« "Je" ? Il n'y a plus de "je" pour toi esclave, tu n'es plus une personne, tu n'es plus une favorite, tu es un objet. Quand tu parle de toi tu dit "votre esclave" que ce soit à moi ou aux clients, car quand ils viennent ici, ils deviennent aussi tes propriétaires. Mais tu le découvrira bien vite... »
Divine n’était pas totalement étrangère à ce genre de traitement ; Après tout, son propre nom n’en était pas réellement un, plus proche d’un pseudonyme, et il était engrainé dans son esprit d’appeler ses supérieurs par divers titres et non leurs noms, et sûrement pas prénoms, bien trop colloquial pour une esclave. Les Karlbergs avaient tous des titres de noblesse, et c’était par ceux-ci qu’elle les adressait - Baron, Comte, Prince, etc, selon leur position dans la famille - alors que les éleveurs étaient simplement appelés « Monseigneur » ; Maître aurait été applicable à nombre d’entre eux si ce n’est tous, en soit, mais ce titre était réservé aux propriétaires des favorites, pour souligner leur unicité. Même les autres esclaves de l’ancienne maison esclavagiste n’étaient que rarement appelées par leur nom propre, préférant leurs divers grades dans la hiérarchie précise de laquelle elles faisaient partie - intendante, servante, favorite, etc - même si la familiarité avec celles-ci était plus tolérée.
Ainsi, il ne fut pas très choquant pour Divine de se voir ordonner d’oublier la première personne et de la remplacer par la formule générique « votre esclave », ce qui n’était qu’une conséquence de la conversation qu’elle et sa maîtresse avaient eu dans la limousine durant laquelle elle avait déjà perdu son vrai nom, le remplaçant par « Esclave 93 », et toute notion de désir personnel, voire du personnel tout court, comme chaque remontrance avait jusqu’ici confirmé, poussant à chaque fois la favorite à s’effacer devant sa nature d’objet.
Ce qui la surprit plus, cependant, fut les attentions toutes particulières de Rachele, alors que Divine subissait un calvaire aux mains de Marco, et qui lui furent presque délicieuses, certes jouant contre son pari, mais la réconfortant au milieu de la douleur de la pénétration hors-normes du concierge et sa nature repoussante en général. Non seulement il fallait reconnaître à sa propriétaire un talent certain pour ces caresses, doublé d’une désirabilité et aura personnelle auxquelles une favorite était particulièrement sensible, vouée à l’adoration, mais pour la première fois la Sicilienne graciait son esclave du traitement qu’elle avait toujours rêvé de sa maîtresse.
« Ta gueule esclave, embrasse moi... »
Malgré que son attention était dédiée à la réussite de son pari, aussi dénué d’espoir était-il, Divine réussit cependant à boire chaque mouvement, chaque soubresaut de la langue et des lèvres de sa maîtresse, et à leur répondre, laissant les siennes participer à leur valse avec un talent longuement pratiqué.
Cependant, il ne fallut que peu de temps pour que le chibre de Marco et le doigt de Rachele savamment placé n’arrachent un orgasme à l’esclave, en même temps que la victoire de son pari, si seulement celle-ci avait jamais été possible. Étrangement, après que Divine eut, elle pensait, attiré les foudres de sa maîtresse en souillant son index d’urine, celle-ci, non seulement, ne la puni pas - pas plus qu’elle ne l’était déjà, en tout cas - mais au contraire la protégea de la pulsion vengeresse de son concierge. Après cela, la Sicilienne revint à distance d’embrassade de son esclave, mais seulement pour lui parler, quoi que par moment, les mouvements de ses lèvres l’amenaient à toucher celles de sa favorite, venant en prendre plus de la teinte dorée, déjà un peu du « rouge » s’étant étalé sur la bouche de Rachele.
« Tu aurais pu devenir ma favorite personnelle, ma soumise attitré et réservée à mon seul usage. Mais tu n'es en fait qu'une sale petite chienne salissante, une pute qui préfère baiser des concierges et jouir entre leurs sales pattes. Alors je vais te donner ce que tu veux et ce que tu mérite. Je vais te louer dans mon bordel comme mes autres putes, au tarif normal, que tout le monde puisse profiter de tes charmes. Et comme tu es de loin la plus belle, je pense qu'il va y avoir la queue pour t'avoir... »
La flatterie de sa maîtresse avait un goût amer, accentuant l’acidité de la défaite de Divine, qui s’était légitimement vue privée de tous les privilèges qu’elle avait passé des années à mériter. Aucunement en état de se mouvoir assez pour s’extirper de cette situation, ni physiquement, encore assommée par son orgasme - et tout ce qui l’avait causé - ni mentalement, emprise de désespoir, ce sont les poulies de la machine de Marco qui la soulèvent pour l’éloigner de son corps obèse.
Lorsque son chibre quitta finalement l’intimité de l’esclave, en plus de lui arracher un soupir soudain de « relaxation », il laissa une quantité impressionnante de son sperme couler d’entre ses cuisses, le liquide visqueux et épais coulant contre sa chair, la couleur difficilement remarquable contre la peau blanche immaculée de Divine. La sensation seule lui était cependant révulsante, rappelant chaque instant sa souillure, aggravée par son incapacité de s’en défaire, les mains liées. Quand finalement elle est libérée du système de poulies, c’est la laisse de sa maîtresse qui prend à nouveau possession d’elle.
« Mais d'abord on va devoir te laver, un dépucelage, c'est salissant, sans parler de ta petite particularité qui m'enchante au plus haut point. Les clients adorent les femmes-fontaines, et je dois bien avouer que moi aussi, quelle meilleur preuve de la reddition au plaisir et de l'abandon totale à l'orgasme que celui-ci. »
Cependant, pas encore ordonnée d’un coup sec sur son collier, que Divine savait inévitable si elle avait réellement été attendue par sa maîtresse, l’esclave resta agenouillée sur le sol, respirant lourdement alors qu’elle reprenait son souffle et ses esprits. Elle ne trouva cependant pas la force de répondre à Rachele d’une quelconque façon, et puis n’aurait pas su quoi répondre si seulement elle en avait été capable, ce qui poussa la Sicilienne après quelques instants à la mettre en route d’un geste rapide du poignet.
« Je vais te faire une confidence, sur ce point, je suis comme toi. Mais des hommes s'en sont servi pour me briser, il y a longtemps, et maintenant je n'offre ce spectacle qu'à de rares élues. Peut être en fera tu partie quand nous partagerons mon lit et que nous en profiterons pour tester tes autres... envoûtements... »
Divine se demandait s’il y avait seulement un enchantement que sa maîtresse n’avait pas utilisé à son détriment, et se rappela bien vite que son clitoris, dont sa propriétaire semblait particulièrement friante, pouvait devenir une verge - il était facile pour elle de l’oublier car on n’avait littéralement jamais utilisé cet ensorcellement sur elle, sa ceinture de chasteté, mise en place très jeune, bien avant que les Karlbergs n’investissent autant en elle, l’empêchant. Elle n’était pas certaine que la pensée lui plaisait ; Au premier abord, il semblait plus difficile d’abuser de cet envoûtement, les seules risques inhérents à ses « personnalisations » - les proportions du symbole tracé dans son dos dictant celles de son nouveau sexe - étant un membre trop hors-norme.
Cependant, la favorite connaissait un peu les diverses méthodes de punitions réservées aux hommes, les ayant, les Karlbergs n’élevant que des esclaves femmes mais possédant tout de même des mâles pour diverses raisons, surprises en quelques rares occasions ; Elle se souvint d’un en particulier qui, portant l’équivalent d’une ceinture de chasteté, avait été la risée des éleveurs lorsqu’il eut une érection en surprenant Divine durant une de ses séances d’éducation érotique, contraignant son sexe bourgeonnant à sa minuscule cage dans ce qui semblait être une certaine douleur.
La favorite fut cependant sortie de ses souvenirs et inquiétudes par la vue de l’Esclave 91, celle-là même qui l’avait précédée sur Marco. Elle était cependant changée, malgré qu’il ne s’était écoulé que quelques minutes depuis leur séparation. Elle semblait grandement apprécier une embrassade avec une infirmière, ce qui était, en soit, compréhensible, même si étrange si tôt, mais c’était son expression hagarde, presque demeurée qui surprit Divine, qui crut même être la cible de ses désirs lorsque l’Esclave 91 la vit, rampant sur le sol, y laissant parfois un peu de la semence de Marco qui continuait de couler le long de ses cuisses, lui faisant douloureusement comprendre ce qu’étaient les flaques visqueuses dans lesquelles parfois elle mettait les mains, bien qu’elle y laissait aussi parfois du lait, mais se doutait que c’était un cas assez particulier et rare.
« Quand vous aurez fini, rejoignez moi aux douches. Alé vient petite chienne, on va te laver avant le service de ce soir. Ne relève jamais la tête devant un client ou une employée, tu ne peux regarder que les autres esclaves, et roule bien ton petit cul quand tu marche à quatre pattes, je veux que tout le monde bave d'envie en te regardant. »
La favorite savait maintenant qu’il valait mieux obéir à sa maîtresse, et se mit immédiatement à, mimant la démarche normalement prise debout, l'opérer à quatre pattes, faisant en sorte que ses « pas » soient rapprochés voire croisés. Cela lui faisait effectivement « rouler de son petit cul », mais l’empêchait aussi, comme elle s’était appliquée jusque là, de garder ses cuisses écartées, la forçant à, ce qui la dégoûtait, étaler la semence de Marco entre celles-ci à chaque déhanchement.
Sur le chemin jusqu’aux douches, Rachele et sa petit chienne croisèrent une quantité impressionnante et diverse de personnes. Celles habillées comme du personnel médical, à priori des employées, se contentaient de ne rien dire, sachant peut-être que cela agacerait leur patronne si elles complimentaient ses esclaves à longueur de journée, même si leurs regards en disaient long, en particulier que, paroles ou pas, prendre leur mal en patience paierait, osant même, parfois, mais le plus souvent dans le dos de Rachele, mimer un geste sexuel en particulier.
Cela emplissait de honte la favorite, qui était mise devant l’évidence qu’elle serait passée au sein de cet « Asylum » comme un morceau de chair, mais de loin, les clients étaient pires, ne se limitant pas au silence. Certains complimentaient l’esclave simplement en tant que magnifique femme, mais la plupart étaient lubriques et ne se réservaient en rien, la traitant de noms humiliants tout en décrivant de manière graphique ce qu’ils espéraient lui faire une fois que Rachele les lui aurait jetée en pâture. Finalement, l’odeur agréable et, dans son état, salvatrice, du savon, annonça que tout ceci serait bientôt fini, ou en tout cas, interrompu.
« Tu peux me regarder moi et mes employées ici Esclave, mais ne soutiens jamais notre regard. Tu as l'autorisation de parler aussi, de me poser des questions, profite en, ce ne sera pas souvent. »
La Sicilienne commença alors à se défaire de ses vêtements, sans aucune considération pour Divine qui, de toute façon, lui exposait déjà bien plus, jusqu’à n’être couverte que d’un string rouge. L’esclave apprécia chaque seconde de son déshabillement, Rachele étant une femme sous tout rapport magnifique ; Plus que ça, même, contrairement à sa propriété ci-présente, qui était dotée d’une beauté certes exceptionnelle mais plutôt sobre, la sienne était pleine de stupre, faite de formes généreuses. Tout cela était assez pour lentement faire renaître les désirs de la favorite dont les enchantements avaient été calmés par l’orgasme.
Elle dévoila cependant en même temps de multiples cicatrices typiques des esclaves les moins bien traitées, ainsi que d’autres que l’ignorance de Divine l’empêchait d’identifier, n’ayant pas été élevée dans un environnement qui aurait permis les piercings, trop permanents pour être faits sur une propriété vouée à la vente, ou la drogue, pour des raisons assez évidentes. Les pensées et questionnements de la favorite, auxquels elles ne se permettait pas de donner voix, furent cependant interrompus par la douce libération de ses seins et bras, quoi qu’ils continuèrent à être inconfortables voire douloureux pendant quelques minutes.
« Viens Esclave. »
Divine du avouer que la salle de bain était moins luxueuse que ce à quoi elle s’attendait, n’en ayant connu qu’une, celle magnifique des Karlbergs ; Mais dans son état, le simple fait que ça en soit une était bien assez. Il y avait deux autres femmes dans cette pièce. D’abord, une employée, visiblement, affublée du même string que Rachele et dont l’utilité semblait assez dérisoire dans cet « Asylum », même si, à bien y penser, la favorite se serait volontiers couverte de même ce tissu des plus fins - sous tous rapports ; Ensuite, recevant les attentions de la dite « infirmière » - à moins qu’elle n’ait reçu le titre pompeux et sans doute usurpé de « doctoresse » ? - une autre esclave, ravagée par le temps déjà passé ici, incapable de contracter assez son anus pour retenir l’eau qu’on y pompait.
« Bonjour Anita, videz l'esclave 13 et venez vous occuper de ma nouvelle chienne je vous prie. »
Immédiatement, l’employée dédia son attention à Divine, comme Rachele l'avait exigé.
« N'ai pas peur... ça prendra des années pour que tu sois comme ça. »
Evidemment, Divine ne voulait pas finir ainsi, mais n’osa pas le dire, pour des raisons tout aussi évidentes, quoiqu’elle se demanda un instant si ses enchantements pouvaient la protéger contre ce pitoyable sort. Elle fut cependant bien vite tirée de ses pensées par le fait qu’on l’attache à nouveau, cette fois au plafond, avant qu’on ne la force à se baisser en avant, ne laissant aucun doute quant à ce qui l’attendait, son intimité suintant encore du sperme.
« Faite lui un nettoyage complet, je veux qu'elle soit propre pour ce soir. »
Visiblement plus intéressée en Divine que par son simple travail, Anita caressa doucement les fesses de sa charge alors qu’elle collecta un peu des lubrifiants naturels qui ruisselaient entre ses cuisses, montrant en cela plus d’égard pour l’esclave que la plupart des gens ici n’y semblaient prêts. La favorite se fit alors une mission de lui simplifier la tâche, même si en vérité il lui aurait été difficile de bien l’entraver ; La première fois, elle ne broncha alors pas le moins du monde, malgré le sentiment d’être pleine qui lui était assez inconfortable, surtout parce qu’il lui rappelait la façon dont Marco l’avait remplie. La seconde, cependant, inattendue, arracha à Divine un léger gémissement et quelques soubresauts qui, cependant, dans sa position, n’aboutirent pas à grand chose, quoi que cela fit craindre à l’esclave d’agacer Rachele qui s’affairait à délicatement passer une éponge sur tout son corps, la débarrassant de la quantité impressionnante de sueur amassée en si peu de temps.
« Non... Pas ici, pas comme ça... sa première sodomie attendra. Aide moi plutôt à la laver »
Interdit la Sicilienne alors qu’Anita se préparait à appliquer le même traitement à l’anus de Divine. Ceci lui fit alors entamer la même tâche que sa patronne, mais surtout poussa la favorite à, comme on le lui avait autorisé, diriger son magnifique regard, quoi que gâché par son maquillage qui avait coulé devant tant de larmes et qu’il faudrait certainement laver à l’éponge, vers le visage de sa maîtresse, évitant cependant avec diligence ses yeux, préférant ses lèvres, pour y attendre une réponse.
« Votre esclave vous supplie, Maîtresse ; Il lui reste encore deux virginités, trois si vous désirez lui faire l’amour comme à un homme. »
La politesse et déférence totale avec laquelle s’adressait Divine à sa propriétaire, respectant à la lettre sa consigne de remplacer le « je » par « votre esclave » était admirable ; Elle considérait même encore que, quoi qu’elle puisse lui faire, cela pourrait être considéré « faire l’amour », et non simplement « prendre » si ce n’est « baiser ». Il était aussi assez naïf de faire équivalence entre une verge et un homme, dans cet établissement où des choses bien étranges arrivaient, sans parler de Seikusu en général. Quoi qu’il en soit, il restait vrai qu’il lui restait bien trois virginités, si seulement l’on comptait celle de sa verge potentielle ; Anale, phallique, et enfin orale, peut-être difficilement équitable à une véritable virginité en général, mais, dans le cas de Divine qui était plus que douée de sa langue et qui avait été enchantée pour recevoir un plaisir tout particulier de ces stimulations, presque au point d’être une seconde intimité, ce n’était pas si déraisonnable.
« Laissez vos clients se contenter de son intimité, qu’ils se feront un plaisir de remplir de sperme, et d'en couvrir le reste de son corps si ça ne suffit pas ; Faites le même boire à votre esclave si vous le souhaitez, après qu’il se soit mélangé à sa cyprine. »
La pudeur d’une favorite restait tout de même très relative ; Malgré une certaine honte à prononcer ces mots, Divine commençant à verser quelques larmes, à s’empourprer et, par moment, divertir son regard, elle restait plus que littéraire en ce qui concernait le sexe de par son éducation érotique poussée, y méritant sans doute même le titre de « Doctoresse ».
« Mais elle vous en supplie, bâillonnez la, mettez lui un vêtement qu’elle est sûre que vous possédez pour interdire sa sodomie ; S’il vous plaît, Maîtresse, prenez-vous même la virginité de votre esclave... »
Divine, aussitôt sa supplication finie, baissa le visage en ce qu’elle imaginait déjà être une défaite, pleurant à chaudes larmes, ayant réussi à contenir ses sanglots jusqu’ici, mais seulement pour mieux les laisser déferler maintenant. Quelle déchéance que d’être réduite à s’offrir à un véritable bukkake juste pour, telle une bête aveugle qui continuait à bêtement suivre ses instincts les plus primaires contre tout sens commun, quémander l’attention d’une maîtresse qui, de toute façon, ne semblait pas vouloir son bien.