Le retour au lycée, c'était quelque chose après deux ans d'absence. Les filles de mes anciennes classes étaient pour la plupart encore là, bizarrement, et elles qui m'ont toujours ignoré auparavant, les voila en train de me regarder avec admiration jusqu'au moment où, dégouté par ce changement qui n'était lié qu'à mon physique, je leur lançai des regards sombres. Je me suis dirigé vers l'administration et la secrétaire, qui avait été ma mère adoptive, avait hurlé sa joie de me revoir vivant, au point de se jeter sur moi pour parsemer mon visage de baisers maternels. Ça dura un moment, puis elle me libéra, pleurante et pourtant si heureuse. Lorsque je lui ai demandé de me réintégrer à l'école, elle m'a dit d'aller voir la directrice. Après tout, c'était son rôle d'accepter ou de refuser un étudiant qui a disparut pendant deux ans, faisant croire à tout le monde qu'il avait tout simplement disparu. En fait, le lycée était ma seule piste pour retrouver mon esclave portée disparut depuis six mois déjà. Elle m'avait dit qu'elle reviendrait d'elle même, mais je me méfiais des autres maîtres auxquels elle aurait pu prêter ses services et qui auraient osés la maltraiter.
La directrice ne mit pas une minute pour me laisser reprendre mes études, puisque ma mère adoptive l'avait harcelée pendant une heure auparavant pour que ça se passe ainsi. La fin de la journée arriva et on me rendit ma chambre aux dortoirs pour que j'aie un lieu pour dormir. Si vous désirez savoir comment j'ai pu payer ma réintégration, c'est simple: L'alchimie, du papier et du colorant ^^.
Le lendemain, je me promenai dans l'école. La journée était pas si mal, au moins, il ne pleuvait pas et il faisait chaud (Bien qu'humide -_-). En me promenant un peu, j'entendis de petits bruits de talon hauts. Il se rapprochait puis vlan, une demoiselle me rentra dedans, sans me faire le moindre mal, mais le choc la fit tomber. Alarmé et par réflexe, j'agrippai son haut et elle fut attirée contre moi, lui évitant une chute qui aurait pu la blesser. Un peu rouge, je la regardai, la décollant de moi.
-Euh... pardon... vous n'avez rien? Je ne vous ai pas fait mal?
Cette demoiselle était très belle et j'en fus très étonné. Elle n'était pas là à mon départ, ayant enregistré le moindre élève de cette école dans ma mémoire ô combien performante. Elle semble si fragile que je m'inquiétais de ne pas lui avoir brisé un poignet. J'ai pourtant des réflexes hors-normes, alors pourquoi je ne l'ai pas amorti, ce choc?