Taya Meïsa
16 ans.Sexe féminin.Créature malgré elle.Hétérosexuelle.Rien dans l'apparence de Taya ne pourrait refléter sa famille, son enfance, le fruit de sa naissance, rien n'a perturbé la beauté naïve qu'elle est. Ses yeux bleus se rapportent à l'eau profonde, celle que l'on trouve au fond de l'océan, entre deux récifs, la plus pure des eaux salées. Sa chevelure lui tombe jusqu'au creux des hanches, elle n'est jamais attachée et flotte à la moindre brise dans les airs. Malgré son jeune âge, les hormones de Taya étaient très productives et elle a déjà un belle poitrine, qu'elle n'aime pas tellement, qu'elle trouve trop importante. Le reste de son corps est extrêmement mince, ce qui lui a valu parfois la question de savoir si elle était anorexique. L'allure de Taya est celle d'une jeune fille qui refuse de vieillir, non de grandir, car dans sa façon de parler, et d'agir, elle est déjà très femme, la seule chose qui la préoccupe c'est de voir apparaître une ride sur son visage lisse et naïf. Taya, est la plus calme et posée des Meïsa, d'après eux mêmes, jamais elle ne s'énerve, jamais elle ne cherche à surpasser les autres, et jamais elle ne veut dominer quelqu'un. Mais puisqu'elle est sans expérience, elle ne sait pas encore ce qu'elle veut.
Les années '9o, le soleil du Japon. Une union incestueuse, de la violence, et du surnaturel. Après 9 mois de grossesse, Kasumi Meïsa met au monde une petite fille aux apparences étranges, en effet, elle ne ressemble en rien à sa famille. Pourtant, elle le devrait puisque Kasumi l'a conçut avec son propre père Hayate Meïsa. Taya ne réussit jamais à savoir si elle était le fruit d'un acte d'amour ou d'un acte forcé, se doutant quand même de la réponse. Après 5 petites années de vie, un jour de réunion de famille, dans un coin du manoir ancestral, une de ces pièces où il n'y a pas de lumière, celle où l'ont se cache lorsqu'on joue. Mais lorsqu'on joue avec son oncle, Ashitaka, il fallait éviter ces pièces, sa maman le lui avait dit. Et lorsque Taya alla dire à son père que son fils lui "avait mit son zizi dans ma mounette" et que "ça a fait très mal, et y a du sang qui a coulé", aucune représailles ne furent prises. Cela restera la grande incompréhension de Taya, tout au long de sa vie, pourquoi ce viol n'avait-il pas été sanctionné ? Cela perturba son enfance, des nuits entières à pleurer, hurler, transpirer, recroquevillée dans son lit, tremblante. L'affection de ses parents ne fit rien, elle ne dormit pas pendant plusieurs années, devenant de plus en plus faible. Taya ne sortait pas de sa chambre, elle ne mangeait que très rarement, et n'errait plus dans les couloirs du manoir, la peur que son oncle recommence la paralysant. Et ces nuits, lorsqu'elle était terrorisée, il y en avait certaines où elle s'endormait, les rares nuit de répit étaient celle qu'elle passait dans les bras de son autre oncle, Kamui, un homme d'une gentillesse incarnée, Meïsa pour de bon, on le voyait dans ses yeux, mais plus doux que sa sœur, mère de la petite. La petite était complètement attachée à Kamui, et les années passèrent, elle réussit à accepter, à grandir, et l'adolescence arriva, la rébellion, et toutes ces bonnes choses de la vie. Encore coincée au manoir familial, Taya essaye de trouver un moyen pour s'enfuir.Violée dans sa petite enfance, Taya est très distante, peu affective, sauf avec Kamui. Elle n'a aucune expérience sexuelle et il faudra la mettre en confiance pour espérer ne serai-ce qu'un baiser de la belle.
Taya étant une Meïsa, elle est mi-démone mais n'a jamais développé ses pouvoirs, mais on dit que c'est à l'adolescence que toute cela s'apprend.(J'ai connu le forum grâce à Meïsa Kamui, et pour ne pas me lancer seule, j'ai décidé de me rattacher à sa biographie.)