Karen était impatiente de montrer à Helena cette nouvelle facette de sa personnalité, qu’Huntress n’avait fait qu’effleurer. Après leur aventure en Afrique, le combat contre DeSaad, et tous les évènements subséquents, elles avaient bien besoin de se détendre, et Karen avait développé les activités de sa fondation... Ce dont elle s’apprêtait à longuement parler à Helena. Pour l’heure, les deux femmes s’embrassèrent, et Karen, avec sa force naturelle, plaqua Helena contre le mur, l’embrassant goulûment, frottant et heurtant son bassin contre le sien. Elle était déjà prête à lui faire l’amour, à la baiser contre le mur, encore et encore... Mais Helena était curieuse, intriguée de savoir ce que ce complexe souterrain abritait vraiment. Toutes ces portes fermées n’avaient eu que pour effet de stimuler son imagination, mais, quand Helena lui dit d’y aller «
à fond », Karen frémit.
«
Okay... Et... Oui, ici... Je suis la Maîtresse ! »
Finalement... Finalement, Karen la pénétra. Elle se concentra, et fit sortir sa verge, qui n’était retenue par rien, puisque sa combinaison était ouverte à hauteur du pubis, et elle s’enfouit en elle d’un coup sec, la prenant vigoureusement. Karen était comme ça, une femme pleine de passion. Helena avait eu l’occasion de le réaliser, mais, à voir tout ce cérémonial, cette belle tenue, et la manière rapide dont Power Girl la pénétra, Helena devait peut-être se dire que la perversion de Karen avait encore
évolué. Qui sait ce qui avait pu lui arriver ? Mais, bientôt, Helena allait
tout savoir. En tout cas, pendant plusieurs minutes, elle sentit surtout la queue de Karen remuer en elle, la combinaison en latex se crissant contre son corps... Puis Karen serra les lèvres, et finit par avoir son premier orgasme de la journée avec Helena.
Sa queue se tendit, et expulsa des filaments de foutre dans la chatte d’Helena. En gémissant joyeusement, Karen la relâcha, puis lui sourit, avant de l’embrasser, et de lui demander si elle était prête à visiter le complexe. Le duo se retrouva ainsi dans un ascenseur, le phallus de Karen à l’air libre. Ici, dans ce complexe souterrain, il n’y avait aucune place pour une quelconque forme de pudeur, et, dans l’ascenseur, les deux beautés recommencèrent à s’embrasser et à se caresser.
«
Oui, pas de problème, ma chérie, je sais que tu tiens à ton petit esclave... Il est normal que tu veilles sur lui. »
Karen lui sourit, et embrassa encore son amante.
«
Je crois que je ne t’ai encore jamais parlé de ma fondation, n’est-ce pas ? Avec les importants bénéfices que Starr Industries dégage, j’ai créé une sorte d’institution internationale, la Fondation Starr. C’est une fondation très particulière, puisqu’elle recherche des individus très particuliers. »
Pour cela, la Fondation avait accès à de multiples hôpitaux et instituts de santé, afin d’obtenir des éléments de dossier médical, et pouvoir ainsi retrouver les personnes atteintes de problèmes sexuels. Hermaphrodisme, identité sexuelle, transgenre, troisième sexe... Tous ces termes désignaient des enjeux modernes qui impactaient le fonctionnement des sociétés occidentales, mais qui concernaient une partie résiduelle de la population dont l’État se moquait éperdument. Les cibles privilégiées de la Fondation étaient notamment ces personnes à l’identité sexuelle impossible à déterminer, des individus pouvant autant être des hommes que des femmes, et qui avaient dû, au cours de leur vie, choisir un sexe, mais se sentaient plus proches de l’autre. La Fondation les recrutait, et leur proposait de suivre un programme visant à les transformer.
C’était le sens de la Fondation Starr, et tous les candidats se retrouvaient ici, après avoir passé une série d’entretiens et d’analyses pour bien comprendre la démarche qu’ils faisaient. Karen était autant transparente que possible.
«
Si je voulais t’inviter ici, c’était aussi pour te montrer ce que la Fondation fait, concrètement... Et te proposer mes services si tu veux de l’aide pour dresser et éduquer Joshua. »
C’était ça, la finalité... Mais, pour l’heure, l’ascenseur s’arrêta, et Karen sourit encore.
«
Bienvenue au sein de la Fondation, Helena ! »
Les battants de l’ascenseur s’ouvrirent, et le duo entra dans un grand couloir. Il y avait des infirmières qui observaient régulièrement des terminaux, et, surtout, à droite et à gauche, des rangées de cuves,
avec des hommes à l’intérieur, qui étaient en train de subir d’importants traitements hormonaux et sexuels... Et, alors qu’Helena commençait à le svoir, une femme se rapprocha d’elles.
«
Bonjour, Maîtresse ! Vous avez ramené votre amie ? »
Karen présenta rapidement à Helena la doctoresse responsable de ce département : le
Docteur Aiko Fuma, qui portait, sous sa blouse, ouverte, un séduisant corset en latex, et l’exhibait sans aucune gêne devant Helena.
Cette dernière venait d’entrer dans le ventre de la Bête, dans le Paradis de luxure de Karen !