Avec son allure d’innocente et de petite ange française,
Sarah Fournier, fille unique des richissimes Fournier, était l’une des élèves les plus populaires de Mishima, encore plus que d’autres belles blondes, comme Doutzen Kroes. Sarah était même une élève très appréciée, car, tout en étant déléguée de classe, elle était aussi membre du conseil des élèves, et avait même été élue Présidente de ce dernier. Avec sa voix souriante, sa magnifique chevelure blonde, ses talents en matière de gymnastique, de danse, de piano, ou de théâtre, faisaient d’elle l’élève-modèle japonaise. Elle était d’ailleurs aussi belle qu’humble, bien loin de la prétention et de l’arrogance qu’on associait habituellement aux Longs-Nez, terme peu affectueux pour désigner les Occidentaux.
Les Fournier étaient de riches bijoutiers français, qui, après un grand succès à Paris, avaient décidé de partir vivre au Japon, un pays qui les avait toujours fait rêver, et aussi pour se rapprocher de leur clientèle, majoritairement asiatique. À Seikusu, les Fournier disposaient d’un atelier de luxe, proposant des bijoux d’une valeur très élevée, tout en acceptant aussi de récupérer les bijoux dont les clients ne voulaient plus. Toute cette richesse avait permis à Sarah, dès son plus tendre âge, de recevoir une éducation très intensive, et ce d’autant plus que ses parents l’aimaient énormément, et qu’elle était d’une grande intelligence. Mélinda le savait, car elle avait consulté son dossier, et Sarah ne lui cachait absolument rien. Ainsi, elle savait que, dès l’âge de trois ans, Sarah savait lire, et, contrairement à bien d’autres humains, avait eu des désirs pour le sexe alors qu’elle était encore en primaire. Elle s’était ainsi masturbée très jeune, mais, quand elle avait réalisé que les autres enfants ne le faisaient pas, et étaient même sincèrement choqués quand elle en parlait, Sarah avait toujours intériorisé en elle ses fantasmes.
Ça, Mélinda l’avait su la première fois qu’elle avait discuté avec Sarah. Elle était en effet la déléguée de la classe de Mélinda, et, devant les absences répétées de cette dernière, avait demandé un entretien avec Mélinda. Une excuse officielle parfaite, et Mélinda avait reconnu que Sarah était douée, car il lui avait fallu un quart d’heure avant de comprendre que Sarah s’était renseignée sur elle, et savait que Mélinda était une Maîtresse, que son manoir était un baisodrôme géant. Elle ne savait pas tout, bien entendu, par exemple que sa camarade était une vampire venant de Terra, mais suffisamment pour que la vampire comprenne ce qu’elle voulait.
*
Une Maîtresse... Une Maîtresse pour la former, et pour réaliser ses fantasmes...*
Mélinda avait commencé dès l’entretien, plaquant la jeune femme contre le mur, la prenant dans le dos, tout en susurrant dans le creux de son oreille quantité de choses qu’elle comptait lui faire. Elle avait senti Sarah mouiller sur place, et... En fait, Mélinda lui avait fait l’amour dans ce bureau, et, depuis lors, Sarah était son esclave. Une esclave extrêmement pratique, car, du fait de sa position au sein du conseil des élèves, elle pouvait aider Mélinda à couvrir ses absences, et ses multiples irrégularités au règlement. Sarah lui était donc bien pratique, et, pour la récompenser, Mélinda prenait soin d’elle.
C’était d’ailleurs ce qu’elle comptait faire aujourd’hui. Comme à son habitude, elle avait séché les cours, et avait sommé Sarah de la rejoindre pour le dernier cours de l’après-midi dans l’un des couloirs du lycée. Elle avait, pour l’occasion, enfilé une tenue très spéciale, puisqu’il s’agissait d’une
robe noire en latex... Ou, plutôt, d’un long corset noir avec des espèces d’élégantes fanfreluches blanches le long de ses cuisses, le tout agrémenté de longs collants, et de gants.
Mélinda avait enfilé cette tenue en entrant dans le lycée, et attendait maintenant Sarah. Quand la belle Française s’approcha, à vingt minutes de la fin des cours, Mélinda lui sourit, salivant sur son corps magnifique, sur ses magnifiques yeux bleus, sur sa longue et élégante chevelure blonde, sur cet air d’innocence et de bonté qui se dégageait d’elle.
«
Alors, ma chérie... »
Elle lui souriait malicieusement, et posa autoritairement sa main sur son menton, serrant un peu, avant d’aller l’embrasser.
«
Tu t’es bien masturbée aujourd’hui ? Car moi, je n’ai pas cessé de penser à toi... Et au fait que cela faisait longtemps que je ne t’avais pas baisé un bon coup... Bien trop longtemps, en fait ! »
Mélinda aurait pu venir la prendre dès le début du cours, mais elle savait combien Sarah était attachée à ce que personne ne sache ce qu’elle aimait vraiment, car, quand elle était petite, et qu’elle avait confessé se masturber à ses camarades, elle en avait souffert, car ses parents l’avaient su. Depuis lors, elle s’efforçait pour que personne ne le sache, et Mélinda, en conséquence, jouait beaucoup là-dessus, sur sa nervosité, et sur les sentiments paradoxaux qu’elle devait ressentir quand elle lui faisait des propositions salaces...
Des offres qu’elle ne pouvait évidemment pas refuser.