Identité : Kaipkyre Païxi
Âge : 26 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuelle, quelques rares expériences.
Physique : Au début, Kaipkyre n'était qu'un nouveau né bien au chaud dans le ventre de sa mère. Elle n'avait rien d'extraordinaire. Puis elle a découvert le monde et a grandit un peu et avec elle, sa physionomie a changé. À 26 ans, Kaipkyre a déjà largement achevé sa croissance bien qu'elle soit un peu plus petite que les femmes de son âge. Sa figure devait-elle à son origine ou au soleil de la mer ce teint de topaze à la fois sombre et brillant ? Sombre par la couleur, brillant par le grain de la peau. La vivacité, l’éclat, la richesse de la lumière faisaient de ses yeux deux étoiles d'émeraude. Comme à tous ces yeux pleins de soleil, et qui veulent peut-être des abris puissants, les paupières étaient armées de cils d’une longueur presque démesurée. Les cheveux, d’un noir bleuâtre, fins et longs, abondants, couronnaient son visage au front coupé comme celui de la Junon antique. Ce magnifique diadème de cheveux, ces grands yeux exotiques, ce front céleste sublimaient sa figure. Le nez, d’une forme pure et à la courbe élégante, était comme la cerise sur le gâteau. La passion retroussait parfois ces narines et la physionomie contractait alors une expression furieuse. De même que le nez, tout le bas de la figure semblait divinement sculpté, comme si la glaise eût été créée et maniée par les doigts d'un divin sculpteur. Entre la lèvre inférieure et le menton, l’espace était plutôt court, si bien qu’en prenant Kaipkyre par le menton, de grosses mains devaient certainement froisser ses lèvres ; mais les dents ne permettaient pas de faire attention à ce piètre défaut. On ne pouvait qu'admirer ces petits os fins, brillants, vernis, bien coupés, blancs, et qui laissaient facilement voir une bouche parfaite. Le teint, mat comme la terre, révélait une merveilleuse finesse de chair. La douceur de cette peau devait être soyeuse et délicieuse comme la senteur des coquelicots. La poitrine, de même que le corps, impressionnait par leur forme saisissante de féminité; tandis les pieds, les mains, accusaient une puissance supérieure, une organisation vivace.
Vêtements et accessoires : Kaipkyre porte des traces de peinture rouge sur les joues, une habitude des membre de son peuple. Une petite plume bleue d'un oiseau exotique de son île est accrochée dans ses cheveux et elle porte la tenue des chasseurs Komores. Des épaulettes et un torse en métal mélangé avec du tissu. Ce même tissu que l'on retrouve sur les hanches, entourant la taille et maintenue avec une ceinture tressée. C'est comme un pagne descendant jusqu'au-dessus des genoux. Au pied, elle porte des bottes faîtes de cuir solide. Rien de plus.
Caractère : Douceur et fragilité émanent de la charmante Kaipkyre. Féminine jusqu'au bout des ongles, elle est agréable, conciliante et tout particulièrement sensible. Son émotivité à fleur de peau n'est pas sans lui poser quelques problèmes : impressionnable, suggestible, elle est très perméable à l'ambiance dans laquelle elle se trouve. Cette réceptivité, si elle favorise l'éclosion de ses talent artistique, n'en est pas moins à l'origine d'inquiétude ou de peurs. Lors de situations difficiles, comme celles d'un combat ou face à l'inconnu, elle perd facilement ses moyens. En revanche, elle donne le maximum d'elle-même lorsqu'elle se trouve dans un environnement qui lui convient. Kaipkyre est une douce rêveuse, imaginative voire fantasque, éprise de merveilleux ou de magique. Un brin de fantaisie l'anime, elle est ennemie de la routine. Vivre, pour elle, c'est rêver, s'abandonner à ses émotions ou à ses sensations. Les basses réalités matérielles la laissent de marbre. Souvent, dans la vie, la jeune femme évolue par identification. Ainsi elle devient guerrière parce qu'elle a été séduite par un belliciste qui la fascine. Elle peut encore choisir telle ou telle activité pour faire plaisir à l'un de ses proches ou suivre un ou une amie tendre... Tout chez elle passe par l'affectif. C'est d'ailleurs une amie charmante, à l'écoute des autres, serviable, disponible et d'excellent conseil. Humaine et généreuse, elle sait donner beaucoup d'elle-même. Si la vie ne lui permet pas de vivre ses idéaux, elle tendra à se réfugier dans les chimères, l'utopie, rêvant sa vie puisqu'elle ne peut vivre son rêve... Elle pourrait même rechercher une certaine prise en charge pour se sentir pleinement sécurisée, dans la soumission, la passivité et la dépendance. Enfant, Kaipkyre était un ange ayant besoin d'affection, de tendresse, de câlins et de douceur. Le monde lui faisait peur, aussi tendait-elle à se réfugier dans la douce sécurité du sein maternel. Si la famille n'apporte pas le soutien affectif dont elle a besoin. Elle avait tendance à délaisser le travail scolaire, et se réfugiait dans les rêves, la paresse, la fugue ou la fuite.
Elle apprécie la compagnie des autres : sociable, extravertie, elle est sentimentale, romantique, et rêve du Prince Charmant. Mais, blessée dans ses sentiments, elle a tendance à se réfugier dans sa tour d'ivoire. Ne vous méprenez pas non plus, si elle a l'air distante et réservée, c'est principalement à cause de sa timidité. Féminine, elle privilégiera sa vie sentimentale et maternelle, la tendresse étant sa source d'eau vive. Elle a le sens de l'amitié, aime coopérer dans des activités de groupe qui la stimulent, car sa nature profonde est davantage la contemplation, ou la paresse. C'est une intimiste qui adore s'épancher lorsqu'elle se sent en confiance. C'est aussi une sensorielle, une gourmande et une épicurienne.
Au commencement... Il y a des millions d'années, alors que la planète était encore toute jeune et que les premières espèces vivantes n'en étaient encore qu'à leurs balbutiement, un gigantesque point chaud venu tout droit du noyau brûlant de la planète se fraya un passage vers la surface. Lentement, mais sûrement. Il termina alors sa course au beau milieu de l'océan, à une profondeur de près de quatre kilomètres. Pendant ce temps, les êtres vivants ont subis des changements considérables et ont résisté à toutes les conditions pour traverser les âges, continuant ainsi leur long chemin vers l'évolution.
A l'image de ses ancêtres, le jeune point chaud entretien des cités vivantes, il permet à de nombreuses espèces d'exister grâce à ses roches spéciales. Un paradis pour les coraux et les êtres grouillants autour. Mais ce paradis est éphémère. L'oasis de vie extraordinaire au milieu du désert noir des abysses n'est que la partie visible d'un volcan qui sommeille...
Le point chaud continue de produire un magma qui cherche à traverser la croûte pour s'échapper. Le volcan est en marche. Son but : détruire l'environnement qu'il a créé pour en bâtir un autre. Il entame alors une remontée presque interminable vers la surface. Il grimpe et grimpe encore pendant des siècles, pendant des millénaires, sans que rien ne l'arrête.
Au fur et à mesure de son escalade, il change d'état. Il déborde, il éclate, il explose et il teinte l'eau de souffre pour annoncer son arrivée.
Enfin ! Après quatre kilomètres d'ascension, comme une libération après tant d'efforts, le volcan sort des ténèbres pour venir toucher le ciel.
Au large de toute terre habitée, le point chaud est sortit des eaux et se lance dans une nouvelle histoire. Il a créé cet objet de curiosité unique qui ponctue l'océan. Une île.
Maintenant que l'île est hors de l'eau, un combat s'engage entre la mer et la pierre. La puissance des vagues est tout nouveau pour le volcan qui veut continuer de grandir. La montagne gigantesque cachée sous la mer soulève une houle destructrice et le long travail de construction peut se voir réduit à néant par un seul train de houle. Le ressac cherche à dévorer la côte.
L'île nouvelle s'écroulera plusieurs fois, dispersée dans l'océan. Alors voilà ? Elle va disparaître noyée sous les tempêtes avant même d'avoir un cap, un roc ou une péninsule ? Non. Elle fait face aux murs liquides qui l'assaillent. Son réservoir de magma semble inépuisable et c'est ce qui fait sa force. Tant qu'il sera là pour alimenter le volcan, l'île pourra exister et une terre vierge sera alors offerte à ne nouveaux pionniers.
A force d'endurance, les éléments extérieurs devinrent des alliés. La pluie de passage, le vent et le soleil, vont chacun leur tour apporter une pierre à l'édifice de l'île pour qu'elle devienne fertile. C'est ainsi, après le long passage du temps, que la vie apparue. Il y eu d'abord un simple petit brin d'herbe, puis une plante, puis plusieurs, puis des milliers et des millions, avec des arbres, des fleurs et avec eux, ses premiers visiteurs. Les premiers oiseaux et les premiers insectes, mammifères, reptiles et plus encore. Tout ce monde grandit et évolua dans un environnement paisible et paradisiaque. Le volcan, lui, s'était replongé dans un profond sommeil, son acte accomplit.
L'île volcanique est devenue nourricière, sur terre comme sous la mer. C'est un lieu de rencontre et de ralliement pour de nombreuses espèces. Un repère où tout le monde est sûr de trouver de quoi se nourrir. Elle rassemble les âmes perdues qui errent dans l'océan, elle accueille les naufragés venus d'un autre monde.
Sur les anciens cratères, la végétation continue de s'encrer dans la pierre. La forêt s'épaissit et peut prendre enfin le dessus sur la roche volcanique. La végétation, de plus en plus dense grignote autant qu'elle peut les pentes du volcan. Le point chaud a fait naître une île immense, la forêt est montée avec elle, à la rencontre des nuages. L'humidité donne à cet endroit un climat tropical. L'île s'est coiffée d'un superbe jungle.
Mais l'île n'a pas eut le temps de fabriquer assez de terre meuble pour absorber autant d'eau. La pluie qui tombe quotidiennement sur les sommets de la montagne glissent sur la roche encore jeune. Elle s'infiltre dans les fissures et le dédale de blocs basaltiques. Le cycle de l'eau est rapide sur l'île-volcan. Rien ne peut l'arrêter. Il sculpte alors un nouveau paysage. L'eau, source de vie, est à double tranchant quand elle tombe sur une île fragile. Chaque averse se transforme en un coup d'épée profond dans la roche. Les trombes d'eau qui s'abattent s'unissent pour former des torrents en crue et ouvrent de vraies saignées dans le cœur de l'île. L'eau nourricière devient destructrice. Elle martèle la pierre pour arracher un peu de plus de matière qu'elle emporte avec elle dans sa folle descente sur les flancs du volcan. Les berges sont emportées et une boucle est bouclée. Certaines parties de la lave qui a autrefois construit une île en partant des abysses se voit maintenant rejetée en mer, dispersée en un nuage qui retombe déjà sur le fond.
Les vieux cratères ont été creusés et façonnés pour donner une visage à cette île. Elle est devenue cette image du repère de pirates, perdue en plein océan. Une île vierge et luxuriante où cohabitent des milliers d'espèces, uniques et rares. Un paradis oublié fait de pitons, de remparts, de cirques, de tête de roche, de trésors et de grottes.
Cette île, en particulier, c'est l'Île de Komora.
~ ~ ~ La Suite, la Fin et un nouveau Commencement... :L'Homme est arrivé sur l'île bien plus tard, par un malheureux coup du destin. Depuis les immenses continents lointains, il s'est soudain essayé à la navigation pour découvrir et explorer de nouvelles terre, :ais aussi pour s'enrichir les poches pour certain, l'esprit pour d'autres. C'est ainsi qu'un petit groupe d'hommes et de femmes affronta la mystérieuse et capricieuse immensité bleue. Et, malheureusement, ils n'étaient pas prêt à affronter la tempête qui les surpris bien loin de chez eux, en pleine nuit. Jamais ils n'avaient vécu un évènement aussi cataclysmique. L'océan était furieux et frappait sans cesse le navire à grandes claques, faisant gémir et craquer le bois. Ses vastes langues humides et gelées venaient engloutir les marins, détruire le mat. Soudain, le bateau roula sur le flan, se déchira en deux, vomissant les rares occupants qui s'accrochaient désespérément à la vie.
Lorsque la tempête se calma, ne laissant plus qu'un calme plat et tranquille, on put distinguer au milieu de nulle part cinq pauvres survivants à moitié affalés sur une grande plaque de bois. C'était tout ce qui restait du navire flambant neuf auquel on avait donné un nom bien utopique L'insubmersible. Les rescapés étaient épuisés, assoiffés, affamés et craignaient qu'à chaque instant la planche ne se désagrège ou pire, qu'un monstre marin vienne leur dévorer les membres inférieurs sans prévenir.
Le petit groupe a dérivé pendant des jours et alors qu'il se pensaient perdu, un point noir apparut à l'horizon. Tous pensèrent à un mirage, une illusion de leur esprit tourmenté. Mais au fur et à mesure, le courant les rapprocha et bientôt, ils distinguèrent une île.
C'est ainsi que les Hommes posèrent pour la toute première fois le pieds sur l'île-volcan.
Ne pouvant contacter le continent et rentrer chez eux, ces hommes et femmes n'eurent d'autre choix que de s'installer dans cet environnement inconnu en attendant un quelconque secours. Mais celui-ci ne vint jamais. Les jours passèrent, puis les semaines, les mois, les années, les décennies, puis les siècles.
De ces cinq naufragés naquit un peuple tout entier qui ne formait plus qu'un avec son île qu'il avait appelé Komora. Des villages sommaires, mais confortables furent érigés, on éleva des troupeaux de bétail, on créa des champs de légumes, de céréales et des vergers de fruits sucrés. Ce jeune peuple appelé, les Komores, se mit à prier une divinité, Pelehonuamea, la déesse des volcans, « créatrice de nouvelles terres ». Celle-ci est souvent représentée par une longue chevelure de lave ou un corps entièrement composé de magma et de roche en fusion.
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C'est sur cette île incroyable qu'est née Kaipkyre il y a 26 ans, élevée par des parents aimants et attentionnés. Bien que timide, la petite fille qu'elle était n'avait aucun mal à se faire des amis et passait des heures entières avec eux à s'aventurer dans les régions les plus reculées de l'île. S'il y avait peu d'espèce dangereuse sur Komora, elle n'en était toutefois pas dépourvue et les parents de la brave inconsciente le lui rappelaient souvent.
La demoiselle grandit et s'épanouit comme une belle plante, cherchant sa place au sein de son peuple tout en aidant ses parents à s'occuper du troupeau et du champ qu'ils possédaient. Elle n'avait pas envie de reprendre le domaine agricole, elle avait soif de quelque chose de plus excitant. Et c'est en observant son oncle qu'elle su enfin ce qu'elle voulait : devenir chasseuse. Son oncle lui apprit alors à manier un arc, un couteau, à traquer une proie en silence, à tuer et aussi à préparer la viande. Lorsqu'elle fut en âge, elle accompagna souvent son oncle pendant des jours dans la jungle de l'île, suivant avec applications les rudiments de survie qu'il lui avait appris. A 16 ans, très douée, elle commença à partir seule pour chasser, parfois avec un ami d'enfance ayant suivit la même voie.
Kaipkyre adorait cette vie plus que tout au monde, elle ne s'ennuyait jamais, mais rêvait parfois à ce qu'il pouvait y avoir au-delà de la Grande Bleue. Au-delà de l'Océan qui semblait infini. Cependant, les Komores n'étaient pas des marins et n'avaient aucune envie d'aller explorer le monde. Ils avaient tout ce qu'ils désiraient ici, en accord avec la nature. La terre était riche grâce au volcan et il ne connaissaient guère plus d'ennemis que les quelques félins avec un petit creux ou les cochons sauvages grognons protégeant leur progéniture. Qui donc aurait voulu quitter cet endroit ? Personne. Et pour rien au monde. Pas même Kaipkyre et sa soif d'aventure.
Malheureusement, ce paradis ne dura pas. Un matin, le village où vivait la jeune femme s'agita, les yeux levés vers le ciel. Du sommet de la montagne, un épais panache de fumée grise et noir s'élevait vers les cieux, inquiétant. On entendait parfois un énorme grondement sourd, puis la terre se mit à vibrer. Nul ne su exactement expliquer pourquoi la déesse était en colère, mais ce qui était certain, c'était que le pire était à venir. Le volcan se réveillait.
La montagne gronda de plus en plus fort, puis la lave se mit à couler. La fumée, énorme, irrespirable et portée par le vent déversa une poussière de cendre corrosive partout sur l'île. Et le peuple de Komora n'avait nulle part où se cacher. Le seul refuge était la mer infinie, mais il n'existait aucun bateau capable de transporter tout un peuple. Il n'y avait guère quelques rares petites barques de pèche ne pouvant porter que deux personnes. Leur propriétaire s'empressèrent de grimper à l'intérieur, mais bien vite, des familles revendiquèrent ces morceaux de bois flottant devenus des trésors de survie. Des hommes et des femmes commencèrent à se battre, se retournant les uns contre les autres. Tous s'étaient rassemblés sur la plage, se demandant combien de temps il leur restait avant d'être étouffés par la fumée ou brûlés par le magma coulant depuis les flancs du volcan.
Le peuple de Komora allait être anéantit. C'était une certitude. Trois barques étaient parvenues à fuir. La dizaine d'autre déclenchait des émeutes, parfois mortelle, chose nouvelle et insensée pour ce peuple pacifique et autrefois si solidaire.
Kaipkyre et ses parents étaient retranchés dans leur maison sur le bord de la plage. La mère pleurait à chaudes larmes en serrant sa fille contre son cœur et le père priait. C'est alors que l'oncle apparut à l'entrée. Il se dirigea droit vers sa nièce qu'il considérait comme sa propre fille, lui qui n'avait ni femme ni enfant. Il lui expliqua qu'elle devait fuir, qu'il possédait une petite barque individuelle amarrée plus loin, à l'écart. Tout d'abord, la jeune femme refusa catégoriquement d'abandonner ses parents. Ceux-ci tentèrent de la convaincre de partir, de ne pas s'inquiéter pour eux. Finalement, elle n'eut pas son mot à dire. Elle n'était pas bien grosse, pas bien lourde. L'oncle la souleva et l'emporta sur son épaule, ignorant avec peine ses cris et ses supplications. Pour la faire monter dans la barque et être certain qu'elle ne tenterait pas d'en sortir, l'oncle endormit la jeune femme en lui faisant respirer une plante de l'île aux propriétés sédative puissantes.
Alors il déposa le corps paisible et endormie de la belle Komore au fond de cette petite barque de fortune et la fit s'éloigner d'un geste du pied. Aidée par le courant, la barque s'éloigna lentement, très lentement, tandis que le volcan bavait son liquide rouge et infernale sur la jungle autrefois luxuriante...
Sur l'île-volcan de Komora, personne ne survécu. Les rares individus parvenu à fuir sur leur barque de pêche furent engloutis par les eaux où se perdirent si loin qu'ils moururent de faim et de soif. Une seule barque parvint à amener son occupante en vie. La petite embarcation s'échoua sur le sable d'une plage, non loin de l'imposant port de Nexus. C'est là qu'on trouva Kaipkyre, épuisée, évanouie, les lèvres si sèches qu'on aurait cru à du parchemin, pâle, amaigrie. Sans les soins prodigués par ceux qui l'avaient découverte, elle serait certainement morte. Mais un destin incroyable l'attendait.
Autre : Rien de spéciale. En tous cas je trouve ce forum très intéressant