Sur son lit, Alastar Magoa, l’Incube qu’on surnommait « Le Diablotin », était très fortement occupé, effectuant une tâche très importante,
fondamentale.
«
Hooooo... -
Haaaaaa... -
A-Alastar, haaaaa... »
Une femme dansait sur son membre, planté dans le corps de cette somptueuse créature, tandis que d’autres étaient allongées sur lui, embrassant ses lèvres, sa poitrine, mordillant ses tétons, caressant et grattant sa parfaite peau imberbe, douce et ferme. Son corps remuait faiblement sur le lit, supportant les assauts de ces beautés.
Quatre femmes s’occupaient de lui... Ou, plutôt, il s’occupait d’elles. Au sein du clan, elles étaient de jeunes novices, des perverses ayant très largement goûté au fruit défendu de leur vivant, et qui, en conséquence, avait été envoyées en Enfer. Le clan les avait récupérés, et elles étaient formées, éduquées, pour devenir, petit à petit, des succubes.
Ces femmes étaient prometteuses, et, quand Alastar n’était pas occupé sur Terre ou sur Terra à trouver de futures recrues pour le clan, il passait son temps, au palais des Magoa, à coucher avec toutes ces femmes, à les former, et à répandre sa crème en elles. Et, inversement, elles étaient toujours ravies de faire l’amour avec lui. Il y avait bien d’autres incubes au clan, naturellement, mais Alastar n’était pas comme les autres. Il les laissait agir à leur guise, et était terriblement insatiable, particulièrement endurant, plus encore que les autres incubes, ce qui n’était pas peu dire. La concurrence était rude au sein du clan, mais, comme Alastar avait été personnellement éduqué par sa sœur, la redoutable Onyxian, il avait naturellement des compétences accrues en la matière.
Les lèvres se succédaient sur les siennes, et il se trouvait dans cette délicieuse sensation d’être en érection. Beaucoup de gens fuyaient cette sensation, estimant qu’il fallait jouir le plus vite possible quand on avait le mât relevé. Le Diablotin avait une approche différente. Il adorait le fait d’être tout simplement excité, d’avoir son vit tendu, de sentir cette énergie qui glissait le long de sa queue, cette force qui stimulait son adrénaline, et agissait comme un véritable coup de fouet sur son corps.
Alastar se prélassait donc.
«
Vous vous surpassez chaque soir, les filles, c’est incroyable, cette motivation... -
Nous voulons... Nous voulons te faire jouir le plus de fois possible, A-Alastar... »
Il sourit malicieusement, et remonta sa main, laissant l’une des femmes sucer ses doigts. Le Diablotin avait prévu de passer la soirée ici... Mais il sentit soudain son corps s’enflammer.
«
Hey ! »
Des runes se mirent à briller le long de son corps, et les esclaves l’entourant écarquillèrent les yeux, avant de sourire, et même de glousser.
«
Il semblerait que quelqu’un d’autre te réclame, Alastar... »
Alastar sentait en effet un appel, et entendit une voix résonner dans son esprit :
«
Alastar du Clan Magoa, viens à moi ! »
Il pouvait refuser, mais Alastar avait toujours pour principe d’accepter les invocations, et ferma les yeux. Les runes s’intensifièrent le long de sa chair, puis il se volatilisa dans une explosion lumineuse.
Dans le studio de la jeune femme l’ayant invoqué, l’explosion lumineuse succéda à une épaisse fumée autour du cercle d’invocation. Pendant quelques instants, on ne vit donc rien. La fumée, néanmoins, se dissipa progressivement, permettant de révéler une silhouette, prostrée sur le sol, et qui se redressa lentement. On put d’abord voir la pointe de ses cornes, puis une main, et, ensuite, sa verge, fièrement dressée, et la pointe de sa queue caudale.
«
Ainsi, c’est toi qui m’as invoqué... Je reconnais ton sang, j’ai connu l’une de tes ancêtres... »
Une
magnifique beauté était assise devant lui, et la vue de ce corps, de cet air malicieux, ne manqua pas de stimuler son sexe. La fumée s’envola ensuite, et il se présenta à elle, totalement nu, jambes légèrement écartées, un sourire sur les lèvres. Un rituel d’invocation fonctionnait toujours sur la base d’un pacte. L’invocateur énonçait ses conditions, et le démon, soit les acceptait, soit les refusait. Toute condition, bien entendu, pouvait s’interpréter, et, en ce domaine, les démons étaient de redoutables spécialistes.
«
Énonce tes conditions, jeune sorcière. »
Pour l’heure, Alastar était retenu par les glyphes de confinement du cercle d’invocation. N’importe quel humain savait qu’il fallait conclure un pacte avant de libérer un démon, car l’honneur était une chose très importante chez ces créatures. Si on les laissait libres sans leur imposer de conditions, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, car ils n’étaient pas liés par leur propre parole.
Alastar attendit donc, même si, au vu de l’air malicieux de la jeune femme, et du peu de vêtements qu’elle portait sur elle, il avait déjà une bonne idée sur ce qu’elle voulait en l’invoquant...