Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Adel Schneider

Humain(e)

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  • FicheChalant

    Description
    Sorcier spécialisé dans les sorts offensifs et les protections, doué toutefois d'une grande polyvalence. Il est capable de se rendre à volonté sur Terre, ou il entretient "pour le plaisir" une existence parallèle sans grande importance. 
    Sur Terra, il collecte des artefacts pour alimenter la boutique de magie de son amie, la terranide Evaleen.

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mercredi 06 juillet 2016, 11:34:11

Adel commença par maugréer à mi-voix, la tête lourde du choc et les membres un peu engourdis. L'odeur de moisi lui parvint assez rapidement aux narines et le fit réagir un peu plus vivement et c'est après quelques secondes à gigoter pour se reprendre un peu plus qu'il se réveilla enfin, ouvrant les yeux dont la ligne de mire se trouvait au niveau du sol grossièrement pavé. Le sorcier comprit être allongé et poussa un juron tout en cherchant à se relever péniblement, ce qu'il ne parvint à faire qu'au deuxième essai. Inutile de se mettre debout pour l'heure ; sa tête tapait encore un peu et ses jambes étaient flageolantes. C'est donc assis qu'il fit le point sur sa situation, ses yeux commençant à faire le point sur tout ce qui environnait le bellâtre.




- ....Mouais...c'pas brillant... aïe, ma tête...

L'endroit puait le vieux et le renfermé. Le sol était jonché de débris de caisses dont certaines s'empilaient encore le long des piliers où se tenaient des porte-torches consummés depuis longtemps. On pouvait distinguer des pièces vers le fond de l'endroit (probablement des cellules dont Adel voyait quelques portes ouvertes et laissées à l'abandon) ainsi que les premières marches qui montaient dans l'obscurité de l'étage supérieur. Adel sentit un courant d'air et leva la tête : dans le plafond, un trou donnait sur le jour, à quelques mètres du sol. La vision laissa le sorcier interdit, jusqu'à ce que son esprit accepte de lui rappeler ce qu'il s'était passé pour qu'il en arrive là.

Il avait accompli une mission pour le compte d'Evaleen, retrouvant pour elle une ancienne dague magique qu'il retira des griffes d'un clan de terranides mangeurs d'hommes. Adel parvint à s'enfuir à cheval mais fut poursuivi, ce qui le dévia de son itinéraire normal. Semant les terranides, le jeune homme joua de malchance puisqu'il se retrouva à faire face à une troupe de bandits de grands chemins. Une nouvelle fuite à travers une lande qu'il ne connaissait pas, puis une chute dans les bosquets au fin fond d'une forêt paumée... Et voilà, il avait passé une sorte de tunnel pour aller s'écraser dans l'endroit où il venait de se réveiller -probablement les sous-bassements d'un château abandonné.
Rocambolesque aventure, durant laquelle Adel avait eu la chance de ne pas se rompre le cou. Inutile de penser à remonter par le trou duquel il était tombé, trop abrupt et dangereux.

- Bordel... J'espère que je vais trouver un accès là-haut, et surtout une sortie.

Parler tout seul l'aidait à faire le point. Adel se releva et épousseta sa tenue de voyage et d'exploration, réajustant son épée à sa taille. Certes, il était meilleur en magie mais un peu d'acier ne pouvait pas lui faire de mal en cas de besoin !
Bon. Il avait déjà exploré quelques donjons et n'était plus tellement un amateur. Toutefois, jamais seul et jamais sans savoir où il se trouvait exactement. Là, il était en plein inconnu. Adel commença à fureter ça et là, s'assurant qu'il n'y avait pas de gobelins ou autre saleté du même genre prêt à lui tomber dessus. Hors de question de mourir ici !

Ce fut un cliquetis métallique qui le fit sursauter, tirant l'épée de son fourreau. Un coup d'oeil alentour ne lui révéla rien, mais un nouveau bruit lui fit tourner son attention vers l'une des cellules les plus éloignées de sa position. Il fallait aller voir, malheureusement... Une attaque par derrière au plus mauvais moment aurait été terrible. A pas de loup, Adel s'approcha doucement de la cellule, se planquant contre le mur de pierre pour passer discrètement la tête. Et ce qu'il vit lui des yeux ronds.
Une femme ! Il y avait une femme dans ces geôles abandonnées ! Apparemment, elle était même grossièrement enchaînée ! Adel n'attendit pas plus et fonça vers elle pour la délivrer sans trop de mal grâce à un sort. Prudent et attentionné, il s'enquit de son état sans avoir manqué de l'inspecter à la recherche de blessures visibles.

- Hey, hey ! Vous allez bien ? Il parlait doucement, pour ne pas l'effrayer. Je ne suis pas... enfin, pas votre ennemi. Je me nomme Adel Schneider et je me suis perdu ici. Vous pouvez marcher ?

Sa présence sous-entendait aussi (et surtout) une présence hostile quelque part, sûrement dans les niveaux supérieurs qui remontaient au château. Cela n'était pas très engageant et les deux jeunes gens avaient tout intérêt à se montrer méfiants dès lorsqu'ils entreprendraient de sortir de là. Mais encore fallait-il que l'inconnue accepte de le suivre...

Edrusba Snes-non

Dieu

Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 1 mercredi 06 juillet 2016, 13:45:52

Une nouvelle journée se présentait pour la déesse, ouvrant les yeux elle vit un peu trouble cette fois. Elle se sentait si lourde, si lente aussi, fatiguée elle comprit rapidement pourquoi, son corps était attaché au mur par des chaines, sa belle robe noir gothique avait laissé place à une tenue bien plus sobre et vieillotte. Sa tête cognait si fort qu'elle avait l'impression d'être une enclume de forgeron. Sa mémoire allait pourtant bien, c'était son plan depuis le début de finir ici, enfin presque, dans son plan elle n'était pas autant bousculée. Maintenant elle voyait un peu mieux, des barreaux de fers, des rats dans un coin, des lumières de torchères qui oscillent. Elle avait voulu essayer un nouveau fantasme, celui de se faire aventurière humaine et finie capturée par des brigands.

Faut dire qu'elle s'emmerdait vraiment là haut, entre deux mondes, dans son château de l'illogisme. Ici au moins elle se sentirait un peu plus vivante, elle tenta de se relever, mais impossible, son corps était bien trop lourd. Ou plutôt elle n'avait plus aucune idée de comment marchaient les muscles d'un tel corps, lentement elle se caressa les jambes, elle comprenait petit à petit son fonctionnement. Elle se releva donc au bout de quelques essais, pourquoi portait-elle seulement une petite robe de tissu grossier ? Hao Huy, son équipement... Là, sur un tonneau, mais hors de portée pourtant. Levant une main elle hésita à le faire revenir, puis décida de ne pas le prendre, autant jouer le jeu jusqu'au bout. Ne sachant l'heure elle profita d'être seule ici pour s'étendre comme elle pouvait et tenter de trouer l'équilibre dans ce corps de chair et de sang.

Elle resta enfermée des jours, de temps à autre un garde ou plutôt un brigand passait lui jeter une miche de pain et de l'eau. Elle était traitée comme une moins que rien, parfois même on la tripotait ou tentait de lui faire des avances. Mais une chose ne changeait pas chez la déesse, son indifférence à la souffrance. Elle recu des coups encore et encore, fut violée, battue, huilée aussi, mais rien ne la faisait ployer. Évelyne fut le nom qu'elle prit pour répondre au brigand, un voleur de ses propres dires. Évelyne était donc la prisonnière d'un groupe de brigands bien heureux d'avoir une femme à se faire. Cette nuit encore fut rude, mais alors qu'elle dormait seule dans sa cage elle entendit un bruit nouveau.

Une chute lourde, dans un coin qu'elle ne voyait pas, la déesse avait scellé ses pouvoirs, en grande partie tout du moins. La chute entendut était douloureuse et lourde, mais elle ne pouvait donc rien faire pour aider, puis franchement elle ne se sentait pas encore concernée. Ses yeux rouges sang cessèrent de briller dans le noir quand elle eut compris que c'était un aventurier, son sauveur surement ! L'idée lui plaisait beaucoup en tout cas, elle comptait bien s'offrir une divine comédie pour la peine. Aussi elle patienta, des gardes passèrent, mais personne ne nota l'homme assommé dans un coin reculé des geôles. Puis elle fit en sorte de garder l'attention sur elle même en le payant de son corps.

Enfin, presque une journée plus tard elle vit sortir l'homme, jeune, intriguant, mignon aussi. Et armé d'une belle épée, il marchait encore avec du mal, sans doute engourdi par la chute depuis l'extérieur. Elle ferma les yeux et resta dos au mur sur le sol, faisant semblant de dormir sans pour autant perdre de vue l'homme. Enfin à ses paroles elle se réveilla pour de faux, l'observa un peu effrayée au tout début puis rapidement rassurée.

- Évelyne... et... oui je crois

Sa robe échancrée n'était pas belle à voir, mais la jeune femme dessous par contre... des yeux rouges sang, un corps de jeune femme aux cheveux noirs extrêmement longs, des bras fins, mais musclés, des jambes fortes. Elle sentit les liens lâches, elle était libre ! Elle le remercia et se releva doucement.

- J'ai vu mes affaires dans le tonneau... On est où ?

Elle-même l'ignorait pour de vrai, elle avait juste créé un corps et s'était laissé prendre pour gouter à l'aventure. Quelques marques de coups sur son corps étaient encore visibles, on l'avait clairement brutalisé, mais elle n'était pas une femme faible cela se voyait. Se releva elle halal vers le tonneau et souleva le couvercle, tout était là, armure de cuir et protection des bras en métal, jambière en acier, et une lame enchâssée de pire rouge ressemblant à des ambres trainait derrière le tonneau.

- Hmm, dès que je suis changée on cherchera une sortie, ça vous va ?

Pas timide pour un clou elle commença à enfiler ses habits, puis son armure avec difficulté et enfin elle se retourna pour le regarder. Ressemblant à une jeune guerrière elle fit quelques moulinets avec son épée qui lui semblait vraiment lourde. Ses gants couvraient ses doigts e son amure indiquait clairement qu'elle venait de très loin. Cuir par dessus, écailles dessous, la finesse des décorations et des gravures était typique de l'est lointain, des contrées presque oubliées où hommes et femmes étaient égaux et où l'on se battait pour l'honneur de sois et ceux qu'une jure de protéger.

Observant le lieu elle rangea sa dague dans son dos et prit la lame en main avant de la soulever au-dessus d'elle et la ranger dans son dos, dans son dos l'attachant sur le dos de son armure. Elle se craqua ensuite la nuque et serra les poings pour mesurer ce qui lui restait de force.

- Vous savez comment on sort d'ici.

Elle-même n'en savait rien, elle le regarda encore un moment, puis marcha dans la pièce cherchant des idées, peut-être l'escalier, mais il donnait sur une trappe fermée de l'extérieur, ça semblait être une cave ici, ou peut-être le second niveau des souterrains. Ses cheveux volant un peu sous une brise d'air venue d'en haut elle leva la tête :

- J'aurais aimé avoir des ailes moi...

Mais elle n'en avait pas, par contre sans aucune raison un oiseau s'invita dans la pièce, un merle qui descendit par le trou et chanta un peu en l'observant. Évelyne haussa les épaules et lui demanda s'il savait comment sortir, mais l'oiseau se contenta alors de regarder le ciel et remonter.

- Merci pour l'indice, ouais...

Adel Schneider

Humain(e)

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Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 2 mercredi 06 juillet 2016, 15:36:52

Evelyne, comme elle s'était présentée après qu'Adel l'ai réveillée, ne savait pas plus que son sauveur là où ils se trouvaient tous les deux. Vu les différents bleus et autres marques de maltraitance que le jeune homme avait découvert sur le corps de la captive, il était logique de croire qu'elle avait été tout simplement faite prisonnière. Ainsi donc, ce château n'était pas si abandonné que cela... Adel s'incita mentalement à la prudence, s'estimant particulièrement chanceux de ne pas avoir été découvert alors qu'il était inanimé. Qui sait comment il aurait fini, sinon ? La récupération que fit Evelyne de son matériel chassa cette mauvaise pensée de l'esprit du lanceur de sort, qui ne se priva pas pour détailler la jeune femme qui revêtissait morceaux d'armures et autres protections nécéssaires aux voyages sur Terra. Plutôt jolie, la prisonnière. Si les gardes avaient abusé d'elle, elle n'en montrait pas grande émotion. Ni colère, ni honte, ni pleurs. L'état de choc, peut-être. Cela restait tout de même curieux et Adel garda l'information dans un coin de sa tête.
Quand elle fit quelques mouvements, Schneider lui adressa un sourire satisfait et un pouce levé. Parfait ! La jeune femme semblait en état de se dépenser un peu physiquement, voire de se battre si les choses arrivaient jusque là. C'était rassurant.

- Vous savez comment on sort d'ici ?
- Non. A vrai dire, il a même fallu que je cherche comment j'étais entré. La presque bonne nouvelle, c'est que comme vous avez été amenée ici et apparemment visitée souvent, on peut en déduire sans trop se planter que les accès sont dégagés. Je craignais que les sorties soient encombrées de débris.

Morceaux de pain, cruche d'eau... On avait maintenu Evelyne en vie, ce qui sous-entendait des passages réguliers. Il fallait donc faire vite puisque ses tortionnaires étaient susceptibles de revenir à chaque instant. Sans se concerter, les aventuriers se séparèrent le temps d'inspecter le niveau dans lequel ils se trouvaient. Adel découvrit de nouvelles cellules, certains abandonnées d'autres encore fonctionnelles, et même quelques vivres qu'il vint partager avec sa coéquipière improvisée. Du pain pas trop sec et même du fromage ! Un régal pour lui qui était tenaillé par la faim.

- Je connais un sort pour voler, moi. Le souci, c'est qu'il propulse automatiquement à grande vitesse une fois incanté. Il désigna l'espèce de cheminée par laquelle il avait chuté. Et je me souviens que là-dedans, ce n'est pas droit. On se brisera la nuque à coup sûr. Et inutile de penser à défoncer le plafond, on doit être juste en dessous des douves.

D'un mouvement de main, il montra d'épais suintements d'humidité un peu partout dans le niveau. L'étanchéité fichait le camp et un jour, cet endroit serait noyé. Ce n'était pas pour tout de suite, mais le petit malin qui perforerait le plafond se mangerait plusieurs dizaines de milliers de litres d'eau avant de comprendre ce qui lui arrivait. Non, la solution était simple : il fallait sortir par la porte. A moins qu'elle ne soit verrouillée par un très puissant sort magique, Adel viendrait aisément à bout de la serrure.
D'un mouvement de main, il lui fit signe de suivre et l'entraîna vers l'ouverture qui donnait sur les seuls escaliers de l'endroit. Ensemble, ils remontèrent en silence jusqu'à arriver en haut des marches. Adel posa son index sur sa bouche pour demander le silence, avant d'apposer sa main sur la trappe fermée. Après une rapide incantation, on entendit le claquement caractéristique d'un verrou débloqué. Adel échangea un regard avec Evelyne pour s'assurer qu'elle était prête, puis poussa la trappe.




La pièce du fond de laquelle ils arrivaient était grande, dégagée et rectangulaire. Sur les piliers se trouvaient encore les fanions de la famille noble qui avait vécu là, les couleurs et dessins salis et délavés depuis des années. Rongées aux mites, les bannières scrutaient le reste de la salle d'arme qui devait servir autrefois aux entrainements des gardes et, si on en croyait les tablées de l'autre bout, de réfectoire. Aujourd'hui encore, on pouvait deviner que l'endroit était souvent utilisé. Traces de pas et restes de collations assez récente : les bandits devaient se réfugier dans cette salle pour éviter les mauvaises visites. A supposer que le niveau soit encore souterrain, il pouvait facilement être raté par les visiteurs égarés et autres aventuriers qui s'aventuraient dans la partie la plus visible du château, tombant malencontreusement dans les filets des brigands qui pouvaient les surprendre en paraissant sortir de nulle part.

- Tu te souviens de combien étaient tes ravisseurs, Evelyne ? Au moins une idée ?

Il fallait savoir à quoi ils devaient faire face. Si c'étaient de simple bandits, Adel pouvait s'en sortir sans trop de mal. Quelques sorts bien ajustés et le tour serait joué, bien que cela dépendait du nombre d'assaillants. Il fallait ajouter à ce paramètres hasardeux qu'il n'était pas reposé et encore un peu groggy de sa chute et de son réveil récent. Ah, qu'il aurait voulu pouvoir dormir un peu !
D'un regard, il balaya malgré lui le joli corps de sa compagne d'aventure avant de soupirer.

- Dommage qu'on ne soit pas tombés sur les chambres.

Certes, il pensait au sommeil. Pourtant au vu de son coup d’œil, la chose pouvait revêtir un sens tout à fait différent. Et cela ne lui aurait pas déplu pour autant !

Edrusba Snes-non

Dieu

Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 3 mercredi 06 juillet 2016, 18:12:11

Dur de mimer la fille violée et endolorie quand on est aussi peu humain que la déesse, mais elle faisait son possible pour avoir l'air d'une femme forte, une belle guérir en somme. Elle l'écouta dire qu'elle était la première arrivée, et la déduction logique qui disait qu'elle était souvent visitée... Elle rougit un peu, le faisait-il exprès ? Elle avait de la visite, recevait des visites peu arables, mais se faire visiter c'était clairement... Les viols... elle n'avait pas compté non plus ni pour les attouchements et préférait bien ne pas trop s'en rappeler en fait. Elle entendit la suite et contions son tour, la trappe était sans doute le passage le plus évident, mais il était fermé. Le puits était trop haut pour être accessible, et monter les parois serait très difficile, puis le plafond est haut quand même.

Quant à savoir si les vilains allaient revenir s'occuper d'elle, c'était une autre histoire, personne ne pouvait le deviner. Elle regarda aussi la nourriture et en prit un peu pour le moment, mais ne mangeote pas précisant qu'on l'avait nourrie hier et que ce n’est pas le moment de se faire une bouffe. Elle nota pour la magie et le sort de propulsion, mauvais plan en effet. Elle hocha un peu la tête, puis continua d'examiner les lieux, il ne faisait pas vraiment sombre, elle ramassa une torche au cas où, mais ne l'alluma pas. Elle le suivit alors à son signe, et l'observa ouvrir la trappe, voilà qui était pratique ! Une porte-clé magique ! Elle serra ensuite le manche de son épée, prête à bondir au besoin, mais finalement ils arrivèrent dans une grande salle totalement vide de monde. C'était joli certes, des fanions inconnus pour la déesse, mais un lieu imposant.

- On est dans un château, je pense...

Oui pour elle l'évidence ne venait qu'à la vue de cette salle de pierre démesurée. Enfin elle marcha un peu en silence et finalement observa de près un vieux pilier de pierre. Entendant la question elle essai de se souvenir :

- Hmm, dans les bois je ne me souviens pas de grand-chose, on m'a assommée par-derrière, je n'ai rien entendu venir, sauf des branches, je crois...

Tombé de la branche pour l'assoce, l'homme savait s’y prendre. Peut-être était-ce le repère d'une guilde de voleurs ? Ou des brigands assez malins ? Enfin elle s'adossa au pilier faisant tomber un peu de poussière du plafond :

- je fermais les yeux quand ils me violaient... mais je pense au moins une dizaine, enfin, ceux que j'ai vu dans le sous-sol pour... voilà...

Elle ne savait pas trop, dix au moins l'avaient prise, mais peut-être plus, elle précisa avoir entendu des chiens aussi pendant les nuits. Sentant le regard elle se décolla doucement du pilier qui sembla osciller un peu. Et encore une fois de la poussière tomba d'en haut sur le sol, rien de grave, mais ça indiquait bien que l'endroit était vieux. Elle soupira doucement et avança alors dans la pièce, fouillant méticuleusement.

- Repose-toi, je vais voir si y'a une autre sortie, passer par la porte et leur tomber dessus ne serait pas à notre avantage.

C'était tellement vrai, elle fouilla donc le tout, les lampes encore allumées à base d'huile, la lumière exétieures faible et venant d'en haut. Ils étaient encore sous le niveau de la terre, mais à quel niveau ? L'inquiétude rapide de la déesse passa, mais cela dit les effets de ses pouvoirs eux se déclenchèrent un petit moment, juste assez pour que la lumière qui vient d'en haut change d'angle. Comme si toute la pièce était descendue plus loin dans la terre. Elle n'y prêta pas attention voyant cela comme normal, puis elle se stoppa devant la porte principale.

- Si c'est une salle d'armes, où sont donc les armes ? Bancs, mannequins ?

Ce n’était drôlement vide tout de même, puis surtout depuis le début pas un bruit de pas, de dialogue, de présence... Elle nota enfin un os sur le sol qui devait être là depuis des siècles, elle le ramassa et retourna vers l'homme qui devait normalement se reposer.

- Ce n’est pas humain ça... on dirait plutôt une mâchoire naine...

Adel Schneider

Humain(e)

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Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 4 vendredi 08 juillet 2016, 00:23:56

- Vio-...oh...je...désolé.

Il avait achevé sa phrase à mi-voix, sincèrement gêné. Adel aurait dû s'en douter un peu, mais peut-être avait-il refusé de voir en face l'évidence lorsqu'il l'avait trouvée dans la cellule. Certains signes ne trompaient pourtant pas : ses vêtements déchirés, son air un peu hagard, la forte odeur de sueur crasse évoquant le mâle négligé... L'engeôlement d'Evelyne avait été un véritable calvaire et ces supplices (bon Dieu, dix tortionnaires se la partageant comme de la viande !) l'avaient probablement poussée à se "déconnecter" de la réalité pour pouvoir supporter ces ignominies. Le magicien préféra se taire et n'essaya pas non plus de la consoler. Que pourrait-il lui dire qui la consolerait, la mettrait en confiance ? Il devrait garder à l'idée qu'Evelyne pourrait se méfier avec lui à n'importe quel moment dans un pur réflexe auto-protecteur.
Restant un moment à contempler la jeune femme comme pour la couver du regard, Adel ne manqua pas de remarquer les chutes de poussières et d'éclats de gravats. Au plafond, dès lors qu'on y regardait un peu, de nombreuses lézardes profondes. D'ici à ce qu'à un moment, une pierre ne manque de leur écraser le crâne...

- H-hm. Ça ira, ne t'en fait pas. L'air un peu plus frais me fait du bien.

Hors de question de se plaindre de quoi que ce soit après la révélation d'Evelyne. A son image, Adel se mit à fureter à la recherche d'un passage auxiliaire pour sortir de la salle d'arme. Il ne découvrit que des décombres, des pans de murs écroulés à des vestiges de meubles indéfinissables. Parfois, son pied se cognait à une pièce d'armure détachée du reste, quand ce n'était pas un vestige de vaisselle. Étrange. En y regardant bien, on pouvait avoir l'impression que le mobilier avait été intégralement repoussé contre les murs pour laisser complètement vide l'essentiel de l'espace.

- Si c'est une salle d'armes, où sont donc les armes ? Bancs, mannequins ?
- Partout autour de nous, je crois. Tous ces débris en sont, si tu regardes bien.

Adel se rapprocha d'Evelyne, qui s'intéressait à un objet moins quelconque que ce que lui-même avait put trouver jusque là. La jeune femme lui montra un artefact anodin que Schneider n'identifia pas du tout. Une mâchoire de... de nain ? Un nain s'était fait tuer ici et ses os avaient étaient resté à pourrir assez longtemps pour terminer dans cet état là ?  Ca n'avait pas de sens !

- Admettons que tu aies raison, ce truc à l'air d'avoir vu passer des siècles ! Les meubles et les murs sont vieux certes, mais pas autant que ça. Je ne comprends pas ce qui se passe ici. Ca ne colle pas avec une simple occupation illégale par des brigands.

Les bandits utilisaient au moins une partie du château, c'était certain. Evelyne pouvait douloureusement en témoigner. Mais l'endroit (tout au moins cette pièce) aurait gagné à être aménagée pour être plus vivable. Pour comprendre, il aurait fallut que les deux compères se lancent dans une exploration plus poussée. Cela avait il vraiment de l'intérêt ? Adel en doutait, bien qu'il fut tenté de proposer à Evelyne de la tenter. La curiosité reprenait le dessus. Il y avait peut-être un trésor à trouver !
Soudain, le sorcier releva la tête. Dans un mouvement éclair, il plaqua la paume de sa main sur la bouche de l'ex-captive et l'attira brutalement avec lui derrière une colonne de pierre. L'instant d'après, un rire gras accompagné de deux autres voix d'hommes raisonnèrent dans le hall.

Collé tout contre le corps de sa partenaire d'infortune, Adel continuait de la contraindre au silence. La respiration accélérée par l'adrénaline qui affluait, il tendait le cou pour regarder passer le petit groupe. Trois humains gras, sale et quelques peu édentés. Armés bien sûr, et habillés de façon débraillée. Adel échangea un regard avec Evelyne pour s'assurer qu'elle garderait le silence et ôta doucement sa main de sur ses lèvres, écoutant ce qui se disait du côté de leurs adversaires qui heureusement ne s'étaient pas encore engouffrés vers le passage qui menaient vers les cellules, s'étant arrêtés pour tailler le bout de gras autour de ce qui devait être une bonne blague entre eux. Puis la conversation s'orienta sur leur projet immédiat...

- ...l'cul de la fille. Ouais, aujourd'hui je me fais son bon p'tit fion étroit.
- Ah putain, on a qu'à lui bourrer à deux pendant qu'Ed se fait sa bouche !

De nouveaux rires, de nouvelles allusions. Adel ne comptait pas leur laisser le plaisir de continuer plus longtemps et fixa à nouveau la pauvre Evelyne qui devait avoir l'estomac noué par ces ordures puantes. Doucement, sa main glissa sur le pommeau de son épée. Il pouvait intervenir seul, mais c'était à Evelyne d'en décider. Après tout, ça devait être SA vengeance.
Dès lors, il prépara ses muscles à l'action, qui se tendirent sous ses vêtements.

Edrusba Snes-non

Dieu

Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 5 vendredi 08 juillet 2016, 11:48:08

Elle lui avait dit tout ce qu'elle savait sur les agresseurs, mais ne pouvait pas trop détaillé pour deux raisons. L'une étant qu'elle voulait jouer la victime parfaite, la seconde elle, est qu'elle avait eu des périodes d'absences durant les viols et d'autres où elle avait en fait aimé cette situation. Mais tout cela était gardé au fond d'elle pour le moment, elle regardait Adel de temps en temps et clairement le gardait à l'oeil. Mais pas avec méfiance, il n'avait rien fait qui justifie une peur irrationnelle de lui, pour le moment. Elle l'écouta donc tout en tournant dans la pièce et examinant encore et encore les lieux cherchant une entrée moins évidente que la grande porte en bois ornée de métal. En effet suite à sa remarque elle nota que pas mal de petits bouts de métaux pouvaient former une armure. Elle se pencha même pour ramasser un insigne d'un temps aujourd'hui oublié. Un soleil radieux qui pouvait faire penser à une rose des vents également.

Elle laissa là le métal usé et tourna encore tombant sur la mâchoire qu'elle lui présenta précuisant la race, en effet c'était curieux. Elle écouta alors sa remarque, l'endroit était ancien, mais peut-être que les fondations l'étaient encore plus ? Ce ne serait pas la première fois qu'un château change de propriétaire suite à des dégâts et soit entièrement reconstruit. Elle se retourna encore laissant là l'ossement et puis le vit arriver et fut emportée dans son mouvement, que voulait-il ? La violer aussi ? Elle tenta de se débattre un peu au début, mais les bruits de pas la firent se calmer rapidement. Un groupe de gens arrivait, des humains peu recommandables. Ils rotaient, semblaient avoir un peu de bouteilles dans le sang aussi. Sans doute quelques-uns des brigands occupant le lieu. Entendant l'homme respirer plus fort elle se détacha doucement de lui pour ne pas faire de bruit.

Elle écouta donc avec lui la conversation des hommes qui se riaient d'elle et ce qu'elle subissait. Elle les fusilla du regard une cour instant, avant de lentement sourire de façon démente, mais elle ne s'en était pas rendue compte de ce sourire... Mais une fois qu'elle sentit bouger Adel, elle cessa de sourire ainsi et reprit un air sérieux. Il était temps de passer à l'action en tout cas, mais comment faire sans user de ses pouvoirs ? Cette épée était horriblement lourde pour ce petit corps tout fragile, bien que musclé. Il est certain que pour elle ce corps était trop fragile, il pouvait mourir en un coup. Elle mit la main sur la garde de son épée, la main gauche sur l'arme la plus forte tendis que la droite sortait une dague. Elle lui fit de l'index le signe de ne pas parler, les gars allaient vers le sous-sol.

Comme prévu ils descendirent en lançant des invitations perverses à la jeune femme, tous les quatre et ils laissèrent comme à leur habitude la trappe ouverte. Inutile de s'enfermer après tout... ce serait tellement con ! La déesse marcha doucement sur le sol, pourtant chaque pas semblait faire craqueler la pierre sans raison. Sans doute que sa colère s'échappait un peu. Mais une fois son pas levé la pire reprenait son air normal, un phénomène certes étrange, mais visible seulement si l'on faisait bien attention. Par contre le truc étrange était que les gardes, les violeurs... N'avait pas remarqué la descente du donjon dans les profondeurs de la terre, donc ils devaient être à un étage très proche, peut-être juste au-dessus, ou peut-être ici.

La déesse approcha sans mot de la trappe, les gardes avaient noté son absence et elle se planqua dans l'angle mort de l'escalier quand elle l'entendit courir en beuglant l'alerte. Sa tête passa la hauteur du sol et ... plaf ! Un bon coup de sa lourde épée fit craquer le crâne du pauvre être vivant, sa nuque broyée se détacha presque du dos et le corps tomba vers ses camarades qui paniqués, mais ivre montèrent sur leurs gardes. La guerrière et déesse sourit à son partenaire et se recula pour laisser monter les brigands. Se faisant encore insultée par eux elle avait hâte de voir ce que ferait son partenaire, mais une chose était certaine, la vengeance d'une guerrière violée n'était pas belle à voir et encore... Elle restait gentille pour le moment.

Ses deux armes en mains elle se plaça en défense près d'un pilier, les épées courtes des trois restants n'avaient pas de quoi lui faire peur une fois équipipée et en état de se battre.

- Allons allons, vous avez encore l'avantage du nombre ! Mais cette fois j'suis en état de me battre !

Adel Schneider

Humain(e)

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    Description
    Sorcier spécialisé dans les sorts offensifs et les protections, doué toutefois d'une grande polyvalence. Il est capable de se rendre à volonté sur Terre, ou il entretient "pour le plaisir" une existence parallèle sans grande importance. 
    Sur Terra, il collecte des artefacts pour alimenter la boutique de magie de son amie, la terranide Evaleen.

Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 6 mardi 12 juillet 2016, 01:37:26

Evelyne était sacrément remontée et Adel le ressentait parfaitement, alors qu'il était plaqué contre elle, la maintenant dos au pilier. Il sentait la tension qui parcourait les muscles de la frêle jeune femme et le comprenait tout à fait quand il faisait le point sur les horreurs qu'évoquaient entre eux les brigands goguenards. A la place de la guerrière, le mage n'aurait pas tardé à déchaîner ses pouvoirs pour se venger avec fracas ! Mais la demoiselle tenait bon, à raison. Les hommes se dirigeaient vers le niveau des cellules que les compères venaient de quitter. Là, surpris comme ils le seraient de découvrir les geôles vides, l'avantage du nombre et du gabarit ne compterait plus. Adel admira le sang-froid de sa partenaire d'infortune. Aussi lorsqu'elle lui intima le silence à son tour, le sorcier ne moufta guère et suivit les pas d'Evelyne sans faire d'histoire.

Des pas, des pas... Non, c'étaient plutôt des coups de masse ! Adel observa à deux fois après que son oeil eu capté par hasard d'étranges lézardes au niveau des pavés à chaque fois qu'Evelyne y posait la semelle. Incroyable ! Le sorcier pensa avoir la berlue. Peut-être que le choc résultant de sa chute lui avait laissé de petites séquelles, d'autant que les déformations disparaissaient après coup. Fronçant les sourcils, Adel décida de se concentrer sur autre chose -Evelyne qui se préparait à affronter ses tortionnaires, par exemple.
En bas de la trappe, les bandits beuglaient de fureur après avoir découvert l'évasion de leur jouet sexuel et s'invectivaient mutuellement en s'ordonnant de remonter donner l'alerte. L'un d'eux s'engouffra enfin dans les marches, les remontant quatre à quatre pour se retrouver sous le fil de l'arme d'Evelyne, qui avait frappé assez fort pour défoncer littéralement le crâne du balourd ! Adel en resta coit de stupéfaction, marquant même un pas en arrière sous la surprise. Une jeune femme, écraser comme ça une boîte crânienne ? Il n'avait vu ça que dans des livres !

Satisfaite du sort infligé à l'un des hommes, Evelyne se mit en position et provoqua les autres. Si cela sembla être une idée parfaitement stupide dans les premières secondes, Adel comprit que la manoeuvre avait eu un effet inespéré. Les boeufs restants, trop imbibés par la boisson pour réagir efficacement, se gênaient dans les escaliers et peinaient à remonter rapidement ! C'était pour le mage le moment d'agir. Il posa une main sur l'épaule de sa comparse et la fit reculer alors qu'il entamait une rapide incantation.

- Par Slayard ! Slayard, à moi les foudres des ténèbres !

Au fil des mots incantatoires, la main qu'Adel avait tendu vers la trappe se couvrit de grands éclairs bleuâtres qui se diffusèrent pour lécher le pavé et les piliers ainsi que les armes de la guerrière sans toutefois la frapper. On aurait dit que les langues électriques caressaient docilement les surfaces approchées sans leur faire de mal, mais bien vite elles se réunirent dans la paume du sorcier-combattant, formant une sphère qui crépitait de rage. Adel attrapa son poignet de sa main libre, concentrant la dernière dose de mana nécéssaire à l'accomplissement du sort au moment même où l'on entendait les bandits s'approcher de l'orée de la trappe en vociférant. Quand leurs crânes dépassèrent, Schneider acheva la formule.

- VAL VOLT !

Ce fut un déferlement. Les éclairs contenus dans la sphère semblèrent la faire exploser, se déchainant avec fureur sur les deux hommes qui furent frappés de plein fouet par ces langues meurtrières. Cette fois, elles déchirèrent les chairs avant de les faire brûler presque instantanément, détruisant les organes en cavalant le long des os. Les bandits hurlèrent à s'en déchirer la gorge avant que tout ne cesse et que les corps foudroyés ne retombent lourdement dans les escaliers. Une écoeurante odeur de cochon grillé se mit à remplir l'air alentour tandis que se dissipaient les derniers reliquats électriques après d'ultimes crépitements de protestation.
Adel, quant à lui, soupirait en secouant la tête. Les sorts de ce calibre ne comptaient pas parmi ses préférés ; la mort qu'ils dispensaient était cruelle. Ces hommes l'avaient toutefois mérité et il ne s'attarda pas outre mesure sur leur sort, se retournant vers Evelyne.

- Je ne voulais pas te voler ta vengeance, mais il faut que tu économises tes forces. Ce sort ne m'a pas trop coûté non plus, alors c'est un bon deal. Je comprendrai que tu m'en veuilles, Evelyne. Cependant, il est important de sortir d'ici et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, j'ai l'impression... Il lui offrit un sourire pour donner le change. Remontons et cassons nous. Dans le pire des cas, trouvons un coin sûr pour dormir un peu avant de reprendre. Ni toi ni moi ne sommes très en forme.

Lui n'était pas tout à fait remis et elle sortait de captivité, probablement de malnutrition aussi. La fatigue et le stress devaient forcément s'accumuler pour cette jeune femme qui avait vécu l'horreur dans les mains de ces porcs à présent carbonisés. Comme Adel, il lui fallait dormir.
Aimable (et voulant montrer patte blanche après avoir empêché la guerrière de se lâcher contre ses agresseurs), le sorcier lui tendit une main amicale afin qu'elle la saisisse.
Ils n'auraient qu'à partir ensuite, avant que d'autres bandits ne déboulent et ne les prennent à revers à leur tour.

Edrusba Snes-non

Dieu

Re : Sortons d'ici ! |PV|

Réponse 7 mardi 12 juillet 2016, 10:23:26

Non non, c'était bel et bien de la bêtise pure, elle les provoquait dans le seul but de les voir courir à une mort certaine. Mais à sa grande surprise, l'autre était un magicien, ce qu'elle comprit dès qu'il prononça quelques mots, sorcier ou magicien ? Elle se fichait pas mal de la différence, l'un comme l'autre pour elle était capable d'user de la magie. Reculant sous son geste elle l'observa donc fini son incantation, tendre les mains et pouvoir ! Tant de pouvoir ! Des éclairs bleu droit vers le sol et les ennemis, ou plutôt du sol à sa main, elle n'en était pas certaine. Mais elle comprit bien vite qu'il comptait leur envoyer tout cela dans la figure et que ça ferait mal. Le plus surprenant était de voir que ses idiots de gardes n'avaient rien vu venir du tout. Malgré les incantations ils courraient vers leurs morts, peut-être la préférait-il à l'épée de l'aventurière ?

En tout cas la guerrière n'en manqua pas un morceau, les voir griller lentement et sentir leur peau se roussir était un plaisir incommensurable. Elle aimait bien cette odeur de viande cuite en plus, elle serait presque tentée d'en prendre un bout pour le chemin... Mais ça serait mal vu, non ? C'est donc rempli d'hésitations sur une bonne bouffe qu'elle le regarda et l'écouta, sa vengeance ? Tant pis, sortir d'ici semblait en effet plus important. Elle hocha donc la tête et fit quelques pas cette fois sans fissurer le sol, où peut-être avait-il rêvé de cela ? Elle ne tout cas ne se rendait compte de rien, sauf qu'elle avait le coeur plus léger avec cette vengeance accomplie. Frappant un coup dans l'air pour retirer le sang de sa lame elle écouta encore. Avec le boucan des éclairs, il pensait encore trouver le temps de dormir ?

Elle avait déjà fait le tour de la pièce, donc dur de rester ici, sauf qu'avec les cadavres ils pourraient bloquer la porte... Elle hocha la tête doucement le regarda et répondit au sourire doucement, encore l'esprit pris par l'avenir et les soucis actuels. Elle alla donc vers la grande porte, mais se stoppa face à la main tendue, voilà un souci pour elle. Il était gentil certainement, mais pouvait-elle lui serrer la main sans risque ? Un sorcier et un contact direct avec elle ? Elle hésita un court instant puis lui serra la main, rien ne se passa, pour elle comme pour lui finalement. Après tout elle avait scellé ses pouvoirs au début de son voyage, même si une légère partie débordait encore dans sa force herculéenne ou son impact variable sur l'environnement. Mais après tout le monde entier n'était-il pas rempli de rencontre extraordinaire, n'avait-elle pas là une épée possiblement magique ?

Elle la remit sur son dos et alla alors vers le fond de la pièce face à la porte, elle voulait voir venir le danger, mais se mit dans l'angle mort d'un pilier. Puis elle se laissa tombe au sol, ses bras étaient déjà lourds, elle le regarda fatiguée et du doigt pointa l'emplacement vide à côté d'elle comme pour dire qu'elle ne dormira pas seule ! Puis ainsi en cas de soucis l'un pourra réveiller l'autre efficacement d'un petit coup d'épaule. Dormir en armure sera éprouvant, mais elle ne pouvait plus l'enlever sans une bonne raison en territoire ennemi. Puis aucune raison de penser que le donjon était très grand ou profond, non aucune... Sauf dans la tête de la princesse à présent endormie, elle était tombée de sommeil comme une brique vers le sol. Ses petites lèvres fermées, un air sans défense, son épée dans le dos de travers, qui pourrait croire qu'elle avait la force de fracasser des crânes ?

Durant son sommeil rien ne se passa de particulier, autour d'elle en tout cas, dans sa tête par contre c'était une autre chose... La déesse ne ressentait pas la fatigue, l'ennui oui ! Mais grâce à cette incarnation de chaire et de sang, elle pouvait se reposer, chose impensable pour une déesse capable de déformer même le temps et l'espace autour d'elle. Ainsi elle resta dans le sommeil et tomba même profondément dedans, combien d'heures ça elle l'ignorait, en plus son petit ventre était creux et vide... Se promener en armure n'était pas de tout repos, enfin pour le magicien voyageur ça devait aller, mais elle portait de la maille et du cuir à renfort d'acier... Sans compter sa mystérieuse lame qui semblait très lourde et démesurée pour une si jeune femme. Qui diable forgerait cela pour une jeune guerrière ? Tout forgeron digne de ce nom lui aurait conseillé la rapière ou encore l'épée courte, voir les dagues...


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