Le temps ne comptant pas, Laura comptait effectivement prendre
tout son temps. Et, sur ce point, sa Maîtresse allait pouvoir réaliser combien Laura était différente de la plupart des autres Tekhanes. Le sexe, à Tekhos, avait perdu tout son caractère sacré, et était affaire d’immédiateté et de banalité. Le coït traditionnel dans le lit était remplacé par le «
quickie » dans les toilettes, et toute la société fonctionnait ainsi. Personne ne prenait le temps d’entretenir sa frustration. Les Tekhanes étaient ainsi paradoxalement expérimentées
et inexpérimentées en matière de sexe... Et ça, Laura avait eu l’occasion de le réaliser. Elle n’avait pas fait qu’entretenir sa virginité pour être une petite fleur fragile que sa Maîtresse prendrait par domination, il y avait, derrière sa virginité, toute une stratégie, qu’elle avait appliqué au sexe. Patiente et consciencieuse, Laura avait toujours su qu’un jour viendrait où ses lèvres se poseraient contre le phallus d’une femme puissante. Là où certaines rêvaient d’être de richissimes cadres, en travaillant d’arrache-pied, Laura, elle, n’avait jamais eu comme autre objectif, comme autre fantasme, que de côtoyer les hautes-sphères par la soumission. Elle, elle voulait être l’esclave que sa Maîtresse promenait partout, pas une sous-directrice aux dents longues qui entretiendrait une relation basée sur la méfiance et l’envie avec sa supérieure. Non, elle voulait être une petite chienne qui n’irait que dans des salons luxueux, et offrirait son corps et son âme aux fantasmes pervers des puissantes de ce monde. Et là, contre ses lèvres, il y avait son rêve, son fantasme, qui prenait la forme d’une superbe queue élancée.
Alors, non, elle ne sucerait pas tout de suite sa Maîtresse. Laura avait tout un programme dans sa tête. Elle ronronnait presque de plaisir en entendant sa Maîtresse la complimenter sur ses doigts, mais le mieux fut encore quand elle entendit le canapé crisser. Sa Maîtresse s’était avachie contre le dossier du canapé, avant de se redresser, pour poser l’une de ses mains gantées sur sa tête, la tapotant ensuite, comme on le ferait d’une bonne petite chienne obéissante... Puis ses doigts se crispèrent sur sa chevelure, et elle descendit son autre main, venant pincer son téton à travers son tailleur.
«
Hhmmm... Haaaa... »
Laura soupirait, les joues rouges, et sentait sa culotte s’humidifier de plus en plus. Pour autant, rien ne l’arrêtait, et elle continuait à lécher cette queue. Elle déposa une série de multiples baisers sur les beaux testicules de sa Maîtresse, puis parcourut sa verge de caresses linguales, de baisers, mordillant très légèrement sa peau, en raclant sa chair avec ses dents, et léchait encore, déposant ensuite une série de baisers sur son extrémité, qu’elle léchait ensuite. Aussi vierge soit-elle, elle semblait particulièrement douée dans l’art du sexe oral. La queue de sa Maîtresse enflait encore, grossissant furieusement, et se redressant, pointant vers le haut.
Délicatement, Laura finit par s’écarter, retirant le contact délicieux des mains gantées de sa Maîtresse, et se pourlécha les babines. Sur ses lèvres, sur sa langue, elle avait encore le goût de son sexe, et sourit encore, puis se releva alors.
«
Vous savez, Maîtresse, ce n’est pas parce que je suis vierge que je suis inexpérimentée. Quand vous m’avez demandé si je voulais coucher avec des hommes, je ne vous ai pas dit... En fait, j’ai fait le choix de conserver ma virginité pour pouvoir m’entraîner... »
Tout en parlant, elle se déplaça, et attrapa une belle chaise avec des accoudoirs, la rapprochant, afin de la mettre en face du fauteuil.
«
Je fais de la gymnastique depuis que je suis toute petite. J’ai décroché plusieurs coupes et des médailles d’or, et je n’ai jamais cessé d’entraîner mon corps. Je suis particulièrement souple. Et, à l’âge de l’adolescence, quand la puberté s’est réveillée, j’ai pris la décision que je ne perdrais pas mon hymen bêtement, car... C’est important. J’ai alors fait l’amour, pour compenser ma frustration... Il y a une période où j’allais chaque soir, après les cours, dans un bar spécial, un bar à sperme, et où on peut aussi sucer des hommes. Je me suis entraînée à les sucer, chaque soir, chaque soir... »
Elle installa la chaise, et s’assit ensuite dessus, tout en souriant, puis posa ses mains sur les accoudoirs, et s’en servit pour se hisser dessus, tout en posant chacune de ses jambes à droite et à gauche d’Elizabeth, en ayant pris le soin de retirer ses chaussures. Elle était ainsi suspendue, mains sur les accoudoirs, les fesses flottant en l’air, genoux repliés, et déplaça lentement ses jambes. Laura avait dit la vérité. Dans ces bars, elle suçait des hommes. Ils étaient attachés, chacund ans un boxe, et faisaient office de prostitués. Elle, elle les gardait attachés, un bandeau autour des yeux. Au début, elle se masturbait toujours en les suçant, pompant leur queue avec l’énergie d’une affamée... Mais, petit à petit...
Tout en racontant cela, elle approcha son pied droit du sexe de la femme, et glissa ses orteils sous sa trompe, remontant dessus. Le temps qu’elle s’installe, la queue de sa Maîtresse avait légèrement dégrossi, formant une courbe que son pied caressa par le bas.
«
Au début, je me faisais jouir en seulement quelques secondes. Ça n’avait vraiment rien à voir avec de simples godes remplis de sperme. Puis, avec le temps, je diversifiais mes techniques. J’arrêtais de les sucer pour les faire jouir avec mes mains, et, finalement, je m’évertuais à les faire tenir aussi longtemps que possible. C’était mon petit défi quotidien. Pour ça, je me retenais de jouir, car, plus je me retenais, et plus je me motivais. Et vous, Maîtresse, votre queue... Je l’ai léchée et embrassée dans tous les recoins. Il n’y a pas un seul millimètre de votre queue, ou de vos testicules, qui n’aient pas senti ma langue et mes lèvres se poser dessus. Et votre queue... Est vraiment magnifique. »
Tandis que son pied droit caressait le sexe, le gauche s’approcha par-dessus, et elle entreprit alors de coincer sa verge entre ses deux pieds, à hauteur de la plante, et fila d’avant en arrière, s’aidant de ses bras, soulevant la solide chaise en même temps. Elle glissait ainsi sur la queue de la femme, et releva ses pieds, le gros orteil venant serrer son sexe. Elle serra ainsi, coinçant la verge, et fila de haut en bas, la masturbant.
Ça, c’était son arme fatale pour les érections !
«
Et il y a une chose que j’ai toujours adoré, plus que tous les autres : faire jouir mes partenaires avec mes pieds... »