Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Décoration [Alexandre Dowell]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Flavia Whiteleaf

Créature

Décoration [Alexandre Dowell]

dimanche 20 mars 2016, 21:03:28

Clic. Clic. Clic. Clic.

Dans une carriole de bois garée dans le marché d'Ashnard, une petite paire de doigts blancs s'activait énergiquement.
Il n'y avait personne pour surveiller leur propriétaire, blottie contre la paroi de sa petite cage de fer, posée sur une énorme caisse en bois au milieu d'un désordre considérable composé de caisses, de cages vides et d'autres outils plus ou moins rudimentaires, tous destinés à chasser et à attraper des proies. Une demeure d'esclavagiste était reconnaissable entre milles, surtout celle d'un esclavagiste ashnardien, parce qu'en général, les trucs entreposés y étaient un peu plus pointus et meurtriers.


Clic. Clic. Clic. Clic.

Dans le cas présent, le marché battait son plein. Les cages étaient vides puisque leur habitants se trouvaient sur les étals, et il n'y avait personne pour surveiller les agissements de cette petite créature fraîchement capturée, et dont on n'avait toujours pas décidé du sort.
L'ex-humaine avait donc tout le loisir de s'affairer à essayer de débloquer cette maudite serrure, qui, par chance, s'avérait assez rudimentaire : un simple cadenas à moitié rouillé, dont le mécanisme était connue de la créature aux doigts habiles et habitués à débloquer les serrures des quelques chanceux qui avaient réussi à la capturer. Flavia n'était pas capable de rivaliser avec ceux dont elle atteignait à peine la cheville. Mais au fur et à mesure de ses captures, elle avait su dévoiler un certain talent pour crocheter les serrures et débloquer les pièges où on la fourrait. Avoir des doigts plus fins qu'une aiguille était un avantage considérable.

La fée avait hâte de sortir de ce guêpier où elle était fourré depuis quelques heures. On ne s'était pas imaginé qu'elle serait capable de se débrouiller toute seule, et son état pitoyable renforçait ce sentiment : sa peau et ses cheveux étaient couverts de suie et de graisse à force de s'être débattu entre les épais gants sales qui l'avaient attrapé, et sa courte tunique était déchirée de part en part - à la base déjà pas très couverte, autant dire qu'elle était presque nue, sans ces quelques centimètres carré de tissu en moins. Flavia ressemblait à une petite poupée que l'on aurait traîné dans la poussière, mais au moins, elle n'était pas blessée.


Clic. Clic. Clic. Clic.
Clac.


Au bout de la troisième tentative de déblocage, la serrure de la petite cage céda enfin. Se retenant de pousser un cri de victoire, la captive retira ses doigts blancs du mécanisme avec un grand sourire.
Avec le moins de bruit possible, elle ouvrit la porte de la cage - cette précaution, cependant, était inutile, vu le vacarme qui régnait dehors.
Activant ses ailes, Flavia se laissa glisser le long de l'épaisse caisse, et vola vers la sortie en raclant le sol. C'était une bonne méthode pour éviter de se faire découvrir, mais ce n'était pas volontaire. Ses ailes étaient déjà faiblardes de base, mais avec la fatigue et son dernier repas qui remontait à loin, la fée ne pouvait pas faire mieux.

Le marché de la grande place d'Ashnard était aussi bondé que celui de Nexus - la différence la plus flagrante étant probablement l'état de l'environnement. Les couleurs dominantes qui le teintait étaient plus sombres, conférant une ambiance un peu plus dérangeante.
Contrairement à ce qu'elle avait pu imaginer, cela dit, les personnes qui flânaient dans cette place n'avaient pas exactement un aspect de bête folle furieuse. Il s'agissait majoritairement de nobles, les seuls capables de se payer quelque chose par ici.
La fée marcha donc avec précaution entre des paires de jambes recouvertes de bottes, de jupons ou de pantalons aux matières précieuses. Quand quelques talons furent sur le point de l'écraser, la créature préféra se glisser sous les nappes des étals, se frayant entre les pieds de leurs propriétaires, escaladant des caissettes de fruits ou de pierres précieuses, et des chaînes de terranides à moitié grignotées. Certains d'entre eux ouvrirent de grands yeux ronds en l'apercevant, observant avec envie cette minuscule chanceuse, qui pourtant, ne risquait pas de faire long feu, au milieu de cette horde de pieds pressés et impitoyables envers le sol et ses occupants.

Un quart d'heure de crapahutage lui fut suffisant pour réaliser : elle ne pouvait pas rester ici. Elle finirait dévoré par un chien, piétiné, morte de faim ou de fatigue. Ou les trois en même temps, dans le pire des cas.

Quand Flavia fut au bord de l'épuisement, elle utilisa la dernière idée qui pouvait lui venir à l'esprit- cette idée fut en plus stimulé par une botte qui la heurta dans le dos sans qu'elle prenne garde, et qui l'entraîna avec elle dans sa cadence.
Désormais assise sur le cuir tanné contre son gré, la fée en attrapa les deux extrémités, et se laissa porter, en espérant que son poids, aussi léger soit-il, ne trahirait pas sa présence... et aussi que cette botte s'en allait vers des contrées un peu plus agréables que celles-ci.

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 1 mardi 22 mars 2016, 07:43:50

« Je ne comprends pas pourquoi tu tenais tant à m’emmener au marché...
 -  Parce qu’il faut te faire sortir, et rappeler aux gens que tu es toujours en vie ? »

Un soupir mécontent traversa les lèvres d’Alexandre Dowell. Pour autant qu’il s’en souvienne, et jusqu’à preuve du contraire, le vampire avait toujours abhorré ce genre d’endroits. Les gens adoraient la mixité sociale, le croisement de toutes les classes sociales, mais Alexandre, lui, trouvait ça ignoble. Ce mélange d’odeurs, de corps laids, puants, sales et hirsutes... Fort heureusement, le marché d’Ashnard était un peu mieux entretenu que celui de Nexus, mais, même malgré ça, cette cacophonie de gens et de sons lui donnaient envie de vomir. Serait-il agoraphobe ? Dowell avait une sainte horreur de la foule, de la plèbe. C’était idiot et stupide, un comportement typiquement humain. Un lion n’avait pas à se promener au milieu d’antilopes et de cloportes, voilà tout.

Mais, ce point de vue, sa jeune sœur, Allison Dowell, ne le partageait guère. Entourés par leurs gardes, le duos ‘avançait le long des allées. Les Dowell tenaient un grand stand lors de ce marché, de cette foire périodique. Le duo était venu à la capitale pour une conférence avec plusieurs autres clans vampiriques et quelques autres puissances ashnardiennes, en vue de la question de négociations avec le Conseil Impérial pour une taxation des droits d’exportations miniers en-dehors des frontières impériales. Autrement dit, un truc incroyablement chiant, selon Allison, et crucial selon Alexandre. Une famille, le même sang, mais des mentalités bien différentes.

Allison avait choisi  de le suivre, en profitant surtout pour se détendre dans les harems de la ville, ou avec ses amis, pendant que lui réfléchissait et participait à des entretiens. Mais là, elle avait formellement insisté pour qu’il la suive, et, sans trop savoir pourquoi, il avait accepté. Le fait est qu’Allison savait quel mot employer pour convaincre l’arrogant vampire de la suivre, et elle se promenait joyeusement. Elle portait une très élégante tenue, noire et rouge, avec un beau décolleté, et de belles bottes, et s’attardait le long de certains étals. Il y avait bien quelques stands proposant des livres, mais les prix étaient nettement trop prohibitifs pour Alexandre.

« Je te rappelle que j’ai des négociations à préparer, Allison, je n’ai pas le temps pour ces enfantillages.
 -  Tu n’as jamais le temps pour rien, Alexandre ! Tu n’as même pas été au harem de Mélinda pour la féliciter d’avoir fondé son clan !
 -  Je n’envisage guère de passer mon temps à la capitale au sein de bordels...
 -  Et bien, c’est un grand tort, Mélinda est une femme charmante, qui a très envie de se rapprocher du clan. Elle nous servirait, d’ailleurs. Elle aussi, elle n’aime pas Lord Nefaria. »

Nefaria était un autre vampire, un puissant vampire maîtrisant la magie noire, et qu’Alexandre n’aimait pas particulièrement. Les deux étaient des rivaux, ce qui voulait tout dire.

« Elle peut toujours venir dans mon bureau, je serais ravi de la voir.
 -  C’est ça ton problème, Alexandre, et ne le prends pas mal... Tu dois soigner tes relations, et les entretenir. Tant que tu n’arriveras pas à le faire, nous ne retrouverons pas notre place au sein du Conseil Impérial. »

Le vampire haussa les épaules.

« Il existe d’autres moyens que de tisser des relations qu’en faisant l’amour dans un divan avec des esclaves.
 -  Mais ça, c’est fun ! Bien plus que tes réunions interminables !
 -  Ces réunions interminables sont précisément ce qui permet à la famille de se maintenir, Allison. »

Elle haussa les épaules, estimant, en définitive, que les deux se complétaient.

Sans le savoir, pendant sa conversation, Allison avait hérité d’une pensionnaire secrète qui s’était nichée dans sa botte. Les deux continuèrent à parler jusqu’à rejoindre, chacun, leur chariot.

Allison grimpa dans son carrosse, en faisant signe de se rendre au harrem Warren, et s’assit donc, en soupirant légèrement.

« Tout... Tout s’est bien passé, Maîtresse ? demanda une timide voix à côté d’elle.
 -  Tout s’est bien passé, oui... Mais, plus le temps passait, et plus je sentais mes lèvres se dessécher. Penses-tu pouvoir remédier à cela, Sarah ? »

Rougissant légèrement, la belle Sarah se mordilla les lèvres, puis se pencha vers sa Maîtresse, et, posant une main sur ses hanches, alla ensuite l’embrasser, en soupirant de plaisir, satisfaisant Allison, dont tout le corps se mit à se détendre sous le baiser de sa belle.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 2 lundi 28 mars 2016, 00:35:53

La petite créature profita des mouvements de marche pour se suspendre en haut de la botte, et aller se nicher au creux de la chaussure, là où on ne risquait pas de la remarquer. Le fourrage de la botte faisait office d'excellent coussin, et le cuir entourait une cheville si fine que la présence de cette minuscule invitée, pas plus grosse qu'un chaton, ne risquait pas de se faire remarquer - du moins, tant que la jambe resterait en mouvement... et tant que la fée se gardait de glisser sous la semelle, tel un vulgaire caillou dérangeant que l'on aurait tôt fait de vouloir enlever.

La chaleur du tissu apportait à ce moyen de transport de fortune un confort peu orthodoxe, bien que les minuscules mains soient sans arrêt obligées d'agripper les parois pour éviter de tomber et de se faire repérer. Le voyage secouait, évidemment, les pas de celle que parasitait la fée contre le sol en étant bien sûr la cause première, mais tant que cette jambe ne se mettait pas dans l'idée de courir... tout irait bien.
Flavia se contenta donc de s'aplatir le plus possible contre la paroi, tendant l'oreille en cas de problème.

Le bruit de la conversation était couplé par différents sons d'ambiance : le bruit de roues de carrioles raclant le sol, le hennissement des chevaux, le tintement des pièces d'une bourse probablement attachée à la taille de sa carriole vivante, l'étoffe de la tenue de cette personne qui produisait des frottements étouffés - une dame, à en juger par le parfum qui ornait ses habits et sa peau, contre laquelle Flavia se trouvait presque. Parfois, après certains pas particulièrement insistants, sa joue venait rebondir contre l'épiderme, imberbe et doux, recouvert d'une fine couche de tissu, probablement des bas ou un collant.
Flavia n'entendit donc que très peu de cette conversation plutôt privée, mais certains termes lui tombèrent dans l'oreille, et lui firent comprendre aisément que le pied où était niché cette botte appartenait probablement à une noble. Et à dire vrai, cette constatation lui donna un certain baume au cœur. 
Sa courte vie en tant qu'humaine avait était marqué par la noblesse.
Elle avait passé une enfance dorée, marqué par l'opulence, au milieu de jolies choses et de personnes bien plus fréquentables que les idiotes ailées qui n'arrêtaient pas de lui faire des misères dans les lisières de la forêt. Revivre un peu de cette opulence - même cachée dans une maison pendant plusieurs semaines, ce qui était son plan premier lorsqu'elle arriverait dans une demeure quelconque - donnait à cette dangereuse aventure un peu plus de cachet. Bien sûr, il y avait plein de raisons pour que ça se passe mal, mais... disons que ça aurait pu être pire, du point de vue de la petite chose ailée.

Cette constatation faite, un soudain arrêt de la botte ramena Flavia dans la réalité. Une petite tête ne tarda pas à sortir de la botte, et dans l'inattention générale, Flavia observa un bas de pantalon qui appartenait à la personne avec laquelle sa carriole à patte discutait. La fée releva la tête pour observer peu à peu la suite de la tenue : d'élégantes bottes, un pantalon bien taillé, le début d'un manteau de fourrure et de très longs cheveux bruns- ainsi qu'un autre parfum, bien plus viril, qui fit sursauter la petite fée de part son étrange subtilité.


"..."

Ce n'était pas remarquable par la plupart des gens ici, parce qu'ils étaient de plus grande taille qu'elle. Mais quand on était plus petit, on ressentait bien mieux tout ce qui était lié aux cinq sens, parce que la plupart des sources qui les émettaient nous dominait de toutes les façons. La situation imposait donc à Flavia une fragrance aussi puissante qu'étrange... d'un coup de nez, la fée comprit que cet étrange couple ne devait pas être humain- sans pour autant comprendre ce qu'ils étaient réellement. Et cela la fit redescendre un peu dans la botte, l'impressionnant un peu et rendant ses joues légèrement rouges, par la gêne d'espionner des êtres si étranges.

Les deux émeraudes observèrent le duo terminer leur conversation, et elles furent emportées en même temps que leur propriétaire, alors que la botte montait dans une somptueuse calèche.
L'ambiance y était feutrée, presque secrète. Une autre jeune femme attendait sagement, assise sur la banquette, et avec un regard qui rendit Flavia perplexe, alors qu'elle gardait le haut de sa tête hors de la chaussure. La suite des évènements la fit gémir doucement, et cacher entièrement son crâne, ses petits doigts blancs agrippés au cuir pour seule source de trahison.

Flavia n'était pas entièrement étrangère à tout ce qui touchait au sexe, sans pour autant en avoir une idée précise- plus que ce qu'on lui avait imposé, en tout cas.
Plusieurs fois, elle avait été capturé par des personnes qui avaient un peu plus de suite dans les idées que d'autres, et qui l'avait déshabillé, coincé dans leur main, tripoté de part et d'autres avec divers objets ou avec leurs doigts. L'un d'entre eux avait même eu l'idée bizarre de lui donner quelques coups de langues, ce qui l'avait laissé interdite, et imprimé d'un mélange bizarre de sentiments, entre la gêne et quelque chose d'autre qu'elle n'avait pas forcément bien compris- étant donné que ça n'avait duré que quelques secondes avant que la fée ne lui balance son pied dans l’œil.
En somme, les rares évènements liés à ça, pour la féerique, était souvent aussi liés à une forme d'humiliation quelconque- ce qui ne l'avait pas empêché de ressentir cette curieuse sensation, aussi fugace qu'un coup de vent, vu que sa dignité de petite noble reprenait vite le dessus.

Cela dit, aujourd'hui, bien planquée dans le recoin d'une botte, c'était à elle d'observer des gens en train de se faire subir des gestes semblables- et qui n'avait pas l'air de trouver ça dérangeant ou anormal.
Malgré sa petite taille et sa capacité à ne faire toute petite, pour ainsi dire, l'ex-humaine n'avait jamais eu l'occasion de faire sa voyeuse, et elle avait encore un peu de mal à s'y risquer- sans se dire que, au fur et à mesure de l'effeuillage, sa cachette de fortune allait probablement devenir de moins en moins efficace.

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 3 mercredi 30 mars 2016, 02:13:00

Allison aimait beaucoup Sarah, qui était une esclave très douée. Elle était, outre une amante d’exception, une styliste particulièrement douée. La puissance d’Allison résidait dans l’attrait qu’elle portait envers les vêtements. Elle aimait porter de beaux vêtements, du cuir, du latex, et c’était, en réalité, de cette manière qu’elle avait réussi à faire sortir son grand-frère de la morosité dans laquelle il se trouvait ces quelques dernières années. Allison avait un caractère très enjoué et très jovial. Sarah, elle, était une esclave très talentueuse, son assistante, et son passé, avant de rencontrer les Dowell, importait peu. Très proche d’Allison, elle exauçait ses moindres désirs, et, là, dans la calèche, il s’agissait de l’embrasser.

Sous le regard de la fée, on pouvait ainsi voir les deux femmes s’embrasser tendrement. Allison posa sa main gantée sur les beaux cheveux blonds de la femme. Sarah gémissait de plaisir. Entre les mains d’Allison, elle menait une vie assez stricte, surtout au niveau de son alimentation. C’était pour son propre bien, et, quand on voyait ce à quoi elle avait droit, elle ne s’en plaindrait pas. La vérité est que Sarah était très soumise, et Allison aimait toujours jouer avec elle... Et, pendant que Flavia les regardait, elle put voir la main d’Allison, celle qui ne serrait pas ses cheveux descendre pour filer sous la jupe blanche, caressant les fesses de la femme, relevant légèrement sa jupe... Ce qui permit de voir, outre sa culotte en dentelle, une ficelle qui dépassait de ses fesses. La main d’Allison caressa ensuite la culotte, remontant dessus, faisant doucement caresser ce tissu, puis elle posa ses mains sur une sorte de bosse située à hauteur des fesses, et la secoua, faisant gémir doucement Sarah.

« Haaa... »

Rompant le baiser, Allison embrassa alors son cou, et déplaça un peu son corps, ses lèvres se posant à plusieurs reprises sur le cou de la femme.

« Maî-Maîtresse...
 -  Hmmm... Ma douce Sarah... »

Allison entrouvrit les lèvres, et planta ses crocs dans sa gorge, tout en faisant basculer Sarah sur ses genoux, sa tête empêchant Allison de voir la fée. Elle mordilla dans sa peau, et avala son sang, amenant Sarah à gémir et à soupirer. La jeune esclave adorait qu’on lui pompe son sang, et, dans ce domaine, elle était servie avec la femme Dowell. Allison, en effet, buvait régulièrement son sang, et, en ce moment, elle le ponctionnait joyeusement. Elle le but pendant quelques minutes, et, en retour, Sarah mouillait sur place.

Finalement, le chariot s’arrêta devant le harem Warren, et Allison retira ses lèvres du cou de la femme, avant de lui offrir un doux et sensuel sourire.

« Aaah, voilà qui fait du bien, tu ne trouves pas ?
 -  S-Si, Maîtresse... »

Allison lui sourit, puis écarta ensuite un rideau de la fenêtre.

« Bon... Va m’annoncer à Mélinda, ma chérie. »

Sarah hocha la tête, et sortit, un peu troublée, et très excitée. Allison, de son côté, s’étira alors dans son chariot... Puis tourna sa tête vers Flavia.

« Salut, toi... Qu’est-ce qu’une mignonne petite fée comme toi peut bien faire dans ma botte ? »

L’absence de surprise dans le ton, et ce sourire sur ses lèvres, signifiait clairement qu’elle avait remarqué la fée depuis longtemps.
« Modifié: jeudi 30 juin 2016, 21:40:36 par Alexandre Dowell »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 4 vendredi 15 juillet 2016, 23:06:07

Le cuir de la botte continua de se tordre sous les minuscules doigts qui le comprimait, alors que leur propriétaire se tortillait pour avoir le meilleur angle possible.
...Non pas qu'elle appréciait de devoir regarder les cochonneries que se faisaient subir ces deux dégénérées. Sûrement pas !
Mais un bon angle de vue lui permettait de d'informer sur la situation. Elle n'avait pas spécialement envie qu'une énorme main vienne la saisir par derrière, du moins non pas sans un minimum de préparation. Il lui fallait des armes valables, et un plan avec un minimum d'élaboration, et-

...C'était quoi, cette ficelle qui dépassait des fesses de cette dame ?
Une arme ?

La pensée fit frissonner la petite créature, qui retroussa le nez de dégoût en partant plus loin dans la réflexion. Et en s'arrêtant rapidement d'y songer, se protégeant d'une perturbation certaine du mieux qu'elle le pouvait. Puis ses yeux qui avaient quitté plusieurs instants la scène, finirent par être irrémédiablement attirés de nouveau dans la direction des deux femmes.
C'était, à vrai dire, la première fois que la petite fée observait les ébats de deux personnes du même genre : la plupart du temps, lorsqu'elle allait chercher des provisions dans ses fourrées habituels, les couples qui se laissaient surprendre sans leur bon vouloir différaient en âge, en apparence, et même en classe sociale... mais au delà de cela, pour Flavia et selon son éducation passé, ce genre de mœurs ne se laissaient pas trop surprendre.
Donc, la curiosité qui émanait de ces grands yeux verts ne se révélait que peu surprenante. C'était une curiosité loin d'être malsaine, non motivée par un quelconque dégoût. C'était une curiosité enfantine, fascinée, qui empêchait la jeune fille de détacher ses yeux de la bouche d'Alisson. Bouche d'où s'échappait un étrange éclat-

Qui se révéla de plus en plus, puis disparut, quand les lèvres plongèrent sur le cou de la servante. Plusieurs secondes après l'acte, un filet de sang éclaira la courbe du cou délicat, et Flavia étouffa un gémissement, posant brusquement ses paumes sur sa bouche. La curiosité fut remplacée peu à peu par de la peur, alors que l'information tournait dans sa tête.
Si son éducation ne lui avait offert aucune donnée sur les relations homosexuelles, elle n'avait par contre pas manqué d'apprendre quelques petites choses dans le bestiaire qui traînait parmi ses manuels scolaires. Les vampires ne lui étaient pas inconnus. Et même les paysans de pure souche connaissaient l'existence de ces créatures, réputées dangereuses et sanguinaires.

Bien que, pour Alisson, Flavia ne soit utile qu'en guise d'amuse-gueule, la fée ne manqua tout de même pas de constater la gravité de sa situation. Sa tête disparut de sur le pli de cuir, pour aller se tasser au fond de la botte, avec le reste de son corps. Le stress l'empêchait de réfléchir à ses faits et gestes, et ses ailes tremblotaient par saccades, animées par le stress qui leur donnaient une volonté propre. Du coup, la discrétion n'était pas au rendez-vous - bien que la dame aux canines soit déjà très occupée pour considérer les chatouilles qui naissaient sur la voute de son pied.

Alors que la créature considérait plusieurs de ses options, le véhicule s'arrêta, et son cœur avec, par la même occasion.

La voix de la femme s'éleva de nouveau, intimant à sa servante de sortir du chariot pour aller annoncer leur présence. Flavia put sentir le poids de Sarah se faire ressentir sur le sol, avant de s'évaporer progressivement, alors qu'elle quittait la carriole. Risquant un nouveau coup d’œil dehors, la brunette put voir le pas de la demoiselle se faire chancelant, et elle emporta d'ailleurs avec elle une effluve qui commençait à devenir très significative.

Le calme se fit à nouveau, et la fée se relâcha un peu, se détendant en même temps que Allison.
Mais pas pour très longtemps, cela dit, alors que, d'un coup, les yeux de la vampire dardèrent dans sa direction, croisant son propre regard aux pupilles soudainement aussi épaisses que des chas d'aiguille.


« Salut, toi... Qu’est-ce qu’une mignonne petite fée comme toi peut bien faire dans ma botte ? »

La créature en question sentit une coulée de sueur traverser le long de son dos. Ses lèvres tremblèrent, étirées dans une moue horrifiée, alors que les jointures de ses mains devenaient blanches à cause de la pression exercée sur le cuir. Elle ne répondit rien, ne quittant pas Allison des yeux, pendant quelques dizaines de secondes, son cœur battant la chamade.
Puis, ses yeux passèrent vers la porte, encore ouverte.

Tout se passa en quelques secondes : la stratégie semblant la meilleure dans cette situation, les ailes de la fée s'agitèrent et lui permirent de s'élever de quelques centimètres. Telle une petite tornade, Flavia se jeta vers entrebâillement de la porte, un rayon de soleil l'accueillant à bras ouverts...
Et un coup de vent, aussi, visiblement, puisque la porte, dans une impulsion cocasse, accueillit la fée à la place du rayon, lui arrachant un cri alors que son visage se plantait dans le bois et l'envoyait valser en arrière dans son élan, sur la cuisse de la vampire, atterrissant avec un bruit mou, face contre la peau d'ivoire.

Quelques secondes s'écoulèrent, et le silence fut coupé par un long gémissement, étouffée par la chair sur laquelle la fée avait imprimé son visage.


"Aaaaiiiiaiiieee..."

Une minuscule main tâta la non moins minuscule noix qui lui servait de crâne, et où un cerveau avait probablement, un jour, élu domicile.

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 5 lundi 18 juillet 2016, 10:46:36

Une fée à Ashnard, ça n’était pas banal. Habituellement, les fées se trouvaient plutôt dans les grandes et épaisses forêts, car elles étaient connus pour leur peur des « grandes personnes », et préféraient vivre en harmonie avec la Nature, à faire fleurir des fleurs, et à s’imprégner du pollen des pétales. On en trouvait pour ainsi dire jamais librement dans les grandes villes, et avoir une fée était souvent synonyme de grande richesse. Les fées, en effet, avaient une bonne réputation, et étaient énormément prisées des mages et des alchimistes, car on disait que leurs ailes pouvaient sécréter une sorte de poussière spectrale aux propriétés magiques étonnantes, la poussière de fée. Les fées les utilisaient notamment sur les dormeurs, afin d’agrémenter leurs rêves, et les alchimistes utilisaient cette poussière pour ses grandes facultés magiques. Allison, elle, avait initialement cru qu’une sorte d’insecte s’était nichée dans sa botte, avant d’utiliser son sixième sens vampirique pour percevoir un sang humanoïde, et non animal. Elle masquait donc avec talent sa surprise, car la jeune vampire était effectivement étonnée de voir une fée.

Une fée qui avait visiblement eu l’occasion de se rincer l’œil entre elle et Sarah, et qui prit brusquement peur, cherchant à s’enfuir par la porte. Allison n’eut pas le temps de dire grand-chose qu’elle grimaça quand la fée s’écrabouilla contre la porte.

« Outch ! »

Elle s’était écrasée tête la première contre la porte, ce qui, somme toute, devait être des plus douloureux. Allison la vit ainsi se frotter le crâne avec l’une de ses mains, scène qui, en réalité, ne manquait pas d’un certain attrait, en grande partie en raison de la petite taille de la jeune fée. Allison la considéra silencieusement, en souriant, et croisa les jambes, ne faisant aucun geste brusque vers elle.

« Ma pauvre, tu pensais pouvoir passer à travers la porte ? Tu es peut-être costaude, mais, et sans vouloir te vexer, tu es aussi épaisse qu’une pomme. »

Allison lui laissait le temps de se remettre, et ouvrit un compartiment situé sur sa droite, en sortant un petit flacon avec un chiffon.

« C’est un onguent qui sert à soulager des douleurs… Bon, je ne dis pas que ça arrêtera la douleur, mais ça devrait au moins te soulager un peu, si tu en veux. »

Elle adoptait une voix calme et posée, faite pour ne pas paniquer davantage la fée. Il y avait une raison à ce qu’Allison ait voulu lui parler seule, et dans le chariot. En étant seule, elle estimait que la fée serait un peu moins nerveuse (une estimation sans doute un peu fausse, au vu des derniers évènements), et elle souhaitait aussi qu’elle n’ait pas trop d’endroits où s’enfuir. Tout en laissant le chiffon, légèrement imbibé du médicament, sur un rebord du banc, elle lui parla à nouveau.

« Je m’appelle Allison Dowell, petite fée, et c’est bien la première fois qu’un représentant de ton espèce se niche dans ma botte. Tu avais l’air d’être bien dedans… Quelle drôle d’idée d’en être sortie ! Sache bien que je ne te veux absolument aucun mal. Au contraire, les fées m’ont toujours fasciné… »

Allison parlait à la fois pour combler le vide, le temps que la fée aille mieux, mais aussi pour se présenter un peu, afin que la fée en sache davantage sur elle, et soit un peu moins paniquée.

« Dis-moi… Est-ce vrai que les fées peuvent influencer les rêves ? » lui demanda-t-elle, en lui souriant gentiment.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 6 lundi 01 août 2016, 21:35:09

De petites perles d'eau s'accumulaient dans les émeraudes qui lui tenaient lieu de yeux, alors que la fée essayait de retenir ses pleurs. Son regard vacillait de la porte coupable à la silhouette qui l'observait d'un air patient, sans faire le moindre geste. Cette immobilité ne lui intima pas plus de confiance : après tout, avant de bondir sur l'oiseau, le chat était, lui aussi, à peine en mouvement.
Atterrissant doucement au-dessus de sa tête, une énorme main se présenta prés de Flavia, tenant entre ses doigts fins une bouteille que la créature attrapa de ses deux bras. Les grosses lettres de l'étiquette s'imposèrent à elle, alors qu'elle essayait de vérifier si aucun ingrédient farfelu ne se trouvait dans la composition. Non pas qu'elle fut particulièrement douée en alchimie - elle avait même fait le grand dam de plus d'un précepteur du temps de son humanité.
Mais de toutes façons, même si elle avait décroché son certificat en alchimie, la bosse qui commençait à enfler sur le côté de son crâne l'empêchait de plus en plus de faire fonctionner sa cervelle. En définitive, Flavia opta donc pour un minimum de confiance.
Saisissant le bouchon avec les deux bras de mauvaise grâce, elle l'ôta non sans mal, et se posa sur le goulot. A la manière de l'eau d'une rivière, le produit arriva vite sur la bosse par l'intermédiaire de deux petites mains, qui plongèrent et replongèrent dans la bouteille. Le bouchon retourna ensuite de là où il venait, et acquit d'ailleurs une nouvelle fonction : celle de tabouret pour la fée, qui, de cet angle-là, n'avait ainsi pas à lever la tête pour jeter à Allison un énième regard plein de méfiance.


"...merci..." lança-elle finalement, du bout des lèvres.

Il ne fallait pas non plus lui faire croire qu'elle l'avait dans la poche avec trois gouttes d'onguent. Cette femme arborait un sourire qui ne lui plaisait pas des masses, tout comme le fait qu'elle ne se précipitait pas pour l'attraper.
Mais en même temps... vu que tout était fermé...
Un rapide scanner visuel confirma cette hypothèse, et arracha un soupir à la petite créature. Il ne fallait pas se voiler la face : la seule issue avait été la porte et (tout à fait entre nous !) elle aurait bien été incapable de l'ouvrir. Il n'y avait donc pas d'échappatoire. Pour une fois, cette petite bombe de fierté admit sa défaite, et écouta cette drôle de femme.


« Je m’appelle Allison Dowell, petite fée, et c’est bien la première fois qu’un représentant de ton espèce se niche dans ma botte. Tu avais l’air d’être bien dedans… Quelle drôle d’idée d’en être sortie ! Sache bien que je ne te veux absolument aucun mal. Au contraire, les fées m’ont toujours fasciné… »

Le discours se voulait probablement rassurant. Mais il ne le fut pas pour Flavia, qui se recroquevilla un peu plus sur elle-même, prenant encore moins de place qu'à l'accoutumée. A en écouter les plus grands, aucun ne lui voulait jamais du mal. L'esclavagiste dont elle venait de se tirer l'avait appâté avec ce genre de flatterie. Elle avait été assez bête pour croire le dernier en date, et ça lui avait valu un aller-retour à Ashnard. Du coup, pas étonnant que cette belle vampire ne lui inspire pas plus de confiance. Et cette phrase - accompagnée, il fallait bien le dire, d'une lueur dans les yeux de la dame...

« Dis-moi… Est-ce vrai que les fées peuvent influencer les rêves ? »

...N'était pas pour jouer en sa faveur.

Les ailes batifolèrent soudainement, juste assez pour permettre à Flavia de se remettre sur ses pieds. Dans un réflexe instinctif, les appendices transparents se rétractèrent un peu autour de son corps, à la manière d'un oiseau utilisant ses plumes en bouclier. Sur le minuscule faciès, la méfiance laissa place à un air outré, et la réponse vint du tac au tac, d'une voix assez forte pour une si petite stature :


« E-et vous, c'est vrai que vous passez par les fenêtres des manoirs pour aller manger des bébés, hein ?! »

Des deux petits bras potelés croisés sur la poitrine, jaillit un index accusateur de la taille d'un grain de riz.

« J'suis pas stupide ! J'ai vu ce que vous avez fait à cette femme ![/b] (Prise d'un doute soudain, l'index trembla et les éclairs verts changèrent de direction pour un instant.) E-et, d'ailleurs, j'sais pas pourquoi elle est pas partie en courant... vous avez voulu la manger !!! Vous lui avez bu sa, son... »

Prise d'une soudaine nausée, Flavia contracta une moue digne des plus grandes actrices du théâtre nexusien, laissant échapper un "bweh !" qui ne pouvait pas être moins distinguée.

« ...Et puis, qu'est-ce que ça peut vous faire, comment je peux agir sur vos rêves ? Je croyais que les vampires ne dormaient pas ? »

Le questionnement n'orna pas longtemps la bouille de la créature, qui revint vite sur sa défensive. Bien qu'elle n'ait pas peur de cette femme, absolument pas !

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 7 vendredi 05 août 2016, 13:44:59

La sympathie d’Allison se heurtait à la méfiance de Flavia, et la jeune femme devait se pincer les lèvres pour ne pas glousser devant ce tableau délicieusement touchant. La petite fée, pas plus haute que trois pommes, brandissait sur elle un doigt accusateur, en lui balançant qu’elle mangeait les bébés, qu’elle était cruelle, et que la fée n’était pas née de la dernière pluie. Allison sourit donc après toutes ces accusations, et repensa brièvement à ce qu’elle avait fait avec Sarah.

« Hum... Tu poses beaucoup de questions, ma petite fée. C’est à se demander pourquoi tu as choisi de te loger dans ma botte, si je te terrorise tant. »

Elle s’amusait doucement, constatant, à travers ce que disait Flavia, toute son ignorance du monde. Elle avait dû entendre parler des vampires dans les contes populaires racontés par les culs-terreux de la forêt d’où elle était originaire. Et Allison, tout en la voyant, ne pouvait s’empêcher de se demander comment une petite fée avait fait pour débarquer à Ashnard. La cité impériale était au centre d’un désert, et les fées, par définition, se trouvaient plutôt dans les profondes forêts ancestrales, où la magie était très puissante. On disait des fées qu’elles étaient timides et agoraphobes. Il était donc très étonnant d’en voir une dans l’une des plus grandes villes de Terra.

S’éclaircissant la gorge, Allison commença ensuite à lui délivrer quelques explications :

« Pour commencer... Il existe de nombreuses familles et races de vampires. Il existe par exemple les nosferatu, des vampires qui ressemblent à des espèces de monstres, avec de grandes oreilles, des dents pointues, une peau grise, et sont souvent albinos, avec une peur maladive du soleil. Tu vois, chaque vampire présente des particularités par rapport à d’autres. Certains redoutent la lumière du soleil parce qu’ils sont sensibles aux ultraviolets, d’autres ne se reflètent pas dans le miroir, peuvent se transformer en chauve-souris... Notre seule lien commun, en fait, c’est que nous avons besoin de sang pour survivre, car notre sang est très acide, et il faut régulièrement le revitaliser. C’est à la fois un moyen de survie et un catalyseur, car le sang booste nos performances, et entraîne donc des pouvoirs magiques, en fonction de multiples critères. »

Elle lui faisait un véritable cours, jambes élégamment croisées, en remuant les mains tout en parlant. La femme ouvrit ensuite un tiroir à côté, et en sortit une belle pomme rouge, dans laquelle elle se mit à croquer.

« Tu trouves ça répugnant, mais... C’est une question de perspective. Ce n’est pas plus répugnant que de manger de la viande, ou une salade. La vie a toujours besoin de se nourrir sur la vie pour survivre à la mort, c’est le cycle de la vie, tout simplement. Les vampires ont juste besoin de sang... Mais ce n’est pas pour autant que nous tuons. Je n’ai pas besoin de tout le sang d’une personne, et j’adore celui de ma petite Sarah. Est-ce qu’elle te semblait en situation de souffrance, ma petite chérie ? C’était tout le contraire, elle était furieusement excitée. Quand on s’y débrouille bien, la personne à qui on suce le sang ressent une sensation euphorique de vertige, et... C’est très relaxant. »

Allison croqua encore dans sa pomme, laissant ainsi le temps à la fée de noter tout ce qu’elle venait de dire.

« Quant aux bébés... Il est vrai que leur sang est particulièrement bon, mais... Il n’y en a pas assez. Et puis, c’est dangereux pour leur santé. Crois-tu donc vraiment que je sois une tueuse de bébés ? Ma chérie, je serais bien incapable de faire du mal à une mouche ! »

Ce que sa passagère pouvait réaliser, c’est qu’Allison était souvent une grande bavarde.

« Pour résumer, ma choupette, tu as absolument tout faux sur moi ! Mais je ne t’en veux pas, les gens ont souvent peur des vampires... Ce que tu dois être sûre, c’est que je ne veux pas de ton sang. Tu as vu comme tu es petite ? Si je bois ton sang, je ne le sentirais même pas... »

Au bout de quelques secondes, elle rajouta ensuite :

« Convaincue ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 8 lundi 15 août 2016, 15:39:03

Dés la première question de la dame, Flavia ne tarda pas à mettre les points sur les i, prise même d'un soudain courage en allant s'envoler pour atterrir sur le genou libre de Allison :

"J'ai pas peur de vous, répondit-elle, accentuant le dernier mot d'une manière presque dédaigneuse. Et j'ai pas tellement eu le choix du logis... je me suis pris votre botte dans les fesses !"
 
On aurait clairement pu dire que c'était dans un automatisme - et on aurait eu raison. Flavia ne comptait plus le nombre de fois où elle avait déclamé ne pas avoir peur de quiconque, ni le nombre de fois où cette tactique défensive avait moyennement marché. En général, au mieux, on lui riait au nez, au pire, on faisait claquer devant elle une machoire qui devait faire cinq fois sa taille.

Cette bonne femme, cela dit, bouleversait les habitudes, et pas de la façon la plus désagréable possible. Avec toutes ces informations qu'elle lui administrait, la fée avait l'impression de revenir au temps où, en tant qu'humaine noble, elle recevait l'éducation des précepteurs les plus compétents, au sein de sa demeure bourgeoise. Une autre vie que celle qu'elle était forcée de vivre aujourd'hui, victime de sa transformation.
Mais évidemment, malgré toute les informations qu'elle pourrait recevoir, rien ne pourrait surpasser les principes inculqués par une éducation humaine, et qui apportait une peur naturelle des vampires - au même titre que la peur des démons, ou des loups-garous. L'histoire des bébés, elle se voyait encore en entendre parler quand elle était petite, le jour où elle avait cru que déposer le nourrisson de la cuisinière dans le creux d'un arbre de la cour serait une excellente farce. Même ses fesses s'en rappelaient encore.

Soumise à ce cours improvisé, la fée s'était machinalement assise en tailleur sur le genou qui lui servait de support, l'oreille attentive. Et quand Allisson lui demanda finalement si l'ensemble de son argumentation l'avait convaincue, Flavia se contenta de lui jeter un regard suspicieux, gardant les bras croisés, ses lèvres pulpeuses tordues en une moue perplexe.


"...Pour quelqu'un qui n'a rien à se reprocher, vous avez sacrément besoin de vous justifier, quand même."

Elle se demanda, un instant, si l'homme aux longs cheveux qu'elles avaient croisés avant de partir, était lui aussi un vampire. Peut-être même que cette domestique ne faisait pas tant partie des victimes que des proies, et qu'elle l'était elle aussi - bien qu'elle n'avait pas la même odeur un peu bizarre. Dans tous les cas, la fée savait reconnaître lorsqu'elle se trouvait en position de faiblesse. Malgré toutes les belles paroles de cette dame, il ne valait mieux pas trop jouer à l'abrutie dans une situation pareille.
Flavia se releva sans crier gare, et baissa la tête. Ses genoux se plièrent légèrement, et ses deux mains attrapèrent deux pans de la tunique qui lui servait de vêtement. Baissant légèrement le dos, elle s'inclina, comme l'on le lui avait appris du temps de sa noblesse.


"...Mes excuses pour avoir envahi votre botte et, heu, votre intimité, par la même occasion... j'ai pas fait exprès, ajouta-elle maladroitement. Je suis pas venue dans cet endroit de mon plein gré... je devais bien trouver un moyen de ne pas me faire écraser."

Ceci fait, la parade ne dura pas bien longtemps, et la fée alla s'envoler tout prés de la fenêtre de la carriole, posant ses deux mains sur le verre pour observer le paysage.

"Du coup, j'imagine que vous savez où est la prochaine forêt, hein ? Vous savez, pour m'y déposer ?"

Elle adressa à la vampire un sourire crispée, tentant le coup de la manière la moins subtile possible. De nouveau en suspension dans l'air, elle haussa nerveusement les épaules.

"C'est vrai, vous avez certainement pas besoin d'un petit truc inutile comme moi, hein ? Tout le monde sait que c'est des bêtises, ces histoires de poussière de fée !.."

Poussière qui, d'ailleurs, tombait présentement des ailes en action, et s'étalait doucement sur la moquette de la calèche. Quand Flavia s'en aperçut, elle cessa rapidement sa danse de l'air, pour aller se poser de nouveau par terre, et pousser doucement du pied le petit tas brillant sous la rainure de la banquette.

"...A part à salir votre mobilier, ha ha !.."

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 9 lundi 15 août 2016, 20:33:50

« Ce n’est pas de ma faute, répliqua-t-elle doctement, c’est toi qui as posé beaucoup de questions. »

Flavia l’amusait. Cette petite fée hautaine avait fini par se poser sur son genou, et la toisait, du haut de ses petits centimètres, affirmant ne pas avoir peur d’elle. Allison ne pouvait effectivement que sourire, pendant que la fée acceptait ses informations, et semblait plus rassurée. Elle se mit même à voleter, et, à chaque fois que ses ailes remuaient, un peu de poussière dorée tombait. Allison avait beau ne pas être une mage, elle savait que la poussière de fée avait de grandes propriétés. On disait notamment qu’elle servait à apaiser le sommeil des dormeurs, mais ses propriétés magiques étaient très prisées des alchimistes et des mages. Flavia sembla réaliser l’attrait d’Allison pour sa poussière, et battit précipitamment en retrait, allant même écarter, du bout de son petit pied, quelques-unes des poussières, tout en disant que ça ne servait à rien, et qu’elle voulait retourner dans une forêt.

Allison sourit alors à nouveau, ce petit sourire en coin dont elle avait le secret, qui soulevait légèrement sa joue droite, tandis qu’une lueur malicieuse perlait dans le creux de ses yeux.

« Oh, vraiment ? Alors, tous les mages et les alchimistes se tromperaient en s’arrachant à prix d’or ces petites boules dorées, hum ? »

Le ton était volontairement sarcastique, car la vampire n’était pas dupe. Elle approcha alors sa main de la fée, et, du bout de son doigt, tapota la tête de la fée, caressant ses cheveux tout doucement.

« Il n’y a pas de forêt par ici, petit chou. Mais ma maison se trouve dans une zone très boisée, avec de grandes et belles forêts. Il semblerait donc que nous soyons destinées à rester encore un peu ensemble, n’est-ce pas ? »

La petite fée n’avait pas l’air si farouche que ça. Au moins, elle n’essayait pas de fuir, mais le pire était encore à venir pour la petite fée. Elle pencha sa tête sur le côté, en sachant que Sarah risquerait de se demander ce qui se passe si sa Maîtresse ne venait pas la rejoindre au harem. Tournant la tête vers la fenêtre, elle constata ainsi que cette dernière était dans la cour d’entrée, en compagnie de la gérante des lieux, facilement reconnaissable avec sa longue robe dorée, ses longs cheveux châtains bouclés, et sa petite silhouette : Mélinda Warren.

Reportant à nouveau son attention sur Flavia, elle reprit :

« Mais j’ai beaucoup parlé, ma petite puce, et toi, tu ne m’as rien dit sur toi. Alors... »

Allison tendit sa main vers un compartiment sur le coin du chariot, et l’ouvrit sortant alors une tablette chocolatée. Elle venait de loin, de la Terre, où les Dowell avaient un pied solidement ancré. Elle retira le haut de l’emballage, et arracha un carré, puis le coupa en deux, et tendit le morceau à Flavia.

« Tiens, c’est du chocolat. Je t’en donne parce que je t’aime bien, et je continuerai à t’en donner, si tu me dis qui tu es, et comment une fée amatrice de forêt a bien pu faire pour se retrouver coincée dans ma botte, en plein cœur de la capitale impériale, au milieu d’un désert. »

Elle laissa la fée discuter le morceau de chocolat, et en tendit un autre, une lueur amusée dans les yeux.

« Raconte-moi tout... Et le chocolat est à toi. »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 10 lundi 22 août 2016, 23:11:22

« Oh, vraiment ? Alors, tous les mages et les alchimistes se tromperaient en s’arrachant à prix d’or ces petites boules dorées, hum ? »

Pour toute réponse, la fée émit un petit ricanement, de la crispation apparaissant dans ses traits tirés par son sourire. Une goutte de sueur coula le long de sa tempe, et ses ailes s'entrechoquèrent par accoups rapide, émettant un léger bruit de froissement.

"B-ben, bafouilla-elle en haussant les épaules, peut-être qu'ils recherchent une autre variété de fée ! Un peu comme quand on pêche, on sait bien que tous les poissons ne se mangent pas !"

L'argument aurait pu valoir quelque chose, pour peu que l'on sache que Flavia n'était pas née fée : cela aurait été possible qu'elle ne puisse pas disposer des pouvoirs que possédait une fée normale. Malheureusement pour elle, la nature, cette farceuse, avait décidé d'être généreuse de ce côté-là dés les premiers jours de sa transformation. Un doigt de poussière dorée dans un dé à coudre fournissait une source de lumière efficace, qui éclairait toute sa petite demeure dés que la nuit tombait au cœur de la forêt. Mais mis à part ce genre d'utilisation domestique, Flavia ne gagnait pas grand-chose à bénéficier de cette particularité.

Bien sûr, l'idée qu'on puisse la garder prisonnière pour lui ponctionner régulièrement cette maudite poudre la terrifiait, comme elle terrifiait toutes les fées. Mais heureusement, la vampire ne s'attarda pas plus sur la question, préférant apparemment le geste à la parole. Elle leva la main, et Flavia se raidit, s'attendant à prendre un coup en récompense de sa mauvaise foi. Tout ce que sentit l'ex-humaine, ce fut une caresse sur le haut de la bille qui lui servait de crâne, aussi légère qu'un courant d'air. Le contact était doux, et lui évoqua les caresses que l'on déposait sur son crâne à l'époque où elle disposait d'une mère, d'un père, ou d'une gouvernante pour le faire. Dans les deux émeraudes qui lui servaient de yeux, de la mélancolie s'attarda pendant quelques secondes... avant de disparaître, quand Flavia reporta son attention sur la voix d'Allison.


Il n’y a pas de forêt par ici, petit chou. Mais ma maison se trouve dans une zone très boisée, avec de grandes et belles forêts. Il semblerait donc que nous soyons destinées à rester encore un peu ensemble, n’est-ce pas ? »
"...Je suppose..." répondit-elle, ne pouvant cacher la perplexité dans sa voix.

Elle ne pouvait s'empêcher de rester méfiante envers cette dame, qui clamait un peu trop ses bonnes intentions pour obtenir une parfaite crédibilité. Mais en même temps, dans l'optique où elle comptait ramener Flavia chez elle, tout ce que la fée aurait droit comme cadeau de bienvenue, ça serait probablement la mise en pièce de sa maison par les autres fées de la forêt, qui auraient profité de son absence pour venir tout dévaster. Non pas que ça allait l'empêcher d'en reconstruire une, comme d'habitude, et de reprendre fièrement sa place au sein de cet endroit ! Mais disons qu'elle n'était pas spécialement pressée de vivre ça.
Donc, autant ne pas trop réclamer et analyser la situation. D'ailleurs, quand la vampire observa les alentours au-dehors, Flavia s'empressa de faire de même. Il y avait d'autres personnes à l'extérieur, dont la dénommée Sarah - qui ne s'était finalement pas enfuie, donc - et une autre jeune femme que la fée ne reconnut pas, et qui, même à cette distance, lui évoqua une peur inexplicable. Ses ailes tintèrent et ses poils se dressèrent, et elle décida qu'elle n'était pas spécialement pressée de rejoindre l'extérieur.

Il y eut un soudain bruit de déchirement, suivi d'une délicieuse odeur qui frappa Flavia de plein fouet. Un rocher brun sembla soudain tomber du ciel, de la taille d'un ballon de football pour elle, se présentant juste sous son nez. Elle l'attrapa et offrit un regard troublé à celle qui lui avait donné, et qui en tenait encore toute une réserve dans la main. Dés que la matière fut analysée, la créature ouvrit de grands yeux.
Même si Flavia aurait préféré se faire couper les ailes que de l'admettre, elle était émue. Ce qui pouvait sembler idiot, vu que ce n'était que du chocolat, une simple sucrerie que l'on voyait tous les jours quand on était humain et un minimum fortuné. Mais pour la fée, qui n'en avait pas mangé depuis des dizaines d'années - depuis ses premiers temps en fée, en fait, et l'air de rien ça commençait à faire long - cette mane qui lui tombait du ciel et qui lui rappelait tant d'évènements agréables - ses desserts au coin d'une table, les buffets dans la salle de réception de ses parents, les longues cavalcades après minuit pour aller fouiller les placards à l'abri des regards - mettait franchement son cœur en fête, et faisait briller ses yeux comme un jour de Noël.
Elle en oublia même de remercier Allisson, alors que le bout de chocolat, pourtant d'une taille déjà conséquente, était à moitié fini et remplissait son estomac vide et taraudée par la faim. Elle n'avait pas peur d'avaler l'ensemble de la tablette, même si il y avait de fortes chances pour que ça la rende malade. Mais Allisson attendait son dû, et elle allait l'avoir. Rien de dangereux dans le fait de parler un peu de soi, surtout que Flavia, avec ce qu'elle se traînait en ego, aimait bien ça. Toute contente qu'on lui pose cette question, elle se releva dans une stature bien droite, le chocolat sur son visage et dans ses bras gâchant un peu de sa prestance.


"Mon nom à moi, c'est Flavia, annonça-elle, le nez en l'air. Et je suis pas une fée, enfin, pas exactement... je suis une humaine, à la base, et j'ai une famille très puissante, et on a un manoir prés de la Capitale !"

Parler au présent de cette famille était probablement en soi une erreur, puisque la fée vivait depuis bien longtemps à présent, et que le temps avait passé et fait son affaire, laissant peut-être un héritage et une génération bien vivante à l'heure actuelle, ou peut-être pas. Mais cela ne semblait pas marquer la créature, qui continua de parler en dévorant son chocolat.

"Et pourquoi je suis ici, là, maintenant, eh bien... je me suis fait capturer, on m'a emmené dans le marché, et j'ai dû me libérer et me retrouver dans votre botte pour ne pas me faire écraser. La routine, quoi."

La sucrerie la rendant d'humeur particulièrement joyeuse, un gloussement s'échappa de sa poitrine, aussi léger qu'un son de clochette.

"Ces marchands d'esclaves, ils sont toujours tout fiers de m'attraper, mais une fois qu'ils ont le dos tourné, ils oublient toujours de renforcer les serrures ou de fermer leurs portes... ils se disent que je suis trop petite, et que je vaux sûrement pas la peine qu'on prenne trop de précautions avec moi, comme avec les plus grands- et du coup, rien ne m'arrête, héhé ! ♪"

En prenant le deuxième morceau que Allisson lui tendit, Flavia se permit de jeter un énième coup d’œil à la fenêtre, où l'on pouvait toujours voir la même scène.La curiosité la gagna, surtout envers cette petite femme, qui l'avait fait frissonner il y a quelques minutes.

"Votre amie, du coup, je la connais, mais la fille en longue robe à côté, c'est qui ?"
 
Flavia se permit même une remarque de plus, se moquant d'avoir l'air insultante :

"Elle a l'air... bizarre."

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 11 dimanche 28 août 2016, 00:02:53

Par l’intermédiaire d’une amie, Samara, Allison savait que les fées adoraient le chocolat. Samara était une Archimage qui avait récupéré une fée, une fée rebelle et teigneuse. Pour sympathiser avec elle, elle lui avait offert un pot de chocolat. C’était pour cette raison qu’Allison avait donc donné un peu de son chocolat à Flavia, et sourit en voyant la fée se jeter dessus, l’avalant goulûment, frottant son petit corps dessus.

« Oh oui, c’est bon, hein ? glissa-t-elle, sur un ton complice, et sans attendre de réponses. C’est mon petit péché mignon, pour ne rien te cacher… »

Flavia s’attaqua au chocolat, se salissant un peu les doigts et le visage, puis se redressa ensuite fièrement, et  se présenta. Allison, elle, n’était pas dupe. Elle savait très bien que Flavia avait des pouvoirs magiques, et n’avait donc rien dit quand cette dernière avait indiqué n’avoir aucune magie. Flavia lui expliqua alors qu’elle était jadis une humaine de la région, avec une famille très puissante, et qui avait été, pour une raison obscure, transformée en fée. Ce fut au tour d’Allison d’être surprise, ses sourcils s’écarquillant sous l’effet de la surprise.

Elle se demanda alors, dans sa tête, si Flavia venait bien d’Ashnard, ou si elle mentionnait une autre capitale… Car cette histoire ne lui disait rien. Or, Allison se renseignait toujours sur ce type de potins. Elle avait beau être frivole et perverse, elle n’en était pas moins une Dowell, soit une femme intelligente, qui passait beaucoup de temps à se renseigner, s’occupant des affaires de la famille pendant qu’Alexandre restait à gérer son cabinet sur Terre. Allison réfléchissait donc, avant de se dire qu’elle en parlerait sûrement à ses contacts, et remit un second carré de chocolat à Flavia, laissant la petite fée manger.

Flavia avait été capturée par des esclavagistes, ce qui expliquait pourquoi elle s’était retrouvée ici, mais avait réussi à s’échapper, précisément en se réfugiant dans la botte d’Allison. Devant ces explications, cette dernière ne put guère que hocher la tête.

« Eh bien, tu as dû vivre de drôles de choses, ma choupette… Il faudra que tu m’en dises beaucoup sur toi… Qui tu étais avant de devenir la petite fée gloutonne que tu es, comment tu es devenue une fée… En fait… Je ne veux pas te faire peur, mais je crois que, toi et moi, on va devenir très copines. »

La vampire lui fit un tendre sourire, et retourna à nouveau caresser le sommet de sa tête, glissant le long de ses cheveux, pour venir près de ses ailes. Néanmoins, la curiosité de Flavia se porta ensuite rapidement sur Sarah… Ainsi que sur la femme qui l’accompagnait. Mélinda et Sarah continuaient à discuter ensemble, et la petite fée exprima sa méfiance à son égard, tout en se rapprochant de la fenêtre. De son côté, Allison, avant de lui répondre, observa la courbe de ses fesses, et se fit la réflexion que cette petite était plutôt bien dotée, physiquement parlant.

Allison se rapprocha alors de la fenêtre à son tour, et approcha un chiffon finement brodé, de couleur rose aux motifs dorés, pour nettoyer le visage de Flavia.

« Hum… Elle s’appelle Mélinda, c’est une vampire comme moi, même si nous n’appartenons pas à la même famille. Tu vois, je comptais aller prendre du bon temps dans son immeuble. La connaissant, elle prendrait très mal que je décline, mais je ne veux pas non plus te laisser toute seule, surtout que les esclavagistes risquent de te capturer à nouveau. Avec moi, tu es en sécurité, et je veux en entendre davantage sur toi… Alors, comment faire ? »

La Dowell avait bien quelques idées, mais elle préférait laisser le temps à Flavia de réfléchir. Allison alla même se tapoter les lèvres. Son côté malicieux était, à n’en pas douter, particulièrement redoutable, et piégeait continuellement tous ceux qui ne s’y attendaient pas.

« J’aurais bien une idée… »

Elle posa sa main à hauteur de son décolleté, et tira un peu dessus, dévoilant davantage l’espace creux entre ses seins.

« Tu n’as qu’à m’accompagner… En te posant ici. Là, entre mes seins, tu seras bien au chaud, et c’est un endroit très confortable. Je pourrais te donner du chocolat, et tu pourras poser toutes tes questions à Mélinda, si tu en as. Mais tu n’as pas à t’en faire, elle ne te fera rien. Au contraire, elle pourrait te donner du chocolat, elle aussi… C’est tout simplement mon amie, alors, tu n’as vraiment rien à craindre. »

Allison termina en souriant de manière un peu plus accentuée, révélant ses belles dents blanches :

« Et puis, elle est plutôt mignonne, tu ne trouves pas ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 12 lundi 26 décembre 2016, 23:30:24

La fée continuait d'observer sa "salvatrice" avec un regard suspicieux, le genre de regard qu'offrent les pies aux chats qui attendent tout prés de leurs nids. Même lorsqu'un mouchoir passa sur son visage tout en lui déformant celui-ci sous les frottements, Flavia continuait de regarder Allison de la même façon, donnant un côté plus comique que menaçant - surtout après qu'elle eut bien été frotté, et qu'elle rougissait de partout comme une pomme bien nettoyée. Entre les plis du mouchoirs, on pouvait entendre sa voix déformée par les assauts du tissu :

"heulherceuou- pouah !" (elle dégagea sa tête du mouchoir et répéta sa phrase tout en continuant de se faire nettoyer) "Euh... alors c'est un endroit où on trouve que des vampires ici, ou quoi ? Et puis, vous savez, il suffit que je reste ici, je pourrais faire une petite sieste et, heu... j'ai pas envie de vous déranger, moi..." ajouta-elle, surtout pour ne pas paraître impolie en rejetant la proposition de la vampire.

En vérité, elle avait surtout l'impression d'être une petite victuaille que l'on ramènerait à un repas entre amis. Elle n'arrivait toujours pas à avaler le fait que les vampires ne soient pas ce que l'on lui avait rabâché toute sa tendre enfance.

"Et puis, de toutes façons, vous comptez faire quoi ? M'emmener directement et me poser devant son nez, comme si tout était normal ?"

La vampire sembla se poser également la question, posant son doigt sur ses lèvres pulpeuses d'un geste théâtral. L'idée vint plus vite que Flavia ne l'aurait pensé, et en quelques secondes, elle se retrouvait avec un décolleté juste devant elle, et une proposition qui aurait fait rougir n'importe quelle personne un tant soit peu éduquée. La fée releva la tête, observant Allison comme si celle-ci venait de lui proposer un voyage dans l'espace.

"...Je vais étouffer, là-dedans, non ?" questionna-elle d'un air perplexe.

Il était vrai que, hormis le côté peu orthodoxe de la monture, la poitrine de la créature en imposait, laissant à peine assez d'espace pour que Flavia s'y glisse. Elle craignait franchement de glisser tout au fond, et de succomber d'une mort pas franchement glorieuse. Mais ce n'était pas comme si elle avait le choix... l'autre ultime solution aurait été de voler tout prés de Allison, quite à se poser sur son épaule pour se reposer de temps en temps- mais en des années d'apprentissage féerique, Flavia ne savait toujours pas voler sur une hauteur et une largeur aussi grande. Et elle ne tenait pas à ce que Allison connaisse cette information.
Donc, après un long échange de regards entre le sol et le véhicule qu'on lui offrait, la fée finit par soupirer, hochant de la tête pour donner son accord. La remarque que fit Allison sur la beauté de cette Mélinda accentua ce désarroi, parce que la petite fée ne savait pas trop ce qu'elle devait répondre. En vérité, plus que de la trouver belle, elle enviait surtout la jolie parure que portait cette inconnue, qui lui rappelait les toilettes associées aux rêves de sa tendre enfance... Puis, quelque chose sembla la tracasser, et elle laissa échapper un petit bruit de surprise. Cette histoire de toilettes lui évoquait quelque chose...


"...Par contre, je ne vais pas me présenter à votre amie dans cet état... vous avez vu mes habits ?"

Elle fit une ronde sur elle-même pour que Allison puisse bien constater l'ampleur du problème. Ses habits, déjà courts, ne couvraient presque plus rien sur son corps blanc, et la fée se retrouvait vêtue de haillons virant du vert au marron.

"Vous pouvez me donner votre mouchoir, s'il vous plaît ?" demanda poliment la petite créature - avant de moins poliment prendre le tissu de la main de la plus grande, avant de l'examiner soigneusement. Ses minuscules mains démontrèrent ensuite une force notable en déchirant le tissu sans plus de cérémonie. Mais ce fut pour la bonne cause, puisque que quelques nœuds et quelques plis bien placés plus tard, Flavia se retrouvait désormais vêtue d'une mignonne robe blanche, qui dégageait ses épaules et laissait voir la naissance de ses jambes. On aurait dit une tenue de soirée - la fée, en plus d'avoir une dextérité assez impressionnante pour faire ce genre de choses en quelques minutes, n'avait pas perdu de ses tendances mondaines et les manifestait dés qu'elle le pouvait. Elle s'observa dans le reflet que lui offrait la fenêtre et ses ailes battirent de contentement. En se retournant vers la vampire, son petit visage affichait un sourire satisfait.

"C'est bon, je suis prête !"

Et dans un geste vif, elle se laissa tomber dans le corsage, remuant ensuite pour s'installer confortablement, et accrochant bien les bords de ses mains ivoires pour ne pas glisser vers sa hantise actuelle.

"C'est quand vous voulez..." ajouta-elle, se recoiffant du bout des doigts.

Alexandre Dowell

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 13 mercredi 28 décembre 2016, 09:35:31

Cette rencontre incongrue devenait de plus en plus amusante. Allison avait beau être bien plus frivole que son frère, Alexandre, elle savait néanmoins que, quand une petite fée vous passait sous le nez, il ne fallait pas la laisser passer. On avait toujours besoin de plus petit que soi selon le vieux dicton, et les fées répondaient clairement à cette définition. Petites, elles étaient forcément mignonnes, et Allison se voyait très bien déambuler avec une fée nichée entre ses seins. De plus, au-delà de cet attrait social, on disait aussi que les fées disposaient d’impressionnants pouvoirs magiques. Leur poussière de fée était un puissant ingrédient alchimique, et, le soir, elles pouvaient fertiliser les rêves des gens avec la poussière spectrale que leurs petites ailes émettaient. Allison ne trouvait donc que des raisons de ne pas jeter cette inopportune petite fouineuse, et, au contraire, de la conserver chaudement avec elle. Alors, quelle meilleure position, au monde, que son décolleté ?

Perturbée, Flavia argua qu’elle avait une tenue peu présentable, illustrant ceci en faisant un petit tour sur elle-même. Il est vrai que la petite fée portait des vêtements qui avaient l’air usés, mais cet excès de coquetterie amusa Allison. Les fées étaient généralement nues, et ne s’embarrassaient que fort peu des vêtements qu’elle portait... Mais, visiblement, pas Flavia. Et Allison en fut encore plus convaincue quand elle fit de son mouchoir une sorte de curieuse robe blanche, pour venir ensuite se poser dans le creux de ses seins.

*Toi, je mettrais ma main à couper que les vêtements sont une des raisons qui ont dû te faire quitter ta forêt...*

Certes, Flavia lui avait dit qu’elle avait été capturée, mais n’avait guère précisé les circonstances de cette capture. Et, vu la rapidité avec laquelle elle avait fait sa robe, Allison l’imaginait très bien se rapprocher des grandes villes, et, surtout, des grands manoirs, afin d’observer les séances d’essayage des nobles, quand on leur mettait de magnifiques robes. Allison la vit donc se positionner entre ses seins, et baissa la tête pour l’observer prendre place. Son petit corps glissa dans le creux de sa poitrine, et elle sourit encore en la voyant, coquettement, remettre ses cheveux en place, avant de lui dire qu’on pouvait y aller.

« Hum... Bien sûr, Madame ! » ironisa Allison, qui la trouvait vraiment de plus en plus amusante.

Allison sortit finalement de sa calèche, et s’aventura dans le patio du harem, à l’entrée. Une fois qu’on passait l’entrée, on arrivait en effet dans une belle cour, avec une fontaine au milieu, plusieurs bancs, et des parterres de fleur. Derrière la fontaine, il y avait une grande porte avec une petite lanterne rouge et du lierre, la lanterne étant traditionnellement associée aux maisons closes. Allison pénétra à l’intérieur sans attente.

Le hall d’entrée du harem Warren était une grande pièce, vaste, avec un énorme escalier intérieur au fond menant aux étages supérieurs, et un grand lustre au-dessus du bureau d’accueil, en forme de demi-cercle. Difficile de croire qu’on entrait bien dans une maison close à en voir l’architecture des lieux. Fort heureusement, la moquette rouge sur le sol, et les multiples tableaux érotiques sur les murs étaient là pour donner le change... Ainsi que les superbes courtisanes qui offraient aux clients de délicieux avant-goûts, en les embrassant tendrement, que ce soit sur des bancs, ou contre les murs.

« Madame Dowell ! C’est un plaisir de vous revoir ! »

Si Flavia ne savait peut-être plus trop où donner de la tête, elle pouvait regarder la séduisante bunny girl qui se rapprochait. Allison sourit, et caressa avec sa main la joue de la jeune femme.

« Riven... Ma petite puce... »

Et, sans plus attendre, les deux femmes s’embrassèrent tendrement, et Flavia se retrouva coincée entre quatre seins, Allison posant l’une de ses mains sur la nuque de la femme, et l’autre sur ses fesses, caressant et serrant brièvement son pompon, qui était l’extrémité d’un délicieux plug anal confortablement niché dans la croupe de la jeune femme. Toutefois, Riven sembla réaliser qu’Allison n’était pas seule, puisque, tout en embrassant Allison, elle déplaça sa main, et la posa sur le sein de la femme, et son pouce vint effleurer la tête de Flavia.

« Hein ?
 -  Riven, permets-moi de te présenter ma petite fée, Flavia...
 -  Oh... Tu es trop mignonne, toi ! »

Elle lui sourit chaleureusement, tout en s’écartant un peu, laissant ainsi la pauvre petite fée pouvoir respirer.

« Et j’aimerais beaucoup être à ta place, en ce moment...
 -  Et elle adore le chocolat...
 -  Oh... Vraiment ?! »

Riven sourit à nouveau, montrant toutes ses dents, de magnifiques dents blanches et éclatantes.

« C’est bon à savoir... Car j’adore aussi le chocolat ! »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Flavia Whiteleaf

Créature

Re : Décoration [Alexandre Dowell]

Réponse 14 samedi 31 décembre 2016, 14:09:21

L'immense poitrine commença à bouger, et Flavia avec : elle retint du mieux qu'elle pouvait le tissu riche et épais du vêtement, s'efforçant de ne pas regarder en bas - elle n'était pas particulièrement sujette aux vertiges, mais une telle hauteur n'était jamais très rassurante. D'autant plus que cette Allisson était assez grande...

Le paysage changea alors, laissant place à l'extérieur, et la fée eut tout le loisir d'observer les environs, vérifiant la présence d'une éventuelle traque d'esclavagistes. Elle espérait très sincèrement que sortir de cette calèche était la bonne décision à prendre - s'y enfermer n'était pas au goût de la vampire, elle l'avait bien vu... le plan aurait été, une fois seule, de s'évader par la fenêtre ou même par la porte en détruisant les serrures... mais un rapide coup d’œil lui avait démontré que elle n'avait malheureusement pas affaire aux cadenas à moitié rouillés habituels. Il aurait été impossible de surpasser la performance d'une serrurerie aussi bien soignée.

Donc, autant se plier aux volontés de cette drôle de femme, qui semblait après tout l'emmener vers un environnement que Flavia jalousait de tout son petit cœur de fée. L'envie surpassait une éventuelle inquiétude, et dés qu'elles entrèrent dans le hall, la créature sentit ses soucis s'envoler, la richesse des lieux lui faisant perdre la tête. Retenant un cri de surprise, elle observait les meubles, la moquette, les murs et les parures des dames et des messieurs présents - d'ailleurs affairés à des activités qui, cette fois-ci, firent bel et bien pousser un couinement à Flavia. Pleine de pudeur, elle cacha sa tête dans l'interstice, ne laissant voir que ses doigts minuscules.

Dans la famille, on ne lui avait pas appris que même l'opulence pouvait cacher des comportements aussi scandaleux. Pour Flavia, ce genre de pratiques - quand elles étaient ainsi rendues publiques - étaient réservés aux pauvres. Combien de fois sa mère lui avait-elle répété que ces gens-là n'avaient même pas de quoi s'acheter de la pudeur ! Et voilà que maintenant, elle voyait des hommes et des femmes richement vêtus se comporter de cette façon. Le monde semblait décidément n'avoir de cesse de vouloir lui faire de mauvaises farces.

Et c'était peu dire, quand on constate la suite des évènements : la tête nichée au creux de la vallée de chair, Flavia put néanmoins entendre quelqu'un apostropher Allisson, et le bruit de talons hauts se rapprochant pour s'arrêter devant la vampire. Elle put entendre la vampire saluer à son tour, et cela rassura la petite fée, qui en conclut qu'il n'y avait aucun danger à se montrer de nouveau. Mais dés lors que sa tête sortit du décolleté, ce fut pour apercevoir quelque chose venir vers son visage, représentant probablement le début d'un apocalypse, vu l'expression terrifiée qui se plaça sur son visage.


"Ouaaah-"

Par réflexe, Flavia essaya de se dégager, mais un destin inéluctable semblait l'attendre, et quelque chose de mou et de chaud vint se serrer contre Allisson, comprimant la fée qui ne put que pousser un gémissement apeuré. Elle se retrouva dans une situation qui aurait probablement ravie bien des hommes, sauf que ceux-ci ne considéraient probablement pas le côté mortel à long terme de la chose : Flavia était ballottée entre les courbes des seins, se retenant de son mieux pour ne pas tomber, tous ses sens envahis par les deux parfums mélangés des jeunes femmes et par une douce odeur de sueur, heureusement à peine perceptible.
Et puis, finalement, la lumière fut de nouveau, et Flavia se sentit comme un insecte à moitié écrasé contre une vitre.


"A-uuuh..."

Après avoir repris péniblement ses esprits, elle surprit un regard curieux l'observer de bas en haut. Une dame à l'air gentil, même si un peu espiègle, vêtue d'un étrange ensemble, l'observait avec intérêt, penché prés d'elle pour mieux la voir. Peu à l'aise avec l'idée d'être scrutée de bas en haut de cette façon, Flavia laissa sa tête s'enfoncer dans ses épaules, sentant ses joues s'échauffer de nouveau. La propriétaire du tissu dans lequel elle se cachait fit les présentations, et la fée répondit au compliment qui suivit par un remerciement timide. Elle sentait sa belle assurance s'échapper de nouveau, face à ces deux géantes qui avaient failli l'étouffer l'air de rien - même si involontairement, enfin, d’après d'elle...

"Et j’aimerais beaucoup être à ta place, en ce moment..."

Flavia faillit lui répliquer que, vu les évènements de cinq minutes et tout ce qui pouvait se passer quand on était dix fois plus petit que les humains, elle n'aurait sûrement pas tant aimé ça, mais elle se retint, rendue muette par l'impressionnante posture de la jeune femme, et probablement son étonnante beauté, renforcée par son costume, qui d'ailleurs intriguait vraiment la créature. Elle n'avait jamais vu quelqu'un porter une telle parure, et le curieux couvre-chef attirait son attention.
Quand on mentionna son goût pour le chocolat, Flavia se sentit de nouveau rougir, frustrée que l'on puisse refaire référence à sa gloutonnerie, ce n'était pas très distingué ! Mais quand la nouvelle venue révéla partager ses goûts, la fée se détendit un peu, et se permit d'observer de nouveau le couvre-chef et la tenue de la dame. Elle ne put retenir un rire, mais ne fit aucun autre commentaire, encore trop intimidée par la situation.


Répondre
Tags :