Lui-même devait bien avouer qu'il avait du mal à se retenir. Il ne souhaitait pas n'être qu'un de ses mâles sautant en boucle la femelle sans même s'y intéresser, et malgré son énorme érection qui revenait progressivement, signe de son envie et de son excitation, Ghanor ne tentait rien. Ses doigts puissants palpaient sa peau mate délicieuse, qui brillait à cause de l'eau chaude coulant sur son corps. Le sourire aux lèvres, il se délectait de ce moment, de chaque secondes passée à profiter d'une douche délicieuse aux côtés de son amante. En plus, cette succube délurée osait même agiter sa croupe divine pile devant lui ! Qu'il avait envie de la défoncer, de la baiser contre le marbre humide ! Mais il devait tenir, contrôler ses pulsions animales, l'envie sale et violente de nouveau copuler avec cette salope d'exception. Rah, que c'était difficile ! Mais nécessaire. Ce n'était pas un simple quetard en manque, un homme désirant simplement sauter une femme pour se vider et en finir une fois pour toute... pas avec elle, en tout cas.
Après tout, Vierna était déjà bien plus intéressante, notamment pour une succube. Comme beaucoup de gens, le Terranide avait pas mal d'idées déjà conçues concernant ses créatures du cercle de la luxure. Nées pour l'amour, il pensait qu'elles n'étaient rien d'autre que des perverses sadiques vidant leurs partenaires de leurs énergies en les sautant des heures, jusqu'à les faire tuer. Que cette seule passion animait leurs corps de rêve. Mais cette belle petite démone à la chevelure dorée était une preuve évidente que ce n'était pas le cas. Peut-être que les démons n'étaient pas forcément des monstres sanguinaires et qui, malgré cette facilité à réaliser le mal, avaient eux même leur propre but et personnalités ? Qu'en savait-il ? Après tout, le contrebandier était bien plus au courant de la culture terrienne, Terra n'étant pas réellement son foyer de prédilection, malgré sa race qui est pourtant intimement liée à ce plan de l'existence.
« Je vois. Après, je t'avoue que j'habite surtout sur Terre. Je ne suis que très peu touché par les soucis liés à Terra, mais c'est toujours agréable d'avoir un point de repos dans un lieu comme Nexus. » Lança-t-il, le sourire aux lèvres.
Il fut d'ailleurs plutôt étonné de justement ne pas voir la belle le tenter plus que ça. Arrêtant d'utiliser son divin corps pour voir si ses pulsions l'obligeraient à de nouveau lui sauter dessus, elle se montra bien plus douce, sensuelle, comme si elle s'attendait à ce que cette soirée ne soit plus sous le signe de la luxure. Un mal, un bien ? Le loup s'en moquait. Après tout, ils venaient de prendre littéralement leurs pieds, et cette divine créature souhaitait rester aux côtés du contrebandier. Ils en auraient, des occasions pour sauter l'un sur l'autre, et baiser tels des animaux en chaleurs ! Alors pourquoi ne pas en profiter pour tenter autre chose ? Vivre quelque chose de différent ? Ne pas se limiter à simplement quelques coups de queue, des mots vulgaires, des flots de sperme ? Apprendre que derrière ce cul dodu qui appelle à être fessée, il y a une femme, un être aux pensées, aux rêves, à l'histoire présentes, ne demandant qu'à être découverts, racontés.
Lorsqu'elle lui parla de ses dons en massage, le loup eu un léger rire. Il était doué de ses mains, et même s'il n'était pas l'égal d'un professionnel, il y mettait réellement une envie de faire plaisir à l'autre, rendant généralement le moment agréable. Pour toute réponse, il vint de nouveau sceller un doux baiser auprès de son amante, dévorant sa bouche avec douceur, sensualité, comme s'il ne pouvait déjà plus se passer du goût sucré de ses lèvres.
« Sortons, d'abord. Une douche n'est pas le lieu idéal pour discuter. »
Taquin, il ne résista néanmoins pas à lui mettre une petite fessée coquine, plus sur le ton de la plaisanterie que de la vraie provocation. Merde, en même temps, sa croupe lui faisait bien trop envie !
Observant son amante quitter la douche, le loup l'accompagne, enroulant une serviette autour de son bassin. Toujours légèrement humide, il vient alors rejoindre la jeune femme, se plaçant à ses côtés. S'étirant un peu, il sert néanmoins un beau verre à la succube, avant de s'en servir un, histoire d'accompagner le récit de sa vie. Récit qu'elle était bien la première à demander, preuve que cette belle blonde désirait réellement en savoir plus sur le contrebandier. Il commença alors tranquillement son histoire, expliquant son arrivée sur terre, sa vie dans les ruelles. Sa carrière de boxeur amateur, ainsi que ses quelques rencontres. Kumori, Cefa, Shad, ses différentes personnes à avoir croisés son chemin, à être d'autant de chapitres de sa vie. Parfois, il s'arrêtait de parler pour porter le verre à ses lèvres et en boire le contenu, frémissant, appréciant le contact de l'alcool fort qui réchauffait son cœur, tout autant que cette belle plante réchauffait son corps. Puis, une fois terminé, il tapa dans ses mains, un peu nerveux.
« Mwh. Voilà. J'ai pas grand chose à dire de plus, je n'aime pas trop raconter ma vie. » Dit-il avec un léger rire. « Mais j'aimerais aussi en savoir sur toi, tu sais. Mais attends, tu dois d'abord te mettre à l'aise. »
Il vint ainsi l'embrasser de nouveau, avec envie, avant de la faire basculer dans le sofa. Dominant, joueur, il observe ainsi sa proie d'en haut, de son regard perçant, un sourire figé sur ses lèvres. Et le mâle la retourna alors, sur le ventre, avant de lentement dévoiler son corps en retirant la serviette. Durant quelques secondes, ses yeux bicolores dévorent cette peau mate, sans imperfection, et surtout ce gros cul. Bordel, il en était presque amoureux ! Mais ce n'était pas sur ça qu'il devait se concentrer. Glissant ses pattes encore humides contre ses épaules, le contrebandier commence alors un doux massage, un cadeau pour cette amante si douée. Avec une certaine dextérité et surtout beaucoup de sensualité, le protagoniste joue de ses doigts, de ses coussinets, palpant sa chair agréable. De ses épaules, il passe à son dos, s'arrêtant sur ses omoplates, jouant, tapotant, dessinant de légers cercles du bout des doigts, tout en laissant à la belle succube le plaisir de raconter sa propre histoire.