--- Hanna, aile d'isolement de Rachele ---
La rouquine s'était attendue à disposer de Carmen pour s'occuper de prochain teste avec Lucien, mais le Directeur semblait s'être ravisé. En effet, le Docteur Hawk était venu la chercher en milieux d'après-midi, prétextant qu'un "service spécial lui était réservé ce soir et qu'elle devait être stabilisée pour pouvoir l'exécuter."
À cette simple idée, la belle infirmière avait frissonné. Elle détestait le Docteur Hawk, il était aussi fou que le Directeur Howard, mais sa spécialité en chirurgie cérébrale le rendait encore plus terrifiant que lui. Elle-même était passée entre ses longs doigts osseux quelques années plus tôt, quand elle avait été internée pour être "rééduquée".
Elle n'avait jamais plus été la même ensuite, même si elle ne savait pas très bien comment. Elle avait perdu le contrôle de ses émotions et de ses désirs, elle avait plus de mal à se concentrer et à réfléchir tant le besoin de sexe avait pris de place dans ses pensées. Il lui avait fallu du temps pour réapprendre toutes ces petites choses qui lui semblaient si évidentes avant de subir... ce qu'il lui avait fait... et qui avait totalement disparu de sa mémoire. Tour ce qu'elle gardait de ces longues heures de "traitement ", c'était la certitude d'avoir atrocement souffert et d'avoir été privé de quelque chose... oui... Elle en était sûre maintenant... le Docteur Hawk lui avait volé quelque chose...
Hanna chasse finalement ses pensées noire de son esprit ainsi que la vision du regard de Carmen alors qu'il l'emmenait avec lui, perdue et terrifiée à l'idée de repasser dans le cabinet de ce boucher sans savoir pourquoi.
Le Directeur lui avait confié sa propre sueur et c'était un grand honneur, une fierté même et la perspective d'une récompense digne de ce nom, pourquoi pas une promotion ? Ou un privilège extraordinaire comme celui de pouvoir se soulager ou se masturber quand elle en a envie ? Pouvoir se faire baiser plus souvent ? Rien qu'à cette idée son petit esprit malade et torturé bouillonne. Avec empressement, elle va chercher Lucien dans sa cellule...
--- Lucien, aile des hommes ---
Ceinturé par sa camisole de force, assis au fond de sa cellule capitonné, Lucien a fini de compter le nombre de coutures dans le rembourrage des murs, de vices à la porte et à la lampe de sa cellule pour éviter de devenir fou d'ennui. Son esprit, fracturé par les drogues et les traitements des infirmières nymphomanes, divague dans un néant infini de démence contre lequel il lutte désespérément pour rester lui-même.
Parfois, la porte s'ouvre et l'une d'entre elle entre pour le faire manger comme un enfant incapable de tenir sa cuillère plutôt que de libérer ses bras de sa camisole. Et ça, c'est dans le meilleur des cas. Dans les autres, elles viennent jouer avec son sexe, pour le stimuler, le masturber, jouer avec son anus et ses bourses avant de l'abandonner comme ça, sans qu'il puisse jouir, le laissant à la merci d'un désir aliénant, hurlant derrière sa porte pour qu'on le laisse jouir enfin.
Le bruit d'une clef tournant dans sa serrure annonce son prochain calvaire, il le sait, cela fait trop peu de temps qu'on l'a nourri, ce ne peut donc pas être l'heure du repas. C'est donc l'heure du "traitement"...
Hanna pénètre dans la cellule, Lucien la reconnaît et serre désespérément les jambes dans l'espoir qu'elle épargne son sexe d'une nouvelle séance de jeux pervers. Derrière elle, deux autres membres du personnel entrent en poussant une civière à roulettes... Pourvues de sangles de maintien.
- Bonjour Lucien... C'est un grand jour pour toi, tu vas participer à une nouvelle expérience...--- Hanna, Lucien, Sarah, Rachele, aile d'isolement de Rachele ---
- Allons allons allons mon bel étalon... Tu ne vas pas faire l'enfant maintenant... je t'ai dit que tu allais adorer ça...fait moi confiance...Dit Hanna en donnant calmement deux petites pichenettes du bout de l'ongle sur l'aiguille de sa seringue pour en chasser les bulles. Se débâtant dans sa camisole, sanglé solidement à sa civière qui a été relevée pour le positionner debout face à sa tortionnaire, Lucien regard d'un air terrifié le sérum SB-8 qui emplit le piston de verre entre les doigts d'Hanna. Il essaie de mordre son bâillon pour le chasser de sa bouche et hurler mais celui-ci est trop bien enfoncé et ses cris se noient dans l'épais tissu de jute.
Une fois prête, l'infirmière démente se rapproche de son cobaye et s'agenouille devant lui en lui lançant un sourire pervers. Lucien se débat de plus belle pendant qu'Hanna ouvre la braguette de son pantalon et passe la main entre les plis du tissu. Quand la main brûlante de la jeune femme se referme sur son sexe et l'extirpe lentement par l'ouverture, le jeune homme se fige. Involontairement, il commence à bander à cause des jours incessants de stimulation sexuelle, mais sa bite reste malgré tout à demi-molle.
- Hoooo... le pauvre chéri...Dit Hanna en commençant à le branler langoureusement de sa main libre.
- On préfère les garçons, je sais ça, je sais... mais ne t'inquiète pas... je vais te rendre heureux...Et sur ces derniers mots elle plonge l'aiguille à la base de sa hampe, entre ses deux couilles glabres et gonflées. Lucien pousse un cri de douleur qui se meurt presque aussi tôt, remplacé par une respiration rauque et bestiale.
Soudain, la bite du jeune homme se met à gonfler démesurément et se couvre d'énormes veines saillantes et palpitantes. Ses testicules, déjà pleines après des journées d'abstinence, grossissent encore au point de rendre lisse son scrotum. D'un geste brutal, il se cambre en avant pour présenter son énorme phallus en érection à la bouche de la femme qu'il regardait avec haine et terreur quelques instants plus tôt. Hanna cesse alors de le branler et regarde son gland rouge vif gigoter désespérément à quelques centimètres de ses lèvres fendu d'un rictus de triomphe.
- Et voilà mon beau... Tu es redevenu raisonnable, c'est bien... Tu vas être récompensé maintenant...Dit elle en se redressant et en poussant la civière vers la porte de la salle vitrée où Sarah continue de se masturber, assise sur son fauteuil, ignorant tout de ce qu'il se passe dans son dos...
- Une petit surprise s'attend à derrière cette porte. Vas-y et lâche toi, tu... es... libre...Susurre Hanna à l'oreille de Lucien, dont les yeux exorbités ne dégagent plus que folie et bestialité. D'un geste souple, elle détache les sangles qui le retiennent à la civière et la ceinture des manches de sa camisole pendant qu'une autre infirmière lui ouvre la porte de l'aquarium donnant vue sur la chambre de Rachele.
Sarah, toute à sa satisfaction personnelle, continue de se caresser langoureusement en regardant Rachele qui s'est réfugié sur son lit, les mains sur ses oreilles pour ne pas l'entendre jouir.
Quand la porte claque derrière elle, elle se retourne et a à peine le temps de voir le jeune homme se jeter sur elle.
- Luc...Elle n'a pas le temps de prononcer son nom, la main du fou vole vers son visage en une claque si puissante que même Rachele l'entend derrière sa vitre de sécurité. La jeune femme redresse la tête de son coussin et assiste à un spectacle qui la stupéfie au point qu'elle ne puisse détourner le regard.
Un homme grand et beau, ressemblant étrangement à l'homme qu'elle aime à ceci près qu'il est plus jeune, plus fort et à les cheveux plus longs, vient de pénétrer dans la pièce vitrée et de gifler l'infirmière délurée. Le coup à été si violent que Sarah en a été plaquée contre le verre. Ses seins, expulsés de sa tenue échancrée par la puissance du choc, sont comprimés contre celle-ci et offrent à Rachele le spectacle de ses deux énormes melons écrasé contre la vitre. Aveuglée par sa détresse, la pauvre innocente croit à nouveau que son sauveur est arrivé. Elle saute du lit et se rue vers lui pour lui parler. Mais les actes suivants du jeune homme la coupe dans son élan alors qu'elle s'apprêtait à tambouriner encore une fois contre la vitre.
À moitié sonnée par le choc, Sarah sent soudain la main puissante de Lucien la saisir par les cheveux pour la plaquer contre un des murs aveugle de la petite pièce, offrant à Rachele une vue de profil des deux protagonistes. La petite noble prisonnière remarque alors la monstrueuse érection du butor et retient ses petits poings justes avant qu'ils ne frappent la surface qui les sépare. À nouveau atterré par ce spectacle, elle ouvre de grands yeux ronds sur la scène qui se déroule devant ses yeux. Devant elle, le beau jeune homme retire un bâillon de sa bouche et passe le majeur et l'index de sa main libre sur sa langue pour les humecter...
- Lucien ?! Mais... que ? Attends... que fais-tu ?!Gémit Sarah en sentant ses doigts virils et puissants oindre l’auréole de son anus de salive fraîche. Rachele, de l'autre coté de la vitre, est paralysée. Elle ne parvient pas à quitter des yeux la queue énorme du Lucien. Celui-ci presse alors son gland palpitant et gonflé contre le trou défendu de l'infirmière presque nue.
- Non Lucien... pas comme ça ! Pas si vite... p HAAAA !Crie Sarah au moment où le chibre monstrueux du jeune homme s'enfonce d'un coup sec et de toute sa longueur dans son fondement, la soulevant presque du sol d'un bond violent. L'infirmière est paralysée à son tour par la douleur et le plaisir. Elle écarte involontairement les jambes pour faciliter le passage du sexe palpitant qui l'empale, tout son corps se crispe et s'étire jusqu'à ce qu'elle soit sur la pointe des pieds. Ses cris gagnent en intensité à mesure qu'il sort puis s'enfonce de nouveau en elle, se mêlant à ses propres grognements bestiaux. Une nouvelle fois, Rachele recule de ce spectacle écœurant à ses yeux et essaie de se boucher les oreilles. Cette fois-ci, elle se met à pleurer.
Derrière la vitre sans teint, Hanna observe la scène, un bloc note à la main sur laquelle elle écrit ses conclusions pour le Directeur :
" Patiente n°27 visiblement hétéro-sensible, mais refuse d'accepter sa nature sexuelle et son identité de femme et d'esclave. Elle fuit la réalité a chaque scène et ne semble pas bisexuelle. Conseillons une thérapie complète et intense pour obtenir des résultats et une amélioration de son état psychologique. Tous les traitements devraient être envisagés sans exception. "
Une fois terminée, elle quitte la pièce et rejoint le Directeur pour lui remettre ses conclusions.
--- Carmen, Cabinet du Docteur Hawk ---
- Tachez de vous détendre ma demoiselle, ce ne sera pas long et vous souffrirez moins si vous ne résistez pas...Résonne la voix du Docteur Hawk dans la tête de Carmen dont les oreilles ont été branchées sur deux énormes amplificateurs sonores pour qu'elle ne puisse entendre que sa voix nasillarde et insupportable.
- agggll... gaaaaa... aggglaaa !Lui répond désespérément la jeune esclave dont la bouche a été entravée par un grand cercle de métal. Elle voudrait lui demander ce qu'elle a fait de mal, pourquoi elle est ici, pourquoi elle doit subir cela encore.
Harnachée à une table de travail en acier glacial, les bras sanglés dans le dos et les cuisses écartés, le "bon docteur" a déjà commencé à la "préparer" pour sa thérapie. Pour stimuler ses zones érogènes, il lui a planté deux fines et longues aiguilles dans les tétons qui lui provoquent une douleur horrible et continue. Un god, empli d'une eau glacée et couvert de billes d'acier, lui déforme atrocement la chatte et la vrille jusqu'au plus profond de sa féminité pendant qu'un crochet, cruellement fiché dans son clitoris, la relie directement à la table de travail. Si par malheur, elle essaie de bouger les hanches de quelques centimètres, une douleur indicible déchire son mont de vénus. Enfin ses yeux, tenus ouverts par de petites pincettes, fixent avec effroi la sonde crépitante d’électricité qui se rapproche lentement de son front.
- Ce soir nous allons recevoir une invité très spéciale et nous avons besoin de votre entière coopération pour la "convaincre" de se faire soigner dans notre établissement.Pourquoi refuserait-elle quoi que ce soit à ses maîtres ? Pourquoi lui infliger ça alors qu'elle obéit toujours avec plaisir aux moindres ordres ? Pourquoi ? Elle ne cesse de se poser ces questions à mesure que la pointe de la sonde se rapproche de la peau de son front.
- Il s'agit de Lady Emilie Cromwell, une de vos amies les plus chères et nous voulons être parfaitement certains que vous nous aiderez dans cette entreprise. Vous êtes fort bien placée pour savoir que votre amie se fourvoie dans sa sexualité exclusive et nous désirons l'aider comme nous vous avons aidée.Carmen comprend soudain pourquoi tout ça. Elle aurait même fait un bon de surprise si son clitoris n'avait pas été comme cloué à la table sur laquelle elle est sanglée. Les électrochocs, les drogues et les sévices l'avaient peut-être rendu folle et nymphomane, ils avaient beau être parvenu à lui faire aimer le sexe des hommes et oublier qui elle était avant, mais jamais elle n'avait oublié l'amour de sa vie et ils le savent.
Et maintenant le Directeur et son personnel de malades mentaux voulaient lui infliger le même sort... non... Carmen sait que ce sera pire pour Emilie. C'est un esprit fort, bien plus fort et rebelle que le sien et elle était la figure dominante dans leur couple. Nul doute que pour écraser sa volonté, ils lui feraient bien pire qu'à elle...
Carmen se crispe soudain et essaie de remuer sur la table, mais le docteur Hawk l'a trop bien attachée, et le moindre geste est un supplice.
"Non non non !" Se dit elle intérieurement en tentant désespérément de se libérer.
"Pas toi... pas Emilie... non... ne viens pas..."- Vous êtes troublée mon enfant... et perdue. Mais vos sentiments personnels sont hors de propos, vous n'êtes plus la femme malade que vous étiez avant d'entrer dans cette institution. Vous êtes une esclave sexuelle à notre service et je vais vous apporter la paix dont vous avez besoin pour obéir et nous aider..."Non ! Non ! Jamais ! Jamaiiiiiiiis !"Hurle silencieusement Carmen alors que la sonde pénètre la peau de son front. Le métal se met à crépiter, le corps de la jeune femme se tend l'espace de quelques secondes, avant de retomber inerte contre la table. Ses grands yeux à moitié révulsés louchent en direction de l’électrode qui commence à faire fondre la matière grise de son lobe frontal.
- Bien, maintenant répétez après moi: Emilie est malade, Emilie a besoin d'aide, je serais si heureuse qu' Emilie me rejoigne. Répétez dans votre tête Carmen allez y: Emilie est malade, Emilie à besoin d'aide, je serai si heureuse qu' Emilie me rejoigne...--- Emilie, cette nuit la, Sanatorium Howard ---
Emilie loue l’imbécillité des gardiens qui ont oublié de fermer la porte des cuisines en se faufilant discrètement à l'intérieur de l'immense bâtiment. Avançant à pas de loup dans les longues coursives du sanatorium, elle s'enfonce, porte après porte, vers l'aile d'isolement. Personnes, si ce n'est quelques gardes au loin, mais heureusement aucun qui ne patrouille dans son secteur. Cela la surprend même un peu, mais elle préfère louer sa bonne fortune et avancer plutôt que se poser trop de questions.
Au détour d'un couloir obscur, elle remarque une porte ouverte, donnant sur une baie d'observation. "Bingo" se dit la jeune et intrépide aventurière en remarquant la silhouette de Rachele derrière la vitre sans teint. La petite aristocrate est assise contre un lit, un repas non entamé abandonné à ses pieds. Elle tient ses genoux contre sa poitrine, les enlaçant de ses bras en pleurant et se balançant d'avant en arrière. Cette image fend le cœur d'Emilie, mais elle doit garder la tête froide si elle veut sauver le plus de monde possible. Plutôt que de tenter de lui parler au travers de la vitre et de l’affoler, elle ressort de la pièce en saisissant une clef qui doit être en toute logique, celle de la pièce d'isolement qu'elle contemple.
Derrière elle, elle entend le pas lourd du noir qui la suit depuis quelques instants, elle fait semblant de ne pas y avoir prêté attention et continue sa route en contournant la chambre d'isolement. Arrivée à un angle de couloir elle s'arrête enfin, s'adosse au mur et attend. Quand Sol arrive enfin à sa porté, elle prend au piège celui qui croyait la piéger ! Elle lui assène un coup d'une violence inouïe dans les parties génitales. Tout puissant qu'il soit, le géant tombe à genou en se tenant l'entre jambe et en la foudroyant d'un regard aussi haineux que surpris.
- C'est pas cette nuit que tu auras mon cul sale nè#%=*Lui dit elle en le dominant de toute sa hauteur, avant de le cueillir d'un coup-de-poing sur la tempe. Sol s'effondre, inconscient, Emilie en profite pour lui ficeler les poignets et les chevilles avant de le bâillonner et de l'abandonner là. Une fois son ennemi neutralisé, la belle aristocrate se croie enfin en sécurité et avance maintenant d'un pas résolu vers la porte dont elle tient fébrilement la clef.
Elle la tourne dans la serrure et ouvre d'abord discrètement la porte. En voyant ce qu'il y a derrière toute prudence disparaît tout à coup de son esprit alors que son cœur bondit dans sa poitrine. Elle entre en laissant la porte grande ouverte, n'en croyant pas ses yeux, retenant un hurlement d'horreur en posant une main sur ses lèvres. C'est Carmen ! Sa bien aimée Carmen ! Mais elle a tant changé depuis sa disparition. Elle n'en revient pas et n'ose imaginer ce qu'elle à du subir pour en arriver là. Sa peau a pâli, ses yeux sont cernés, son visage si parfait porte maintenant de petites cicatrices de brûlure sur les tempes et une plaie circulaire encore fraîche en plein milieux du front, comme un énorme œil de Shiva. Mais pire encore est le spectacle de son pauvre corps nu, tremblant, trempé de sueur et de cyprine, couverte de traces de coups et d'injections. Son vagin et son anus, qu'elle avait connu encore virginaux et délicats lors de leurs ébats lesbiens, sont désormais béants et dilatés par d’innombrables séances de baise.
- Carmen ! Mon dieu ! Ma chérie... mais que t'on t'il fait !?Crie Emilie en oubliant toute discrétion. Elle se précipite vers son amie attachée et commence à défaire ses liens. Carmen, vibrante de désir après avoir reçu les assauts bestiaux de Sol, la regarde béatement, bavant à moitié.
- Emilie... je suis si heureuse que tu me rejoignes...L’aventurière met l'étrange formulation de cette phrase sur les événements que sa petite amie a vécue et la prend dans les bras.
- C'est terminé Carmen mon amour... Terminé, je te le jure... On va sortir d'ici et je vais te soigner, tu verras.Toute alanguie, mais libre de ses mouvements, Carmen lui rend son accolade et la serre fort dans ses bras.
- Sortir ? Je suis guérie Emilie, je n'ai pas besoin de sortir, ce n'est pas moi qui est malade.Emilie met fin à son étreinte et la saisie par les bras pour regarder son amie d'un air interrogateur et surpris ?
- Quoi ? Mais que dis-tu ? Tu dois sortir d'ici, on doit fuir et vite.
- J'ai bien peur que ce ne soit pas ce que veut votre amie Lady Cromwell.Réponds la voix nasillarde du docteur Hawk derrière son dos. Emilie fait volte face et ferme les poings dans le but de le frapper s'il avance. C'est alors que l'impensable se produit. Carmen, restée dans son dos, saisit les bras de son amante, les ramène le long de sa colonne vertébrale et les attache ensemble en une fraction de seconde grâce à une large paire de menottes qui trônaient quelques instants plus tôt au milieu des sexe toys.
- Carmen ! Mais ! Qu'es-ce que tu fais !Lui hurle Emilie, les yeux exorbités par la surprise.
- Emilie est malade... Emilie a besoin d'aide...Lui répond Carmen en la tirant en arrière pour l'obliger à s'allonger sur la table de travail, dressée et debout qu'elle occupait quelques instants plus tôt.
- Votre amie veux vous aider. Nous l'avons convaincue que vous aviez besoin d'être soignée et elle a accepté par amour pour vous.Carmen sangle les bras et les jambes d'Emilie à la table en murmurant toujours les mêmes mots, inlassablement, comme si elle ne savait plus dire que ça.
- Emilie est malade... Emilie a besoin d'aide... je suis heureuse qu'Emilie me rejoigne...Puis elle rejoint le docteur et se positionne devant lui pour qu'il puisse la peloter et jouer librement avec son corps devant sa petite amie, médusée.
- Carmen... mon amour... mais que t'arrive t'il ? Je t'en supplie... ne fait pas ça... libère moi...Au contact des doigts du docteur, Carmen se met déjà à trembler et onduler des hanches tans son désir de sexe est grand, elle semble heureuse, un sourire béant illumine son visage.
- Je suis heureuse que tu me rejoignes... Si heureuse...
- Monstre ! Qu'avez-vous fait à Carmen !Hurle alors Emilie en se débattant, désespérée.
- Votre amie était souffrante. Comme vous, elle était perdue, nous l'avons soignée et c'est ce que nous allons faire pour vous aussi. Mais Monsieur le Directeur saura mieux placé pour vous parler des vertus de notre thérapie...