Rayla savait ce qu’elle allait demander à Marie-Rose, elle savait combien ce serait difficile, et combien il était plus facile de coucher avec un simple homme. Mais Rayla voulait tout simplement ce qu’il y avait de mieux pour sa fille. Et, ce qu’il y avait pour elle, ce n’était pas la petite queue rabougrie d’un idiot de lycéen endimanché qui aurait une éjaculation précoce dans son slip juste en voyant les petites fesses d’amour de sa Marie d’amour. Non, pour Rayla, le sexe, c’était un rappel préhistorique, un rappel à la sauvagerie ancestrale des ancêtres. Elle se gaussait de tous ceux qui voyaient dans le sexe une preuve d’amour, d’affection, ou de ces autres niaiseries romantiques. Avant toute autre chose, le sexe était une passion, et, si on en s’en référait au sens étymologique, la passion était avant tout une souffrance. C’était cela que Rayla avait insufflé à sa petite fille d’amour, à savoir que le sexe, c’était de la passion, de la violence, c’était un réveil de ces pulsions ancestrales et primitives qui sommeillaient en vous. Alors, non, il était tout simplement hors-de-question qu’elle perde sa virginité avec un mou du genou. Il fallait le meilleur pour Marie-Rose, et, le meilleur, c’était Karl et Herman. Ils étaient les véritables hommes de la maison. En effet, qu’est-ce qu’une femme attendait d’un homme ? Qu’il la protège, et qu’il satisfasse les besoins primitifs de cette dernière. Dans ce sens, un chien était beaucoup plus intéressant qu’un homme. Ses dobermans les protégeaient fidèlement, et, contrairement à leurs homologues humains, étaient moins envahissants, et beaucoup moins possessifs. Au moins, un chien se contentait de ses croquettes, et n’avait pas continuellement besoin de packs de bière pour roter et pour péter devant la télévision en regardant des matchs de foot.
Il n’y avait donc qu’intérêt à ce que Marie-Rose couche avec les chiens, mais Rayla savait aussi combien la première fois était difficile, et c’était pour ça que, en tant que mère aimante, elle avait longuement formé et préparé cette dernière. Le plus dur avait été de l’initier à la douleur, car sa petite Marie-Rose était comme une douce fleur. Rayla lui avait toujours autorisé ce qu’elle voulait, et, si elle avait parfois dû hausser la voix, elle ne l’avait jamais giflé. Néanmoins, la douleur allait venir, et elle attendait donc, avec un mélange d’excitation et d’angoisse, ce moment. Elle se rappelait très bien comment elle avait été, elle aussi. Elle aussi, elle était passée par là, et avait eu très peur... Sa mère l’avait longuement rassuré, en lui disant que tout se passerait bien, mais, à l’idée d’avoir une telle bête sur elle...
« Ne t’inquiète pas, ma chérie d’amour, tu vas le faire, et ce sera merveilleux ! »
Ce fut la dernière parole que Rayla réussit à dire, car, ensuite, Herman se mit sur elle, son lourd poids s’abattant contre elle. Rien à voir avec un cheval, mais, pour un doberman, Herman pesait bien 50 kilos, ce qui était très impressionnant, la moyenne allant en effet de 40 à 45 kilos pour les dobermans masculins. Il se posa donc sur elle, sa queue caressant ses belles fesses.
*Avec le recul, je donnerais vraiment beaucoup pour être à ta place, ma petite Marie d’amour...*
Oh oui, que ne donnerait-elle pas pour, elle aussi, redécouvrir ses premiers frissons ? Mais là, elle n’était pas à plaindre. Malgré son âge, Rayla sentait encore son cœur tambouriner dans sa poitrine, et se mordilla même les lèvres quand Marie-Rose se mit à hurler, hurler de sa doucereuse petite voix. Oh, oh, qu’elle était belle ! Han, oui, quel magnifique spectacle ! La voir là, comme ça, son corps écrasé sous le chien, filant d’avant en arrière, tandis qu’elle couinait, de sa superbe petite voix douce, c’était... C’était magique ! Rayla savait combien sa fille était pudique, mais la Comtesse lui avait aussi appris à se montrer vulgaire, surtout en matière de sexe, où, quand elle couchait avec Karl sous ses yeux, elle s’insultait.
Il était temps de continuer à la former, car Rayla savait qu’elles étaient au point central. Si tout se passait bien, Marie-Rose deviendrait accroc de la bite d’Herman, mais, si cela échouait, c’est l’inverse qui aurait lieu. Sortant donc de ses songes, Rayla se rapprocha de sa petite chérie, et caressa doucement son visage, en lui souriant.
« Oui, ma chérie, je suis là... Elle est grosse, hein ? Oh oui, Herman avait vraiment envie de te baiser... Et je le comprends, car, quand je t’entends hurler comme ça, ma chérie, hum... Tu ne me fais pas penser à une petite-fille bien élevée, mais plus à une sorte de belle grosse salope en manque de queues... »
Rayla lui avait dit qu’il était important de se laisser aller dans le sexe, et, dans l’éducation très stricte qu’elle avait reçu, les jurons avaient un effet très fort sur le métabolisme de Marie-Rose, qui n’entendait sa mère jurer que quand elle faisait l’amour avec les animaux, ou quand elle était parfois très énervée. Se penchant vers elle, elle continua à caresser son visage, tout en veillant à ne pas trop gêner Herman, continuant à provoquer la jeune femme.
« Dis-le, ma Marie... Dis que tu es une petite pute qui veut se faire baiser de toutes ses forces par la grosse bite d’un gros chien... Dis combien tu aimes cette queue, combien tu aimes te faire fourrer comme une salope... Allez... Allez, dis-le, petite traînée ! DIS-LE ! »