Mélinda sourit doucement devant les déclarations de Limma. Elle savait que Limma avait deux sœurs très différentes d’elle, d’anciennes esclaves. Limma avait averti Mélinda que celles-ci risquaient de l’attaquer. Mélinda n’avait toutefois pas été inquiétée plus que ça. Elle avait expliqué à Limma que les menaces étaient fréquentes au harem. La popularité de la vampire attirait bien des menaces et bien des convoitises. D’autres clans vampiriques, des illuminés, des rebelles.... La vampire avait son lot d’ennemis, tout simplement, mais elle avait pris note des angoisses de son esclave. Celle-ci termina en disant que, ici, ses enfants mèneraient une vie heureuse. La vampire lui caressa le visage, et embrassa ensuite chaudement Limma sur les lèvres.
« À la base, j’ai fondé ce harem pour protéger les personnes qui vivaient dedans. Je le conçois comme un refuge, Limma, car, comme tu le sais, le monde extérieur est loin d’être paisible ou sûr. Ici, oui, tes enfants auront droit à une vie paisible. Tu as vu comment je les éduquais, n’est-ce pas ? »
Mélinda disposait de sa propre crèche, et les enfants vivaient dans des parties isolées du harem, évitant ainsi qu’ils ne croisent des clients. Le sexe n’était pas une grande inconnue pour eux, car ils l’apprenaient, théoriquement parlant, et ne le pratiquaient que lors de l’adolescence. La vampire veillait ainsi à préserver leurs corps. Ils étaient bien nourris, avaient des chambres, et étudiaient. Difficile de rêver de mieux pour des gens qui n’avaient rien, mais c’était conforme à la volonté de Mélinda. En grandissant, les enfants devenaient naturellement de très bons esclaves, que Mélinda n’hésitait pas à utiliser au mieux. Par ce biais, elle disposait ainsi de son propre cabinet d’avocats, de professeurs, d’enseignants... Une véritable organisation qui multipliait les cordes de la vampire.
Elle retourna embrasser sa belle Limma, comme si cet éloge de compliments avait bien mérité une récompense. De fait, le baiser se prolongea, la main de Mélinda sur les longs cheveux de Limma, et l’autre caressa sa cuisse, faisant remonter sa robe, jusqu’à ce qu’elle ne sente, contre ses doigts, sa culotte. Elle poussa alors en avant, et renversa Limma, la couchant doucement sur le bureau.
« Ma Limma, ma belle petite Limma, délicieuse poupée... »
Mélinda s’allongea contre elle, et l’embrassa dans le creux du cou. Limma, à force, avait sûrement dû commencer à s’habituer aux élans de sa Maîtresse, qui pouvait très rapidement se montrer sensuelle, et faire l’amour sans hésitation.
« Combien d’enfants tu rêves d’avoir, hein ? lui demanda-t-elle ensuite. Tu devras veiller sur eux, tu sais... »
Elle retourna l’embrasser, et écarta quelques pans de sa propre robe, dévoilant ainsi son intimité. Rapidement, la vampire se concentra, et un phallus apparut, venant ensuite se perdre dans le corps de Limma, la pénétrant doucement, alors que les deux femmes étaient encore habillées... Une spécialité de la vampire.