« Bonjoouur ! Pardonnez-moi pour le retard, j’ai beaucoup de boulot en ce moment ! »
Ce fut ainsi que, comme à son habitude, pleine d’énergie et vivifiante, Myumi s’adressa à ses élèves. Elle était, comme toujours, plein de tonus et plein d’énergie, à l’image de la plupart des professeurs du lycée Mishima, et ce sans aucun doute parce que, comme elle, tout ce personnel couchait avec leurs élèves. Ainsi, si Myumi était en retard à ce cours, c’est parce qu’elle s’était attardée, dans son bureau, avec, officiellement, un « rendez-vous d’orientation pédagogique », vocable, chez elle, pour désigner les entraînements sexuels qu’elle pratiquait auprès de certains de ses élèves. En l’espèce, elle s’était amusée avec un garçon, Takeshi, qui lui avait montré qu’il portait la ceinture de chasteté qu’elle lui avait remise, ce qui signifiait qu’il ne s’était pas masturbé une seule fois depuis la dernière fois. En conséquence, Myu’ lui avait fait un cadeau, le masturbant en lui faisant une sodomie. Forcément, tout cela avait pris du temps, la mettant en retard de quelques minutes sur son long cours de mathématiques.
C’était un cours de 3 heures avec une classe, de 14h à 17h. Tout un après-midi voué aux maths ! L’horreur pour n’importe quel élève normalement constitué, sauf quand votre professeur était une demie-succube ! Chaque fois qu’elle entrait, avec son costume qui s’arrêtait à ras des jambes, dévoilant une interminable paire de jambes fuselées, douces et agréables, qu’on rêverait d’embrasser et de lécher. Oui, Myumi était belle, très belle, et elle en profitait volontiers, en se pavanant dans des tenues courtes. Et encore, au travail, elle devait faire le change, en portant une tenue sobre, « professionnelle ». Toutefois, quand elle se retournait pour écrire au tableau, et qu’elle se hissait sur la pointe des pieds, elle savait que tous les regards se penchaient vers le milieu de son corps, afin de voir si on allait pouvoir voir le bas de ses fesses.
Quoi de mieux que le sexe pour motiver des élèves à travailler ? Pour Myu’, il était absurde prétendre agir autrement. L’adolescence, c’était la puberté, l’éveil du désir, ce moment où le sexe vous pétait à la figure. Si les humains n’étaient pas aussi puritains, ils auraient depuis longtemps compris qu’on ne pouvait pas demander à de jeunes femmes et à de jeunes garçons de se passionner en cours toute la journée sans les exciter un peu.
*Du moins, c’est mon point de vue…*
Le cours commençait donc, et, à n’en point douter, Myu’ se montrait professionnelle. Aucune allusion sexuelle, rien d’autre que des maths, pas d’histoire de règle rentrant dans le trou d’une équerre, rien de tout ça. Tout se déroulait pour le mieux… Jusqu’à ce que, alors que Myu’ était penchée vers le devoir d’un élève, élève qui, au demeurant, semblait plus intéressé par la plastique d’Ichtora-senseï lui pendant sous le nez que par l’exercice de mathématiques, elle n’entende un grand choc sonore. Se redressant brusquement, elle vit Hana, qui avait balancé sur le sol la table de Masahide, blême, qui la regardait en écarquillant les sourcils, peinant à dissimuler une belle érection.
« HANA ! »
La tumultueuse blonde, qui avait frôlé l’exclusion définitive lors d’un dernier « incident », se mit alors à incendier le jeune homme, qui devint cramoisi, sans savoir visiblement où se mettre. Hana se mit en effet à lui hurler dessus, instaurant ensuite, dans la salle, un silence de marbre.
Myumi se targuait d’être une professeur très « cool », refusant d’appliquer des sanctions… Mais là, Hana avait très largement dépassé les bornes. Masahide semblait bégayer sur place, et, déjà, on murmurait sur « Hana-la-Cinglée », en se disant que, cette fois, ça allait être la dernière représentation de « Hanamania ». On gloussa également sur l’érection de Masahide, et Myu’ se racla alors la gorge :
« Hana, ton carnet scolaire ! Vous autre, aidez Masahide à remettre la table. Je ne tolérerai pas un tel foutoir dans ma salle ! Pourquoi as-tu fait ça, Hana ?! Tu tiens donc tant que ça à te faire exclure ?! Je suis désolée, ma chérie, mais, cette fois, tu auras une heure de colle ! »
Et encore… L’incident allait remonter aux oreilles du Vice-Directeur, qui déciderait des suites à donner. Il y a quelques temps, Hana avait fait parler d’elle en molestant des élèves, donnant lieu à un scandale dont l’établissement, déjà maintes fois poursuivi pour attentat à la pudeur, corruption de mineurs, agressions sexuelles, et autres joyeusetés, se serait bien passé. Fort heureusement pour Hana, la mère de Myumi faisait partie du conseil d’administration du lycée.
Autrement dit, il y avait intérêt à ce que cette retenue se passe bien…