CAROL DANVERS
«
Est-ce que vous pourriez me parler davantage de Mar-Vell ? »
Superman et Carol déambulaient ensemble dans les couloirs de la
Watchtower, longeant une série de baies vitrés permettant de voir la surface de la Terre, éclairée en partie par le Soleil, qu’on pouvait voir au loin, formant un spectacle féérique, et dont Carol n’arrivait pas à se lasser. Elle se rappela les astronautes affirmant qu’on pouvait voir, depuis l’espace, certaines constructions humaines… Comme la Grande Muraille de Chine. Mais la réalité était qu’on ne pouvait voir la Grande Muraille, depuis l’espace, qu’à l’aide de puissants projecteurs… N’en déplaise à William Stukeley, un antiquaire anglais du 18
ème siècle qui avait certifié que, au vu de sa taille, la Grande Muraille devait être visible depuis la Lune.
Néanmoins, cette question n’empêchait nullement Carol de profiter de la vue, jusqu’à ce que Superman ne vienne l’interrompre dans sa contemplation. La
Watchtower ne comprenait pas que quelques super-héros costumés, mais aussi tout un équipage. Légalement, la
Justice League était un peu similaire au SHIELD, une ONG disposant d’une reconnaissance officielle par l’ONU, et lui permettant, à ce titre, d’avoir des ambassadeurs, mais aussi une existence juridique, et donc de recruter du personnel. La tour se composait donc également de techniciens et d’ingénieurs, qui semblaient tous honorés de travailler pour la Ligue, et venaient de multiples pays différents.
«
Vous parler de Mar-Vell… J’en serais ravi, Madame Danvers. Par bien des aspects, vous lui ressemblez beaucoup. -
Ah bon ? -
Il a toujours aimé l’espace, expliqua le Kryptonien.
Avant de rejoindre la Terre, il avait déjà réalisé bien des aventures, mais ne s’est jamais arrêté pour autant. Que les gens ne le connaissent que peu n’a rien d’étonnant. Pourtant, il a sauvé la Terre contre bien des menaces. Il s’est battu contre Thanos, notamment… Et c’est lors de cette quête que Mar-Vell a embrassé la paix au lieu de la guerre. »
Les Krees avaient toujours été un peuple relativement violent et belliciste. C’est ce qui expliquait sans doute aussi pourquoi, à l’origine, les Skrulls avaient choisi les Cotati, plutôt que les Krees.
«
Thanos, le Titan fou, voulait détruire toute trace de vie dans l’Univers, et, en cherchant un moyen de l’arrêter, Mar-Vell est entré en contact avec une entité supérieure, Eon. Une entité chargée de surveiller l’évolution des méta-humains de la Terre, et qui a offert à Mar-Vell la capacité de rejeter l’amour de la guerre kree, en lui proposant d’embrasser la paix, faisant de lui, non plus un simple Kree ou un simple héros, mais le ‘‘Protecteur de l’Univers’’… Et je réalise que toute cette histoire, maintenant que je la prononce, fait très hippie. »
Carol ne put que sourire. Superman était comparé par certains comme un Dieu invincible, mais elle savait qu’il y avait toujours eu, en lui, une profonde humilité. Il n’avait jamais accepté le rôle que certains auraient aimé lui confier, et avait toujours systématiquement rejeté le fait de se voir comme autre chose qu’un protecteur ou qu’un exemple à suivre.
«
Je suis sûr que vous le retrouverez, Carol. Mar-Vell a vu en vous quelque chose de particulier. -
Oui… Je ne sais pas trop quoi… » dit-elle, la mine assombrie.
La main de Superman se posa soudain sur son épaule, l’incitant à relever la tête.
«
Vous êtes bien plus forte que ce que vous pensez. »
Elle haussa les épaules. Pour l’heure, Carol ignorait si elle en devait en vouloir à Mar-Vell ou non. Après tout, s’il ne lui avait pas fait ce « cadeau », son avion ne se serait jamais écrasé, et son honneur n’aurait jamais été bafoué… Mais, d’un autre côté, elle ne se serait jamais retrouvée dans la
Watchtower.
Et, surtout, elle n’aurait pas sombré dans l’alcoolisme…
WONDER WOMAN
Pendant que Carol se renseignait sur l’homme qui avait fait d’elle Miss Marvel, Diana, elle, se renseignait sur les particularités de l’
Utopian Parallel, et souriait devant le membre veineux de la femme. Elle savait qu’America venait d’une dimension très particulière, où il n’y avait qu’un seul sexe, présentant les attributs du sexe féminin… Et aussi masculin. Les Utopiennes pouvaient en effet se doter d’un sexe, et America avait été étonnée, en arrivant sur Terre, de découvrir qu’il existait des sexes différents, et que, sauf très rares exceptions liées à des difformités de naissance, une femme ne présentait pas de pénis.
«
Oui, en effet… Les femmes n’ont pas de verges… Enfin, normalement. »
Diana savait que, avec la magie rose, et la technologie chirurgicale, il était possible de doter les femmes de verges, de changer de sexe. Le transsexualisme était une réalité du 21
ème siècle, aussi bien sur Terre qu’à Terra, où, à Tekhos, on utilisait depuis loin des techniques expérimentales pour transformer les hommes en femmes, ou pour doter les femmes de verges. L’hermaphrodisme était une notion qui se développait considérablement, et, en voyant la belle America, musclée et élégante, avec une belle verge, elle salivait sur place.
Allongée sur la table de réunion, elle savait maintenant ce qui allait suivre. Les deux femmes s’étaient caressées et embrassées, et suffisamment palpé pour pouvoir, dorénavant, passer aux choses sérieuses. Diana se pinça donc les lèvres, et laissa la femme la déshabiller, dévoilant son bourgeon, finement épilé, et déjà légèrement humide. Elle sourit encore, les joues rougies par le désir, pendant qu’America se rapprochait, sa queue venant frotter contre son intimité. La jeune femme lui demanda alors si elle était «
prête », et Diana sourit en retour :
«
Évidemment… Baise-moi bien fort, America, n’oublie pas que je suis particulièrement endurante. »
Elle était bel et bien
prête, et resserra ses jambes autour des cuisses d’America. Allongée sur la table de réunion, Diana n’attendait plus que la trique de son amante…