« À MORT LA FÉMINITÉ ! », « L’ELD VOUS JUGERA ! », « CHATTES EN FEU ! », étaient autant d’inscriptions qui ornaient les murs. Sarah avançait prudemment, tenant entre les mains un pistolet-mitrailleur, portant sur elle une armure de combat. Les ruelles étaient trop petites pour permettre au mecha de passer, et l’unité lourde surveillait la zone, dans l’attente d’une équipe de déminage. Le reste de l’équipe devait sécuriser les lieux. Rapidement, l’équipe eut des renseignements sur le gang qui se trouvait ici : les Black Bones.
« C’est un gang satanique, qui pratique des incantations rituelles sinistres en capturant des clochards, des toxicos…
- Charmant, commenta Pezzini.
- Soyez prudentes, Mesdames. »
La ruelle les conduisit à une petite cour intérieure, avec un jeu au centre et quelques arbres. Une balançoire rouillée, un toboggan, avec des balcons tout autour, et des tags en forme de têtes démoniaques noires. Le repaire des Black Bones, visiblement… Et, tandis que Sarah s’avançait, Riza marcha soudain sur une dalle piégée, déclenchant un bip. Sarah retint son souffle. Pas d’explosions, mais les policières entendirent soudain un roulement. Un volet mécanique s’ouvrit près d’elles, menant à l’un des entrepôts de stockage pour les résidents… Mais, faute d’ouvrir sur des meubles ou des cartons, les femmes virent deux mitrailleuses lourdes qui s’enclenchèrent.
« ATTENTION ! »
Les policières se dispersèrent le plus rapidement possible, tandis que les tourelles se mirent à faire feu, d’énormes balles fusant vers l’escouade. Une policière poussa un hurlement en étant touchée à la hanche, et s’effondra au sol, pendant que Sarah bondissait derrière un arbre, les balles la suivant de près, arrachant à chaque tir des morceaux d’écorce. Rapidement, la policière saisit une grenade à sa ceinture.
« En position défensive !
- UNE GRENADE, VITE !! »
Sarah dégoupilla son ananas, et le balança rapidement. Une explosion résonna rapidement, fauchant les deux tourelles, mais la situation ne s’apaisa guère… Car, au même moment, depuis les hauteurs, les portes de plusieurs balcons s’ouvrirent, livrant passage à des hommes armés, qui hululaient, portant des espèces de peintures tribales sur le visage, et mitraillant l’escouade avec des fusils d’assaut et autres armes à feu.
La bataille avait commencé…