Le repos du guerrier [PV]

L’ambiance qui régnait dans le Blue Danube était comme se l’imaginait Losgar : calme, paisible, une musique de jazz entraînante jouée par des musiciens souriants et une décoration qui invitait à se décontracter et à oublier les soucis de la vie. Le coin idéal pour se détendre, lui qui cherchait un havre de paix pour reprendre son souffle et calmer la mer bouillonnante de son esprit agité.

Récemment, l’être venu de l’espace avait accomplit une mission des plus périlleuses dans les recoins obscures d’un système solaire lointain, et inutile de préciser qu’outre le long voyage qu’il avait dut faire, la mission qui lui avait été confiée s’était révélée particulièrement dure et éprouvante : capturer un baron de la drogue intergalactique qui profitait d’un vaste commerce illégale de poudres hallucinogènes sous couvert d’exploitations minières factices. Affronter les nombreux obstacles ne fut pas de tout repos, d’autant que le baron s’était entouré de sbires compétents et meurtriers et avait semé des pièges le long de ses repaires. Une chasse à l’homme difficile mais très satisfaisante que le Noxien avait accomplit avec brio.

À présent que sa quête était terminée, il s’était demandé où il pourrait passer ses vacances amplement méritées, et c’est là qu’une de ses anciennes connaissances lui souffla le nom d’un bar sympathique sur Terre, le genre de lieu débridé et chic qui ne se souciait guère de l’appartenance des clients, et ceci même s’il différait physiquement des humains. Très intéressé, il alla visiter ce temple terrestre, et il ne fut guère déçu.

Se prélassant donc sur un tabouret des plus moelleux, Losgar savourait tranquillement un verre exquis de vin blanc, faisant tournoyer d’un air absent la liqueur dans le verre de cristal à la couleur bleutée, sa main libre pianotant doucement sur le comptoir du barman en rythme avec la musique du fond. Ses yeux dorés se réverbéraient dans le verre, et il médita sur la suite de son programme. Il était clair qu’il n’allait pas passer la soirée à s’abreuver de liqueur jusqu’à plus-soif.

Mais le destin capricieux préparait bien des surprises pour l’être surnaturel qu’était Losgar. Des surprises des plus délicieuses.

Comment s'amuser encore et encore alors que l'on passe sa vie à s'amuser. Certains s'ennuient même en s'amusant et c'est ce que ne voulait pas Magdalena. Elle ne voulait pas s'ennuyer et pour ça, elle ne tenait jamais en place, elle avait besoin de toujours faire quelque chose, quelques choses qui impliquait de prendre du plaisir si possible.

Elle c'était balader toute la journée pour trouver un endroit cool dans lequel passer sa soirée. Elle avait d'ailleurs trouvé un bar plutôt chic qui semblait avoir une bonne ambiance. On entendait du jazz depuis l'extérieur et elle avait décidé de rentrer. Elle tira légèrement sur sa jupe pour la remettre bien en place, elle ne couvrait qu'à peine sa culotte mais même en paraissant provocante il ne fallait pas être négligée. Ses vêtements la moulaient tellement qu'on aurait cru qu'elle s'était habillé avec deux tailles de moins que d'ordinaire

Elle se dirigea donc directement vers le comptoir pour s'y asseoir et commanda un soda non alcoolisé. Fait étonnant, elle avait envie de se faire désirer ce soir, il ne manquait plus qu'un beau mâle pour l'accoster.

Chose qui ne tarda guère, la belle Magdalena attirant des regards de convoitise et d’admiration chez nombre de personnages qui en oublièrent la musique et la liqueur pour dévorer des yeux cette sublime beauté qui illuminait de son charme le bar à la manière d’un astre étincelant. Certains se perdirent dans leurs contemplations, ignorant les regards courroucés et jaloux de leurs compagnes qui lançaient aussi des regards assassins vers la nouvelle venue qui semblait avoir ravie le cœur de plus d’un.

La dame n’échappa pas au regard assuré du beau ténébreux qui finissait son verre tandis que ses yeux luisaient d’un éclat d’intérêt mêlé d’amusement et de malice, profitant de sa position privilégiée pour regarder à sa guise la belle blonde, et force était de constater qu’elle était de toute beauté. De plus, ses habits moulants mettaient en valeur un corps de rêve aux formes appétissantes qui invitaient aux caresses les plus torrides, de quoi attiser l’envie du prédateur qui ce serait presque pourléché les babines avec appétit.

Il se disait que c’était l’occasion rêvée de rompre la monotonie de la soirée et d’enfin s’attaquer à un jeu beaucoup plus passionnant et divertissement ; l’art secret et délicat de la séduction. Il s’était fixé cet objectif en lettres de feu, et était bien décidé à ravir le cœur de cette charmante demoiselle qui n’attendait qu’à être cueillie comme un fruit mûre.

D’un geste de la main, il appela le barman et lui susurra d’un air complice quelques mots. L’homme hocha la tête et s’absenta avant de revenir avec une bouteille d’un vert cristallin et deux verres de petite taille. Déposant le pourboire sur le comptoir, Losgar s’approcha d’un pas léger et enjoué vers sa proie alléchante, un sourire ravageur sur les lèvres.

Prenant place près de Magdalena, il déposa l’un des verres en face d’elle et y versa le liquide clair et parfumé avant de le glisser vers elle en affichant un sourire des plus sincères et avenants. Ses traits étaient séduisants et son air des plus assurés. On devinait là un homme expérimenté et très confiant en ses compétences. Dans un souffle, il lui dit :

« J’ignorais que les anges pouvaient voler si bas sur terre. »

Prenant une pose plus confortable sur sa nouvelle place, il plaça ses bras contre le comptoir et garda son regard d’or fixé dans les prunelles azurées de son interlocutrice.

« Me permettriez-vous de me joindre à vous, charmante demoiselle ? »

Se laisser séduire, voila qui était quelque chose de très difficile pour Magdalena, elle était plus du jour à ordonner "baises-moi" plutôt que de jouer au jeu inutile de la séduction mais elle en avait eu la soudaine envie alors elle allait essayer de tenir son rôle. Elle était donc assise dans un bar et tous les regards étaient tournés vers elle et même les hommes mariés commençaient à vouloir faire l'impardonable. En même temps, elle était arrivée comme un missile et elle faisait tout pour chauffer les hommes.

Elle pouvait sentir la tension ambiante entre ceux qui avaient envie de venir la voir mais qui n'en avait pas le courage et ceux qui le voulaient aussi mais dont la femme était à coté. Finalement, un homme vint la voir avec une bouteille, il était très craquant et il n'en fallait pas plus pour qu'elle lui saute dessus mais pas aujourd'hui. Sa phrase d'accroche était banale mais marrante. Elle le laissa donc s'installer.

Elle le regarda un peu plus longuement et lui dit qu'elle ne savait pas que les démons pouvaient se trouver si haut. Elle gloussa comme une fillette avant de boire et de le laisser continuer son jeu.

Lancer une petite phrase à l’apparence bien peu originale était un moyen de voir si la personne en face était réceptive ou non, et le fait que la jeune demoiselle réponde positivement confortait cette théorie. Souriant, il décida donc de passer à la suite en y allant doucement afin de savourer ce petit jeu qui promettait d’être intéressant. Cela dit, il n’était pas dans les habitudes de l’éphèbe à la peau cendrée de faire la cours à une dame à grands renforts de mots à l’eau de rose et de compliments, armes qu’il jugeait celles de puceaux inexpérimentés.

Lui était beaucoup plus direct, ne tournait que très rarement autour du pot, et encore. Il lui aurait demandé, là sur le champ, de sortir du bar pour s’adonner à un autre type de jeu beaucoup plus physique, éprouvant mais énormément satisfaisant. La tenant par la main, il l’attirerait dans le premier coin tranquille et lui ferait une démonstration de force qui la laisserait toute chancelante et comblée. Cependant, ce n’était guère son intention ce soir. Il voulait s’essayer dans l’art de la séduction, voir comment les mots peuvent faire conquérir des cœurs et faire chanceler les âmes. Une nouvelle expérience en clair.

Sirotant un moment son verre en silence, il le reposa et poussa un léger soupir de satisfaction, avant de s’approcher légèrement de la ravissante blonde et de lui souffler d’un air complice :

« Un démon … vous devez bien vous douter que ce sont des êtres terribles et fourbes, capables de vous faire subir de nombreuses folies avant de s’emparer de votre âme. Oseriez-vous traiter avec moi, à vos risques et périls ? »

C’était une fugace et maligne allusion sur sa personnalité débridée ainsi que sur les expériences qu’il pouvait lui faire profiter. En gros, le Noxien vendait quelques bribes de rêve à la belle tout en la laissant peser le pour et le contre.

Un doux rire des plus mielleux s’échappa de ses lèvres sensuelles tandis qu’il jouait des doigts contre la surface de son verre encore plein.

« Cependant, je ne vais pas vous arracher votre âme, sauf si vous me le demandez. Par contre, nous pourrions faire un pacte, où je vous dévorerais en échange d’un souhait. Et il faut dire que j’ai certains pouvoirs qui vous raviront sûrement. »

Jouer avec cette idée d’un démon tentant de conclure un pacte était très amusant, il y prenait un plaisir certain et se demandait comment la dame allait interpréter ses paroles.

Il était difficile de jouer un rôle se trouvant au antipodes de sa véritable personnalité. Jouer la femme qui se faisait désirer ne lui correspondait pas du tout et puis ça se voyait à sa tenue. Une femme avec un peu de classe ne portait pas de choses aussi sérrées ayant pour but de faire se dresser le membre viril de n'importe quel homme. Il ne faudrait pas longtemps pour qu'elle craque et laisse sa vraie personnalité prendre le dessus.

Elle ne savait pas trop si ce que l'inconnu disait avait juste pour but de rentrer dans son jeu ou si c'était des propositions plus  qu'alléchantes qu'il lui faisait. Pour simple réponse, la belle créature haussa les épaules comme pour dire qu'elle n'en avait rien à faire. Feindre l'indifférence était, parrait-il, une bonne technique.

Mais elle commençait à s'ennuyer et finit son verre d'une traite et se leva en faisant semblant de chanceler et alla s'assoir sur les genoux du bel homme et le regarda d'un air malin :

"Qu'est ce que vous avez envie de faire à une jolie femme qui s'assoit sur vous ?"

Une lueur des plus amusées brûla dans le regard de l’Apollon au sourire ravageur à la réaction de la charmante femme. Si son style vestimentaire lui avait susurré qu’elle devait être une dame très débridée, son comportement, qui se voulait assez indifférent la trahissait quelque peu, se dévoilant petit à petit à l’esprit d’analyse sans failles du Noxien qui cernait lentement mais surement la vraie nature de Magdalena.

Finalement n’en tenant plus, elle finit par se relever, chancelante, avant de prendre ses aises sur les jambes du bellâtre avec malice, lui murmurant avec complicité ce qu’il comptait faire à une femelle dans cette situation des plus provocantes.

Roulant un regard de côté, il constata que les hommes alentours avaient rapidement détourné le regard, désintéressés et déçus, tandis que d’autres fronçaient les sourcils dans un courroux silencieux en jurant derrière leurs moustaches. Quel spectacle amusant que ces macchabés rongeant leur jalousie et leur colère en serrant les dents tout en tentant de feindre l’indifférence. La jalousie était clairement un péché des plus méprisables, mais il ne pouvait leur en vouloir pour ça.

Autre détail, il remarqua que les hommes n’étaient pas les seuls à s’être intéressés au couple ; les femmes avaient, depuis tout à l’heure, jeter des regards brûlants de désirs et de fantasmes sur l’homme mystérieux et sombre, au corps puissant et à l’aura de pure prédation qui aurait brûlé le cœur de la plus frigide. Certaines se pourléchaient les lèvres tant la tension sexuelle qui émanait de cet être hors-du-commun était intense, et elles ne pouvaient qu’envier furieusement la charmante blonde d’être abordée par le fruit de leurs désirs les plus secrets.

Ils formaient un joli duo, lui et elle, et son sourire s’accentua à cette pensée. Puis il reporta son intention vers Magdalena et décida de laisser son instinct faire le reste et exprimer sa réelle nature à lui aussi, ainsi que ses envies.

Doucement, une main s’était approchée de la jambe nue de la sulfureuse créature, les doigts glissant avec une lenteur érotique contre la peau douce et suave, remontant vers la jupe sans pour autant dépasser la limite invisible. Son autre main s’était aventurée vers le visage de son interlocutrice, le dos de la main caressant la joue ronde et parfaite tout en repoussant d’un geste emprunt de grâce et de talent une mèche rebelle d’or-blanc.
Il lui murmura alors au coin de l’oreille, avec un ton si sensuel qu’il en ferait frissonner des statues de glaces et rougir la nonne la plus chaste :

« Des choses bien alléchantes, je dirais. Cependant, je n’accorde pas mes talents à n’importe qui, même à une sublime créature comme vous. Je tiens d’abord à avoir un … aperçu de vos propres talents. »

Pour ponctuer ses paroles, ses lèvres s’étaient tellement approché de son oreille qu’elles l’effleurèrent doucement, tandis que la limaille de ses dents à la blancheur parfaite mordillaient délicieusement le lobe de son oreille avec un appétit certain.

« Néanmoins, je suis prêt à vous donner un petit aperçu de ce dont je suis capable. Hm … si bien-sûr vous le désirez … mais je suis sûr que c’est bien le cas. »

Et sur ses mots, il fit signe de la tête en direction des toilettes raffinées du bar, au second étage, à l’abris de tout regard indiscret. Allait-elle accepter cette petite invitation à la luxure ?

Elle trouvait ces comportements jaloux assez marrant, ils n'avaient pas été assez rapide et elle avait été attraper par un autre homme qu'eux, c'est tout. Et puis, on ne s'était jamais battu pour elle, elle ne se contentait rarement que d'un seul homme et elle aurait pu trouver ça marrant de transformer ce bar en lieu d'orgie mais elle doutait que le patron apprecie avoir ce genre de réputation ensuite.

Elle apprécia ses douces caresses et ne pu résister à l'envie de lui souffler chaudement sur les lèvres et de les effleurer avec les siennes sans s'y poser. Son mouvement de tête indiquait qu'il voulait s'amuser dans les toilettes, c'était classique mais efficace, en plus il y avait à parier qu'elle soit très étroite, parfaite.

Mais elle avait une autre proposition, elle ne savait pas s'il allait accepter mais s'il refusait, elle choisirait sa proposition. Elle vint lui murmurer chaudement à l'oreille :

"Pourquoi nous cacher ? On peut savourer nos gâteries ici devant tout le monde."

Un doux rire s’échappa de la commissure de ses lèvres à la proposition de sa future amante. Elle l’amusait de plus en plus, ce qui lui faisait plaisir lui qui cherchait le divertissement en cette soirée bien banale. Il pouvait lire dans les prunelles de la jolie blonde cet appétit charnel insatiable qu’il pouvait comprendre, un appétit tel qui aurait fait pâlir la plus talentueuse des succubes et la plus lascive des sirènes. Elle était gourmande, il pouvait le lire dans chaque geste et chaque trait de cette femme peu commune en un sens.

Cependant, si elle devait adorer énormément être prise par de nombreux hommes, lui au contraire aurait bien du mal à accepter de potentiels rivaux sur son terrain de chasse. Il était un dominant, un mâle alpha et tout mâle qui empièterait sur son territoire risquerait son courroux immédiat. En clair, il n’aimerait pas voir des soudards l’approcher d’un mètre.

Autre chose, il pouvait comprendre en un sens le désir caché de Magdalena, étant lui-même un homme à femmes et bourreau des cœurs, il adorait particulièrement partager ses désirs de luxure avec une compagnie féminine nombreuse, se laisser emporter dans une douce vague de mains avides et de chaire tendre et douce, se perdre entre les corps de femelles ardentes de désir et passionnées.

Mais la situation actuelle ne permettait ni l’un ni l’autre, pour la simple raison qu’ils n’étaient pas dans un harem ou un quelconque bordel mais bel et bien dans un bar chic qui ne souffrirait aucunement de pareils comportements à la vue de leurs clients. Il le fit savoir aussitôt à la dame, non sans une touche d’amusement :

« Hélas, je crains fort que nous risquions de nous attirer des ennuis irréversibles en publique, ce qui est bien dommage. Mais je vous assure que nous compenserons cette petite déception par une ardeur brûlante. »

Pour donner plus de puissance à ses mots grisants, il brisa nettement la glace entre eux en s’emparant soudain des lèvres de la beauté, savourant ses délicieuses lèvres pulpeuses, glissant sa langue un instant pour amadouer sa consœur avec provocation avant de retirer sa bouche et de sourire.

Attrapant ensuite par la main la charmante blonde à la robe moulante, il l’invita à le suivre et commença à grimper les escaliers en direction des toilettes. Une fois à l’intérieur, il prit l’initiative de verrouiller la porte pour empêcher tout intrus indésirable de déranger leurs futurs petits jeux.

Se retournant, il sourit tandis qu’il détachait lentement son manteau, son regard brûlant de désir et montrant clairement qu’il avait beaucoup d’idées derrière la tête.

Comme elle l'avait pensé plus tôt, le sexe en public n'était pas vraiment une option dans ce bar, c'était vraiment dommage mais elle espérait bien que ce soit tout aussi plaisant. Elle se laissa embrasser puis le suivit dans kes toilettes de l'établissement. Elle avait des fantasmes plutôt sales alors ce n'était pas des toilettes qui allait la rebuter. En plus, celle ci était bien étroite comme elle les aimai, ils rentraient à peine à deux dedans et le moindre mouvement ferait trembler le box.

Magdalena le regardait de très près et sourit lorsqu'il commença à se déshabiller et fait de même en faisant sauter les bouton de son haut un à un. Libérant petit à petit son oppulente poitrine en souriant avant de se coller à lui et glousse avant de lui dire à l'oreille qu'elle avait envie de choses très très sales et qu'elle était sa chose et qu'il pouvait faire n'importe quoi tant qu'elle jouissait à la fin.

Et il ne se ferait pas prier, oh ça non. Quand on libérait une bête de sa cage, il fallait s’attendre à subir son courroux féroce et son appétit insatiable. La bête en question était un homme qui avait beaucoup d’idées derrière la tête et un ego qui le poussait à vouloir jouer avec sa nouvelle proie, la tester et voit jusqu’où elle était capable de plonger dans les abysses de la perdition, un peu comme ces incubes perfides et rusés qui entraînaient les âmes de leurs infortunées victimes dans la damnation la plus délicieuse, une lente décadence dans les plaisirs de la chaire.

Débarrassé de son manteau encombrant, il l’accrocha par-dessus la porte du box où ils étaient savamment entremêlés, et en reportant son regard, il constata avec un plaisir infini que sa compagne s’était déjà attaquée à sa chemise, lui offrant donc une vue des plus magnifiques, celle d’une lourde poitrine dont les monts de chaire avaient un effet presque hypnotique, suivant du regard leur doux balancement au rythme de la respiration excitée de Magdalena.

L’homme laissa donc la femme se coller confortablement contre lui avant qu’il ne l’enlace dans une sensuelle caresse, ses mains explorant sans gêne son corps si désirable, s’attardant sur les parties sensibles de sa peau et pressant doucement son fessier rebondit qui semblait épouser parfaitement la forme de ses mains puissantes. Un instant plus tard, et il alla l’embrasser de nouveau, cette fois-ci avec plus d’ardeur et de passion, sa langue s’immisçant entre ses lèvres pour rejoindre sa sœur dans une danse endiablée tandis que ses mains se faisaient plus actives.

L’une d’elles vint s’aventurer vers ce buste fièrement dressé et en malaxa l’un de seins avec amour, éprouvant sa douceur voluptueuse. Enchanté par ce délicieux contact, il rompit son baiser, glissant lentement sa tête en mordillant le cou de la charmante dame jusqu’à atteindre ses seins dont il prit un soin tout particulier, les honorant de baisers et de caresses, de mordillements et de suçotements coquins à la faire fondre d’extase, y mêlant expertise et talent dans un savant mélange.

Sa main libre se saisit alors de celle de son amante, la dirigeant lentement vers son pantalon où elle pouvait deviner, à travers l’épais tissu, une bosse impressionnante qui s’était formée, laissant fantasmer la belle quant à la qualité de l’arme du bel étranger qui l’avait abordé. Relâchant sa main, il caressa de nouveau sa chute de rein, y donnant une légère tape assez énergique pour la faire sursauter, puis commença à tirer avec malice sur la fine culotte de la demoiselle, dont il pouvait sentir l’humidité apparente de l’excitation qui la gagnait.

Attrapant soudain la tête de la femme, il lui déroba un énergique baiser, le faisant durer jusqu’à ce qu’elle soit au bord de l’évanouissement avant de la relâcher et de plaquer sans ménagement son jolis minois contre son puissant bassin, frottant sa joue le long de son pantalon.

« Tu le désires, je peux le lire dans tes yeux. Demandes-moi seulement l’autorisation, implores-moi de te l’accorder, et tu pourras étancher ta soif sur le champ. Dis-le, et sers-toi avec appétit et gourmandise. »

Elle lui murmurait ses fantasmes les plus sales et lui décrivait aussi toutes les pratiques auxquelles elle s'était déjà adonné en lui appuyant sur chaque détail de chaque rapport et de chaque queue. Le but était à la fois de l'énerver, de l'exciter et de lui faire comprendre ce qu'elle était.

Lorsqu'elle se fit embrasser, elle se délecta de de cette brûlante passion, elle profitait de chaque mouvements de langue et de mains qui parcourait son corps. Elle était en chaleur et elle ne manquait pas de lui faire comprendre. Elle gloussa lorsqu'elle eut le plaisir de pouvoir tâter le panier, une grosse bosse qui annonçait une délicieuse queue. Et elle fut ravie lorsqu'il l'empoigna pour la plaquer contre son pantalon. Il voulait qu'il la suppli et elle trouva ça amusant.

Elle mumurait donc chaudement pendant qu'elle lui retirait lentement les bouton de sa braguette  :

"Maître, acceptez de bien vouloir m'offrir votre délicieux bâton de pèlerin afin de me guider sur le chemin de l'orgasme. Offrez moi la sève de votre cèdre royal."

Elle se léchait les lèvres lorsqu'elle déballa son précieux cadeau.

Il rit, d’un rire bref mais mélodieux à la réponse de la femme, réponse qui lui plut beaucoup et l’amusa encore plus. Elle jouait admirablement bien le jeu, pour son plus grand plaisir, et il ne pouvait que récompenser l’imagination quelque peu tordue certes de la jeune nymphomane. Il la laissa donc entreprendre de libérer son cadeau amplement mérité et de l’admirer dans toute sa splendeur.

Le bel homme n’avait rien à envier à qui que ce soit, possédant outre une musculature de marbre digne de divinités scandinaves, un membre redoutablement dressé dont la taille était tout à fait louable et excitante. Sans pour autant être un monstre difforme, les demoiselles pouvaient murmurer, en des termes plus familiers, qu’il était monté comme un poney. Ou plus comme un étalon !

« Accordé, mon enfant. Amuses-toi bien. »

Ainsi, la charmante blonde aux yeux bleus avait tout le loisir de s’amuser comme bon lui semblait avec ce dard flexible et pas encore au sommet de sa forme déjà largement satisfaisante. Pour lui faire atteindre toute sa splendeur, elle allait devoir jouer de ses talents et son expérience pour offrir à son amant le plaisir divin nécessaire pour le faire bander agréablement et donner à son braquemart le tranchant et la fermeté qui augurerait la suite des festivités.

Quant à lui, il profitait du spectacle que lui offrait sa vue privilégiée d’en haut, contemplant cette belle femme gourmande et entreprenante qui le dévorait des yeux. Il ne put s’empêcher de montrer un signe de tendresse romantique en venant caresser son visage du lobe de son pouce, s’attardant sur les contours pulpeux de ses lèvres pleines pour en sentir la douceur de pêche.

Il sourit de nouveau d’un air malicieux et indiqua à Magdelana d’une voix emprunte d’un mélange d’autorité et de sensualité :

« Toute épée à besoin de son fourreau, et je pense que votre formidable buste serait le lieu parfait pour redonner à ma lame son tranchant le plus impeccable. »

Elle pouvait parfois se montrer inventive lorsqu'il s'agissait de parler du sexe sans le nommer même si elle n'avait aucune pudeur et qu'appeler un chat, un chat, ne lui posait pas de problème. C'était une forme de jeu qu'elle pratiquait avec ses partenaires sexuels, elle aimait jouer la soumise pendant l'acte. Même si elle était achidominante ppour décider de quand s'envoyer en l'air, elle préférait subir l'acte que de le mener pour la simple raison qu'elle pouvait ainsi pleinement profiter du plaisir et qu'elle n'avait pas à penser à autre chose.

Elle salivait à la vue de ce chibre encore inconnu et elle comptait bien sortir de se box en connaissant tout de lui. Elle s'apprêtait à le sucer quand il donna son envie de passer entre ses seins. Toujours dans son rôle de servante, elle se plia donc aux volontés de son maître et releva ses seins pour lui caresser le sexe avec. Juste le caresser avant de bien venir le presser entre ses deux obus. Une fois en position, elle commença le mouvement de pompe en pressant fort son sexe entre ses seins en commençant lentement avant d'accélérer de plus en plus.

La sensation était comme ce qu’il s’était imaginé de la part de monts aussi plaisants à regarder : douce et voluptueuse, très agréable. Il sentait son dard s’enhardir entre les seins de la charmante servante à mesure que ses mouvements commençaient à attiser sa fougue et à dresser petit à petit la verge comme une lance prête à enfoncer les barrières les plus solides. Elle s’y prenait très bien et le lui faisait savoir en soupirant quelques fois tout en caressant son beau visage, glissant même son index entre ses lèvres pour l’inviter à mordre comme elle le souhaitait, que ce soit sensuellement ou avec une excitante voracité.

Il ne resta pas passif bien longtemps, et décida d’agir à son tour. Attrapant les mains de la femme qui pressait sa poitrine contre son chibre, il la maintint ainsi fermement pour garder cette pression fort plaisante avant de rejoindre les mouvements de son amante, commençant à coulisser entre ses délicieux obus avec un rythme d’abord doux et tendre pour profiter pleinement de sa tendresse, puis avec de vigueur et d’énergie, frottant fortement comme une machine infatigable jusqu’à faire rougir la chaire sous la friction continue.

La sensation était divine et il poussa un bref râle de satisfaction à mesure qu’il limait joyeusement le buste imposant et généreux de sa soumise, envouté par les mouvements répétés de sa poitrine sous ses coups de javelot répétés.

Il s’arrêta un bref instant et retira son index des lèvres de la blonde avant de lui lancer un nouvel ordre :

«  Et maintenant savoures ta friandise convenablement et sans gêne. Humidifies-la bien et reprend tes mouvements avec ta poitrine. Si tu t’y prends bien je t’offrirais une belle surprise. »

Et il tapota le gland de son membre désormais bien tendu, splendide pieu de chaire fièrement dressé, contre les lèvres de la jeune demoiselle, n’attendant que le moment opportun pour se glisser dans un milieu plus confortable et chaleureux.