Tatsuo avait mis le paquet. C’était un très bon moyen de voir comment leur mystérieuse proie allait réagir, et elle ne fut pas déçue. Observatrice, elle s’était totalement désintéressée de ce cours, et fixa Lise, voyant rapidement une belle bosse se former entre ses cuisses... Pour remonter ensuite sous sa chemise et sous son pull. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement en devinant la taille massive de ce sexe.
*
Oh la vache ! Ça, c’était pas prévu...*
Que Lise soit une Futanari, oui, mais qu’elle ait un sexe de la taille d’un bâton, ça... Tatsuo s’en mordilla les lèvres, rougissant légèrement. Elle ignorait comment Lise était devenue une hermaphrodite aussi développée, mais elle pouvait échafauder différentes théories. Mutation génétique, expérience scientifique, sortilège magique... Beaucoup de théories en «
-iques » qui s’appliquaient au cas présent. Tatsuo avait appuyé sur un bouton, et voyait maintenant le Vésuve entrer en éruption.
Lise se dépêcha de filer aux toilettes, le professeur autorisant cela d’une voix silencieuse, tout en continuant à évoquer les interactions entre le Japon de l’ère Edo et le monde extérieur, notamment les multiples éléments que les Japonais avaient pris aux autres États, évoquant par exemple le
rangaku, une technique consistant, pour les contemporains de l’époque, à se tenir au courant des dernières avancées néerlandaises en matière de médecine, en récupérant leurs traités médicaux. Tatsuo n’envoya aucun SMS à sa Maîtresse, car elle savait que cette dernière la sentirait venir, et se contenta de rêvasser, en sentant une pointe d’excitation se maintenir en elle... Ce qui l’amena à attraper l’un de ses crayons, et à le glisser sous sa jupe, se frottant et se caressant sur place.
Un geste qui, par ailleurs, n’échappa pas à la vigilance d’un de ses camarades, et qui en rougit brièvement. Autant dire qu’une camarade se caressant intimement avec un stylo, c’était infiniment plus excitant que le
rangaku.
Mélinda, elle, attendait donc que son plan se déroule bien. Dans cette cabine exiguë, elle se sentait un peu à l’étroit, mais était aussi très excitée à l’idée de faire encore quelques folies avec une fille qu’elle ne connaissait quasiment pas. Comme quoi, on pouvait être âgée de plusieurs siècles, et avoir encore une mentalité très jeune. Mélinda avait inventé ce petit stratagème, et en était particulièrement fière. Elle était assisse sur le trône, se pinçant les lèvres, en attendant que sa « proie » arrive.
Ce qui se fit assez rapidement, en réalité. Mélinda sentit un groupe sanguin très vif s’approcher, et qui manqua de défoncer la porte. Elle était là, assise sur le trône, et sourit en voyant Lise, son érection... Puis son surprise se mua en surprise quand elle vit la taille de cette bosse, qui remontait sous les vêtements de la magnifique blonde, pour atteindre ses seins.
*
La vache ! Elle fait partie du Futabu Club, ou quoi ?!*
Le Futabu était l’un des nombreux clubs officieux de Mishima, regroupant des femmes hermaphrodites ayant la particularité d’avoir de sacrés mandrins. La dirigeante du club était, sans trop de surprise, l’une des amantes de l’insatiable vampire,
Oohashi Sumika, qui avait fait de Mélinda la trésorière du club. Elle avait néanmoins aussi, parmi les membres du Futabu, une amie dont elle était proche, puisqu’elle était aussi l’une de ses esclaves,
Ai Aihara. Pour autant, elle n’avait pas entendu dire que Lise faisait partie du Futabu Club... Mais elle avait visiblement les arguments suffisants pour en faire partie.
Devant la taille de cette verge, un sifflement admiratif s’échappa des lèvres de Mélinda, qui se redressa.
«
Eh ben... Tu es vraiment bien dotée, ma chérie ! »
Mélinda ne pouvait que sourire, ses yeux brillant d’admiration et d’envie.
«
Je suppose que tu ne peux pas attendre plus longtemps, avec une telle trique, alors... »
Elle se retourna, s’appuyant contre la cuvette des toilettes, bombant son bassin vers le sien. Même malgré ses vêtements, Lise ne pouvait guère dissimuler son érection.
Alors, autant commencer leur relation par une belle baise à l’ancienne, entre quatre murs...