Une petite visite familiale. (PV: Taya)

Je plaquai les poignets de Taya au matelas, les yeux plein de reproches, et je l'embrassai avec amour et passion. Je ne voulais pas que ces pensées viennent hanter son esprit, je ne voulais pas qu'elle soit triste et le savoir me mettait hors de moi. Je décollai mes lèvres et je me mis à l'embrasser dans le cou. Moi aussi, je l'aimais et retenir mon envie d'elle sera certainement rude sur mon moral, mais c'était nécessaire. Mais je n'avais pas envie qu'elle ait des regrets. Je réfléchissais donc à toute vitesse puis je me mis à parler de cette voix aimante et douce que je possédais quand j'étais avec elle.

-Je te ferai l'amour chaque fois que nous serons seul à seule. Si c'est cela qui t'inquiète, ma belle Taya, sache que je ne te laisserais pas sans amour après te l'avoir fait gouté. Je t'aime trop pour te voir avoir le moindre regret.

Une larme d'amour glissa de mon visage. Je tenais tellement à son bonheur que je ne voulais pas qu'elle doute, qu'elle ait peur. Je voulais qu'elle soit heureuse pour toujours, tant que je serai en état de tenir sur mes jambes, jusqu'à ce que la mort nous arrache l'un à l'autre.

Voyant comment il tenait ses poignets fit sursauter Taya, elle écouta ce qu'il lui disait et soupira. Elle sécha la larme qui coulait sur le visage de son frère et lui sourit, se forçant à être convaincante. Il ne fallait pas qu'il se soucie de ses préoccupations, car Taya était ainsi, fragile, toujours préoccupée, éternellement bouleversée. Elle repensa à l'assurance qu'elle avait eu jusqu'à présent, elle devait la recouvrer. C'est alors qu'elle donna un autre coup de bassin un peu plus fort, se forçant à sourire, elle embrassa son oncle avec toute l'envie qu'elle trouva en elle puis commença à frotter ses ongles sur la peau du dos de Kamui, les enfonçant de plus en plus, au fur et à mesure que leur symbiose de créait et que la température augmentait. Elle ne pouvait pas retenir ses cris et gémissements et ne le fit pas, elle se contenta de sourire, le plus crédible possible. Puis, d'une vois presque inaudible, elle dit :

"Je ne peux qu'avoir peur, j'ai peut depuis que je suis enfant, et tu le sais."

Effectivement, Taya a toujours été très effrayée. Je me souvenais de sa jeunesse, quelques jours après le viol par Ashitaka. Étant démon, à cet âge, nous avions déjà le corps plus avancé hormonement parlant. À neuf ans, nous pouvions passer pour des lycéens de deuxième années.  Elle revenait de sa chambre, où Ashitaka s'était infiltré pour recommencer son acte, puis elle s'était blottit dans mes bras. Après ça, je ne me souviens plus d'un jour où je n'ai pas du entrer avec elle dans la salle de bain quand elle devait y aller, aller prendre avec elle quelque chose dans la cuisine quand elle avait faim et la suivre comme son ombre pour ne pas qu'elle se mette à se cacher aux endroits les plus ridicules du monde. Je souris alors.

-Non, Taya. Tu es loin d'être la peureuse que tu crois être. Il y a six ans, tu n'étais même pas capable d'aller aux toilettes seule et pourtant, tu as vécu des années avec Ashitaka et ton corps ne révèle aucun signe de mauvais traitement autre que les punitions de notre père. Tu es courageuse, mon amour, souviens-t-en.

Bref de discussion, je souris avec amour avant de l'embrasser tendrement, recommençant un rythme plus vigoureux et énergiques de reins. Doucement, je massai sa parfaite poitrine, l'empêchant de balloter incessamment, tirant-pincant-tordant-enfonçant les pointes toutes dures pour leur accorder une infinité de sensation.

Les paroles de Kamui venaient frapper les pensées de Taya, la rassurant peu à peu, il avait raison sur toute la ligne, elle n'avait pas été gatée dans son enfance, et malgré tout, elle s'était battu et aujourd'hui avait fuit avec lui, et était très heureuse. Son doute s'était alors dissipé de lui même, elle sourit à son frère et l'embrassa tendrement, sentant ses coups de bassins plus forts, elle gemissait tout en mêlant sa langue à la sienne. Ses ongles passaient doucement sur la peau de Kamui, sans le griffer, elle faisait attention à ça. Mais alors qu'elle ressentait un plaisir soutenu, tout s'accéléra et elle se sentit trembler, se cambrer, et le cri qu'elle laissa échappa fut accompagné de l'enfoncement de ses ongles dans la peau de son frère chéri. Elle sentait que ses doigts se changeaient, et quand elle les amena à sa vue, de belles griffes avaient prit place, sûrement un effet de l'orgasme, les phéromones influant grandement sur son physique. Elle sourit et les montra à Kamui, d'un air assez confus, car elle les avait planté dans le dos de son frère. Elle l'embrassa à nouveau, reprennant les coups de bassin, envieuse de ressentir à nouveau cette sensation si parfaite qu'est la jouïssance extrême : l'orgasme. Elle avait à présent confiance en les hommes, qu'il ne pouvaient pas que la blesser, mais aussi la rendre heureuse. L'harmonie des deux corps était si parfaite que pour rien au monde elle n'aurait stoppé cet instant, quitte à faire l'amour pour l'éternité. Elle dit alors, dans un cri de plaisir :

"Kamui.."

Je vis dans ses yeux que mes paroles ont eu l'effet désiré sur l'esprit de ma charmante sœur. Je lui rendis ses baisers avec une ardeur renouvelée par ma réussite. Je l'embrassai toujours plus passionné et bouillant, augmentant la force de mes coups de reins sur les siens pour augmenter les sensations. Puis, elle jouit, enfonça des griffes de deux centimètre dans la chair mon dos, m'arrachant un gémissement. Je souris tendrement à la demoiselle et je l'embrassai encore. Je pris doucement ses doigts couvert de sang et je les léchai doucement avec beaucoup de douceur. Doucement, je la laissai m'enlacer à nouveau et je m'affairai à lui redonner l'extase ultime. Elle prononça mon nom, et je l'embrassai avec amour. Si elle approchait une nouvelle fois de la jouissance, tant mieux, parce que moi, j'ai de plus en plus de mal à me retenir. Je me retiens surtout parce qu'elle ne m'a pas dit si elle voulait que je jouisses en ou hors d'elle, sachant très bien que je pouvais l'empêcher d'avoir un enfant. Je la serrai doucement contre moi, sentant sa poitrine ferme se presser contre mon torse, brûlant pour elle, rien que pour elle. Mes cheveux étaient plaqué sur mon dos tellement j'avais chaud de l'intérieur. Chaque baiser me donnait plus d'envie, chaque caresse me faisait frissonner, chaque fois que nos yeux se rencontraient, le temps semblait s'arrêter juste pour nous, pour qu'on puisse s'aimer paisiblement, comme si plus rien ne pouvait nous atteindre tant que nous étions ensemble. Je poussais des soupirs de plaisir, coupant nos baisers pour respirer, haletant.

Atteindre à noveau l'orgasme, quand on fait l'amour avec Kamui, n'était pas très compliqué, Taya cria à nouveau et tendit les mains en l'air pour le pas griffer à nouveau son frère, un sourire béat sur le visage, le souffle halettant, la poitrine ondulant rapidement, au grès des coups de reins. C'est alors qu'elle sentit en elle une matière inconnue, elle regarda Kamui et lui sourit avant de l'embrasser. Peu lui importait qu'il se vide en elle, si elle avait un enfant de Kamui, elle ne le regretterai jamais, jamais. Elle roula pour passer sur lui et l'embrassa à nouveau, plus tendrement, elle était épuisée, et elle roula à nouveau sur le côté pour s'allonger, se libérant de son lien physique avec Kamui, la respiration saccadée, des perles de sueur sur le front, le coeur affolé. Elle se colla à lui, posant sa tête sur son torse, et ferma les yeux, à bout de force. Elle dit, doucement :

"Je t'aime Kamui, je t'aime.."

Puis elle releva sa tête pour l'embrasser langoureusement, avec tout l'amour qu'on puisse donner, avant de se reccoucher et de s'endormir doucement, le visage marqué d'un sourire, signe d'un sommeil paisible.

Contre mes propres attentes, je ne pus m'empêcher de déverser ma semence en elle, à l'intérieur de son vagin, retenu partiellement par ses bras et par mon envie de rester en elle, n'étant pas un fana des condoms, je peux pas dire que ce n'est pas de ma faute. Lorsqu'elle eu jouit, comme moi, je manquai de me laisser aller sur elle, les bras faibles, mais je me retins sur mes coudes. Nous échangeâmes nos places et nous nous embrassâmes à nouveau. La fatigue nous emportant tous les deux, elle se coucha sur moi, après un nouveau baiser passionné. Elle me dit qu'elle m'aimait. Avec autant d'amour que j'en donnais dans le baiser suivant, je la serrai contre moi. Elle finit par s'endormir. Je la fis doucement monter sur moi, plaçant de se fait sa tête sous mon menton et je remontai la couverture sur nos deux corps.

Je posai alors ma main sur son ventre et mes yeux s'agitèrent à nouveau. Quelque chose venait de s'établir dans l'utérus de ma soeur. Paniqué, j'enregistrai toute l'information et je compris que, par ma bêtise, je venais de lui faire un enfant, malgré elle et moi-même. La fixation du zygote se faisait durant la nuit et le développement d'un enfant de notre race se faisait en treize mois, le chiffre malchanceux pour les superstitieux. Doucement, je soupirai. Après tout, c'était mon enfant et celui d'une femme que j'aime et en plus, je pouvais prévenir toutes malformations dû à notre lien de parenté. Je fermai les yeux et je me mis à mordiller l'oreille de ma bien-aimé, me promettant de ne jamais la laisser tomber. Une dernière fois avant de m'endormir dans les bras de ma petite sœur adorée, je murmurai quelques mots, juste pour elle, qui se retrouveront imprimé dans son esprit.

-Je t'aime aussi, ma Taya. Je t'aimerais jusqu'à la fin de mes jours.