de châteaux-forts. Elle était donc très puissante, et Mélinda était sûre qu’elle avait rarement dû être autant mise en difficulté. Si la vampire avait encore du mal à s’imposer devant sa mère vampirique, ce n’était nullement le cas d’Edessa. La succube avait toujours aimé les défis, et celui-ci était de taille. Edessa, qui maîtrisait à merveille la magie rose, l’usait pleinement sur le corps d’Asshaï. La Matriarche tint bon… Au début. Mais Edessa ne s’était pas trompée avec elle. Asshaï ne faisait pas suffisamment l’amour, pas assez pour lutter à armes égales contre Edessa. Car, même si Edessa était soumise à Mélinda, elle avait la puissance d’une Magoa. Elle avait complété sa formation auprès du clan Magoa, justement, mais aussi auprès des prêtresses de Lust, et même de la Déesse Sha. Les récits de ce qu’elle avait subi étaient aussi effrayants que sexuellement excitants, et peut-être régalerait-elle prochainement Asshaï de cela… En tout cas, pour l’heure, les deux se livraient un duel intense.
Allongées à côté d’elles, Mélinda et Akira observaient la scène, fascinées. Edessa aurait pu soulever Asshaï, mais elle la prenait en levrette, son corps massif ondulant dans son dos. Ses mains se crispèrent sur les côtes de la Matriarche, et elle continua à la bourrer, faisant onduler le corps de la vampire d’avant en arrière. Mélinda sentait sa mère user de tous ses pouvoirs pour retenir le désir, mais celui-ci était comme un torrent ardent, impossible à retenir. La succube la prenait énergiquement, grognant également, ses yeux violets étincelant sur place. Autour des deux femmes, il y avait comme une bulle de magie rose, dégageant une exquise odeur, faisant frémir les deux silencieuses observatrices. Akira observa alors qu’Asshaï avait tenu plus de dix minutes, et Mélinda acquiesça.
« Effectivement… Je n’ai pu tenir ce rythme qu’après plus d’une centaine d’essais avec elle, personnellement… »
Mélinda savait qu’Asshaï ne pouvait pas gagner, mais elle était impressionnée. La vampire tenta d’user de sa magie sur Edessa, mais la succube ne se laissa pas prendre au passage, et continua à la baiser, grognant dans son dos, griffant son corps, la narguant encore, comme pour la stimuler davantage :
« Vous, les vampires, hmmm… Vous vous croyez… Haaa… Supérieurs à tout le monde, hmmm… ! Mais, finalement… Face au désir, haaaa… Vous vous écroulez comme le reste ! Hnnn… Même Maîtresse… Ne peut pas me résister, haaaa… A-Alors, toi, hmmm… !! »
Asshaï ne devait clairement pas avoir l’habitude qu’on lui parle ainsi. Edessa avait tous les droits, elle dominait la situation. Le temps filait encore, Asshaï essayait de tenir, mais, dans les derniers instants, Edessa amplifia encore sa magie. Au bord de la folie, la Matriarche se relâcha brusquement, et poussa un hurlement suraigu, en jouissant abondamment, sans doute plus furieusement qu’elle n’avait jamais joui. Mélinda en frémit sur place, tout le corps tendu en voyant sa mère s’effondrer sur le lit, expulsant des filaments de mouille, formant d’épaisses flaques sur la couverture. Un sourire amusé éclaira les lèvres de la vampire, tandis que, reprenant son souffle, Asshaï s’écroulait sur le lit.
Edessa se retira alors, la queue tendue, reprenant aussi sa respiration.
*Toi aussi, ma chérie, tu en as sué…*
À la fin, Edessa avait donné tout ce qu’elle avait. Mélinda en savait quelque chose, mais, avant que la vampire ne puisse dire quoi que ce soit, Asshaï intima Edessa de jouir en elle. La succube gloussa brièvement.
« Un contrat est un contrat, trancha-t-elle. Tu es à moi… »
Le respect de la parole donnée… C’était aussi important pour un vampire que pour un démon. Edessa se rua alors sur Asshaï, et fourra de nouveau sa bite joufflue dans sa chatte trempée, provoquant un bruit de claquements spongieux. Toutefois, elle ne s’arrêta pas là, et un collier apparut brusquement autour du cou d’Asshaï, avec une laisse qu’Edessa prit en main. Elle gifla de l’autre le cul d’Asshaï, puis la souleva ensuite. La Matriarche se redressa, et se retrouva le dos collé au torse d’Edessa, qui la baisa ainsi, comme ça, en la maintenant debout contre ses cuisses, elle-même étant assise sur le lit, genoux en avant.
« Hmmmm, oui, voilà, haaaa… »
D’une main, pour empêcher son amante de tomber, Edessa l’attrapa au cou, et, de l’autre, elle caressa son ventre. Signe du contrat passé, un sigle démoniaque se forma sur le bas-ventre d’Asshaï, de couleur violette, puis Edessa continua à la prendre.
« Tu es à moi, sale chienne… Puissante Matriarche et Reine du Cercle-De-Fer, hmmm… À saliver devant ma queue… Maîtresse aussi y est passée, et elle devenait folle en voulant mon sperme. »
Mélinda ne pouvait que confirmer. Edessa aimait profondément sa Maîtresse, mais, quand Mélinda lui demandait de la prendre comme une succube digne de ce nom, Edessa n’avait jamais fait dans la dentelle. Elle lécha le cou d’Asshaï.
« Je baigne dans ton con, rempli de ta mouille de petite salope en manque de bite… » gloussa-t-elle encore.
Elle mordilla son oreille, et remonta sa main le long de son ventre, caressant son estomac.
« Tu veux que je jouisse là, hein ? Nous sommes liées, ma chérie… Je t’ai marqué, ton corps a envie de mon sperme, tu pourrais devenir folle de frustration à ne pas me sentir jouir en toi, tu sais… Dis-moi que tu es une sale pute, une grosse chienne en manque de bite, hmm… !! Et… Et je t’offrirai ma semence ! »
La résistance sexuelle d’Edessa était phénoménale. Mélinda aussi s’était entraînée, et, même si elle avait su développer son endurance auprès des prêtresses de Lust, la succube la surclassait encore. Edessa avait appris, tout comme Mélinda, à aimer l’acte sexuel en lui-même, à aimer le fait d’être excitée, et à voir la jouissance comme le parangon suprême. Une tâche extrêmement difficile, mais qu’elle appliquait pourtant à la perfection en ce moment.