Identité : Yukiko Tachibana
Âge : 17 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Plutôt lesbienne mais peu intéressée. Très bien informée malgré tout. Vierge.
Physique :
A cause de sa maladie, Yukiko a un physique assez peu développé. Faisant un mètre cinquante et ayant peu de formes féminines, ce qui saute aux yeux la première fois que l'on la voit reste sa silhouette caractéristique de la noblesse japonaise des siècles précédents. Habillée presque exclusivement de kimonos et yukatas couteux, ces longues manches et autres vêtements amples sont parfaits pour cacher la réalité : A savoir, une musculature de sportive de haut niveau! Ses très longs cheveux noirs tombant jusqu'à ses hanches sont toujours impeccablement peignés, les doigts manucurés, un maquillage discret mais soigné... tout en elle respire le luxe et la bonne éducation. Seule ombre au tableau : ses yeux, d'un vert étrange, qui semblent vouloir vous percer jusqu'au plus profond de votre âme. Ils n'ont rien de maléfiques et n'ont aucun pouvoir en tant que tel, c'est juste qu'ils révèlent la vraie nature de Yukiko, celle d'une curieuse insatiable dotée d'une froide logique.
Caractère :
Élevée dans un environnement très protecteur et très cloisonné au sein d'une grande famille, elle vit sa vie comme on lui l'a enseignée : comme un être issu d'une classe sociale supérieure. Cela ne fait que deux ans qu'elle a été mise en contact avec le monde réel mais ça n'a pas vraiment bouleversé sa façon de voir les choses. Elle n'est pas hautaine, médisante ou snob. Elle se comporte juste comme elle en a l'habitude, ignorant superbement toute tentative de la moderniser ou de lui faire faire quelque chose qu'elle ne veut pas, allant jusqu'à l'absurde si besoin est.
Froide, logique et très curieuse Yukiko est toujours prête à écouter parler de choses nouvelles et d'expériences inédites ce qui, vu sa vie jusque là, peut se résumer à parler tout bonnement du quotidien de personnes ordinaires. A noter qu'elle n'apprécie pas trop parler avec des jeunes hommes : s'étant fait un peu trop courtisée avec l'aval de ses parents par des jeunes héritiers entreprenants, ces expériences pénibles lui ont laissé un a-priori très négatif vis à vis des hommes qui lui semblaient plus affamés de saisir ses richesses et son corps que de la comprendre.
A cause de sa maladie qui la rend incapable du moindre plaisir physique, Yukiko est très curieuse à ce sujet et en discute volontiers. Avec son nouveau travail, cela lui arrive souvent. Au final, Yukiko est une personne très aimable, courtoise, polie et d'une approche facile si on fait abstraction de son comportement hors du temps et de l'étalage de sa richesse aussi permanent qu'involontaire.
Ne cherche pas d'histoire d'amour. Cherche plutôt à faire prospérer son commerce.
Histoire :
Yukiko est le quatrième enfant de la famille Tachibana, reine des textiles et de quelques autres produits de luxes japonais. Mais, à la différence de ses deux frères et de sa soeur, Yukiko est née avec une malformation cérébrale faisant qu'elle ne peut ressentir aucun plaisir physique propre au coït ou, tout simplement, à la sensation de bien-être. Enfant difficile car frustrée de ne jamais se sentir à l'aise, Yukiko a longtemps vécu en ermite au sein de l'immense propriété familiale. Quand la maladie fut enfin décelée, Yukiko avait déjà dix ans et il était trop tard pour un traitement. Dernier enfant donc inutile d'un point de vue héritier et qui plus est cible des héritiers des familles concurrentes, Yukiko a été plutôt délaissée par sa famille et elle a dû se battre pour son indépendance.
Sa maladie eut un autre effet secondaire : contrairement aux femmes normales, sa musculature pouvait bien mieux se développer. D'abord avec de l’archerie, puis avec du kendo et de l'aïkido, Yukiko s'était forgée un corps d'athlète pour repousser physiquement, si besoin est, les avances agressives de ses prétendants aux dents longues. C'est après avoir mis au sol l'un d'entre eux d'une seule main juste en malaxant les os de son poignet lors d'une soirée mondaine qu'elle attira l'attention d'une grande-tante dont la famille lui avait tu l'existence jusqu'à présent. Ne se présentant que sous le nom de Madame Yu, elle lui présenta son organisation et lui proposa de la seconder. Cette organisation proposait des joujoux sexuels pour toutes les têtes couronnées et autres riches du monde entier, ayant un tel pouvoir que même les parents Tachibana ne purent l'empêcher d'aborder leur fille. Intéressée, Yukiko l'a accompagnée pendant près de deux ans, vivant les meilleurs moments de sa vie. Hélas, elle découvrit très vite que Madame Yu avait une idée derrière la tête : Elle se savait mourante et voulait former sa remplaçante. La maladie frappa trop vite, trop tôt et Yukiko Tachibana devint la nouvelle Madame Yu, tête pensante d'un empire des plaisirs charnels clandestin.
Depuis, Yukiko a prit les choses en main. Ses soubrettes sont aussi ses secrétaires (ainsi que ses portes-flingues si le besoin s'en fait sentir), la résidence d'été Tachibana est devenue son quartier général et les affaires de Madame Yu sont prospères comme jamais. Toutefois, Yukiko a décidé de suivre des cours avec d'autres élèves, histoire de voir à quoi ressemble la vie normale, ce qui promet de nombreux quiproquos...
Autre :
Tête de l'empire de Madame Yu.
Madame Yu fournit depuis des siècles des joujoux sexuels, meubles de plaisir, chevalet spécialisés et autres joyeusetés. Tout ces produits sont conçus de façon très artisanale, avec des éléments haut de gamme et aussi peu de plastique et de modernité qu'il est possible de faire. Très, très discrete, on n'entend parler de Madame Yu que par le bouche à oreille. Elle choisit aussi ses clients pour éviter de voir ses produits dans des tabloïds dans le registre "tel prince a encore été surpris le pantalon sur les chevilles". Le catalogue des produits ainsi que le personnel sera présenté ultérieurement.
Allergie électronique : Tout objet de haute technologie a tendance à ne pas fonctionner une fois qu'elle le touche. En fait, elle évite même de prendre l'avion et garde soigneusement ses mains sur ses genoux en train ou en voiture. Alan Grant, à côté, c'est un Geek...