C’est ce que les Terriens appelleraient un juste retour d’ascenseur. Alice avait totalement inversé les rôles, et c’était sans doute là la meilleure façon pour montrer à Ilinia qu’elle ne lui en voulait pas de s’être montrée si autoritaire avec elle, et même brutale et violente. Alice ne faisait que lui retourner la politesse. Même Mélinda, en réalité, aurait été surprise de voir à quel point Alice s’en sortait bien, à quel point elle arrivait à maîtriser ses pulsions, et à dominer au mieux la belle Ilinia. Elle se comportait comme une redoutable dominatrice, mélangeant douleur et plaisir, sans oublier de donner, dans la mesure du possible, un rôle actif à sa soumise, évitant ainsi de la rendre trop passive. Alice comprenait la joie et l’excitation que Mélinda, d’un gabarit assez léger, pouvait ressentir quand elle dominait de solides amants. Là, Alice, Princesse au corps frêle et menu, dominait une solide femme, une guerrière qui avait voyagé de Nexus à Sylvandell, qui pourrait sans aucun doute tenir la dragée haute à Cirillia... Et c’était elle qu’Alice domptait en ce moment.
Elle lui léchait donc le cul, titillant sa porte rose. Même Alice n’était pas assez cruelle pour une sodomie à sec. Elle le ferait peut-être plus tard, quand Ilinia serait bien formée, mais, pour l’heure... Elle sourit en entendant Ilinia la supplier.
« Eh bien dis donc... Je n’aurais jamais cru que tu puisses devenir une telle perverse, Ilinia. Mais je te comprends... On dit que les Nexusiens sont bien moins libertins que nous autres, Ashnardiens. Comme tu as dû être en manque là-bas... C’est sans doute pour ça que tu t’es montrée si impertinente envers ta Princesse. Regarde-toi, ma chérie... Tu veux être ma garde du corps ? Tu ressembles davantage à une concubine en manque de coups dans le cul ! »
Il était fascinant de voir avec quelle facilité les jurons et l’humiliation venaient. Alice adorait quand Mélinda lui parlait comme ça, même si elle ne l’avouerait jamais. Alors, elle se disait qu’Ilinia aimerait sans doute ça aussi. S’écartant un peu, la Princesse alla récupérer un nouveau jouet, tout en continuant à parler :
« Je te trouvais tellement forte quand on était petites. Tu affrontais les autres garçons, tu les mettais à terre... Tes parents te grondaient, disant que tu étais un très mauvais exemple pour la Princesse, mais moi, tu m’amusais, et je t’enviais beaucoup. Ton assurance, ton autorité... Et, maintenant, je vais te défoncer ton petit cul de traînée, n’est-ce pas amusant ? »
Alice récupéra ce qu’elle cherchait, et se retourna, puis fit à nouveau claquer ses talons en se rapprochant de sa proie. Elle enfila ensuite la culotte, dotée de deux vibromasseurs internes, et d’un troisième externe, assez gros. Alice soupira en sentant les godes s’enfoncer en elle, et enclencha leur fonction vibrante. Avant de poursuivre, elle enfonça dans le fondement d’Ilinia un plug anal qu’elle tenait à la main, surmonté d’une fausse queue de chienne à l’extrémité. C’était une technologie tekhane, de sorte que les sex toys étaient dotés de petites particularités. De fait, le plug anal était relié à une télécommande, qu’Alice enclencha.
La queue se redressa, tandis qu’un courant électrique se forma dans les fesses d’Ilinia. Alice arriva ensuite devant elle.
« Regarde... C’est avec cette queue que je vais t’exploser le cul, ma pute. Maintenant, sois une bonne chienne, et suce-moi ! »
La vengeance étant un plat exquis, Alice avait également enclenché des électrodes situés sur cette queue. Ilinia pouvait voir les éclairs crépiter. Bien sûr, elle pouvait refuser cette fellation, mais, dans ce cas, la sodomie n’en serait que plus douloureuse ensuite !