Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

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Alix Sable

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    Contrebandière garçon manqué à la langue bien pendue.

Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

mercredi 17 janvier 2018, 15:37:01

La musique terrienne, ce n’était pas carrément pas ma tasse de thé, mais je devais au moins supporter ça vu le pognon qu’il y avait à se faire ici. Les concerts de metalleux, ça gueule et ça beugle, mais surtout !... Ça picole et ça fume. Autrement dit, j’avais à ma disposition tout une pelleté de types braillards et partiellement allumés, prêt à acheter à peu près n’importe quoi pourvu que ce soit un peu exotique.
Honnêtement, je n'avais pas trop suivi le type de groupes qui défilaient ici, mais je m'en fichai un peu. C'était un festival de musique en extérieur, probablement avec la bénédiction de la ville pourvu que ça ne déborde pas trop ensuite. Ce qui arrangeait bien mes affaires puisqu'on y trouvait pas mal de jeunes étudiants asiatiques désireux de se lâcher loin des obligations scolaires et familiales. Du coup, j'avais apporté un large panel de quincaillerie.

De l’herbe terranide, de l’alcool de contrebande et tout un tas de trucs marrants capables de vous faire décoller bien haut, et retomber encore plus bas. Ouaip, et pour une fois, j’avais presque tout vendu ! Il faut dire qu’on était en soirée, ce festival en plein air battait son plein et plus le soir approchait, plus ces types se lâchaient. Déambulant les mains dans les poches dans les allées d’herbes piétinées, il ne me restait que quelques paquets d’herbe à refourguer, bien planqués dans les poches de mon hoodie noir.

La température était plutôt clémente pour la saison, alors je m’étais décidée à prendre mon jean déchiré qui se fondait parfaitement dans l’ambiance du festival, et puis ça me donnait un petit côté sexy.  Par contre, j’évitai de m’approcher trop près des scènes. Déjà parce que ça me pète les oreilles, et que je n’avais pas envie de perdre mon précieux chargement dans le choc des corps. La stratégie était principalement de m’approcher des zones de buvettes pour choper quelques fêtards prêt à claquer quelques billets.

D’ailleurs l’un de ces concerts venaient de se terminer, j'entendais d'ici les vociférations du public. Je pressai le pas pour ne pas louper le moment inévitable où les types allaient se diriger droit vers l’open bar juste à côté, placé stratégiquement ces cons-là aussi. On avait beau être au Japon, lorsque ces gars-là se lâchaient, ça pouvait partir assez bizarrement. Du coup, j’allais m’appuyer nonchalamment au comptoir encore un peu fréquenté, histoire de récupérer une bouteille de… Ah, vodka, mouais, j'avais pris ce qui me tombait sous la main. Juste à temps avant la ruée de la foule qui s’agglutinait dans un bordel monstre pour récupérer de quoi se désaltérer et surtout se défoncer.

Un peu plus, et j'étais broyée sous cet amas de viande. Je crois bien avoir senti une main sur mon cul d'ailleurs. Maintenant, tout mon plan était de repérer une ou deux personnes à part, les amadouer avec ma bouteille et refourguer le matos. Bon, plus facile à dire qu’à faire parce que tout ces gens étaient bien surexcités par le concert qu’ils venaient de voir. Finalement, j’en repérai un. Enfin une, qui avait l’air bien dans l’ambiance aussi, mais qui devait forcément chercher un moyen de se faufiler dans ce troupeau de fans de métal.

« Pas facile de passer au milieu des gros sacs, hein. Besoin d’un remontant ? » Lui lançai-je en m’approchant de la fille, la bouteille d’alcool bien en évidence.

A première vue, j’aimai bien son style mais surtout parce qu’il devait carrément détonner dans ce pays, en particulier la coiffure. Peut-être que je devais songer à me faire la même. Bref, le tout n’était pas la draguer mais plutôt de sympathiser juste assez pour lui vendre mes dernières roulées avant qu'elle ne soit trop déchirée. Alix entre en scène ma belle, prépare l'oseille !

Alessandra Visconti

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Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 1 lundi 22 janvier 2018, 10:37:42

Pour une fois, je regrettais certainement pas d'être venue ici. Si les japonais paraissaient timides au milieu des autres, ils savaient cependant se lâcher quand il le fallait. Petit plus : ils étaient pas mal fans de metal, au point d'avoir leurs propres festivals qui attiraient aussi bien les gens d'ici que les étrangers, dont moi. Ouais, bon, ok. Je logeais ici depuis un moment maintenant, mais j'étais pas vraiment japonaise et ça se voyait. D'ailleurs, cette touche d'exotisme, aussi bien dans mes origines que dans mon style, ne manqua pas d'attirer les regards, aussi bien d'hommes que de femmes. Et franchement, si j'avais pas été relativement occupée au milieu d'une fosse, j'aurais sans doute jeter mon dévolu sur un élu unique pour cette soirée. Mais pour le moment : on s'écrase et on gueule !

Breakdown. La foule se calme puis reprend de plus belle. Je suis le mouvement, je rentre dans les autres et je bondis frénétiquement de gauche à droite tout en braillant les paroles de la chanson actuelle qui était une de mes favorites. Au milieu de cette masse, je n'attire plus vraiment l'attention et tant mieux. Au contraire, je me mêle plutôt bien à la foule et passe pour une metalhead déchaînée, au même titre que n'importe qui d'autre ici. Je défonce, je me fais défoncer, je porte, je me fais porter. Et évidemment, je me place au centre de tous les wall of death, pour l'amour du sport. Autant dire que tout cela, aussi robuste puis-je être, finit par m'épuiser. Naturellement, lorsque le concert de ce merveilleux groupe prit fin, je fus l'une des premières à m'attrouper vers le bar le plus proche. J'ai l'habitude de ce genre d'événements, si bien que je sais exactement quand me ruer sur l'alcool avant que tout ne le monde n'arrive. Enfin... je pensais savoir. Précoces, ces japonais ! Je me retrouve au milieu d'une grande foule ne cherchant qu'à se désaltérer. Je joue des coudes pour me frayer progressivement un chemin et n'hésite pas à me coller un peu trop à monsieur-jeune-homme-prude pour qu'il me laisse passer par timidité. Et c'est à ce moment qu'on m'interpelle. Hein ? Quoi ? Qui ? Où ? Je regarde à droite, à gauche, puis bêtement devant moi. Ah. C'est une jeune aux cheveux bleus, au style que je qualifierais vite fait de grunge. Bref, un peu comme moi. Je m'apprête à lui répondre avant de river mes yeux sur le remontant en question. Hey ! Ça tombe bien, j'avais envie de me torcher un peu. Juste un peu, hein. J'ai une certaine image à conserver auprès des malheureux yakuzas avec qui je dois m'entretenir demain. Ce serait con que je leur vomisse dessus, bien que je pourrais leur faire oublier l'incident aussitôt.

Carrément. Fais tourner, j'arrive ma poule.

L'appel de l'alcool, décidément plus fort que tout, m'encourage à redoubler d'efforts. Je passe le dernier mur de gêneurs et m'aventure jusqu'au bar en bonne compagnie. Même si je manque clairement pas d'argent, je dis rien quand la donzelle décide de m'offrir ce verre. Au contraire, je vois même ça comme une tentative non dissimulée de rapprochement. Après tout, elle m'a choisie au milieu de toute cette masse. Bon, ok. Peut-être que ma tignasse m'aide un peu à me débarquer, et alors ? J'ai le droit de me sentir sexy, moi aussi. Et d'ailleurs, je m'accoude sur le comptoir et me penche légèrement vers l'avant. En réponse, mon débardeur se décolle difficilement de ma peau légèrement en sueur et dévoile ouvertement mon décolleté. Subtilité ? Je connais pas. Je prends une première gorgée de vodka et souris à la petite bleue m'ayant invitée.

Alessandra. Et toi ? Je veux bien te surnommer tout au long de la soirée mais ça deviendra rapidement lourd, nan ?

Je ne cache pas mon accent, ça sert à rien. De toute façon, elle peut facilement remarquer que mon nom et mes traits ne sont pas japonais, loin de là. Peut-être même que ça va m'aider à la faire succomber. L'exotisme, je vous dis. Tout réside là-dedans lors de la première impression ! Bref. Deuxième gorgée. Je la descends sans trop de mal et souffle un bon coup. Cette chaleur et cette force dans ma gorge, c'est décidément trop bon. Je comprends vraiment pas pourquoi y'a des fragiles qui coupent leur vodka avec du coca. Quoi qu'il en soit, je fais connaissance avec la jeune et me dis qu'en plus d'avoir tapé dans le mille avec de l'alcool fort, elle est plutôt pas mal. Ou tout du moins, elle rentre dans mes critères de sélection et a un style que j'apprécie. J'entends la musique reprendre au loin, ce qui vide un peu les environs par la même occasion. À ce moment, je peux pas m'empêcher de me faire la réflexion comme quoi ce serait vachement sexy de l'entraîner au milieu de toute cette foule et de me presser contre elle sous couvert du moshpit. Mais franchement, vous voulez savoir ? J'ai pas besoin de ça si je veux l'attirer.

T'es pas venue me parler pour débattre sur la météo, j'suppose ? Si tu veux coucher, dis-le direct et je t'embarque. Y'a pas besoin de se prendre la tête, ici.

Grand sourire et troisième gorgée. J'ai pas un peu trop confiance en moi, là ? Jamais.

Alix Sable

Humain(e)

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Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 2 mardi 23 janvier 2018, 21:38:06

La bouteille de vodka vaillamment sauvegardé de la foule de japonais métalleux assoiffés ne sera pas resté longtemps dans ma main. Je sais hein, résumé ainsi, ça peut paraitre original comme situation mais c’était bien la réalité. Alors que je m’accoude dos au comptoir, la nana interpellée parvient finalement à fendre la foule pour m’arracher quasiment la bouteille des mains et aussitôt en avaler une bonne gorgée. Merde, mon gosier aurait craché des flammes en faisant la même chose.
Cette fois, j’ai bien l’impression d’avoir pêché un sacré numéro. Elle n’a pas les manières japonaises, ni l’accent, et encore moins le physique. D’ailleurs, son débardeur penche et j’en profite pour me rincer l’œil en suivant ses lignes jusqu’à ses hanches. Hé, quoi ? L’observer de plus près me confirme qu’elle me plait bien, bien mieux que la style fille-à-papa-écolière-sage qu’on trouve dans cette ville. Sachant que, mis à part la couleur manga de mes cheveux, je n’ai pas du tout le style japonais non plus, ce qui arrive forcément quand on est né sur Terra.

« Poule, c’est pas terrible comme surnom ouais. Tu peux rester sur Alix, ça m’ira bien mieux. »

La vache, elle a une meilleure descente que moi. Je retire ma capuche et gratte ma tignasse rebelle, en réfléchissant à un bon moyen d’aborder le thème qui m’intéresse, à savoir lui refourguer quelques pétards. Je suis tirée de mes réflexions par ses dernière paroles, et le moins qu’on puisse dire, c’est ce que je ne m’attendais pas du tout à ce coup là. Tellement que j’en éclate de rire.

« Ah ben putain, t’es cash dit donc ! Bah écoute pour être franche aussi, j’étais pas venu pour ça, mais ça me va aussi. Tu m’changes bien des coincés qu’on trouve en ville, à faire des courbettes et des ronds d’jambes sans arrêt dès qu’on les aborde, sans parler que t’es vachement plus canon. »

Elle n’avait pas froid aux yeux ? Moi non plus. Et puis s’envoyer en l’air, ça pouvait être une bonne conclusion pour terminer la soirée, surtout si cette femme m’achetait mes dernières clopes. Sauf si sa demande était juste du bluff, ce qui serait toujours possible mais serait nettement plus vexant de mon côté. Je me retourne pour m’accouder au comptoir dans la même position qu’elle, le dos bien cambré pour mettre en avant ma jolie chute de reins. Hé, j’ai un joli petit cul et il faut le mettre en valeur.

« Bon écoute, j'vais pas te mentir, je t'ai pas abordé pour ton joli derrière, mais puisqu'on en est aux propositions de baise...»

L’ambiance et la franchisse cette nana me pousse à sortir discrètement de ma poche le dernier paquet de cigarettes roulées qu’il me reste. Les gens sont repartis au concert, et du coup, moins de regards indiscrets.

« Tu fumes ce genre là ou t’es clean ? Y’a pas de lézard, si t’aimes pas, ça m’fera pas changer d’avis sur ta proposition. En plus, j’les fais moins cher qu’en ville. »

C’est osé, mais après tout, je doute qu’Alessandra soit le genre de femme à s’offusquer lorsqu’on lui présente de la drogue. Je lui souriais franchement, n’ayant aucun complexe à être dans ce business. Vente ou pas vente, la soirée allait être de toute manière bien plus sympa que je ne l’escomptai.

Alessandra Visconti

E.S.P.er

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Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 3 samedi 17 février 2018, 15:45:24

La poule me donne son prénom. Parfait ! Fini les surnoms foireux, je peux enfin me montrer encore plus intime avec elle, sans même réellement la connaître. Il faut dire que, quelque soit le milieu, je suis plutôt connue pour ne prendre de gants avec personne. Je pense que la belle a déjà dû le remarquer, d'ailleurs. Mais contrairement à la plupart des gens avec qui j'ai l'habitude de parler, elle s'en offusque pas. J'aime ça, bordel. Même si les yakuzas sont un peu de la même trempe, faut dire que j'en croise beaucoup moins que des civils. Ça fait donc toujours plaisir de rencontrer quelqu'un qui passe plus de temps dans le feu de l'action plutôt qu'à s'excuser h24. Quel pays de dégénérés sociaux.

M'en parle pas. J'ai juste envie de les éclater les uns contre les autres. Mais j'te retourne le compliment, Alix. T'as l'air du genre à assumer ce que t'es, plutôt que de te cacher derrière le prétexte du cosplay comme tous les autres.

Et nouvelle gorgée pour la peine ! Bordel, je me lasse jamais de cette sensation de chaleur qui parcourt tout mon œsophage. Je souris à Alix tout en continuant à boire et ose me resservir une fois mon verre vide. Être bourrée ? J'en ai pas peur ! Au contraire, la petite bleue va me découvrir sous un jour différent mais pas déplaisant, si jamais je finis dans cet état. Je m'arrête pourtant un instant quand elle interpelle mon attention. Elle est sur le point de me révéler les raisons qui l'ont poussée à m'aborder. Parfait ! Je suis tout ouïe et disposée à l'écouter. Elle sort un paquet de cigarettes roulées que je suis du regard et me demande si je consomme. Je lui souris et tends la main pour lui faire comprendre que oui mais me fige un petit instant quand elle aborde le sujet de la vente. Ah ? Elle compte pas me l'offrir ? C'est pas ça le plus chiant, en fait. C'est surtout qu'elle prétend les vendre moins chères que celles d'en ville, c'est-à-dire celles de mes gars. Wow. J'aime son honnêteté mais j'sais pas si elle se rend compte de la bourde qu'elle vient de commettre. Dommage je puisse pas vraiment mettre les points sur les i ici-même. C'est un festival, donc y'a des gardes mais aussi trop de témoins. Je décide donc de jouer le jeu et sors un billet de ma poche, le premier qui me vient dans la main. Dix mille yens ? C'est sans doute plus que ce qu'elle attend mais je m'en fous pas mal, j'ai les moyens. De toute façon, je me chargerai de lui reprendre ça après lui avoir inculqué quelques leçons de vie.

Garde la monnaie, c'est pas important. Et considère ça comme un gage d'amitié. Après ça, je prends le paquet et sors un briquet de ma poche, histoire d'en consommer une. Après tout, si j'accepte sans attendre, c'est pour passer pour quelqu'un en manque. J'ai pas vraiment peur qu'on me voie comme une toxico', j'ai l'habitude que les gens me disent "t'as la tête de l'emploi". T'illumines ma journée, j'ai tout ce qu'il faut maintenant. Enfin presque. Ça me dérange pas d'afficher mes talents pour la baise en plein public mais tu vois, j'préférerais qu'on soit quand même dans notre petit coin privé.

Je termine rapidement mon deuxième verre quitte à chopper une petite migraine et me fourre une clope entre les lèvres. Je l'allume et range mon briquet avant de me lever et passer derrière Alix. Depuis cette position, je me courbe vers l'avant et passe ma tête à côté de la sienne pendant que je descends une main le long de sa hanche pour venir toucher son joli petit cul, même si y'avait encore un jean pour m'en séparer. Je souris et continue de jouer le jeu. 'Fallait que je l'attire quelque part où on serait seules. En plus, ça doit pas lui paraît bizarre étant donné que je lui ai fait ce genre d'avance un peu plus tôt. Je tourne la tête à droite puis à gauche, à la recherche d'un petit coin tranquille. Mes yeux s'arrêtent sur une espèce de loge à environ trente mètres de là. Le groupe à qui elle appartient vient tout juste de la quitter. Si on y va, on aura à peu près une heure et demie ou deux heures de paix. Sans prévenir, j'attrape la main d'Alix et l'aide à se lever pour ensuite l'emmener avec moi. Je suis plutôt impatiente et ça se voit. On se faufile sans mal entre les gens jusqu'à arriver au grand van servant de loge. Je regarde autour de moi et en ouvre la porte quand personne nous surveille. J'y rentre, toujours en tirant Alix avec moi, et referme aussitôt derrière elle.

J'vais m'occuper de ton cul, ma belle.

Mais avant, je dois quand même m'occuper de son cas. J'attrape la cigarette que j'ai dans le bec entre mon index et mon majeur, l'enserre fermement et l'écrase ensuite dans le cendrier le plus proche. Après ça, je m'approche d'Alix sans oublier de me redresser de tout mon long. Ouais, je profite de ma taille pour paraître plus intimidante. J'attrape ensuite une de ses mains que je serre et place la seconde sur son petit cul pour l'attirer contre moi d'une simple pression. Je baisse les yeux, colle mon front au sien et avance doucement jusqu'à ce qu'elle soit dos au mur.

Qui est ton fournisseur ? Je plonge mon regard dans le sien, serre ses fesses et sa main avec plus de force et m'assure de ne pas lui laisser la moindre échappatoire. Jt'aime bien mais t'es sur mon terrain, ma belle. J'peux pas te laisser continuer tes affaires sans donner l'exemple.

Je me recule alors et l'attire vers moi après avoir balayé la loge du regard et m'avance vers une chaise rembourrée que j'attire d'un simple geste du pied. Je force un peu pour que la petite Alix s'y assoie et l'empêche aussitôt de partir en plaçant ma main droite sur une de ses épaules et ma jambe entre les siennes, tout près de son corps. Je la regarde dans les yeux, l'air plus sévère qu'avant. Je reste prête à la recadrer avec les poings si jamais elle coopère pas.

C'est simple : une question à laquelle tu réponds pas vaut une mandale. T'as compris ?

Alix Sable

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Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 4 mercredi 21 février 2018, 15:48:10

Le paquet de clopes en main, un très léger flottement s’installa tandis que je proposai la marchandise à ma nouvelle pote d’un soir. Qu’est-ce qui lui prend ? Mes cigarettes ne lui reviennent pas ? C’est vrai qu’il y a sans doute plus esthétique et de meilleure qualité sur le marché, mais tout de même. Proposer ma camelote est toujours un moment stressant, et je suis immédiatement soulagée lorsque Alessandra fouille dans ses poches pour me sortir l’oseille.
Un sacré billet avec ça. Elle n’est pas du tout au courant du prix du marché ou bien quoi ? Je cligne des yeux devant cette masse de fric inattendu, mais accepte rapidement de faire l’échange, pliant le papier n’importe comment pour le fourrer dans ma poche. Elle n’avait pourtant pas le style du pigeon, mais je n’allais tout de même pas rechigner quand l’occasion se présentait aussi facilement. Avoir un beau petit cul ne protégeait pas des arnaques, pensai-je.

« Ah, carrément… Bah écoute, j’veux bien mais en plein festival… » Déclarai-je en tournant la tête à droite et à gauche. « J’vois pas de coin tellement isolé, et derrière les coulisses ça doit être plein de gerbe. »

Une de mes cigarette roulée file directement entre ses lèvres, visiblement Alessandra a l’habitude d’en consommer, et à vrai dire, je trouve justement qu’elle a la tête de l’emploi. Repoussant mon verre vide sur le côté, je l’observe se lever la cloque au bec pour se faufiler derrière moi et me mettre carrément la main au cul. Plutôt cash et aventureuse comme nana. Au moins comme ça c’est clair, on n’est pas là pour se faire des politesses et elle drague avec la subtilité d’un bulldozer de chantier.

« Ok, ça t’plait on dirait ce que tu touches, hein ? » Ricanai-je sans faire mine de me dégager de son emprise.

Bah ouais, après tout je peux comprendre, j’ai un cul d’enfer et on me l’a toujours dit. Ma petite fierté en somme. Hop, je n’ai pas le temps d’en rajouter que la belle toxico me chope le poignet et m’entraine je ne sais où. La vache, elle a une sacrée poigne la donzelle, bien plus que je ne l’aurai imaginé de prime abord. L’endroit où elle m’entraine m’apparait assez évident, et je suis agréablement surprise de voir combien Alessandra a l’air impatiente d’y arriver.
Tout ça est carrément précipité, mais honnêtement vu le numéro que j’ai pêché, ça ne m’étonnes pas tellement. Au contraire, ça me plait et je ne peux pas m’empêcher de sourire quand Alessandra ouvre la porte du van, me poussant aussitôt à l’intérieur. Intéressant comme endroit. Je ne sais pas du tout à qui il appartient, mais en déambulant dedans, ça m’a l’air plutôt confortable et surtout très tranquille. C’en est excitant en fait, et sa manière de poursuivre la discussion pimente carrément les choses.

« T’as de quoi t’en occuper de mon cul au moins ? »

Cela dit, maintenant que nous étions si proches, je venais juste de remarquer combien la belle était grande, mais vraiment bien plus grande que moi. Et sans que je ne sache réellement pourquoi, j’ai vaguement un mauvais pressentiment comme si tout cela cachait quelque chose d’autre. En y réfléchissant, je venais de me faire entrainer dans un van isolé par une femme rencontrée cinq minutes plus tôt au détour d’un verre de vodka et d’un paquet de clopes.
Vu comme ça, une pointe d’inquiétude naquit finalement dans mon esprit. Mais je n’avais pas réellement le temps d’y songer puisque sans plus de cérémonies, Alessandra m’attrapa la main une nouvelle fois, l’autre sur mes fesses, pour me coller littéralement entre elle et le mur. Un peu de violence et de domination ne m’a jamais déplu, mais quelque chose dans son attitude me rendait légèrement méfiante. Appelez ça le sixième sens de la dealeuse.

« Fournisseur ?... Woh, attends t’es dans le business aussi ? Hé… ! » Échappai-je de surprise, n’ayant qu’à peine le temps de causer avant d’être presque balancée de force sur une chaise. Vu sa force, je restai prudente et ne bronchai pas d'un pouce.

D’accord, là c’est inquiétant. Naturellement, j’étais parfaitement au courant de l’existence d’autres concurrents dans mon petit business de la drogue, mais je n’aurais jamais imaginé tomber par hasard sur l’une d’entre elles. En y repensant, c’était probablement une énorme connerie de ma part de lui avoir proposé la marchandise, et je réalisai combien cette situation pour vraiment mal tourner pour moi. Autant dire qu’il devait nécessaire de jouer serré, très serré même.

« Hé, relax, hein… » En vrai, elle me paraissait beaucoup amical d’un coup, et je n’avais pas envie de terminer la journée aux urgences ou pire. Par mesure de sécurité, je restai immobile, coopérative et presque sage.

« J’ai plusieurs fournisseurs mais c’est pas en ville… Ils sont à Nexus, mais j’sais pas si tu connais. En fait, j’suis une indépendante, juré, j’vends juste deux, trois trucs quand j’ai l’occasion mais j’peux dégager si ça t’arranges, pas besoin d’me casser la figure, hé. »

Heureusement que mes nerfs étaient solides après toute ces années à négocier avec des brutes et des tarés, sinon j’aurais sans doute paniqué. Mais je n’avais aucune raison de mentir, n’ayant personne à couvrir et si changer de zone pouvait m’éviter de terminer dans le fleuve… Autant coopérer. Cependant, est-ce que ça allait suffire ? Difficile à dire dans la mesure où Alessandra n’avait pas l’air de plaisanter et je commençai réellement à me demander si elle n’était pas dans la mafia.

« Ok… J’te jure que j’voulais pas marcher sur ton terrain donc j’peux me barrer quand tu veux et rendre le fric. Après avoir fait une compensation peut-être ?... » Déclarai-je en levant ma main libre, la posant carrément sur son entrejambe.

Ce n’était pas très subtil certes, mais avant cet interrogatoire, nous en étions bien là non ? Tiens, d’ailleurs, mes doigts rencontraient une curieuse bosse entre ses jambes. La savoir disposer de la même particularité anatomique que moi m’arrangeait en fin de compte. Autant y aller cash.

« Une pipe, ça montrera ma bonne volonté non ? »

Alessandra Visconti

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Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 5 jeudi 22 février 2018, 15:52:35

J'ai tellement l'habitude de me faire respecter dans le milieu que son attitude ne me surprend pas vraiment. En plus de ça, j'étais plus grande et sans aucun doute plus forte qu'elle. Ce serait pas très malin de sa part de chercher à me taper sur le système pour que je la marave vite fait bien fait. Heureusement, elle l'a compris. Bien, très bien. J'aurais pu regretter d'abîmer son corps avant d'avoir pu en profiter, tant mieux si j'ai pas à faire parler mes poings pour qu'elle me comprenne. Enfin... j'ai espéré, en vain. Après tout, elle vient de se foutre de ma gueule là, nan ? De quoi elle parle avec "Nexus" ? J'ai beau ne pas paraître très subtile, ma position m'oblige tout de même à avoir des notions de géographie particulièrement importante pour pouvoir dominer le marché international. Et, franchement, j'ai jamais vu de "Nexus" sur une carte. Si elle avait pas évoqué le fait de quitter elle-même mon territoire, j'imagine même pas ce qu'elle se serait pris.

T'aurais pu me répondre qu'ils étaient dans ton cul que ç'aurait été pareil. Et bien sûr que tu vas foutre le camp de mon terrain. T'as crû que c'était une option, peut-être ?

Manquait plus que le flingue et la scène était parfaite. Dommage que j'sois pas une grande fan des armes, je préfère de loin mes bons vieux compagnons de toujours : Gauche, celui qui décroche des mâchoires, et Droit, réputé pour causer de malheureuses hémorragies internes. Et là, j'peux vous dire que cette petite bleue est littéralement à deux doigts de faire la connaissance de Gauche. Mais elle se montre pleine de ressources, en tout cas d'inventivité. Elle ose sérieusement me tripoter comme ça alors que j'suis en train de la menacer ? Là, j'hésite franchement sur le comportement. Soit je lui fais regretter son impudence avec un bon pétage de tympans et de gueule en bonne et due forme, soit je calme ses ardeurs en sortant un autre monstre pour l'étouffer avec. En tout cas, faut avouer que son inconscience (et aussi le fait que je ressente quand même ses doigts, même avec quelque chose pour les séparer de mon membre) me laisse pas de marbre. Mon entrejambe est pris d'un bref sursaut et cherche maintenant à s'exprimer. Oh bordel. Dans un jean aussi étroit, ça va pas être cool.

T'as presque autant de culot que moi. J'espère que t'as une gueule aussi grande que tu le laisses penser.

Je cède finalement à mes pulsions. D'une main hâtive, je déboutonne mon jean et abaisse un caleçon qui laisse présager ce que je cache. Je révèle ma queue à la bleue, la plaçant bien en évidence juste en face de sa tête pendant qu'elle s'éveille petit à petit. Mon autre main passe dans la chevelure de la petite dealeuse, sur laquelle je tire pour lui incliner la tête dans ma direction. De là, je la surplombe totalement et ne lui offre que ce jouet massif comme distraction. Je peux maintenant m'amuser et profiter d'elle, chose que je vais pas me priver de faire. Je pense d'ailleurs lui révéler quelques éléments sur ma personne, juste pour la faire flipper et m'en amuser avant que je la remplisse de foutre.

Si tu me déçois, j'vais pas être la seule à te trouer. Toute la pègre à mon service voudra ta peau si tout se passe pas comme je le veux, alors imagine même pas me faire un sale coup pour te barrer. Contente-toi d'être une bonne salope. Suce et abandonne l'idée de concurrencer mon marché.

Avant qu'elle puisse répondre, j'active un peu mon bassin et pousse mon gland contre ses lèvres, juste à l'entrée de sa bouche. Bordel. Plus je la regarde depuis ma position plus haute et dominante, plus j'ai envie de la fourrer salement. C'est dommage qu'elle soit une ennemie, j'en aurais fait une amante de qualité. Mais pour le moment, y'a rien qui m'empêchait de jouer avec. Et c'est surtout de sa faute, elle a proposé d'elle-même ses services, sûrement pour s'en sortir sans égratignures. Pour le moment, ça marche plutôt bien étant donné que j'ai plus envie qu'elle me suce jusqu'à la jouissance plutôt que de lui casser la gueule. D'ailleurs, je me sens si impatiente que je suis prête à tirer davantage sur ses cheveux pour lui ouvrir le bec, si jamais elle traîne trop à mon goût.

Alix Sable

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    Contrebandière garçon manqué à la langue bien pendue.

Re : Where no eagles fly [Alessandra Visconti]

Réponse 6 vendredi 23 février 2018, 16:43:07

Expliquer le concept des portails et de l’existence de Nexus autour de moi, ça a toujours été un exercice carrément périlleux. Ce n’était déjà pas simple à expliquer, alors faire en sorte que les gens puissent me croire… Ceci dit, dans cette situation, j’avais tout intérêt à me montrer convaincante vu la tournure que ça prenait. Sauf que ce ne fut pas le cas. Alix, réfléchis putain. Si mes mots n’étaient pas parvenus à la convaincre, peut-être qu’il était temps d’utiliser ma bouche d’une autre manière pour la persuader de ne pas s’énerver.

Après tout, Alessandra était plus grande que moi et je n’avais aucune envie de me lancer dans une bagarre avec elle, qui plus lorsque cette fille était peut-être bien de mèche avec la pègre. Une femme forte, dominatrice… Merde, ça y est, je commence à me faire un film. En attendant, je palpe son service trois pièces, sentant une très nette réaction se produire sous mes petits doigts agiles et pousse mon avantage en les remuant.

« T’énerves pas, j’me fous pas de toi et j’peux bien t’expliquer ce… que… ça… » Tentai-je d’argumenter avant de perdre le fil de ma réponse et de retirer ma main.

Sous mes yeux, Alessandra déboutonne fébrilement son jean, celui tombant sur le sol aussitôt suivi par le caleçon pour exhiber finalement la surprise qu’elle cachait. Un sacré engin qui me fait totalement louper une marche. Est-ce que ça m’excite ? Oui. Est-ce que j’ai envie de la pomper comme une grosse affamée ? Oh putain, ouais. La jolie brute me présente son jouet juste sous le nez, me saisissant les cheveux pour que je n’ai aucunement la possibilité de m’en détourner. Comme si c'était mon intention.

Nous nous connaissions depuis peu alors forcément, Alessandra n’était certainement pas au courant de ma tendance à être émoustillée à l’idée de vivre une partie de baise avec un ou une partenaire à poigne. Est-ce qu’elle se rend compte combien elle n’a pas du tout besoin de me pousser pour que je la suce ? Mon regard était fixé sur ce gros membre en train de s’éveiller, et j’avais déjà du mal à ne pas le gober sans attendre.

« Ahin… Et si on comm-… Humpf ! »

Pas le temps de réfléchir à ses menaces, ni même de flipper, et encore moins l’occasion de lui comprendre que son marché était à l’abri avec moi. Après tout, je n’étais qu’une petite revendeuse, bien incapable de poser la moindre concurrence à une organisation mafieuse comme on en trouvait à Seikusu. Quant à se barrer, ça aurait été bien con alors qu’intérieurement, j’étais persuadée que l’on pouvait peut-être arriver à une entente. Et puis, je n’allais pas me barrer avec un aussi gros jouet qui force la barrière de mes lèvres.

Quitte à passer pour une affamée de première, je ne perds pas un instant pour ouvrir la bouche et laisser le passage à son gland pour le titiller du bout de la langue. J’accepte probablement un peu trop facilement, mais c’est tout de même moi qui lui ai proposé, et de toute manière, j’adore ce genre préliminaires. Et c’est parti, je sens une bosse se former dans mon propre froc tandis que je pose mes mains sur le postérieur dodu d’Alessandra afin d’avoir plus de prise pour la suite des manœuvres.

Mes lèvres serrent délicieusement son pieu pendant que je m’active pour le faire progresser à l’intérieur de ma bouche en une bonne pipe déjà bien rythmée. Hé quoi, je suis concentrée sur ma tâche et lui obéis bien sagement en me comportant comme une salope impatiente de la faire partir en vrille. Il ne m’avait vraiment pas fallu grand-chose pour m’y mettre, protester au moins pour la bonne forme aurait quand même un peu mieux pour ma dignité.

Trop tard pour les remords à ce stade. Je titille du bout de la langue ce membre qui ne cesse de prendre de l’ampleur, je le serre entre mes lèvres, le pompe en creusant mes joues, le vénère en somme et le tout sans cesser de regarder la belle dans les yeux. Je pousse même le vice à lui faire avancer ses fesses, faisant ainsi progresser la belle verge dans ma gorge jusqu’à la garde à en avoir le nez collé sur son bas ventre. Le contact profond me fait baver, tousser, et je me retire juste avant le haut-le-cœur pour cracher le mélange de salive et de secrétions sur son gland.

« T’imagines pas combien j’peux être salope… » Lâchai-je tandis que j’utilisai ma main pour masturber son pieu frénétiquement.

Mais le boulot n’était pas terminé. Aspirant à nouveau son gland entre mes lèvres, je remis à la tâche, la pompant avec encore plus d’acharnement et avec un net appétit pour la chose. C’était inattendu, mais en me brutalisant et en me parlant ainsi, Alessandra avait tapé net dans mes fantasmes. Je prenais sa queue à pleine main pour la lécher sur toute sa longueur, la tapant sur ma langue tirée ou bien mes joues pour les enduire de sperme sans la moindre gêne avant de la sucer avec ardeur jusqu’au fond de la gorge. Tout ça sans la lâcher du regard, histoire de bien lui comprendre que cette situation m’excitait au plus haut point.


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